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22/04/2019

Nuit cauchemar

 

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"Non s’il te plaît, je ne pourrais rien faire tout à l’heure."

Ignorant ma supplique ses doigts défont les boutons de ma braguette et dégagent mon sexe.

"On avait dit que nous allions au club ce soir, je n’aurais plus de force."

Ses yeux brillent et elle m’embouche, suçant avec une langueur aphrodisiaque, mon sexe se dresse orgiaquement,la bougresse est efficace. Elle branle, suce, mordille, enfonce, suffoque me laissant au bord de l’extase.

Au bord seulement, soudain devenu raisonnable, elle m’épargne, me lâche, s’alanguit sur le canapé. Ses yeux brillent à nouveau.Non n’est pas raisonnable, je le vois.

"Je n’aurais plus de force pour la soirée, on doit y aller, c’est dans une heure à peine, on doit passer chez toi pour prendre une robe et des talons, s’il te plaît ?!"

Elle se tortille, tombe le pantalon, le string, se touche, et me dit viens

Je suis gourmand, j’obéis et m’enfonce en elle, ouf de soulagement, ses yeux s’apaisent. Commence mon va-et-vient .

Tricheur je n’épargne, baise sur le canapé soft, coulante, profonde, petits coups rapides, puis plus profond et rapides, puis lents je joue de mon sexe et l’emporte rapidement jusqu'à l’extase. Je stoppe là, toujours l’envie de me garder frais pour ce soir.

Sur le canapé nous devisons, elle me dit qu’elle a mal au ventre, je m’étonne, je n'ai pas été fort,j’ai même joué petit bras pour m’épargner.

"Une fois avec Hervé l'un de mes amants" ( blogueur mythique du temps d’une blogosphère qui n’existe plus.)

 "j’ai eu mal à l’utérus après une baise mais Hervé était très bien membré et insatiable."

Je rigole, sa récente période amoureuse et exclusive, l'aurait donc rendu plus sensible et plus étroite pour que nos ébats si soft, lui fassent l'effet de Hervé .

"J’ai trop mal, si ça t'ennuie pas on ne sort pas ce soir "

"non bien sûr, tu vois j’avais raison il ne fallait pas être gourmand et se réserver" Demi triomphe de la raison, défaite de la concupiscence.

Plus tard dans le lit, si ma raison a peut être triomphé, ma concupiscence hurle sa frustration.

Ma main commence à jouer, elle me rejoint, c’est à moi d’avoir les yeux qui brillent et réclamer de me faire jouir plus intensément.

Ses doigts rejoignent mon fondement et une décharge électrique parcourt mon dos.

Mes reins se soulèvent et ondulent de plaisir. Elle joue de mon point G comme d’ une sonnette.

Je monte et descends, venant sur ses doigts, gémissant, sa bouche me prend, c’est l’extase, j hurle, elle me libère et m’empoigne, de longues giclées s’échappent de ma bite qui éructe.

C'est violent, intense, abondant.

Sa nuit à mes cotés est agitée, elle a mal.

Dans la nuit je l’entends se lever, plutôt rouler par terre, j’allume et lui demande si cela va. Elle s’est glissée aux toilettes, je me lève et rejoins.

Je la trouve assise sur la cuvette, les jambes tendues, les bras le long du corps eux-mêmes tendus, les yeux fermés, la tête renversée ne parlant plus, corps affaissé, morte ?

Je me place devant elle, nu comme un ver, lui parle, elle ne répond pas, ses yeux sont clos mais elle respire.

Je lui prends le visage, elle est d’une blancheur que je n’ose qualifier de cadavérique. Un râle, sa tête tombe en arrière, elle se tétanise, ses bras se figent et son corps aussi, elle est comme debout mais en travers sur les toilettes.

À l’évidence elle part, un malaise, une crise cardiaque, un AVC, je ne sais pas, une gifle pour ne pas la perdre, peine perdue, elle est figée, ses yeux sont clos, sa tête rejetée en arrière, lourde.

Je ne sais si elle vit encore, et la tiens pour qu'elle tombe pas, je ne peux plus voir si elle respire, elle ne bouge plus, ne réagit plus à mes suppliques, baffes pour tenter de la réveiller.

Blanche !

Une immense chaleur monte en moi, un mot d’évidence apparaît, morte.

Mes jambes ne semble plus me tenir, situation horrible, je suis là nu enjambant une femme à poil, positionné mes WC, morte.

je cherche du regard mon téléphone, appeler pompiers, la police ? mon Dieu elle est morte, cette idée est comme une lance dans mon estomac.

le temps est suspendu, figé, mort lui aussi.

Ses doigts bougent un peu, non elle n’est pas morte, je l’appelle, la tapote, sa tête bouge, elle se redresse, marmonne des mots incompréhensibles, ouvre les yeux, et d’un regard étonné me dit :

"Qu’est-ce que tu as, ton regard est affolé"

"Mais tu as perdu connaissance, j’ai cru que tu avais eu une attaque, que tu y étais passée !"

 "Je sais pas, je me suis levé, je suis tombé, c'est tout ce dont je me souviens"

Je la porte sur le lit et lui donne un verre d’eau, nous décidons qu’au matin nous appellerons le SAMU pour une consultation gynécologique d’urgence, elle va mieux, nous rigolons de ce que les pompiers auraient pensés s’ils étaient venus.

Un taxi, l’hôpital Lariboissière, service des urgences gynécologiques

 

Fiche médicale de Mademoiselle ….

Hôpital Larriboissiere

 

Patiente ayant fait la nuit précédente un malaise vagal, suite à douleur, présentant une rupture de kyste ovarien mise sur surveillance 24 heures pour vérifier qu’il n’y a pas d’hémorragie interne–vérifications faites pas d’hémorragie–ressortie sans traitement

 

Agenda de Monsieur Waid

Samedi soir x 

nuit cauchemar

 

12/04/2019

Orgie

 

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Orgie de baisers, de sucions, de coups de reins, de nous ...

Orgie de votre sexe, de mon sexe fou en nous

Nous, disparus, absorbés,fusionnés

Nous devenu autre

Chatte bite, animal débridé qui ne respire plus qui ne parle plus mais geint, halèle, hurle

Bête sans passé avec pour seul avenir, l'éternité de l'instant présent

Secondes, minutes, heures oubliées, digérées, absorbées comme nous

Jouir, exploser, se poser, se séparer

L'autre redevient nous

Nous :

Vous et moi

Vous vers vos autres émois, moi vers mes mots

Dans nos chairs le secret de nos morsures

 

 

22:18 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)

03/04/2019

Lettre à Lou

 

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Ce matin, le manque sexuel a été très dur, après nos orgies de la veille et de l'avant veille. Le corps est ainsi fait que plus il a, plus il lui faut.

J'avais le sexe un peu endolori, je ne me suis pas branlé pour être plus en manque de votre chair.

Pour tenir, j'ai serré les dents et pensé à l'instant aux Chandelles où sous le regard de tous ces hommes, après que ce jeune noir vous ai prise qu’il se soit lâché sur vos seins, après nos ébats dantesques surexcités de votre premier trio, nous avons fini l'un contre l'autre, collés de nos sueurs, épuisés de plaisirs.

Nous étions plaqués, en nostalgie des explosions neuronales pour ne pas rompre l'état fusionnel produit par nos ébats.


Nous étions fondus l'un dans l'autre, à prolonger l’instant à deux, comme ces nouveaux couples qui ne peuvent pas quitter le bar alors qu'on range les tables.

Et puis m'est revenue cette vision au comptoir, alors que titubant pour nous désaltérer, nous étions à coté de ces époux qui discutaient mais ne faisaient rien, la femme blonde si sage en apparence, qui relevait sa jupe pour nous montrer une chatte mignonne mais froide de toutes ses considérations morales.

Elle nous expliquait volubilement dans ce lieu de stupre et d'échanges qu'il était amoral d'être amants et que cela la choquait, nous étions trop ivres d'ocytocine de ne pas rire de ce comble.

Dans cette rencontre il y avait toute la différence entre ceux qui vivent et que nous étions totalement à cet instant et ceux qui espèrent vivre mais ne le feront jamais.

Si elle n'avait pas été sous cocaïne elle aurait pu percevoir que pendant son sermon, j'étais si serein de nous que cela valait tous les pater de pénitences du péché d'adultère.

Sur pour mon équilibre, d'être dans le vrai, heureux de vous avoir aider à ouvrir la boite de vos fantasmes. Vous n’êtes pas Pandore, vous êtes Eve qui a croqué la pomme par ce qu’elle est belle et indépendante et que nul ordre ne peut entraver sa liberté .

Le manque de votre corps me fait délirer, mes pensées sont trop perturbées par les images pourpres et voluptueuses de nos reflets dans les miroirs de l’alcôve.

Une grande dynastie allemande fait remonter son arbre généalogique au serpent de la bible, je n'ai nul besoin d’ancêtres je suis ce serpent et ce que nous avons croqué, en brûlant la chandelle par les deux bouts, c'est la connaissance de nous.

Je me sens en écrivant ces mots habité de nous, hanté de ces visions sulfureuses qui nous paraissaient si essentielles qu’elles en devenaient évidentes à nos appétences.

J'aurai aimé, vous rebaiser ce matin, en quelques va et viens nous aurions si vite explosé.

Jouissances de corps épuisés. Je crois que c'est les plus puissantes parce que le cerveau n’a pas cicatrisé des précédentes

Je pense qu'il y a une mémoire des orgasmes, comme un palimpseste ils s'écrivent sur ceux précédents.

Je ne sais en 48 h  combien vous en avez vécu, je n'ai que dix doigts et trop d'épuisement pour avoir pu compter mes mains, mais je crois que votre page fut très chargée, suffisamment pour faire veiller les érudits qui ont tenté de déchiffrer les feuilles de vos yeux fatigués lorsque vous m'avez quitté pour votre soirée amazone.

J'aime vous faire jouir, vous êtes si belle quand l'animalité vous habite.

Vous êtes féline, hurlant, sans honte, sans surmoi, juste possédée des spasmes que je me plais, en sadique à vous infliger pour mieux nous délier de nos autres vies, nous lier de nos envies.

Vous rêvez d’être encordée comme la séance vue l’avant veille quand cette femme superbe et serrée de cordes baisait l’air sous les coups de fouets d’un maitre ambidextre et teint.

Notre Shibari sybarite est lui chimique, cordes hormonales que nos jouissances nouent.

Vous m'avez percé je suis un incroyable cérébral mais quand je suis en vous je suis animal.

Est ce vous qui me transformez ainsi ou est-ce parce que je le suis que vous vous laisser transformer, acceptant de tomber toutes vos barrières ?

Je ne sais et puis qu'importe de l'œuf ou de la poule, il ne faut jamais choisir et les bouffer tous les deux.

Je vais vous révéler un secret, vous baisez avec un ani-bral et comme tous les hybrides, il ne peut se reproduire, il faut en jouir avant son extinction.

Il n'y a pas de restriction à la consommation, l'épuisement des réserves est inéluctable autant gaspiller ces heures pour les rendre plus étincelantes sur l’écran noir de nos souvenirs lors des séances de nos vies de tous les jours

Un quart de seconde d’égarement éternel, dans une vie exemplaire quelle belle épitaphe sur la tombe de nos folies !

22:31 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)