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15/04/2023

La femme violon

Le-Violon-dIngres.jpg

 

De loin je la reconnais, silhouette élancée avec ce pas de femme parisienne qui excite le provincial que je suis.

Je l'embrasse, et glisse mes doigts sous sa jupe, instructions suivies pas de culotte, juste le cordon de boules de geisha qui sort de ses lèvres glabres.

Pas un mot juste des regards plein d'envies.

Pas le temps d'aller chez moi, les émois sont des impatients qu'il ne faut pas faire languir.

Nous passons devant un hôtel, prenons une chambre, avec ce frisson des amants clandestins qui affrontent le regard du réceptionniste au sourire en coin.

Elle rougie au regard de celui qui dit hummm j'en profiterai bien.

Vite nus, je lui retire ses boules, les porte à ma bouche, elles sont trempes d'elle, je les avale et goute son jus, je bande d'excitation, elle attend , je les ressort nettoyées,  les lui enfile à nouveau, l'embrasse pour qu'elle se goute.

Elle me tend son fessier et l'oeil obscur me sourit, je l'imagine bouche qui m'embouche et l'enfourche.

Son gémissement de soulagement met fait à la tension de ma coquine.

Alors lentement je me suis mis à jouer de mon sexe comme d'un archet, son cul était le chevalet, ses fesses les courbes d'un violon dont je tirais des notes de plaisirs,  je me sentais Paganini faisant des miracles de son stradivarius.

Les sanglots longs des violons ne blessaient pas mon cœur, ils l'exaltaient à exploser.

je crois que nous avons atteint à ce moment là la table d'harmonie.

Nous nous pensions sans spectateur, c'était une erreur, les voisins de chambre nous ont ovationné de grand coups dans le mur, ils ne devaient pas être mélomanes.

 

 

13:58 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)

02/04/2023

Conversion

La juriste était classique, monogame dans l’infidélité, choquée de mon infidèle attitude dans l’infidélité.

Par miracle elle a tout de même oublié en moi ce que d’aucune aurait considéré comme une tare rédhibitoire.

Je fus admis, elle se promis que je serai le seul, je ne promis rien, elle se dénie de sa promesse, je me cru le seul, je fus l’un de ses cinq admis.

Convertie elle a désormais pour devise

If one boyfriend can make you happy, imagine having five

 

23:40 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)

05/02/2023

20 hommes pour 20 ans de libertinage

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photo contractuelle

Texte de G libertine, lectrice, complice et muse

 

20 ans…de vie libertine...

39 ans dont 20 ans de vie libertine... 

Mes envies et fantasmes de pluralité, notamment masculine, vivent avec moi depuis "toujours", depuis le réveil de ma sexualité dans mon corps et dans ma tête et avant même la perte de ma virginité. Je suis très vite passé du fantasme à la réalité, puisque c'est dès ma deuxième expérience sexuelle que je tentais l'aventure avec 2 puis 5 hommes. J'avais imaginé en avoir 2 et en fait je m'étais laissée allé à en recruter plus…ils étaient 5.

Je me souviens encore de cette chambre d'hôtel, dans une zone commerciale, louée avec ma toute première carte bancaire, à peine la majorité atteinte, et de ces hommes, recrutés un peu au petit bonheur la chance sur les balbutiants ""réseaux sociaux"" de l’époque…inconsciente du danger, aveuglée par le désir et le grain de folie qui m'habite, surexcitée par les hormones adolescentes certainement aussi. Le fantasme et le plaisir solitaire que j'avais en y pensant était très intense.

La réalisation "réelle" fut moins enchanteresse, parce qu’on ne sait pas encore jouir à cet âge. Parce que les jeunes hommes étaient étonnés et interloqués de cette situation, eux même novices. Parce que moi-même j'avais eu beaucoup de peine à être "présente" dans mon corps et ma tête.

J'étais spectatrice de mon propre scénario, sans réel ressenti de plaisir physique. Le plaisir "moral" d'avoir transgressé les codes et d'avoir fait voler en éclat mon statut de "première de la classe à lunettes" était en revanche bien là.

Je me souviens encore du regard de chacun de ces hommes, de leur visible envie d'être à la hauteur de l'instant, de leur excitation mais aussi de leurs gestes gauches.

Je me souviens très bien les avoir tous sucés et tous m'ont pénétré, mais plutôt l'un après l'autre que simultanément.

Je n'ai jamais su ce qu'ils avaient pensé de ce moment, je n'ai jamais cherché à les recontacter plus tard. Un souvenir d'un moment mécanique, sans chaleur, sans réel échange charnel, sans complicité. Satisfaction de l'avoir fait mais grande déception des sensations physiques, rien à voir avec l'intensité des orgasmes atteints seule en imaginant une orgie. 

Le chemin du plaisir je l'explorais alors intensément pendant les 20 ans qui suivirent et c'est un grand nombre de connexions qui vont petits à petits se créer en moi entre ces deux organes du plaisir si complémentaires mais parfois si distants que sont le cerveau et le sexe.

Nous voilà donc 20 ans plus tard…. Avec un corps en qui j'ai à présent toute confiance. Confiance et connaissance de sa capacité à jouir intensément et de différentes façons : que ce soit par devant, par derrière ou par des caresses avec les doigts, avec la langue, avec la cuisse ou même parfois presque juste par la puissance de la suggestion mentale d'un scénario excitant.... Avec un cerveau qui a accepté d'accueillir, d'encourager et de libérer la violence de l'orgasme physique. Un cerveau qui a lâché les rétrocontrôles et qui a accepté la cohabitation avec ma salope intérieure. Je dirais même qu'il a fait la paix avec cette salope et qu'il l'aime bien maintenant, il aime jouer avec elle, avec son corps, avec ses réactions, ses sensations.

C'est dans ce contexte que mon envie est née de fêter ces 20 ans en revisitant mes premiers fantasmes et en allant encore plus loin : 20 ? Vraiment ? Oui oui ! Un vrai gang bang cette fois ci…C'est grâce à C à qui j'avais parlé plusieurs fois de cette envie folle de gang bang avec 20 personnes pour moi, que cette aventure a pu devenir réalité. Je revois très bien C me regarder et me dire, il y a quelques mois : "Je vais te l'organiser ton truc, on va le faire, tu vas l'avoir". Cette déclaration m'avait donné le sourire pour quelques jours. C étant un homme à la parole très fiable, j'avais un gros degré de confiance quant au fait que cela allait réellement se réaliser. 

Quelques échanges pour sélectionner une date très à l'avance, me permettant de mon côté de cadrer la logistique pour m'octroyer 36H de liberté. Un jeudi de janvier est alors fixé. Encore d'autres échanges pour réserver un lieu approprié. Un appartement avec un accès facile pour ne pas gêner le voisinage et dans un quartier plutôt central de Paris. Le choix est arrêté sur un petit appartement, du côté de Pigalle, avec l'avantage d'avoir une chambre en sous-sol pour limiter les possibles…humm...nuisances sonores de voisinage…Je m'y vois déjà !! 

15 jours avant, au lendemain d'une encore folle soirée Maléfique, avec quelques photos et un petit texte, C commençait son recrutement actif de mes 20 bougies via un évènement créé sur Wyylde. Les choses commençaient à devenir encore plus concrètes dans mon cerveau, ça y est c'était lancé ! 

Quelques embuches se dressèrent en chemin avant le jour J : une inondation dans l'appartement loué, compromettant l'usage d'une des chambres (mais pas celle du sous-sol), un jour de grosses grèves dans les transports, dans les écoles et de manifestions, qui allaient compliquer la venue des convives et aussi et surtout possiblement impacter l'horaire d'arrivée de C et ma logistique pour l'école de ma fille. On aura même quelques flocons de neige le jour J : mais rien n'y fait, nous n'abandonnerons pas le projet et ce gang Bang aura lieu, nous franchissons tous les obstacles. 

La veille du jour J, je commence à sentir l'excitation et l'adrénaline bien monter au creux de mon ventre, l'impatience aussi d'y être. J'ai envie de savourer chaque instant pour profiter pleinement et que cela ne passe pas trop vite. Cette délicieuse sensation de papillons dans le ventre, celle qu'on ressent avant un rdv particulièrement excitant, mais aussi celle qu'on ressent avant une compétition sportive, avant d'entrer en scène, avant de passer un examen : un trac que j'affectionne, les petits papillons que j'aime savourer. 

Le matin du jour J, une fois ma fille déposée à l'école, me voilà officiellement en vadrouille pour 36H avec la sensation de la liberté à perte de vue devant moi. J'adore cette sensation, couplée aux petits papillons dans le ventre, et à un début de chaleur entre les cuisses : c'est divin, je veux savourer chaque seconde de cet état. Quelques messages matinaux de C et M: "C'est le jour G" "Le jour J...ouiiirrr" "G...Gangggbanggg" qui me donnent le sourire, ils ont l'air au taquet. 

Je prends le temps de flâner chez moi en préparant mes affaires, de faire quelques courses, de raccommoder un joli mais vieux bustier ressorti pour l'occasion. Vivre chaque seconde d’excitation : j'adore cet "avant", les préparatifs, la sensation qui monte, je m'en enivre, je m'y prélasse. Je prends le temps de penser à tous ceux et celles qui ont eu un rôle spécial dans mon corps et dans mon "cœur libertin". A ceux qui par leurs gestes, leurs mots, leur complicité m'ont accompagné dans l'exploration de mon plaisir, ont ouvert des voies, ont tâtonné, ont contribué à "créer" ces connexions nerveuses entre mon corps et mon cerveau. Ces connexions qui donnent à l'orgasme toute sa puissance quand il nait au cœur de ma chatte ou de mon cul et qu'il explose en remontant jusqu'en haut de mon dos. Cette puissance qui me coupe le souffle et me fait trembler, rire, pleurer, gifler parfois, ou simplement hurler de tant de plaisir. Ceux qui m'ont amené à ce fameux « lâcher-prise » : un mot qui semble être un lieu commun mais qui cache une réalité bien plus complexe.

Je pense particulièrement à A, à B et A: qui m'ont fait frissonner de plaisir, juste par les paroles, le toucher, leurs langues, qui m'ont appris le désir, la sensualité, l'orgasme clitoridien à deux et non plus uniquement en solo. A G: qui m'a tenu la main et donné un espace sûr pour me lâcher physiquement, moralement et verbalement dans toutes mes premières fois en lieu libertin. A X et encore plus à F/W: qui ont œuvrés à connecter mon point G avec l'orgasme et mon vagin avec cet orgasme d'une inouï puissance quand il part du fond, descend vers le clito puis remonte au fond de ma chatte avant d'éclater en profondeur puis en vagues. A M : qui m'a offert mes premières jouissances et orgasmes anaux, quelle découverte que la puissance de cet orgasme qui nait dans le fond du cul, en regard du fond du vagin, qui vient envoyer une décharge électrique qui irradie tout le dos, viens serrer ensuite le fond de la chatte et redescendre lui aussi vers le clitoris avant d'irradier toute la surface du corps, la peau qui devient si frissonnante et sensible. S'il est associé à un souffle dans mon cou ou à des cheveux fermement agrippés, ou pire encore, à mon doigt nonchalant sur le clitoris, alors vraiment je pense mourir de plaisir. A J : qui m'a de manière fracassante amené à découvrir que je pouvais aussi être fontaine, même si le secret est bien gardé et dont la baise-fusion est si saisissante. A C, C, G et à L avec qui le plaisir de partager mon corps avec une femme fût si intense. J'ai un peu de vous tous en moi pour cette journée et cette soirée. Je pense aussi à tous ceux qui vont penser à moi ce soir, qui n'auront pas osé venir, pas pu ou qui ne partage pas ce trip mais penserons à moi et attendrons des nouvelles : à F, S, A, PDF, M et J. Quand je regarde dans mon rétroviseur, c'est un peu un kaléidoscope. Chacun, chacune est une partie de moi, diffraction vers l'infini, cela me rend riche, humaine. Il y a bien une certitude que j'ai acquise : jamais personne n'aura le monopole de mon cul. 

Il est temps de couper la rêverie et le voyage dans le passé et de revenir dans le présent car le moment approche de jouer et de jouir avec ce corps, dans le présent et pleinement dans l'instant. La neige et les manifestions me font décoller tôt pour ne pas risquer d'être coincée. L'envie de découvrir le lieu, de me l'approprier et de m'y poser pour m'en imprégner et me relaxer avant la cohue devient pressante. J'arrive vers 15h30 dans le quartier des vices et récupère la clé de "la bruyère". L'accès est facile et parfait pour l'enjeu d'être "à peu près discret pour le voisinage malgré les 20 personnes qui vont y entrer", tout de suite en rez-de chaussée, avant les portes menant à la cour et cage d'escalier de l'immeuble. Je découvre l’intérieur : c'est assez petit mais la chambre en sous-sol sera parfaite pour l'activité prévue. La luminosité n'y est pas trop violente ce qui sera très bien. Une baignoire me tend les bras pour un bon bain relaxant juste derrière le lit : malheureusement elle est une peu dysfonctionnant, on peut s'y doucher, mais pas s'y baigner et cela malgré la visite du plombier peu de temps après mon arrivée. Je dois faire l'impasse sur ce bain. Pas grave, je trouve une autre occupation, il manque cruellement de verres pour boire dignement du champagne ou du vin dans cet appartement, je pars donc en chasse dans le quartier de ces précieux contenants.

C'est un quartier que j'affectionne. J'y ai beaucoup de souvenirs de nombreuses sorties et je repasse avec émotions dans ces rues où j’ai fait les 400 coups. Je prends plaisir à naviguer au petit bonheur la chance en quête de mes fameux verres tout en recevant régulièrement des messages vocaux de C ou de M tous plus drôles et improbable les uns que les autres, pour la logistique ou juste pour rire. Je me souviendrais longtemps de Raymond de la Lozère…. Je crois que pour eux aussi l'enthousiasme arrive, j'ai hâte de les voir. Mission accomplie : j'ai 5 verres pour les 5 personnes qui comptent qui seront là ce soir : C, M, J, T et Moi. Je rentre me mettre au chaud, je n'aurai pas vraiment le temps de me reposer, juste celui de m'accorder un tête à tête avec mon cul pour qu'il soit correctement propre pour cette grande occasion. Ça y est j'ai déjà l'impression que le temps file trop vite, je veux ralentir, sentir chaque seconde, respirer chaque instant. Je m’assois un instant et prend quelques grandes respirations avec les yeux fermés, je flotte, je savoure, M ne va pas tarder à arriver. 

Ça y est, elle arrive ! Il est environ 18H, je sens l'euphorie qui commence doucement à me gagner, ça y est, on y est ! J'ai l'impression d'être déjà un peu ivre, alors que non, juste tellement euphorique, j'ai envie de sauter partout, de danser. Je montre l'appartement à M qui pose ses affaires. On se boit une coupe de champagne, je me mets en tenue (effort particulier pour ce jour particulier !) : bustier, bas, talons. On prend quelques photos pour envoyer aux copines ou copains qui pensent à nous et qui sont jaloux de ne pas être là et quelques photos sexy. Les photos et les poses coquines réveillent les circuits sexuels de mon corps. Ça y est j'ai le désir sexuel au creux du ventre qui vient se mêler aux papillons de l'adrénaline et je sens ma chatte et mon cul palpiter d'envie, mon clito se gonfler. Mon cerveau flotte, il lâche la bride et dit à mon corps "va y salope, je suis prêt à accueillir toute ta folie". Je me sens bien, je me sens libre, je me sens moi, "pleine" avant de l'être au sens propre. J'ai l'impression que la pesanteur n'a plus d'effet sur moi, je me sens légère, c'est terriblement grisant comme sensation. Parfois je ne sais pas si je suis dans un rêve ou une réalité. 

T et J arrivent un peu avant 19H, on trinque, on rit, je suis bien, je suis prête, euphorique, excitée. 

L'heure fixée pour les hommes est 20H30, il est 19H, C quitte son travail, ouf il sera bientôt là, les manifestants l'ont épargné : Tout va bien se passer. C déboule dans l'appartement, presque effrayant avec son casque encore sur la tête. Nous y voilà, tous mes anges-gardiens sont là. Je sens l'excitation et l'adrénaline monter encore d'un cran, la chaleur au creux de mon ventre et entre mes cuisses, c'est un peu comme la montée avant un manège à sensations où excitation, appréhension, instant "mais qu'est-ce que je fais la", "y'a plus le choix", euphorie et envie se mêlent à 100 a l'heure. Vais-je être à la hauteur ? Vais-je prendre du plaisir ? Vais-je réussir à être " en conscience" dans l’instant ? Mon questionnement est très autocentré finalement, à aucun moment je ne me demande "à qui vont ressembler les mecs ? Ce n'est pas une source d'inquiétude pour moi, je me demande plutôt combien ils seront vraiment et aussi si je les ferais bander…c'est étonnant finalement mais dans ce contexte ci je n'ai pas besoin de trouver les hommes séduisants ou excitants "esthétiquement parlant", mon fantasme cérébral n'a pas du tout besoin de cela pour fonctionner (bon, hors physique "extrême" genre obésité majeure, entendons-nous quand même).

En fait mon fantasme c’est : Moi prise par 20 mecs et pas 20 mecs qui me prennent. L'attitude et les gestes ont en revanche toute leur importance : le mouvement, le toucher, le contact physique, ça oui, c'est central. La nature ne m'a pas dotée d'une vue très perçante et dans l'acte sexuel je suis toujours dans l'univers flou et soyeux de ma myopie qui rend cotonneuse toutes les courbes des corps. Je vis dans un certain "impressionnisme" visuel qui adoucit toujours la réalité. 

En guise "d'apéro de ce Gang Bang, C a prévu 2 hommes des GDM qui arrivent en premier, avant la "masse" des inconnus. En plus de cela J me léchouillera la chatte pour me mettre en condition, un petit délice, comme toujours. Cela commence très bien, les 2 premiers hommes ont des gestes et des queues aussi assurées qu'efficaces, de généreuses mensurations péniennes, ce qui, il faut bien l'admettre, à un effet assez booster sur mon envie lorsque je les suce. Je sens alors à mesure que je les suce, ma chatte qui s'humidifie intensément. Je ne sais pas s'il y a un nerf qui relie ces deux zones, mais c'est assez efficace. Tous deux me pénètreront et iront jusqu'à la jouissance mais je dois avouer qu'à l'heure où j'écris je ne me souviens plus si c'est dans ma bouche ou sur mon corps qu'ils ont achevé leur travail. En fait, je réalise que mon souvenir est un gros melting-pot: de queues, de spermes, d'odeurs, de pénétrations, de sensations au fond de ma chatte, de mon cul, de sensations sur ma peau, mais je suis incapable, une semaine après de retracer les gestes exacts de chacun. Les sensations que j'ai éprouvées sont en revanche plus précises. 

Peu de temps après cette mise en bouche C part chercher les recrus au point de RDV avec T. Il porte une casquette bleue, signe distinctif qu'il a donné aux participants pour le retrouver. T est habillée comme une salope, il faut le dire, on pourrait même dire pute, je crois qu'on peut à ce stade. Elle s'amuse de cette exhibition en pleine rue, veste courte qui laisse entrevoir son cul au-dessus de ses bas apparents, veste à peine fermée sur des mailles en resille qui laissent apparaitre sa peau et sa poitrine. C racontera après que ce moment restera dans sa mémoire : arrivé au point de RDV, avoir un premier homme qui vient à sa rencontre "c'est toi casquette bleue ?", puis une nuée d'hommes à sa suite. Être suivi par toute cette "tribu", dans cette explicite tenue, dans la rue jusqu’à l'appartement, semble avoir bien amusé et excité T aussi. 

Je suis en bas, dans la chambre des vices, attendant un peu fébrile, j'ai un instant de "tu l'as voulu tu vas l'avoir" et de pseudo-inquiétude. J'entends les hommes entrer là-haut, ils semblent nombreux, je commence à sentir leur présence. Combien sont-ils ? Combien ont été découragés par les difficultés de transport ? Sont-ils 5 ? 10 ? 15 ?  J'ai un fugace moment d'angoisse car connaissant C je me dis qu'il aurait bien pu être capable d'en faire rentrer plus que prévu...juste pour me faire une surprise...Mais au fond de moi je sais aussi, de manière extrêmement fiable, que C, M, J et T sont là et que si j'ai le moindre problème ils sauront gérer. Je me repose entièrement sur leur présence rassurante pour chasser très vite ces angoisses et achever de libérer totalement mon corps de mes garde-fous mentaux. Je leur confie ma sécurité, ils sont mon cadre au sein duquel toute ma liberté est possible. T descend et je crois lire dans son regard une certaine "inquiétude" quand elle me dit en substance : "ils sont largement plus que 10"...me traverse l'esprit un "bon ben va falloir y aller" et un instant d'incertitude quant à ma capacité à assumer physiquement. Ensuite tout s’enchaine : 5 premiers descendent, je suis à quatre-pattes sur le lit et immédiatement soulagée quand ils s'approchent de moi car je sens tout de suite au travers de leurs regards et de leurs gestes que l'état d'esprit est le bon, le feeling est là. Je laisse mon corps vivre ses envies, je frissonne, je me régale de leurs mains sur ma peau, de leurs queues dans ma bouche, je suis hyper excitée, hyper réceptive. Je vis chaque seconde, je joue avec toutes ces queues dans ma bouche, je tends mes fesses pour que chacun puisse venir s'y empaler, je viens chercher mon plaisir. C a donné des consignes générales assez claires aux hommes : ils descendent, ils pénètrent, ils jouissent, ils remontent, et cela en quelques minutes.

Évidemment à 20, je ne peux pas assurer 20 minutes par personne…Les enchainement sont plutôt très fluides, quand l'un ou l'autre remonte d'autres descendent, ce qui fait que je ne serais jamais inactive pendant 1H45...sauf quelques instants pour parfois me rincer ou m'essuyer le visage (ou l’œil...). Une pénétration presque permanente, simple ou double, double devant/derrière ou double vaginale, une fellation presque permanente, des mains sur moi en permanence, des queues autour de moi en permanence, dans ma bouche, dans mes mains, du sperme à foison, dans ma bouche, sur mon corps. J'ai le souvenir de toutes ces queues dans ma bouche ou dans mes mains, de ces très grosses queues, de ces moins grosses queues, de celles que j'ai sentis grossir dans ma bouche, de celles qui ont grossit dans mes mains, de celles qui étaient déjà fières en arrivant. J'ai le souvenir de tous ces gouts de sperme, de tous ces petits gémissements d'orgasmes masculins, de mon sentiment de toute puissance à faire bander tous ces hommes, de l'intense excitation que ce sentiment produit en moi et qui vient se répercuter sur ma chatte qui ne demande qu'a être prise, profondément, ouverte, donnée, pénétrée puis sur mon cul qui réclame sa part. La sensation physique d'être pénétrée de partout, remplie, est très extatique.

La sensation d'être à disposition de toutes ces queues, à la merci de toute ces queues, de toutes ces mains et grisante. Dans la pénétration, un des moments que j'adore est le "début", "l'entrée" de la queue en moi : avec 20 queues, c'est 20 fois ce moment, avec à chaque fois une texture, un geste, un angle, un rythme, une manière différente de faire, qui renouvelle et relance le plaisir. L'euphorie et l'excitation de la contradiction entre ce sentiment d'être une chienne à souiller, sans retenue et celui d'être la "reine" que tout le monde honore. C'est difficile à décrire mais cette dualité m'est très puissamment excitante. C'est sur cette excitation que vient se greffer les sensations physiques intenses de l'instant.

Mon souvenir "physique" le plus fort est celui d'un moment où je suis dos à un homme, sa bite est dans ma chatte, j'ai les jambes relevées, un homme viendra mettre sa queue dans ma chatte également, simultanément, les deux avaient de très grosses queues. J'ai pensé alors : "mon dieu, comment vont-ils pouvoir être à deux dans mon vagin, je vais me déchirer". Mais s'est rentré et sans trop de difficulté alors qu'un troisième avait sa queue dans ma bouche. D'autres étaient autour, mes mains pouvaient les toucher, j'ai eu une sensation de jouissance vaginale extrêmement intense et profonde, jusqu'à un violent orgasme, sensation d'être ouverte en deux, sensation d'être "forcée" à jouir par l'intensité de la dilatation, sensation d'abandon absolu. Je me souviens aussi d'un violent orgasme donné avec les doigts par l'un des hommes, en fin de session, avec une petite éjaculation à la clé alors que mon corps était épuisé mais encore très sensible.

Je me souviens aussi d'un instant suspendu de jouissance anale lors d'une des premières sessions. Je me souviens des petites contractions de mon cul et de cette décharge électrique qui remonte au cerveau et redescend, de cette sensation de mouiller du cul et de sentir ce fluide descendre vers ma chatte, de l'animalité de cet instant. Je me souviens m'être dit à moi même que j'étais vraiment une bonne salope.

Je me souviens de beaucoup des regards de ces hommes, je me souviens de leur animalité, de la texture de leurs peaux, de leurs voix, de leurs queues, de leurs mots murmurés. "t'es bonne, t'es une bonne salope, joyeux anniversaire, tu me fais bander, on est bien dans ton cul, tu le veux où ? Et tant d'autres douces paroles encore. J'aime entendre cela car ça allume mon cerveau, je sens presque physiquement un message partir de mon cerveau vers mon corps et qui me donne encore plus envie de donner mon corps, de l'ouvrir, de l'offrir, de prendre des queues, partout. Je me souviens de quelques regards croisés avec C ou J lorsque je les voyais prendre des photos, vidéos ou lorsqu'ils passaient voir ce qu'il se passait en bas.

Aucun des hommes ne m'aura fait "bugger ou déconnecter" durant cette session de 1H45. Aucun geste n'a été douloureux ou désagréable, j'ai ressenti plutôt du respect de la part de tous, des regards cochons, de la bestialité dans le bon sens du terme, de la pénétration franche et profonde. La sensation d'être "encerclée" de bite à sucer est très grisante, j'ai adoré passer de l'une à l'autre ou essayer d'en prendre deux en bouche en parallèle. J'adore lorsque ma bouche est affairée sur une queue imaginer la sensation que cette queue va provoquer dans mon corps quand elle sera au fond de mon cul. J'aime les variations d'odeurs, de textures, j'aime indéfiniment sentir les petits fourmillements sous la queue quand celle-ci se dresse, j'aime regarder les hommes droit dans les yeux quand il veulent éjaculer sur mes seins ou mon visage, j'aime voir leur tête quand ils sont au point de rupture, j'adore ça.

J'ai eu la sensation de vagues de jouissance au creux de mon ventre quasi permanente, parfois très intense, au bord de l'orgasme, dans la jouissance intense, parfois plus douces juste du plaisir. J'ai eu 3 orgasmes sur ces 1H45. Je les qualifie d'un peu moins "intenses" que ceux que l'on a en tête à tête ou à 3 ou 4 parce qu’entre mêlé de plein d'autres sensations en parallèle. En fait on ne "s'arrête pas quelques secondes" pour jouir comme on peut le faire à deux, là il y a toujours une autre sollicitation en parallèle ou autour. C'est très différent d'un duo, c'est moins "intime". Ce que j'ai préféré c'est cette lancinante jouissance, cette lancinante et permanente sensation d'être prise, pénétrée, envahie, habitée. Ce lancinant frisson. Cette sensation d'être une pute et une reine. 

Alors que l'assaut était terminé, je suis allé me doucher et je remontais, titubante, comme ivre, dans un état totalement second, tenant à peine sur mes jambes. Sensation vertigineuse. Comme la sensation physique que l'on a quand on est enfant et qu'un adulte vous tiens par les bras et vous fait voler en tourbillonnant. Sensation du sol qui se dérobe sous les pieds, les jambes qui flanchent, du vertige qui envahit la tête, sensation de bien-être qui s'approche de celui d'une drogue ou d'une certaine ivresse. En fait une certaine extase je crois. 

Je m'assois là-haut avec C, M, J et T pour reprendre mon souffle et échanger mes premières impressions. Un retardataire arrive, j'avoue avoir eu du mal à repartir. Bon, on a fait vite, à ma grande surprise il a quand même en quelques instants avec sa main déclenché une mini fontaine. J'aime quand mon corps me surprend comme ça, alors que je ne me sentais plus du tout apte. Il a joui en se branlant et en éjaculant sur ma poitrine, je suis bonne pour une nouvelle douche ... 

Cette fois ci le compte y est, je reprends mon souffle mais vite on me demande de réenfiler ma tenue de salope pour sortir. J'ai à cet instant un élan émotionnel qui me donne très envie de prendre C dans mes bras très fort pour le remercier d'avoir organiser si bien ce moment. Je ressens une infinie reconnaissance envers lui et une délicieuse complicité. Je n'ai pas le temps de le faire et peut être un peu de pudeur, je me dis que je me rattraperai tout à l'heure quand on sera tous les deux. 

Je flotte, je suis en extase, on marche dans la rue avec les filles, devant les mecs, on exhibe nos fesses sans pudeur pour le coup, Cela m'amuse, la fraicheur de l'hiver sur mon cul et ma chatte qui ont été bien pris est très agréable. Je me sens intensément vivante, heureuse, pleine, libre, je savoure chaque seconde de cet état extatique. On va boire un verre dans le cabaret d'un ami de C, ce genre d'établissement typiquement "pigallien", un poil vulgaire mais si rigolo. Après quelques minutes de "coup de mou" en arrivant sur place, j'ai soudain une envie de sauter, de danser, de baiser, je me sens un accès d’Energie et de pulsions incroyables. C'est déroutant : je me sens l'Energie de déplacer des montagnes. On regarde une fille sculpturale, aux fesses incroyables, autour de la barre de pole dance, puis on ira jouer un peu autour de cette barre avec les filles avant de rentrer. J et T repartent vers leur hôtel, on raccompagne M à sa voiture, et on rentre à la Bruyère avec C. Dans l'entrée il y a un grand miroir, je suce avec toute l'énergie de la reconnaissance la queue de C que j'affectionne et dont je sais qu'elle va encore me donner du plaisir. Mon corps a encore envie, il n'est pas du tout saturé, au contraire. Si nous avions eu un préservatif dans nos poches, il m'aurait enculé là directement dans l'entrée de l'immeuble...mais on avait tout laissé à l'intérieur de l'appartement...mea culpa, même les plus expérimentés ne pensent pas toujours à tout... Pas grave, c'est une fois à l'intérieur de l'appartement que C viendra derrière moi directement planter sa queue profondément dans mon cul alors que je suis penchée et appuyée sur le canapé. Il viendra me faire hurler en venant taper là où c'est si bon, au fond, quand sa queue vient, juste en regard du point G qui se retrouve stimulé indirectement au travers des paroi anales. Quand je sens ma chatte couler de cet assaut indirect, quand j'ai terriblement envie de caresser mon clito tout gonflé, quand l'intensité du plaisir est telle que je ne peux m'empêcher d'hurler ou d'avoir la sensation que je vais mourir de plaisir : putain mais que c'est bon ! Et toujours cette dualité : la pute ou la reine...qui est toujours plus présente quand on passe par derrière que par devant.... 

A son tour de s'asseoir et moi de m'accroupir devant lui pour qu'il profite de ma bouche, de ma salive et de mes mains pour jouir. J'aime sa queue, j'aime son regard quand il me dit "t'es qu'une pute" parce qu’il est au bord de jouir. J'aime cet "après" quand je peux satisfaire toute ma fascination tactile, mon besoin et plaisir de caresser à loisir sa peau, son corps et ses couilles avant de sombrer dans le sommeil. J'aime la sensation de complicité sensorielle partagée, je l'affectionne tout particulièrement. 

Au petit matin, avant qu'il ne reparte travailler et pour qu'il soit léger, je me permets d'encore le sucer.... 

Je suis à présent seule dans le lit, aucun doute : cette soirée était mieux qu'imaginé, cette soirée était à la hauteur de mes attentes. Ce moment restera gravé, mon corps et ma tête n'ont fait qu'un. Il n'y a pas eu de grains de sable, pas eu de loupé, pas eu de déception physique ou émotionnelle. La maturité du plaisir est bien là, encré dans mon corps. Mon cerveau a bien, fait la paix avec ma salope intérieure. Je me sens bien, intensément bien, ni remords, ni regrets, ni culpabilité, ni l'ombre d'une sensation d'un matin qui déchante, rien de tout ça. Au contraire, la nostalgie déjà que ce soit fini : je me prélasse dans le lit, je suis déjà en train d'envisager la suite de ma journée, loin d'être épuisée, mon corps semble encore en demande. Par chance J ne travaille pas...il va me rejoindre pour une intense baise profonde. Cette baise où je sens chaque détail de sa queue au fond de moi, chaque réaction de ma chatte ou de mon cul autour de sa queue. Je suis toujours fascinée de constater que chaque amant avec lequel j'ai une relation un peu suivie, m'amène à la jouissance et à l'orgasme avec sa manière propre à lui et qui est différente des autres. Cette diversité et cette richesse-là est incroyable. Je me sens riche de tous mes amants. J'ai une chance inouïe. S'en suivra un déjeuner puis une session Moon pour poursuivre le plaisir des sens et ma thématique "pluralité" pour cet anniversaire. Ce qui fera grimper à 24 le compteur.... 

Le plus dur sera indubitablement le retour au monde réel…L'image qui illustre cela, je trouve, est celui de la gymnaste qui vole et tourbillonne au-dessus d'une poutre ou d'une barre, qui enchaine les pirouettes en l'air et qui doit retomber sur ses pieds en "pilant" sa réception, sans perdre l'équilibre, sans tomber et sans même avancer un pied pour se stabiliser.... Rentrer chez soi et reprendre le cours de la vie de famille. C'est assez challengeant après cela…J'y arriverais mais je sens que mon corps tremble un peu et menace de faillir à la réception.... Je mettrais plusieurs jours avant de réussir à vraiment me reconnecter à ma vie quotidienne. Je pense avoir réussi à donner le change et à ne rien laisser transparaître de mon trouble, mais ce ne fut pas si évident que ça pour cette fois. Décharge physique de neurotransmetteurs dans tous les sens, coup de barre physique, cerveau et émotions un poil chamboulés par l'intensité de l'expérience. C'est plus simple après un 13 à 15 avec un amant .... 

J'ai une chance incroyable d'avoir vécu cela... 

L'année prochaine je fêterai mes 40 ans…. 

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25/09/2021

Manustrupre

Ferme les yeux, ouvre les jambes

Respire par le ventre

Ma main sur ton mont

Ma paume joue de la pression

La cyprine coule

Et je me joue de tes suppliques

De grâce de trois doigts je pénètre ton sexe liquide

Un cri de soulagement

Un cri de jouissance quand je ferme la main

Ton sexe est un instrument et tes gémissement son son

Je joue de lui comme je joue de toi

Les draps sont trempes

Et tu t’embrases en vagues

Te renversant pour mieux s’y adonner

Ma main me fait mal mais je tiens

Je ne lâcherai pas avant toi, plutôt perdre ma main

A chacun ses entêtements

Le mien est ton envoutement

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04/06/2021

Confidences du petit déjeuner

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Le plaisir de sucer ta queue au petit matin. De t’entendre gémir et grogner de plaisir. D’être réduite à l’impuissance, empalée sur ta bite d’un côté et empoignée par les cheveux de l’autre. Malmenée comme une poupée de chiffon... Sentir ce fer brûlant m’écarter le cul, me laisser haletante et fiévreuse.

J’entends ta voix qui s’essouffle, se fait fine, craquelle presque quand tu me dis « Tu te rend compte que tu as ma bite dans ton cul ? » « Les maris ne font pas ça à leur femme ! ». La puissance évocatrice de tes mots. Tu me plonges dans le délire : je me figure plus salope et plus abaissée, mieux baisée que je ne l’ai jamais été.

L’orgasme qui à chaque fois ne tient qu’à un fil. Cette tension sans cesse accumulée, ce plaisir effrayant qui jamais ne casse ni ne craque : l’escalade marche après marche, sans jamais réussir à atteindre la dernière. Cycle ininterrompu de recommencements.

Tu m’as marquée. J’ai eu la sensation de vivre un véritable soulagement. Je crois qu’il y aura un avant et un après toi.

27/12/2020

au jour banal, d'un mois banal

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Au jour banal, d'un mois banal, d'une année qui ne le fut pas, rien d'autre à noter dans mes annales libertines que ton putain d'orgasme anal.

Ce n'est pas cérébrale qu'il fallait noter sur ta fiche !

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18/12/2020

Par un après midi de pluie

Conduire sous la pluie

La retrouver 

Ne rien dire  

Se deshabiller  

Sentir sa peau contre mon torse ses doigts sur mon sexe  

Fermer les yeux  

Les ouvrir sur les sensations 

S'oublier.

Ne pas oublier de l'emporter de mes transports  

Trois heures  

Sortir epuisé  

titubant  

Étonné de la nuit  

Heureux du temps contracté 

Et des contractures contractées comme cicatrices de guerre 

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25/10/2020

En Arles

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photo contractuelle

 

Arles en automne.

Oublié l'été où le soleil palpitait sur les tombes des Alyscamps.

Les cigales ensourdissaient de leurs désirs.

Le jour après la nuit fauve.

Tes cris de nouvelle convertie.

Plaisirs nouveaux et inouïs

où en sodomie tu hurlais.

Selfie de nos ébats au miroir de nos vies parallèles.

En césar je triomphais dans l hôtel éponyme.

La veille la gare de Nîmes, ta valise cassée.

Nouvelle rencontre pour les rencontres d'Arles.

En folle tu m'y retrouvais fuyant mari et amants.

En folle tu m'as fait tourner la tête.

Nos corps acharnés.

Ton cul jamais repu.

Nos pas la nuit, bras dessous, bras dessus.

Nos repas de glaces fondues.

Aux Alyscamps les Arlésiens ont trépassé,

leurs sépultures sont vides, leurs amours oubliés.

Le soleil est parti, les cigales se sont tues.

Ces tombes paisibles s'emplissent de nos souvenirs,

les feuilles mortes volent autour.

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04/10/2020

LE SILENCE DEBORDE

 

En visite ensemble, de l'exposition Dora Maar à Beaubourg, nous lisons le vers de Paul Eluard affiché en exergue d'une photo, du temps déborde, le poème d'Eluard en deuil de sa muse Nush qui venait de décéder.

 

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Dora Marr – Nush Eluard Le temps déborde , 1947 par Paul Eluard – Photographies Dora Maar & Man Ray. Ed° es Cahiers d’Art, Paris

 

 

« Nous ne vieillirons pas ensemble.

                                            Voici le jour

                                                              En trop : le temps déborde.

Mon amour si léger prend le poids d’un supplice.»

 

Je reçois dans la nuit un message d'elle me remerciant de tout ce que je lui apporte. Le matin, nouveau message, me demandant cette fois un Break, résultat de sa relation triangulaire compliquée: son Mari, son Amant associé, l'Amoureux, Moi le libertin pour la folie légère et les balades culturelles à deux.

Nous nous écrivions tous les jours depuis un an, mes doigts sont trop habitués pour les en frustrer, je continue de lui écrire, mes doigts sont satisfaits mais je respecte son souhait en n'appuyant pas sur Envoi, messages silencieux pour silence imposé.

Il est temps de les exposer, les voici:

 

Premier jour sans vous écrire, sans vouloir de réponse pour tenir ma promesse. Message silencieux.

Que dire ?

Vous raconter l’Eclipse et ma main qui tétanisait à la recherche de la source de notre complice de trio ?

L’exposition magnifique sur le dos nu au musée Bourdelle ?

Voir la mythique robe de Mireille d’Arc dans Le grand blond.

Me ramener au décolleté de la jupe qui dévoile vos fesses, à notre séance d’essayage avant notre sortie libertine, à nos séances photos.

Plus je tente de nous oublier, plus nous sommes présents.

Tout passe dans ma tête, la compréhension, l’incompréhension, la lecture de vos messages, les mots non dits qui apparaissent.

Je vous perçois mieux, de plus en plus duale.

Vous n’avez pas répondu à ma réponse sur votre question concernant votre besoin de transgression. Je n’avais pas compris que ce n’était pas une question.

C’était un cri, une supplique de guérison.

J’ai répondu rationnellement à une prière, ce n’était pas une bonne réponse.

C’est en vous que vous la trouverez.

Vous êtes duale, c’est ce refus de la norme qui nous a fait entrer en résonnance.

Ce n’est pas des écarts de bon aloi, les 50 nuances de Gris des bons bohêmes bourgeois.

Ceux sont ceux de la liberté, de la lucidité, de la conscience.

Ceux d’oser rencontrer un inconnu dans la chambre 44, de l’hôtel Langlois en aveugle, sans l’avoir jamais vu. Baiser, le découvrir à la lumière, le suivre dans une

Cave fétichiste, danser et baiser entre un couple lesbien et un soumis, ne pas s’en étonner et adorer tant d’évidences.

Vous êtes une transgressive dans un monde conventionnel où l’on est amoureuse de son patron, mâle alpha qui vous aime comme un fou et affiche son amour légal et somptueux sur Instagram. Parce que l’image et l’autofiction sont devenues l'opium du peuple.

Cela vous culpabilise.

Je le comprends, cette culpabilité je l’ai, c’est pour cela que je n’ai jamais divorcé.

Me sentir coupable de mes excès, du ridicule de soirées folles, du dégoût que peuvent engendrer pour des gens normaux mes débordements.

Un jour, une amie chère qui a fait une analyse, a mangé avec ma femme et mes filles ; j’y étais.

Le soir, j’ai reçu un message disant;

« Mon dieu, on vous manipule par votre culpabilité, j’avais mal pour vous. «

A chaque départ pour mes libertés secrètes, un regard résigné comme une sacrifiée à l’autel de mon monstrueux égoïsme.

Je lutte, des amis proches quarantenaires, sont morts trop jeunes.

J’angoisse d’une vie qui serait passée à côté de mes désirs.

La mort m’habite souvent.

C’est Thanatos qui donne à Eros ce sentiment d’urgence.

Vous m’avez posé la question de savoir qui vous étiez pour moi et quelle était la nature de notre relation ?

Je vous ai répondu avec de jolis mots, c’était sincère mais incomplet.

Pirouette facile.

Je suis un pudique qui se cache dans l’expansion.

Je ne vous ai pas dit que vous étiez tout simplement celle que je cherchais.

Belle, Bobo et Lucide, Mon double, Charmante et folle,

Si sage en apparence et prodigieusement non conventionnelle dans cette société d’étiquettes.

Ni classique, ni libertine, ni fétichiste mais tout à la fois. Hors des cases, trop libre, trop large pour elles.

Nous sommes une pièce qui ne s’assemble pas au cadre, nous sommes hors-jeu.

Trop polychromes dans un monde monochrome.

J’ai rencontré en vous mon moi, j’ai pu dialoguer avec lui.

Voilà pourquoi nos échanges étaient des évidences sans attente.

On n’attend plus quand c’est arrivé.

Tout le monde attend Godot, c’est l’attente secrète de chacun.

Vous êtes mon Godot, vous êtes arrivée et depuis un an, je ne vous attends plus.

C’est merveilleux de ne plus attendre, de savoir qu’il y a cet autre moi et de pouvoir même si c’est très espacé, retrouver la complétude physique, quand celle morale ne vous quitte plus grâce à Hotmail.

Je ne vais pas envoyer ce message silencieux, je ne sais même pas s’il vous est destiné.

Il m’est destiné avant tout. Car toujours, en l’autre on cherche soit.

Je n’est pas un autre, C’est nous.

 

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Deuxième jour sans nous écrire. Où sont nos dizaines de messages journaliers ?

Vous êtes là, mes plaisirs de chair d’hier ne vous effacent pas.

Ils vous surlignent au contraire, je me remémore nos orgasmes, les jouissances que je reçois de vous.

Mes ébats intenses de ces dernières heures me paraissent bien fades face à nos classiques.

Je ne veux même pas penser à ceux fous.

Vous êtes du poivre des Indes, celui que l’on cherche au-delà du cap de Bonne Espérance pour rendre son quotidien épicé et exaltant.

Vous étiez dans le vrai en écrivant que notre relation n'est pas que sexuelle.

Ou plutôt, elle est hyper sexuelle car elle n’est pas que.

La science décrit un phénomène inimaginable, deux photons à les milliers de kilomètres sont connectés et imitent, l’un l’autre, leur état.

Aucune onde, rien n’explique cette connexion.

Aurais je trouvé mon photon ?

Et si les scientifiques cherchaient mal car ils cherchent dans des laboratoires ?

Nous l’avons trouvé dans un lit d’une chambre, hôtel Langlois.

Dans une cave rue Le Chapelais,

Dans un lit rue Amelot,

Dans les rues d’Arles,

Dans une cave rue Truffaut,

Dans les profondeurs de la rue Le Regrattier,

Dans une course de taxi parisien, trempés de nos désirs. J’ai découvert le livre extraordinaire d’une femme quittée.

Son regard lucide sur l’homme, l’amour, m’a bouleversé. Ses mots me parlaient, nous parlaient.

Je ne désirais que vous faire partager ce texte, la fulgurance de sa vision de l’amour. De la petitesse des petits amours.

Je m’imaginais vous le laisser dans ma boîte aux lettres. Vous dire de le chercher.

Vous étiez à côté de moi pour partager l’émotion d’une rencontre avec ses mots.

J’ai renoncé, pour respecter votre demande, j’avais annoncé le silence.

En lisant ce livre l’émotion m’a fait oublier que vous le désiriez.

Vous écrire que je suis là ?

Inutile,
C’est pour cela que vous n’êtes plus là.

 

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Troisième jour sans vos mots. Rien d’écrit aujourd’hui. Trop de choses à dire. L’émotion étouffe ma main.

M’endormir ,

Vous retrouver,

Me réveiller, vous perdre.

Je suis Orphée, je ne peux me retourner au risque à jamais de vous voir disparaître.

 

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Quatrième jour.


Ce matin, cet après-midi, ce soir. Comme tous les jours depuis la pause. Ma boîte mail est vide.
Et moi si plein de vous, je déborde, Nulle corbeille pour me vider.

 

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J’avais besoin d’un double.

Vous aviez besoin d’un dérivatif à un amour impossible.

L’impossible s’est réalisé, nous nous sommes trouvés.

Ce silence est impossible à vivre.

Je suis doublement amputé.

De vous et de nous.

Cul-de-jatte qui survit en faisant l’aumône de votre souvenir.

 

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Vous avez disparu en me laissant votre ombre silencieuse.

Je suis l’ombre de moi-même à force de trop l’étreindre sans rien attraper.

Cette ombre est couleur perte de lumière.

 

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Vous êtes tout,
Le tout pour le tout.

Nos silences me transforment, En rien du tout.

 

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Je suis passé rue Saint-Lazare,

Rue Le Chapelais,
Rue Amelot,
Rue Thérèse,

Rue Le Regrattier,

Rue le Sueur,
Rue Truffaut
De rue en rue,

Je refais notre Paris,

Mais le pari de l’apaisement, je l’ai perdu en vous perdant.

 

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Vos cris manquent à mes coussins.
Nos stigmates manquent à mes draps. Le linge immaculé est un désert d’ennui.

 

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La fenêtre est toujours ouverte.

Mais le Sacré Cœur ne dépasse plus de la ligne de vos fesses lors de nos levrettes.

Les communards avaient raison.

Cette église, construite en expiation d’une soif de liberté, est laide sans l’horizon de votre cul.

Votre révolte conjugale embellissait le laid de ma vie.

 

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La petite jeune m’envoie un message ; « Il y aura un avant et un après toi. »

Je désire un pendant avec vous.

 

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Mon téléphone ne vibre plus des deux coups des notifications de vos messages.

Il reste tristement muet.
Son silence est assourdissant.

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Cinquième jour.
J’ai l’impression de la traversée du désert. 40 jours sans manger et boire.
Les hébreux avaient dieu.
Je suis athée.
Aucune voix pour soulever ma fatigue.

Seul l’espoir mais l’espoir pour un pessimiste c’est un exploit que de le convoquer.

Décidément je ne suis pas sportif.

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Sur le trajet mes doigts ne peuvent se contenir d’écrire ce message qui ne sera pas envoyé.

Les voyages ont toujours une destination. La mienne m’éloigne de vous.

Vous sentir m’attendre rendait supportable l’exil. Respiration avant de replonger.

Nos instants étaient des matches qui nécessitaient un temps de récupération.

L’intermittence dans les coups de fouets pour ne pas être prévisible.

Pour fuir l’ennui, la banalité adultérine. Vous mordre la chair. Vous électriser de mes coups, tout oublier le temps d’être dans cette cave rue Truffaut.

Reboot de vies trop rapides, trop occupées, trop compliquées.

Vivre, mais vivre ivre.

 

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Maintenant Hotmail est plus rapide. Nos centaines de messages l’essoufflaient. Nous épuisions la technique.
Nos mots étaient plus forts que le virtuel.

 

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Il règne, dans les couloirs de l’étage de l’appartement, le silence triste de l’absence de vos orgasmes.

 

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J’ai gardé comme premier réflexe en saisissant mon téléphone, de regarder si vous m’aviez écris.

Les réflexes sont plus têtus que la raison. Ils vivent d’habitudes rassurantes.

Cela ne me rassure pas d’oublier que nous sommes en mode silencieux.

 

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J’étais heureux de vous rendre plus belle que votre beauté physique.

Plus heureuse que votre sourire.
Plus étincelante que vos yeux radieux.

Vous appeliez cela gazouiller comme le font les oiseaux, heureux au printemps.

Vos printemps étaient mes fêtes de Saint Jean.

 

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Dans ce silence de confessionnal, j’ai envie d’écrire que vous étiez importante pour moi.

Mais je ne peux me résoudre à l’emploi du passé.

Vous êtes importante pour moi. Voilà c’est dit.

 

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En vous perdant, je me suis trouvé.

 

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Vous avez agité les mots en moi comme la pulpe dans la célèbre publicité.

Je suis renversé.

 

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J’aime boire un verre de vin avec toi. Même du bio.
C’est dire que je suis autre avec toi.

 

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J’ai utilisé le tu !?
Peut-être parce que je me mets à nu.

 

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A l’instant même de ce dernier message silencieux, par deux fois le téléphone vibre, c'est un message d'elle.

Les messages silencieux cessèrent définitivement.

 

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08/05/2020

Le con de ...

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Si petit et si grand que je me sens un géant, ce n’est pas le con d’Irène mais celui de …

Si petit et si grand royaume que je parcours tel le roi soleil triomphant de je ne sais quelle bataille homérique.

Il m’aspire et m’inspire, il m’avale, me gobe, me retient, pleur de me perdre, ri de me retrouver.

Con cédant à mes assauts, con jurant de continuer, confus de mes ruses pour le rendre fou.

Ce con est plus grand que l’univers, c’est mon ciel et ma terre tremblant de l’eau et du feu de ma crémation, incendie de sens.

Ce con est si petit et me rend si grand que ses cris me louangent, m’encouragent, me décuplent.

Si petit et si grand que ce n’est plus une mouille mais un déluge qui noie l’ivresse de nos orgasmes simultanés.

Repus, vidé, je suis désormais trop petit dans ce con devenu si grand.

 

21:02 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (1)

02/05/2020

Nuit de la demi Finale

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Après nuit de la chambre 44, nos retrouvailles allaient t elles être aussi intenses ?

L’indécence, la folie de notre première fois pourrait elle se perpétuer dans le classique de mon appartement ?

Cette première nuit ne fut elle pas trop haute pour vivre une seconde?

Si la première fois fut inconscience, nous allions baiser en conscience.

Nos corps se sont reconnus, nos langues ont dansé, nos sexes se sont complétés, ce fut moins fébrile que la première fois, moins fougueux, plus sensuel, plus long, plus enveloppé.

Fenêtre ouverte sur la douceur estivale de paris, tu as commencé à crier et les voisins ont répondu d’ovation.

Tout l’immeuble a crié sur ton orgasme et les cris se sont répandus sur la ville.

Tout Paris criait , hurlait sautait,

Tu criais et la ville te répondait, tu criais les voisins chantaient, j'ai crié avec eux.

L’équipe de France venait de se qualifier en demi finale de la coupe du monde.

Hébétés et repus de nos amours, nous sommes sortis, la ville était envahie de supporters, qui éructaient de joie, plus possible pour toi de rentrer chez ton mari.

La France nous a offert notre première nuit ensemble et le matin c’est en fan que je t’ai regardé me faire l’amour.

 

22/03/2020

Aux confins des tes fesses

Aux  confins de tes fesses, tu confines tes mots.

Se quitter pour mieux se retrouver?

Se quitter pour mieux s'oublier ?

De ces deux hypothèses je retiens le mieux.

Le mieux étant l'ennemi du bien,

je vais consigner tes fesses et confiner mes mots.

 

19:54 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)

19/01/2020

L'orgasme

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Les bras en croix, la tête dans les draps, le cul relevé les llèvres ouvertes, elle hurle son orgasme , se retourne , met la main sur son sexe, tremble, pleure, gémis " je vais tout lâcher,non ...  " prends la serviette la place entre ses jambes, se roule sur elle même.

Accroupie les jambes par terre le tronc sur le lit, la main sur la serviette, la serviette sur son sexe, ses fesses et ses tremblements qu'elle ne contrôle pas.

Cela dure, dure, elle est ailleurs, je la contemple jaloux ...

 

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21/12/2019

les jupes des filles

Même si j'aime regarder sous les jupes des filles c'est à l'Insu de mon plein gré que je suis parti avec la votre, j'espère que cette inadvertance fétichiste nous vous a pas mise à poil ?

Je ne voudrais pas avoir une réputation d'arsene Lupin des jupes celle d'agir sans queue ni tête est déjà bien lourde.

 

 

 

 

02/12/2019

Nuit juvenile

22 ans, un minois d’ange, un désir démoniaque, il n’en fallait pas plus, pour nous entendre, rendez vous pris à Strasbourg et me voilà à traverser le pays de mes bottes de 7 vices.

Prof déguisée en lycéenne nous nous retrouvons devant une bière à discuter le plus simplement du monde comme si nous évoquions la dernière série, de plaisirs, d’orgasmes.

Conversation peu discrète pour nos voisins de table, dont les regards nous incitent à vivre notre conversation plus intimement.

Dans la chambre c’est une jeune femme qui pour lutter contre sa timidité se jette sur moi, trop vite, trop fébrilement, réclamant mon sexe, l’assouvissement de son envie.

La vieillesse a l’apanage de la sagesse, la fébrilité n’est pas assez érotique, je lui impose la lenteur qui sied à l’intensité.

Sa langue en moi, son corps entre mes mains, son sexe trempé.

Nous nous enlaçons, nous abandonnons, elle gémit à mes doigts, se tétanise à ma bouche, est toute étonnée de me recevoir en elle si facilement alors qu’elle m’avouait au bar la difficulté à être pénétrée.

Les prélinaires ouvrent toutes les citadelles, trop me dit elle, j’aime bien quand ça glisse moins, je souris c’est la première fois qu’on me reproche de trop faire mouiller.

Me voilà dans son sexe serré et brulant à me consumer de plaisir.

J’use de ma bite comme d’un archet et de sa chatte comme les cordes de l’instrument, lentement le tempo monte, amplifie le staccato de mes coups de reins, la voilà dans tous état.

En levrette je découvre ses fesses appétissantes et son œil obscur qui me fait de l’œil, j’ajoute à mon archet un pouce, elle est étonnée de ce que cette voie vierge s’ouvre à mon vice si facilement, apprécie ce nouveau point de plaisir qui double les ondes que la parcourent.

La sensation de plaisir monte et la voilà suppliante de ne pas le retirer, chose qu’en vieux bouc sadique je me plaisais à faire pour mieux être réclamé.

Alors je lui demande si elle veut essayer un sexe, elle n’hésite pas et me répond oui m’avouant être vierge de ce pécher mortel qui valait du temps de l’inquisition le bucher.

La prof d’histoire à 4 pattes haletante de cette découverte ne s’émeut pas de cette peine passée , toute inquiète du supplice d'empalement auquel elle s’attend.

De supplice point, mais des suppliques de continuer plein.

Je la pénètre doucement, aucune douleur, sensation d’être ouverte, fouillée au plus profond où je me cale et fixe un instant.

Les mouvements sont lents, amples au bord de la sortie pour mieux entrer au plus profond, pour me sentir glisser plus longtemps, mes bourses caressent ses lèvres intimes qui coulent de plaisir, la voilà ravie de sa défloration annale, surprise de son évidence, étourdie du plaisir nouveau vécu, heureuse de son nouveau statuts de sodomite.

Après une pause pour reposer cet anus désormais plus puceau, nous reprenons des jeux plus classiques mais avec un corps plus sensible.

Je croyais les jeunes infatigables, elle découvre que les vieux ne sont pas raisonnables, c’est heureux, épuisés et nous jurant de vite nous retrouver que nous nous quittons le lendemain matin avec plein d’envie de continuer à découvrir ensemble des 1er fois.

La jeunesse est décidément studieuse qui dit qu’elle n’est plus sérieuse ?!