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14/01/2024

Nuit des 40

Je n’ai pas fais d’étude comportementale animale mais à la façon dont Miss dior dansait ondulant ses fesses devant son Crunch comme Josephine Baker le faisait devant tout paris , augurait qu’elle était visiblement impatiente de gouter l’exceptionnelle capacité de notre hôte.

J’ai rencontré Miss Dior à un before d’anniversaire, petit minois aux yeux bleu et blonde comme le parfum, nouvelle libertine qui voulait rattraper 13 ans de vie commune à la sexualité trop commune pour ne pas être frustrante.

Miss Dior avait un Crunch pour mon hôte qui avait depuis la nuit quint un big Crunch avec ma chère G

Tout cela est aussi simple à suivre qu’une novella brésilienne sauf que si dans les novellas si tout le monde couche avec tout le monde ce n’est que classiquement à deux, nous augurions à une soirée moins classique dans les caves de Paris, sur l’ile saint louis, dans un club bien connu qui a supplanté les chandelles dans les nuits coquines.

Miss Dior était à quatre pattes offrant enfin son intime à C qui piaffait de gouter son parfum, G était en perpendiculaire de Miss Dior la caressant tout en étant abandonnée à ma bouche qui dialoguait avec son sexe.

La conversation était bien engagée quand Miss Dior sous le plaisir s’effondra blondissant ma vision de ses cheveux qui m’envahissaient le visage, lui même embouché sur la chatte trempée de G.

Que s’est il passé ? Je l’ignore, je sentais des mouvements jambes s’ouvrir me laissant entendre des cris, se fermer me plongeant tel Beethoven dans le silence assourdissant des partitions de vocalises perdues.

Mes yeux pleuraient des cheveux qui les fouettaient, mes mains ne pouvaient m’aider occuper à tenir le corps de ma sucée qui dansait le saint Guy.

Et au milieu de cette mêlée ma langue temporisait par à coup se posait sur le clito, puis l’enveloppait pour aussi légèrement relâcher, et d’un pas de chat revenir pas saccades successives.

Les gémissements étaient désormais audibles même dans l’étau des cuisses, ma tête écrasée était ballotée mais résistait ardente à la tache et consciencieuse dans le rendu.

Les cheveux de Miss Dior allaient et venait comme le ressac des vagues au boutoir de C

Tout cela était rugbystique, il n’y avait ni arbitre, ni placage mais une mêlée totale.

G n’en pouvant plus m’a repoussé, me laissant le visage trempé la langue soulagée de respirer.

J’ai regardé Miss Dior secouée des coups de boutoirs, tête effondrée dans les coussins, cul effronté dans l’empalement.

Autour de nous les lieux s’étaient chargés, corps blanc enlacés, copulant, jouissant, ondulant, riant, ou criant, je cherchais mon autre complice L.

Dans un coin je tombe sur lui, blanc, rond, un cul divin, avec ce sexe fendu comme une toile de Fontana et son œil au dessus.

Légèrement rose, mi clos, beau comme un regard andalou, il semblait m’observer malgré les mouvements de sa maitresse affairée à emboucher le propriétaire des deux pieds qui s’agitaient tout en encadrant le fessier.

J’étais comme hypnotisé ignorant les hardeurs d’à coté, comme dans le poème de Victor Hugo jusqu’au fond de la cave, cet œil regardait Caen comme pour lui reprocher le crime de sa liberté.

Il y a des femmes belles de dos mais à cet instant pour moi je découvrais une femme belle d’anus.

Une main se glisse sur mes fesses, je me retourne une langue m’envahis, je reconnais le baiser inimitable de ma complice L qui m’avait retrouvée trop heureuse que je lui prolonge les vagues orgasmiques qui lui parcouraient encore les reins de ses ébats précédents.

La nuit n’en était qu’à ses débuts d'insouciance.

 

 

30/04/2023

Apprendre

Au soir de ce week-end,

en semi séparation,

comme une conditionnelle pour apprendre la liberté,

celle de la lumière en quittant l'ombre de la prison,

celle du noir de la  culpabilité de ne pas avoir été à la hauteur d'un rôle que je ne désirai pas.

Au soir de ce week-end.

le sentiment  de joie qui depuis longtemps m'avait quitté hors mes escapades parisiennes,

le sentiment de bien être.

Apprendre

à revivre,

paradoxe pour celui qui ici apparait comme un homme qui vit trop,

mais cette vie était discontinu.

Apprendre

de s'autoriser à vivre en continue.

Apprendre d'être soit même

22:20 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (2)

15/04/2023

La femme violon

Le-Violon-dIngres.jpg

 

De loin je la reconnais, silhouette élancée avec ce pas de femme parisienne qui excite le provincial que je suis.

Je l'embrasse, et glisse mes doigts sous sa jupe, instructions suivies pas de culotte, juste le cordon de boules de geisha qui sort de ses lèvres glabres.

Pas un mot juste des regards plein d'envies.

Pas le temps d'aller chez moi, les émois sont des impatients qu'il ne faut pas faire languir.

Nous passons devant un hôtel, prenons une chambre, avec ce frisson des amants clandestins qui affrontent le regard du réceptionniste au sourire en coin.

Elle rougie au regard de celui qui dit hummm j'en profiterai bien.

Vite nus, je lui retire ses boules, les porte à ma bouche, elles sont trempes d'elle, je les avale et goute son jus, je bande d'excitation, elle attend , je les ressort nettoyées,  les lui enfile à nouveau, l'embrasse pour qu'elle se goute.

Elle me tend son fessier et l'oeil obscur me sourit, je l'imagine bouche qui m'embouche et l'enfourche.

Son gémissement de soulagement met fait à la tension de ma coquine.

Alors lentement je me suis mis à jouer de mon sexe comme d'un archet, son cul était le chevalet, ses fesses les courbes d'un violon dont je tirais des notes de plaisirs,  je me sentais Paganini faisant des miracles de son stradivarius.

Les sanglots longs des violons ne blessaient pas mon cœur, ils l'exaltaient à exploser.

je crois que nous avons atteint à ce moment là la table d'harmonie.

Nous nous pensions sans spectateur, c'était une erreur, les voisins de chambre nous ont ovationné de grand coups dans le mur, ils ne devaient pas être mélomanes.

 

 

13:58 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)

05/04/2023

Nuit de la femme tournesol

5-femme-fleur-a.jpg

  • « tu montes sur paris ce soir ? 
  • oui je suis dans le train, j’arrive à 23h
  • je sors de mon cours de théâtre j’ai 3 mois d’abstinence anale j’ai envie d’une sodomie.
  • … humm, si tu m’attends je mets fin à ta diète.
  • ok, je t’attends au bar devant chez toi, sois doux je suis vierge, en hibernation anale depuis trois mois et poilue.

 

La femme tournesol avait disparue, elle n’éclot que du printemps à la fin de l’été, comme les tournesols elle suit le soleil.

Les tournesols n’anticipent pas, ne programment pas, il faut les cueillir quand ils sont ouverts mais la course du soleil est imprévisible ou je suis mauvais astronome.

Le TGV arrive à l’heure, décidément cette soirée est imprévisible, je me glisse entre les passagers, m’extrais de la gare, m’engouffre dans le métro, sort, retrouve ma rue, ses bars bondés et ma vierge d’un trimestre toute sage qui buvait un mauvais vin.

Yeux bleus, queue de cheval, minois juvénile, sur pull étiré d’une poitrine généreuse, elle me sourie.

Malgré ses hauts et bas, les émois et les silences, 4 ans d’une relation épistolaire et sexuelle me contemplent, trouble de mes souvenirs, de l’étonnement qu’elle m’ait contacté, son abstinence ou indifférence m’avait mis en deuil de nous.

Quelques mots échangés, elle s’amuse de mon étonnement, déguste son pouvoir sur moi.

Nous descendons à la cave où je cache ma mallette coquine, elle me demande s’il y a bien mes jouets, puis montons au 9e ciel, dans ma garçonnière, les tétines du sacré cœur sur l’écran noir de ma fenêtre éclairent la chambre.

Si pour les nostalgiques de la commune le sacré cœur est ce monument affreusement kitch qui célèbre le triomphe de la bourgeoisie et l’ordre catholique sur la révolution, pour moi, plus mécréant que les communards, cette église est associée à la levrette tellement je l’ai contemplé dans cette génuflexion ses tétines.

Nous nous enlaçons, point de baiser, de préliminaire, la vierge veut être déflorée, pas léchée.

Les manuels du bien baiser, disent que les préliminaires sont indispensables, on voit que les auteurs n’ont pas affronté les libertines dont les vagins sont aussi entrainés à mouiller qu’un cœur de marathonien.

L’hibernation l’avait effectivement bien serrée, sensation puissante que de retrouver un lieu de plaisir que la nostalgie avait fini par me faire oublier, mais les chemin du plaisir ne s’oublient pas et vite je retrouve les pistes de sa géographie intime qui me mènent à son sommet.

En quelques coups de doigts ma main est inondée d’un jet et mes draps trempés.

Je m’excuse auprès d’eux, et de ma blanchisseuse ils allaient devenir les annales de cette rencontre anale.

Mon Dieu !

Combien de fois ces mots furent dans sa bouche, chuchotés, ânonnés, gémis, scandés le long de son plaisir ?

Mais ce n’était rien, mon dieu …

Quand nous avons entamé l’objet de sa visite, ils furent criés, hurlés et à l’acmé ; avalés dans un cris primal d’autant plus puissant que l’attente avait été longue et dure mon ardeur à labourer trois mois de jachère.

Entre douleur et extase, entre mon sexe et le vibro qu’elle se plaquait, son plaisir répondait au mien, je jouais en elle, variant angle, profondeur, vitesse comme son cyclotimisme avait joué de mon cœur.

Elle a explosé nous étions assis dos contre dos, mon sexe tordu en elle pour appuyer son point sensible, j’allais aussi partir, je sors mon sexe, ôte le caoutchouc et me libère sur son dos, étalant la semence sur tout son corps.

Nous sommes restés là sans bouger, l’un contre l’autre, dans la position de notre extase, figés comme les habitants de Pompéi pétrifiés par l’explosion du Vésuve, contemplant le sacré cœur, ou tout simplement écoutant le battement de nos cœurs.

La femme tournesol m’a demandé du vin, j’en avais de mon sud, nous avons bu à son printemps.

La nuit l’a emporté, le matin j’ai reçu ce message

Mon dieu

Avoir cassé un jeune anal devant le sacré cœur l’aurait elle rendue mystique ?

02/04/2023

Conversion

La juriste était classique, monogame dans l’infidélité, choquée de mon infidèle attitude dans l’infidélité.

Par miracle elle a tout de même oublié en moi ce que d’aucune aurait considéré comme une tare rédhibitoire.

Je fus admis, elle se promis que je serai le seul, je ne promis rien, elle se dénie de sa promesse, je me cru le seul, je fus l’un de ses cinq admis.

Convertie elle a désormais pour devise

If one boyfriend can make you happy, imagine having five

 

23:40 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)

05/02/2023

20 hommes pour 20 ans de libertinage

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photo contractuelle

Texte de G libertine, lectrice, complice et muse

 

20 ans…de vie libertine...

39 ans dont 20 ans de vie libertine... 

Mes envies et fantasmes de pluralité, notamment masculine, vivent avec moi depuis "toujours", depuis le réveil de ma sexualité dans mon corps et dans ma tête et avant même la perte de ma virginité. Je suis très vite passé du fantasme à la réalité, puisque c'est dès ma deuxième expérience sexuelle que je tentais l'aventure avec 2 puis 5 hommes. J'avais imaginé en avoir 2 et en fait je m'étais laissée allé à en recruter plus…ils étaient 5.

Je me souviens encore de cette chambre d'hôtel, dans une zone commerciale, louée avec ma toute première carte bancaire, à peine la majorité atteinte, et de ces hommes, recrutés un peu au petit bonheur la chance sur les balbutiants ""réseaux sociaux"" de l’époque…inconsciente du danger, aveuglée par le désir et le grain de folie qui m'habite, surexcitée par les hormones adolescentes certainement aussi. Le fantasme et le plaisir solitaire que j'avais en y pensant était très intense.

La réalisation "réelle" fut moins enchanteresse, parce qu’on ne sait pas encore jouir à cet âge. Parce que les jeunes hommes étaient étonnés et interloqués de cette situation, eux même novices. Parce que moi-même j'avais eu beaucoup de peine à être "présente" dans mon corps et ma tête.

J'étais spectatrice de mon propre scénario, sans réel ressenti de plaisir physique. Le plaisir "moral" d'avoir transgressé les codes et d'avoir fait voler en éclat mon statut de "première de la classe à lunettes" était en revanche bien là.

Je me souviens encore du regard de chacun de ces hommes, de leur visible envie d'être à la hauteur de l'instant, de leur excitation mais aussi de leurs gestes gauches.

Je me souviens très bien les avoir tous sucés et tous m'ont pénétré, mais plutôt l'un après l'autre que simultanément.

Je n'ai jamais su ce qu'ils avaient pensé de ce moment, je n'ai jamais cherché à les recontacter plus tard. Un souvenir d'un moment mécanique, sans chaleur, sans réel échange charnel, sans complicité. Satisfaction de l'avoir fait mais grande déception des sensations physiques, rien à voir avec l'intensité des orgasmes atteints seule en imaginant une orgie. 

Le chemin du plaisir je l'explorais alors intensément pendant les 20 ans qui suivirent et c'est un grand nombre de connexions qui vont petits à petits se créer en moi entre ces deux organes du plaisir si complémentaires mais parfois si distants que sont le cerveau et le sexe.

Nous voilà donc 20 ans plus tard…. Avec un corps en qui j'ai à présent toute confiance. Confiance et connaissance de sa capacité à jouir intensément et de différentes façons : que ce soit par devant, par derrière ou par des caresses avec les doigts, avec la langue, avec la cuisse ou même parfois presque juste par la puissance de la suggestion mentale d'un scénario excitant.... Avec un cerveau qui a accepté d'accueillir, d'encourager et de libérer la violence de l'orgasme physique. Un cerveau qui a lâché les rétrocontrôles et qui a accepté la cohabitation avec ma salope intérieure. Je dirais même qu'il a fait la paix avec cette salope et qu'il l'aime bien maintenant, il aime jouer avec elle, avec son corps, avec ses réactions, ses sensations.

C'est dans ce contexte que mon envie est née de fêter ces 20 ans en revisitant mes premiers fantasmes et en allant encore plus loin : 20 ? Vraiment ? Oui oui ! Un vrai gang bang cette fois ci…C'est grâce à C à qui j'avais parlé plusieurs fois de cette envie folle de gang bang avec 20 personnes pour moi, que cette aventure a pu devenir réalité. Je revois très bien C me regarder et me dire, il y a quelques mois : "Je vais te l'organiser ton truc, on va le faire, tu vas l'avoir". Cette déclaration m'avait donné le sourire pour quelques jours. C étant un homme à la parole très fiable, j'avais un gros degré de confiance quant au fait que cela allait réellement se réaliser. 

Quelques échanges pour sélectionner une date très à l'avance, me permettant de mon côté de cadrer la logistique pour m'octroyer 36H de liberté. Un jeudi de janvier est alors fixé. Encore d'autres échanges pour réserver un lieu approprié. Un appartement avec un accès facile pour ne pas gêner le voisinage et dans un quartier plutôt central de Paris. Le choix est arrêté sur un petit appartement, du côté de Pigalle, avec l'avantage d'avoir une chambre en sous-sol pour limiter les possibles…humm...nuisances sonores de voisinage…Je m'y vois déjà !! 

15 jours avant, au lendemain d'une encore folle soirée Maléfique, avec quelques photos et un petit texte, C commençait son recrutement actif de mes 20 bougies via un évènement créé sur Wyylde. Les choses commençaient à devenir encore plus concrètes dans mon cerveau, ça y est c'était lancé ! 

Quelques embuches se dressèrent en chemin avant le jour J : une inondation dans l'appartement loué, compromettant l'usage d'une des chambres (mais pas celle du sous-sol), un jour de grosses grèves dans les transports, dans les écoles et de manifestions, qui allaient compliquer la venue des convives et aussi et surtout possiblement impacter l'horaire d'arrivée de C et ma logistique pour l'école de ma fille. On aura même quelques flocons de neige le jour J : mais rien n'y fait, nous n'abandonnerons pas le projet et ce gang Bang aura lieu, nous franchissons tous les obstacles. 

La veille du jour J, je commence à sentir l'excitation et l'adrénaline bien monter au creux de mon ventre, l'impatience aussi d'y être. J'ai envie de savourer chaque instant pour profiter pleinement et que cela ne passe pas trop vite. Cette délicieuse sensation de papillons dans le ventre, celle qu'on ressent avant un rdv particulièrement excitant, mais aussi celle qu'on ressent avant une compétition sportive, avant d'entrer en scène, avant de passer un examen : un trac que j'affectionne, les petits papillons que j'aime savourer. 

Le matin du jour J, une fois ma fille déposée à l'école, me voilà officiellement en vadrouille pour 36H avec la sensation de la liberté à perte de vue devant moi. J'adore cette sensation, couplée aux petits papillons dans le ventre, et à un début de chaleur entre les cuisses : c'est divin, je veux savourer chaque seconde de cet état. Quelques messages matinaux de C et M: "C'est le jour G" "Le jour J...ouiiirrr" "G...Gangggbanggg" qui me donnent le sourire, ils ont l'air au taquet. 

Je prends le temps de flâner chez moi en préparant mes affaires, de faire quelques courses, de raccommoder un joli mais vieux bustier ressorti pour l'occasion. Vivre chaque seconde d’excitation : j'adore cet "avant", les préparatifs, la sensation qui monte, je m'en enivre, je m'y prélasse. Je prends le temps de penser à tous ceux et celles qui ont eu un rôle spécial dans mon corps et dans mon "cœur libertin". A ceux qui par leurs gestes, leurs mots, leur complicité m'ont accompagné dans l'exploration de mon plaisir, ont ouvert des voies, ont tâtonné, ont contribué à "créer" ces connexions nerveuses entre mon corps et mon cerveau. Ces connexions qui donnent à l'orgasme toute sa puissance quand il nait au cœur de ma chatte ou de mon cul et qu'il explose en remontant jusqu'en haut de mon dos. Cette puissance qui me coupe le souffle et me fait trembler, rire, pleurer, gifler parfois, ou simplement hurler de tant de plaisir. Ceux qui m'ont amené à ce fameux « lâcher-prise » : un mot qui semble être un lieu commun mais qui cache une réalité bien plus complexe.

Je pense particulièrement à A, à B et A: qui m'ont fait frissonner de plaisir, juste par les paroles, le toucher, leurs langues, qui m'ont appris le désir, la sensualité, l'orgasme clitoridien à deux et non plus uniquement en solo. A G: qui m'a tenu la main et donné un espace sûr pour me lâcher physiquement, moralement et verbalement dans toutes mes premières fois en lieu libertin. A X et encore plus à F/W: qui ont œuvrés à connecter mon point G avec l'orgasme et mon vagin avec cet orgasme d'une inouï puissance quand il part du fond, descend vers le clito puis remonte au fond de ma chatte avant d'éclater en profondeur puis en vagues. A M : qui m'a offert mes premières jouissances et orgasmes anaux, quelle découverte que la puissance de cet orgasme qui nait dans le fond du cul, en regard du fond du vagin, qui vient envoyer une décharge électrique qui irradie tout le dos, viens serrer ensuite le fond de la chatte et redescendre lui aussi vers le clitoris avant d'irradier toute la surface du corps, la peau qui devient si frissonnante et sensible. S'il est associé à un souffle dans mon cou ou à des cheveux fermement agrippés, ou pire encore, à mon doigt nonchalant sur le clitoris, alors vraiment je pense mourir de plaisir. A J : qui m'a de manière fracassante amené à découvrir que je pouvais aussi être fontaine, même si le secret est bien gardé et dont la baise-fusion est si saisissante. A C, C, G et à L avec qui le plaisir de partager mon corps avec une femme fût si intense. J'ai un peu de vous tous en moi pour cette journée et cette soirée. Je pense aussi à tous ceux qui vont penser à moi ce soir, qui n'auront pas osé venir, pas pu ou qui ne partage pas ce trip mais penserons à moi et attendrons des nouvelles : à F, S, A, PDF, M et J. Quand je regarde dans mon rétroviseur, c'est un peu un kaléidoscope. Chacun, chacune est une partie de moi, diffraction vers l'infini, cela me rend riche, humaine. Il y a bien une certitude que j'ai acquise : jamais personne n'aura le monopole de mon cul. 

Il est temps de couper la rêverie et le voyage dans le passé et de revenir dans le présent car le moment approche de jouer et de jouir avec ce corps, dans le présent et pleinement dans l'instant. La neige et les manifestions me font décoller tôt pour ne pas risquer d'être coincée. L'envie de découvrir le lieu, de me l'approprier et de m'y poser pour m'en imprégner et me relaxer avant la cohue devient pressante. J'arrive vers 15h30 dans le quartier des vices et récupère la clé de "la bruyère". L'accès est facile et parfait pour l'enjeu d'être "à peu près discret pour le voisinage malgré les 20 personnes qui vont y entrer", tout de suite en rez-de chaussée, avant les portes menant à la cour et cage d'escalier de l'immeuble. Je découvre l’intérieur : c'est assez petit mais la chambre en sous-sol sera parfaite pour l'activité prévue. La luminosité n'y est pas trop violente ce qui sera très bien. Une baignoire me tend les bras pour un bon bain relaxant juste derrière le lit : malheureusement elle est une peu dysfonctionnant, on peut s'y doucher, mais pas s'y baigner et cela malgré la visite du plombier peu de temps après mon arrivée. Je dois faire l'impasse sur ce bain. Pas grave, je trouve une autre occupation, il manque cruellement de verres pour boire dignement du champagne ou du vin dans cet appartement, je pars donc en chasse dans le quartier de ces précieux contenants.

C'est un quartier que j'affectionne. J'y ai beaucoup de souvenirs de nombreuses sorties et je repasse avec émotions dans ces rues où j’ai fait les 400 coups. Je prends plaisir à naviguer au petit bonheur la chance en quête de mes fameux verres tout en recevant régulièrement des messages vocaux de C ou de M tous plus drôles et improbable les uns que les autres, pour la logistique ou juste pour rire. Je me souviendrais longtemps de Raymond de la Lozère…. Je crois que pour eux aussi l'enthousiasme arrive, j'ai hâte de les voir. Mission accomplie : j'ai 5 verres pour les 5 personnes qui comptent qui seront là ce soir : C, M, J, T et Moi. Je rentre me mettre au chaud, je n'aurai pas vraiment le temps de me reposer, juste celui de m'accorder un tête à tête avec mon cul pour qu'il soit correctement propre pour cette grande occasion. Ça y est j'ai déjà l'impression que le temps file trop vite, je veux ralentir, sentir chaque seconde, respirer chaque instant. Je m’assois un instant et prend quelques grandes respirations avec les yeux fermés, je flotte, je savoure, M ne va pas tarder à arriver. 

Ça y est, elle arrive ! Il est environ 18H, je sens l'euphorie qui commence doucement à me gagner, ça y est, on y est ! J'ai l'impression d'être déjà un peu ivre, alors que non, juste tellement euphorique, j'ai envie de sauter partout, de danser. Je montre l'appartement à M qui pose ses affaires. On se boit une coupe de champagne, je me mets en tenue (effort particulier pour ce jour particulier !) : bustier, bas, talons. On prend quelques photos pour envoyer aux copines ou copains qui pensent à nous et qui sont jaloux de ne pas être là et quelques photos sexy. Les photos et les poses coquines réveillent les circuits sexuels de mon corps. Ça y est j'ai le désir sexuel au creux du ventre qui vient se mêler aux papillons de l'adrénaline et je sens ma chatte et mon cul palpiter d'envie, mon clito se gonfler. Mon cerveau flotte, il lâche la bride et dit à mon corps "va y salope, je suis prêt à accueillir toute ta folie". Je me sens bien, je me sens libre, je me sens moi, "pleine" avant de l'être au sens propre. J'ai l'impression que la pesanteur n'a plus d'effet sur moi, je me sens légère, c'est terriblement grisant comme sensation. Parfois je ne sais pas si je suis dans un rêve ou une réalité. 

T et J arrivent un peu avant 19H, on trinque, on rit, je suis bien, je suis prête, euphorique, excitée. 

L'heure fixée pour les hommes est 20H30, il est 19H, C quitte son travail, ouf il sera bientôt là, les manifestants l'ont épargné : Tout va bien se passer. C déboule dans l'appartement, presque effrayant avec son casque encore sur la tête. Nous y voilà, tous mes anges-gardiens sont là. Je sens l'excitation et l'adrénaline monter encore d'un cran, la chaleur au creux de mon ventre et entre mes cuisses, c'est un peu comme la montée avant un manège à sensations où excitation, appréhension, instant "mais qu'est-ce que je fais la", "y'a plus le choix", euphorie et envie se mêlent à 100 a l'heure. Vais-je être à la hauteur ? Vais-je prendre du plaisir ? Vais-je réussir à être " en conscience" dans l’instant ? Mon questionnement est très autocentré finalement, à aucun moment je ne me demande "à qui vont ressembler les mecs ? Ce n'est pas une source d'inquiétude pour moi, je me demande plutôt combien ils seront vraiment et aussi si je les ferais bander…c'est étonnant finalement mais dans ce contexte ci je n'ai pas besoin de trouver les hommes séduisants ou excitants "esthétiquement parlant", mon fantasme cérébral n'a pas du tout besoin de cela pour fonctionner (bon, hors physique "extrême" genre obésité majeure, entendons-nous quand même).

En fait mon fantasme c’est : Moi prise par 20 mecs et pas 20 mecs qui me prennent. L'attitude et les gestes ont en revanche toute leur importance : le mouvement, le toucher, le contact physique, ça oui, c'est central. La nature ne m'a pas dotée d'une vue très perçante et dans l'acte sexuel je suis toujours dans l'univers flou et soyeux de ma myopie qui rend cotonneuse toutes les courbes des corps. Je vis dans un certain "impressionnisme" visuel qui adoucit toujours la réalité. 

En guise "d'apéro de ce Gang Bang, C a prévu 2 hommes des GDM qui arrivent en premier, avant la "masse" des inconnus. En plus de cela J me léchouillera la chatte pour me mettre en condition, un petit délice, comme toujours. Cela commence très bien, les 2 premiers hommes ont des gestes et des queues aussi assurées qu'efficaces, de généreuses mensurations péniennes, ce qui, il faut bien l'admettre, à un effet assez booster sur mon envie lorsque je les suce. Je sens alors à mesure que je les suce, ma chatte qui s'humidifie intensément. Je ne sais pas s'il y a un nerf qui relie ces deux zones, mais c'est assez efficace. Tous deux me pénètreront et iront jusqu'à la jouissance mais je dois avouer qu'à l'heure où j'écris je ne me souviens plus si c'est dans ma bouche ou sur mon corps qu'ils ont achevé leur travail. En fait, je réalise que mon souvenir est un gros melting-pot: de queues, de spermes, d'odeurs, de pénétrations, de sensations au fond de ma chatte, de mon cul, de sensations sur ma peau, mais je suis incapable, une semaine après de retracer les gestes exacts de chacun. Les sensations que j'ai éprouvées sont en revanche plus précises. 

Peu de temps après cette mise en bouche C part chercher les recrus au point de RDV avec T. Il porte une casquette bleue, signe distinctif qu'il a donné aux participants pour le retrouver. T est habillée comme une salope, il faut le dire, on pourrait même dire pute, je crois qu'on peut à ce stade. Elle s'amuse de cette exhibition en pleine rue, veste courte qui laisse entrevoir son cul au-dessus de ses bas apparents, veste à peine fermée sur des mailles en resille qui laissent apparaitre sa peau et sa poitrine. C racontera après que ce moment restera dans sa mémoire : arrivé au point de RDV, avoir un premier homme qui vient à sa rencontre "c'est toi casquette bleue ?", puis une nuée d'hommes à sa suite. Être suivi par toute cette "tribu", dans cette explicite tenue, dans la rue jusqu’à l'appartement, semble avoir bien amusé et excité T aussi. 

Je suis en bas, dans la chambre des vices, attendant un peu fébrile, j'ai un instant de "tu l'as voulu tu vas l'avoir" et de pseudo-inquiétude. J'entends les hommes entrer là-haut, ils semblent nombreux, je commence à sentir leur présence. Combien sont-ils ? Combien ont été découragés par les difficultés de transport ? Sont-ils 5 ? 10 ? 15 ?  J'ai un fugace moment d'angoisse car connaissant C je me dis qu'il aurait bien pu être capable d'en faire rentrer plus que prévu...juste pour me faire une surprise...Mais au fond de moi je sais aussi, de manière extrêmement fiable, que C, M, J et T sont là et que si j'ai le moindre problème ils sauront gérer. Je me repose entièrement sur leur présence rassurante pour chasser très vite ces angoisses et achever de libérer totalement mon corps de mes garde-fous mentaux. Je leur confie ma sécurité, ils sont mon cadre au sein duquel toute ma liberté est possible. T descend et je crois lire dans son regard une certaine "inquiétude" quand elle me dit en substance : "ils sont largement plus que 10"...me traverse l'esprit un "bon ben va falloir y aller" et un instant d'incertitude quant à ma capacité à assumer physiquement. Ensuite tout s’enchaine : 5 premiers descendent, je suis à quatre-pattes sur le lit et immédiatement soulagée quand ils s'approchent de moi car je sens tout de suite au travers de leurs regards et de leurs gestes que l'état d'esprit est le bon, le feeling est là. Je laisse mon corps vivre ses envies, je frissonne, je me régale de leurs mains sur ma peau, de leurs queues dans ma bouche, je suis hyper excitée, hyper réceptive. Je vis chaque seconde, je joue avec toutes ces queues dans ma bouche, je tends mes fesses pour que chacun puisse venir s'y empaler, je viens chercher mon plaisir. C a donné des consignes générales assez claires aux hommes : ils descendent, ils pénètrent, ils jouissent, ils remontent, et cela en quelques minutes.

Évidemment à 20, je ne peux pas assurer 20 minutes par personne…Les enchainement sont plutôt très fluides, quand l'un ou l'autre remonte d'autres descendent, ce qui fait que je ne serais jamais inactive pendant 1H45...sauf quelques instants pour parfois me rincer ou m'essuyer le visage (ou l’œil...). Une pénétration presque permanente, simple ou double, double devant/derrière ou double vaginale, une fellation presque permanente, des mains sur moi en permanence, des queues autour de moi en permanence, dans ma bouche, dans mes mains, du sperme à foison, dans ma bouche, sur mon corps. J'ai le souvenir de toutes ces queues dans ma bouche ou dans mes mains, de ces très grosses queues, de ces moins grosses queues, de celles que j'ai sentis grossir dans ma bouche, de celles qui ont grossit dans mes mains, de celles qui étaient déjà fières en arrivant. J'ai le souvenir de tous ces gouts de sperme, de tous ces petits gémissements d'orgasmes masculins, de mon sentiment de toute puissance à faire bander tous ces hommes, de l'intense excitation que ce sentiment produit en moi et qui vient se répercuter sur ma chatte qui ne demande qu'a être prise, profondément, ouverte, donnée, pénétrée puis sur mon cul qui réclame sa part. La sensation physique d'être pénétrée de partout, remplie, est très extatique.

La sensation d'être à disposition de toutes ces queues, à la merci de toute ces queues, de toutes ces mains et grisante. Dans la pénétration, un des moments que j'adore est le "début", "l'entrée" de la queue en moi : avec 20 queues, c'est 20 fois ce moment, avec à chaque fois une texture, un geste, un angle, un rythme, une manière différente de faire, qui renouvelle et relance le plaisir. L'euphorie et l'excitation de la contradiction entre ce sentiment d'être une chienne à souiller, sans retenue et celui d'être la "reine" que tout le monde honore. C'est difficile à décrire mais cette dualité m'est très puissamment excitante. C'est sur cette excitation que vient se greffer les sensations physiques intenses de l'instant.

Mon souvenir "physique" le plus fort est celui d'un moment où je suis dos à un homme, sa bite est dans ma chatte, j'ai les jambes relevées, un homme viendra mettre sa queue dans ma chatte également, simultanément, les deux avaient de très grosses queues. J'ai pensé alors : "mon dieu, comment vont-ils pouvoir être à deux dans mon vagin, je vais me déchirer". Mais s'est rentré et sans trop de difficulté alors qu'un troisième avait sa queue dans ma bouche. D'autres étaient autour, mes mains pouvaient les toucher, j'ai eu une sensation de jouissance vaginale extrêmement intense et profonde, jusqu'à un violent orgasme, sensation d'être ouverte en deux, sensation d'être "forcée" à jouir par l'intensité de la dilatation, sensation d'abandon absolu. Je me souviens aussi d'un violent orgasme donné avec les doigts par l'un des hommes, en fin de session, avec une petite éjaculation à la clé alors que mon corps était épuisé mais encore très sensible.

Je me souviens aussi d'un instant suspendu de jouissance anale lors d'une des premières sessions. Je me souviens des petites contractions de mon cul et de cette décharge électrique qui remonte au cerveau et redescend, de cette sensation de mouiller du cul et de sentir ce fluide descendre vers ma chatte, de l'animalité de cet instant. Je me souviens m'être dit à moi même que j'étais vraiment une bonne salope.

Je me souviens de beaucoup des regards de ces hommes, je me souviens de leur animalité, de la texture de leurs peaux, de leurs voix, de leurs queues, de leurs mots murmurés. "t'es bonne, t'es une bonne salope, joyeux anniversaire, tu me fais bander, on est bien dans ton cul, tu le veux où ? Et tant d'autres douces paroles encore. J'aime entendre cela car ça allume mon cerveau, je sens presque physiquement un message partir de mon cerveau vers mon corps et qui me donne encore plus envie de donner mon corps, de l'ouvrir, de l'offrir, de prendre des queues, partout. Je me souviens de quelques regards croisés avec C ou J lorsque je les voyais prendre des photos, vidéos ou lorsqu'ils passaient voir ce qu'il se passait en bas.

Aucun des hommes ne m'aura fait "bugger ou déconnecter" durant cette session de 1H45. Aucun geste n'a été douloureux ou désagréable, j'ai ressenti plutôt du respect de la part de tous, des regards cochons, de la bestialité dans le bon sens du terme, de la pénétration franche et profonde. La sensation d'être "encerclée" de bite à sucer est très grisante, j'ai adoré passer de l'une à l'autre ou essayer d'en prendre deux en bouche en parallèle. J'adore lorsque ma bouche est affairée sur une queue imaginer la sensation que cette queue va provoquer dans mon corps quand elle sera au fond de mon cul. J'aime les variations d'odeurs, de textures, j'aime indéfiniment sentir les petits fourmillements sous la queue quand celle-ci se dresse, j'aime regarder les hommes droit dans les yeux quand il veulent éjaculer sur mes seins ou mon visage, j'aime voir leur tête quand ils sont au point de rupture, j'adore ça.

J'ai eu la sensation de vagues de jouissance au creux de mon ventre quasi permanente, parfois très intense, au bord de l'orgasme, dans la jouissance intense, parfois plus douces juste du plaisir. J'ai eu 3 orgasmes sur ces 1H45. Je les qualifie d'un peu moins "intenses" que ceux que l'on a en tête à tête ou à 3 ou 4 parce qu’entre mêlé de plein d'autres sensations en parallèle. En fait on ne "s'arrête pas quelques secondes" pour jouir comme on peut le faire à deux, là il y a toujours une autre sollicitation en parallèle ou autour. C'est très différent d'un duo, c'est moins "intime". Ce que j'ai préféré c'est cette lancinante jouissance, cette lancinante et permanente sensation d'être prise, pénétrée, envahie, habitée. Ce lancinant frisson. Cette sensation d'être une pute et une reine. 

Alors que l'assaut était terminé, je suis allé me doucher et je remontais, titubante, comme ivre, dans un état totalement second, tenant à peine sur mes jambes. Sensation vertigineuse. Comme la sensation physique que l'on a quand on est enfant et qu'un adulte vous tiens par les bras et vous fait voler en tourbillonnant. Sensation du sol qui se dérobe sous les pieds, les jambes qui flanchent, du vertige qui envahit la tête, sensation de bien-être qui s'approche de celui d'une drogue ou d'une certaine ivresse. En fait une certaine extase je crois. 

Je m'assois là-haut avec C, M, J et T pour reprendre mon souffle et échanger mes premières impressions. Un retardataire arrive, j'avoue avoir eu du mal à repartir. Bon, on a fait vite, à ma grande surprise il a quand même en quelques instants avec sa main déclenché une mini fontaine. J'aime quand mon corps me surprend comme ça, alors que je ne me sentais plus du tout apte. Il a joui en se branlant et en éjaculant sur ma poitrine, je suis bonne pour une nouvelle douche ... 

Cette fois ci le compte y est, je reprends mon souffle mais vite on me demande de réenfiler ma tenue de salope pour sortir. J'ai à cet instant un élan émotionnel qui me donne très envie de prendre C dans mes bras très fort pour le remercier d'avoir organiser si bien ce moment. Je ressens une infinie reconnaissance envers lui et une délicieuse complicité. Je n'ai pas le temps de le faire et peut être un peu de pudeur, je me dis que je me rattraperai tout à l'heure quand on sera tous les deux. 

Je flotte, je suis en extase, on marche dans la rue avec les filles, devant les mecs, on exhibe nos fesses sans pudeur pour le coup, Cela m'amuse, la fraicheur de l'hiver sur mon cul et ma chatte qui ont été bien pris est très agréable. Je me sens intensément vivante, heureuse, pleine, libre, je savoure chaque seconde de cet état extatique. On va boire un verre dans le cabaret d'un ami de C, ce genre d'établissement typiquement "pigallien", un poil vulgaire mais si rigolo. Après quelques minutes de "coup de mou" en arrivant sur place, j'ai soudain une envie de sauter, de danser, de baiser, je me sens un accès d’Energie et de pulsions incroyables. C'est déroutant : je me sens l'Energie de déplacer des montagnes. On regarde une fille sculpturale, aux fesses incroyables, autour de la barre de pole dance, puis on ira jouer un peu autour de cette barre avec les filles avant de rentrer. J et T repartent vers leur hôtel, on raccompagne M à sa voiture, et on rentre à la Bruyère avec C. Dans l'entrée il y a un grand miroir, je suce avec toute l'énergie de la reconnaissance la queue de C que j'affectionne et dont je sais qu'elle va encore me donner du plaisir. Mon corps a encore envie, il n'est pas du tout saturé, au contraire. Si nous avions eu un préservatif dans nos poches, il m'aurait enculé là directement dans l'entrée de l'immeuble...mais on avait tout laissé à l'intérieur de l'appartement...mea culpa, même les plus expérimentés ne pensent pas toujours à tout... Pas grave, c'est une fois à l'intérieur de l'appartement que C viendra derrière moi directement planter sa queue profondément dans mon cul alors que je suis penchée et appuyée sur le canapé. Il viendra me faire hurler en venant taper là où c'est si bon, au fond, quand sa queue vient, juste en regard du point G qui se retrouve stimulé indirectement au travers des paroi anales. Quand je sens ma chatte couler de cet assaut indirect, quand j'ai terriblement envie de caresser mon clito tout gonflé, quand l'intensité du plaisir est telle que je ne peux m'empêcher d'hurler ou d'avoir la sensation que je vais mourir de plaisir : putain mais que c'est bon ! Et toujours cette dualité : la pute ou la reine...qui est toujours plus présente quand on passe par derrière que par devant.... 

A son tour de s'asseoir et moi de m'accroupir devant lui pour qu'il profite de ma bouche, de ma salive et de mes mains pour jouir. J'aime sa queue, j'aime son regard quand il me dit "t'es qu'une pute" parce qu’il est au bord de jouir. J'aime cet "après" quand je peux satisfaire toute ma fascination tactile, mon besoin et plaisir de caresser à loisir sa peau, son corps et ses couilles avant de sombrer dans le sommeil. J'aime la sensation de complicité sensorielle partagée, je l'affectionne tout particulièrement. 

Au petit matin, avant qu'il ne reparte travailler et pour qu'il soit léger, je me permets d'encore le sucer.... 

Je suis à présent seule dans le lit, aucun doute : cette soirée était mieux qu'imaginé, cette soirée était à la hauteur de mes attentes. Ce moment restera gravé, mon corps et ma tête n'ont fait qu'un. Il n'y a pas eu de grains de sable, pas eu de loupé, pas eu de déception physique ou émotionnelle. La maturité du plaisir est bien là, encré dans mon corps. Mon cerveau a bien, fait la paix avec ma salope intérieure. Je me sens bien, intensément bien, ni remords, ni regrets, ni culpabilité, ni l'ombre d'une sensation d'un matin qui déchante, rien de tout ça. Au contraire, la nostalgie déjà que ce soit fini : je me prélasse dans le lit, je suis déjà en train d'envisager la suite de ma journée, loin d'être épuisée, mon corps semble encore en demande. Par chance J ne travaille pas...il va me rejoindre pour une intense baise profonde. Cette baise où je sens chaque détail de sa queue au fond de moi, chaque réaction de ma chatte ou de mon cul autour de sa queue. Je suis toujours fascinée de constater que chaque amant avec lequel j'ai une relation un peu suivie, m'amène à la jouissance et à l'orgasme avec sa manière propre à lui et qui est différente des autres. Cette diversité et cette richesse-là est incroyable. Je me sens riche de tous mes amants. J'ai une chance inouïe. S'en suivra un déjeuner puis une session Moon pour poursuivre le plaisir des sens et ma thématique "pluralité" pour cet anniversaire. Ce qui fera grimper à 24 le compteur.... 

Le plus dur sera indubitablement le retour au monde réel…L'image qui illustre cela, je trouve, est celui de la gymnaste qui vole et tourbillonne au-dessus d'une poutre ou d'une barre, qui enchaine les pirouettes en l'air et qui doit retomber sur ses pieds en "pilant" sa réception, sans perdre l'équilibre, sans tomber et sans même avancer un pied pour se stabiliser.... Rentrer chez soi et reprendre le cours de la vie de famille. C'est assez challengeant après cela…J'y arriverais mais je sens que mon corps tremble un peu et menace de faillir à la réception.... Je mettrais plusieurs jours avant de réussir à vraiment me reconnecter à ma vie quotidienne. Je pense avoir réussi à donner le change et à ne rien laisser transparaître de mon trouble, mais ce ne fut pas si évident que ça pour cette fois. Décharge physique de neurotransmetteurs dans tous les sens, coup de barre physique, cerveau et émotions un poil chamboulés par l'intensité de l'expérience. C'est plus simple après un 13 à 15 avec un amant .... 

J'ai une chance incroyable d'avoir vécu cela... 

L'année prochaine je fêterai mes 40 ans…. 

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13/03/2022

Nuit de la Quinte

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photo non contractuelle

Le Covid avait limité nos sorties et la fin du Covid multiplié nos surcharges professionnelles c’est plein d’envies et épuisés de travail que nous nous retrouvons au restaurant avant notre soirée en club.

Je retrouve G toujours partante pour des aventures coquines, nous avions été frustrés de ne rencontrer aucun couple lors d’une dernière balade au Moon, juste un beau blond croisé alors qu’habillés nous sortions …

Un verre de vin, des saint jacques et ravioles au homard pour manger léger, nous remarquons la tenue dénudée et sexy d’une jeune femme et nous imaginons la retrouver plus tard.

Justement il est l’heure de traverser le pont et d’aller sur l’ile de la tentation, il fait froid nous grelotons et nous nous serrons l’un contre l’autre, nos années de jeux ont tissés des liens qui nous réchauffent par temps de moral froid.

La devanture noire et la lumière rouge nous rassure nous allons nous réchauffer, le Patron nous ouvre, nous échangeons quelques mots nous mettons à l’aise, G se change en coquine et nous descendons l’escalier vers la cave des vices.

Le lieu est vide, ou presque un couple de la fashion week milanais, nous visitons les coins câlins absolument vides aussi et une petite déception pointe, il est encore tôt.

Au bar j’attends G qui est aux toilettes et je croise un homme en veste et teeshirt blanc montrant une poitrine puissante, nous discutons il me désigne ses 2 accompagnatrices au fumoir s’intoxicant à heure fixe, lui trop sportif pour ce vice.

Comment nous arrivons à discuter je ne sais mais il me dit je t’offre mes deux copines elles m’épuisent de leurs gourmandises, à son physique je ne le crois pas une seconde épuisable mais la proposition m’amuse et par boutade lui offre mon accompagnatrice en remerciement.

Il rit une pour deux, je lui répond mais une qui en vaut deux et je ris.

Justement arrivent ses amies, La brune sensuelle la quarantaine, La blonde sportive plus âgée et joliment tatouée. Elles embrassent mon interlocuteur et la brune s’agenouille, G arrive un peu dubitative quand je lui explique la situation mais son regard joueur chasse vite l’interrogatif quand elle voit le beau sexe de notre blond embouché, nous proposons d’aller dans la pièce aux miroirs pour jouer.

Les deux femmes ne connaissent pas les lieux je les guide.

Nous nous trouvons nus tous les 5, la brune me prend en bouche, la blonde prend en bouche G et le blond la baise.

Entre deux feux d’une langue incendiaire j’entends des cris terribles de G je la vois sur le miroir du haut au dessus du blond, sucée par la blonde.

Ses cris m’excitent et je prends ma complice aussi vigoureusement qu’elle me le réclame, les coups se font de plus en plus forts elle m’encourage et m’ouvre très grands ses cuisses quand j’entends un orgasme énorme de G.

Pose, puis reprise pour un double dans G qui est ouverte et pleine d’envie mais la position en passif dessous me fait débander de sa chatte, le blond devient plus bestial nouvel orgasme anal pour G, je crois que les filles jouent pendant ce temps avec le patron du lieu.

Je finirai seul avec G dans son cul très sensible, mais délicieusement glissant de son plaisir, je l’embrasse dans le cou en même temps ce qui la fait trembler plus encore de ses spames de l’orgasme anal qu’elle avait eue.

C’est titubant et plein de bonheur de cette surprise que nous nous douchons et allons boire un verre.

Nous retrouvons notre trio infernal et partageons un verre, le blond nous explique faire partie d’un groupe d’hommes libertins, sélectionnés pour accompagner les fêtes en raison de leurs qualités athlétiques et leurs tact avec les femmes, ses complices sont devenues des amies avec qu’il sort et organise des soirées, le patron nous rejoint et nous échangeons sur nos vies jusqu’à que les envies reprennent, cette fois ci j’enlace la blonde, G la brune et le blond.

Je m’installe sur le grand lit central à notre droite le couple milanais baise en levrette, G et le blond vont sur le lit d’en face qui comporte des anneaux suspendus pour jouer.

Je goute le sexe à peine fendu de ma douce blonde qui feule d’envie et coule mes doigts et ma bouche la chauffe jusqu’à la jouissance. Mon sexe brule de la pénétrer et c’est comme une révélation quand il le fait, ont dit que la taille de la bite compte mais que dire d’une sexe bien nerveux et serré, c’est juste divin, au bord de l’orgasme je jouerai longtemps avec son sexe, comme connecté à lieu, oubliant G et la brune que j’aperçois sucer le patron. La bonde joui et je la rejoins en hurlant de plaisir ce qui ravi ma complice.

Tournant la tête sur le ventre de mon amante, je vois le blond se suspendu par les anneaux et chevauchant le cul bien monté au ciel de G qui couine, scène de porno en réel.

Nous revoilà avec G sous la douche elle tenant à peine moi plein de l’orgasme lâché dans ce sexe démoniaque.

Nouveau verre avec le patron qui se montre être un convive très agréable, le blond repart s’occuper de ses coquines décidément insatiables, à leur retour nous échangeons nos tel et remontons les escaliers il est trois heure trente nous étions là depuis 23 h il est temps de retrouver nos lits.

Ma G est toute heureuse de sa soirée, de cette rencontre de ses jouissances, moi de même, nous nous enlaçons tendrement avant qu’un taxi ne l’emporte.

Le blond repart avec ses complices heureuses de l’idée de le faire jouir, lui qui s’est retenu pour le plaisir des trois.

Je mets mes écouteurs, branche la musique et déguste une marche dans un Paris de nuit, bercé par les chansons et mes flashs de souvenirs.

Alors que Je prends des détours pour retarder mon arrivée et jouir de pénétrer les rues désertes du marais, un message arrive

« Hummmmm c’était trop bon, je crois que j’ai pris cher, le Cuni de la blonde était terrible, tu crois que je suis une salope ? »

Je rigole et lui répond;

« La dernière fois que tu m’a dis cela c’était une soirée privée un flic te prenait au petit matin de ta nuit fauve et je te caressais le visage.

Tu sais le métier du blond ? Policier aussi, je crois que tu es une salope à flic … »

Mon lit m’attends il est 4h30 et le lendemain j’ai un anniversaire au donjon d’une domina, la vie rock and sexe reprend fini le covid alors que le drame frappe l’Ukraine, comme si je sentais l’urgence de danser sur le volcan qui gronde.

02/11/2021

Se quitter pour se retrouver

aux confins de ses fesses

elle confine ses mots

étrange je n'en sens plus les maux

tout passe, le temps efface les couleurs

le vif devient pastel

la sérénité  remplace le manque

je me retrouve libre de ne plus attendre

se quitter pour mieux se retrouver

 

 

 

 

 

 

13:59 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (0)

25/10/2021

collée sur ma rétine l'image de cette fesse inconnue

 

 

 

 

Capture d’écran 2021-10-25 à 22.22.07.png

En revenant du Taken, c'est cette image qui s'est collée sur ma rétine, le sublime triangle dessiné sur les fesses de cette inconnue  par son string, less is more, que cela est vrai en matière d'érotisme surtout dans le pourpre d'une boite et dans les sons des jouissances qui nous entourait

depuis le covid je n'avais pas retrouvé cette ambiance de stupre, que j'aime ce mot et ces lieux.

 

 

17/10/2021

Paris est une fesse

Paris valait bien une messe,

Je ne me suis pas convertie et pourtant Paris est une fête ou plutôt une fesse.

des fesses , car le plaisir est plus grand au pluriel

Tourbillon de vos lèvres, de nos corps, de nos soupirs

vivre fort, vivre intensément

Au retour mes courbatures me rappellent que Paris c'est aussi un marathon.

 

 

 

03/10/2021

voyeur

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photo contractuelle

 

Au couloir du fantasme tu m'es apparue, dans le pourpre des lieux, comme un tableau de Paul Delvaux, nue de ta beauté, vêtue de mon désir.

J'ai attrapé la lumière, l'image était trop belle pour ne pas la conserver et transgresser ta pudeur.

25/09/2021

Manustrupre

Ferme les yeux, ouvre les jambes

Respire par le ventre

Ma main sur ton mont

Ma paume joue de la pression

La cyprine coule

Et je me joue de tes suppliques

De grâce de trois doigts je pénètre ton sexe liquide

Un cri de soulagement

Un cri de jouissance quand je ferme la main

Ton sexe est un instrument et tes gémissement son son

Je joue de lui comme je joue de toi

Les draps sont trempes

Et tu t’embrases en vagues

Te renversant pour mieux s’y adonner

Ma main me fait mal mais je tiens

Je ne lâcherai pas avant toi, plutôt perdre ma main

A chacun ses entêtements

Le mien est ton envoutement

22:47 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)

05/09/2021

Nuit au Raphael

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photo contractuelle

 

L’hôtel Raphaël, avenue Kleber, Serge Gainsbourg s'y noyait au whisky dans un fauteuil de velours rouge, toujours le même, celui en face l'entrée pour surveiller qui allait aux chambres, l'hôtel a la réputation d'un hôtel de rencontres adultérines.

Helmutt Newton y shootait ses modèles subversifs dans des chambres au décor délicieusement bourgeois.

Je rêvais d'y aller, nourri de ces imaginaires, rêve prémonitoire, j'y suis allé pour être shooté.

Rien n'a changé, tout y reste ampoulé et désuet, témoignage d'une époque d'avant les promoteurs millionnaires en euros et pingres en mètre carrés.

Dans le long couloir, je passe devant un tableau de Turner à me faire tourner la tête, s'il n'y avait deux têtes blondes et chatain qui m'attendaient.

La coquine et la photographe

La photographe veut shooter les ébats d'une rencontre adultérine, dans la chambre obscure capturer le vice, ou l'amour tel est son désir.

J'ai eu le vice d'accepter, ma complice, d'être enthousiasmée, nous sommes le 1er couple qui sera photographié.

Nous voilà à nous dévoiler, raconter pourquoi ces infidélités, philosophie de vie, culpabilité et autres confessions sur le toit terrasse de l'hôtel avec les monuments de Paris et parfois une ancienne miss France qui chaperonne des futures miss comme voisins.

Dans l'immense chambre un dernier verre, puis ma complice ouvre ses jambes et m'invite, la nuit ne fait que commencer, sous les déclics de la photographes qui capturera nos instants.

Je tairais ceux-ci, les photos parleront, encore que je me suis trouvé plus intimidé que je le pensais, et qu'il fut un moment oublié l'appareil  photo.

Quelques jours plus tard les photos me sont montrées.

Mon dieu, je n'imaginais pas un tel résultat.

Habitué des photographes libertins je prévisualisais quelques visions sulfureuses,

rien de tout cela, on y voit la tendresse, la complicité, la fusion et la beauté.

 

 

08/06/2021

Divagation post mortem

Je lis de Delphine Horvilleur, une femme Rabbin, son livre vivre avec nos morts, il s'ouvre sur l’enterrement d’Elsa Cayat assassinée dans le massacre de Charlie Hebdo en 2015 et l'accompagnement de sa fille lors de l'enterrement.

Rue le Sueur dans le 16e, il existe prés d’un sauna appelé rituel Foch, une petite boutique poussiéreuse, meublée d’étagères avec des chaussures, d’un vieux tapis élimé, de fauteuils club, l’antre d’un patineur de chaussure hollandais.

Me revient le souvenir de ma discussion avec ce dernier, c’était l’ancien compagnon d’Elsa, le père de sa fille.

Alors que je sortais du sauna , heureux de mes ébats et que j'en profitais pour récupérer des chaussures, il me raconte, la radio qui annonce la tuerie, son départ sur les lieux pour avoir des renseignements, les appels aux hôpitaux, la mauvaise nouvelle, il me parle de sa fille, de leurs deuils.

Voilà que ma petite histoire libertine rejoignait le tragique de l’histoire de nos décennies, voilà que la vie que je brulais avec légèreté côtoyait l'impermanence de la vie et la tragédie .

Delphine Horvilleur écrit justement que cette fille lui demande si sa mère reviendra, et du retour en quelque sorte de celle-ci un an plus tard lors d'un rendez avec la famille d'un médecin fauché lui aussi prématurément. Elle découvre en préparent l'oraison funèbre qu'avec Elsa Cayat ils entretenaient une correspondance pour un livre qu'ils envisageaient sur la mort.

Delphine Horvilleur dit que dans ses oraisons funèbres elle célèbre la vie, et non le tragique de la mort.

Peut être que dans mon testament je demanderai que l’on lise quelques un de mes textes, pour célébrer la vie sur la mort.

Peut être que ce blog n’est pas un étalage égotique mais un cris de vie sur une angoisse de mort.

Nuit chambre 44, dans une de ses crises personnelles me renvoi à la vacuité de ma vie, quel sens à ces multiples rencontres toujours renouvelées, où tout est si prévisible dans sa finalité, routine libertine.

J’ai tenté de lui répondre mais j’ai été trop rationnel, la réponse est ici dans ce blog, elle est dans le livre de Delphine Horvilleur, elle était dans cette conversation, sur le tragique de la vie, avec un veuf d’une ex , alors que mon corps frissonnait encore de mes pulsions de vie.

 

Vivre avec nos morts de Delphine Horvilleur éditions Grasset

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04/06/2021

Confidences du petit déjeuner

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Le plaisir de sucer ta queue au petit matin. De t’entendre gémir et grogner de plaisir. D’être réduite à l’impuissance, empalée sur ta bite d’un côté et empoignée par les cheveux de l’autre. Malmenée comme une poupée de chiffon... Sentir ce fer brûlant m’écarter le cul, me laisser haletante et fiévreuse.

J’entends ta voix qui s’essouffle, se fait fine, craquelle presque quand tu me dis « Tu te rend compte que tu as ma bite dans ton cul ? » « Les maris ne font pas ça à leur femme ! ». La puissance évocatrice de tes mots. Tu me plonges dans le délire : je me figure plus salope et plus abaissée, mieux baisée que je ne l’ai jamais été.

L’orgasme qui à chaque fois ne tient qu’à un fil. Cette tension sans cesse accumulée, ce plaisir effrayant qui jamais ne casse ni ne craque : l’escalade marche après marche, sans jamais réussir à atteindre la dernière. Cycle ininterrompu de recommencements.

Tu m’as marquée. J’ai eu la sensation de vivre un véritable soulagement. Je crois qu’il y aura un avant et un après toi.