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03/03/2013

Le coeur est moins obéissant qu'un téléphone ...

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Elle m'avait dit que l'on se retrouverait, qu'elle pensait à moi malgré ses impossibiltés de me répondre.

Nous devions nous croiser à la croisée de nos périgrinations, quelques instants volés sur nos obligations familiales.

Le temps de se toucher, de se sentir que nos corps palpitent du désir inassouvi. Vol de secondes pour sensation d'unité. Oublie de nos chaînes conjugales pour enlacements adultérins.

L'heure avançait, mon coeur palpitait et mon sexe frémissait.

J'ai composé son numéro, j'ai espéré et ... attendu. 

Las, la sonnerie n'a fait que sonner dans un vide meurtrissant.

j'ai compris et j'ai détourné mon chemin. 

Les jours suivants, le silence comme explication.

Dont acte,

les mots tendres n'engageaient que celui qui les écoutait, 

bien sot celui qui les prenait au mot.

J'ai donc effacé son numéro.

Je tente d'effacer son nom de ma mémoire mais le coeur est moins obéissant qu'un téléphone ...

17:10 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (27)

06/02/2013

Attaché à toi




 

     attaché à toi

     arraché de toi

                      ici maintenant

                      seulement seul

 

     assourdissant silence

     d’une aveugle espérance 




23:59 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (19)

07/01/2013

Le baiser

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Mon pas se presse sur l'avenue Montaigne, sur un site dont j'ai oublié le nom, nous avions discuté, enfin le thème du site étant que l'homme est un objet offert à la convoitise féminine , j'avais été sélectionné par elle.

Miracle de non marketing car je n'avais pas mis de photo, elle non plus, rendez vous à l'aveugle en quelque sorte.

La mi quarantaine, une envie de rompre ses vœux maritaux de fidélité.

Je ne suis, pour ma part pas charmé, et m’assois avec l’envie de voir comment elle se comporte en vrai.

Si lors de nos échanges elle avait été sure d’elle et impressionnée du nombre de ses possibles, elle se montre moins hautaine en réalité et semble t il agréablement surprise par le bibelot qu’elle a sélectionné.

La partie lui semble acquise et ses yeux brillent du pouvoir donné par ce site.

Mais la vie est ainsi faite que même les bibelots aiment décider de leur sort.

Décontenancée par notre conversation et mon retrait narquois, au bout d’une demie heure, elle se lève, me dit que son train de banlieue ne peut attendre et m’offre de l’accompagner jusqu’à la station Arc de Triomphe.

Nous remontons les Champs Elysées la conversation devient banal et sans joute de séduction, elle a déposé les armes, le bibelot s’est rebiffé, il n’a pas joué les séducteurs, je la sens désappointée, c’est le jeu … J’ai parfois été celui là je sais ce qu’elle ressent, ce doute de soit même.

Sur l’ilot au milieu de la chaussée nous attendons le feu rouge pour atteindre le métro, il fait nuit, la perspective de l’avenue, l’obélisque en fond, et ces lumières de Paris.

Le feu passe au vert, tout d’un coups ses mains enserrent mon visage, et sa bouche se colle à la mienne, une langue me pénètre et je me laisse embrasser, je vois le rouge des feux des voitures qui défilent, et cette langue goulue qui me fourrage.

Ses mains me lâchent, sa bouche se détache, d’un bon elle traverse la chaussée et s’engouffre dans le métro sans mot dire, sans se retourner, me laissant avec le goût d’elle et les couleurs des lumières de Paris.

Je n’ai jamais eu de nouvelles d’elle, mais son baiser fut le plus fort qu’il m’ait été de me rappeler.

23:26 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (9)

26/12/2012

Instants

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Ma bite encapuchonnée et gelée comme il se doit la pénètre enfin. Elle tremble de plaisir. Pour ma part je ne sens que la chaleur de ses parois, pas la texture, ni son  relief, ma bite se comporte comme si je passais de la lumière à l’ombre, il me faut l’accommoder …

 

 

Les jambes ouvertes sa main branle mon sexe et sa bouche l’avale à intermittence, je lutte pour ne pas lui lâcher ma semence. Elle s’empale et nous supplice en montant et descendant, j’hurle de jouissance, son visage défaille du plaisir de m’entendre …

 


Je donne quelques coups de reins pour un plus profond l’embraser, sa mâchoire se crispe des yeux brillent, ses lèvres tremblent, elle est suspendue au dessus de moi et se jette sur le coté pour étendre ses jambes. Je dois bouger aussi, me lève, mes membres ne me portent plus je me tiens aux murs pour ne pas chavirer, ma tête n’est qu’une caisse qui raisonne des battements de mon orgasme.

 


« Je ne suis plus fontaine, j’ai tarie, à moins que tu ne sois sourcier !?! « 

Ma main plonge en elle, deux doigts qui recourbés enserrent sa partie qui palpite, je ferme et lâche, je branle en même temps. Son regard penaud, quand elle me dit « j’ai tout lâché » ...

 


Ma bouche collée à son clito j’aspire et le mange. Elle se tord comme un poisson asphyxié par l’air trop pur ? non , j’y vais trop fort …

 


Alors que mon corps coulisse goulument entre ses cuisses, sa chatte se fait bouillante et trempée, un liquide m’irradie les couilles et son vagin se contracte sur ma bite haletante. Elle a éjaculée l’odeur de mouille se mêle à celui de l’urine, une flaque est absorbée par les draps blancs de notre lit. Fantôme jaune de cet instant rare, cadeau que nous nous sommes fait en guise de félicité.

 


Elle se redresse et je me retire, elle se roule en boule et je l’enlace brûlant encore d’envie de la pilonner, de lui exploser les cordes vocales, de me faire péter le cerveau, de la tuer à coups de reins.

 


« Je suis désolée mais je dois y aller maintenant », coups de poignard de ce putain de temps, retour à la réalité, même l'éternité a une fin.

13:27 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (9)

08/12/2012

Souvenirs nocturnes

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( photo malheureusement non contractuelle )


A l’heure où je n’ai plus la force de la connaître, je me réveil nu sur le dos.

Dans la moiteur tropicale de ce chauffage hivernal je suffoque.

Le réchauffement climatique touche aussi les clims d’hôtels, putain de monde en décomposition.

Envie de boire mais je ne veux bouger pour ne pas la réveiller.

Mon sexe est tendu et son corps parfaitement reposé darde son mont de vénus glabre.

Nos ébats sont si loin dans les brumes de nos turpitudes, elle dort sereinement, heureuse et rassasiée.

Sur la table de lit le kit de stupre pour urgence de trique nocturne.

Mon sexe emballé et huilé je me penche vers son entrejambe.

Il respire au rythme du mouvement de sa poitrine, les lèvres fermées du sommeil du juste

Mon doigt l’effleure, et ses jambes bouges

Mon doigt y pénètre et ses lèvres feulent

En suède je serai accusé de viol pour cela, mais n’est pas Julian Assange qui veut, J’ai dévoilé que des secrets d’alcôve, lui d’Etat on laisse la trace que l’on peut, en attendant contrairement à lui mon permis de baiser se prolonge jusqu’au petit déjeuner.

Ses cuisses ouvertes se ferment à ma pénétration.

Rien n’est dit juste les corps qui s’emboitent et s’adonnent

Je glisse en elle avec la lenteur nocturne des noctambules épuisés

Son corps ne bouge pas mais sa chatte s’inonde comme cris de bienvenue

Je suis dur et tendu, la force de mon vit ravi son sexe étroit, elle geint  des « c’est bon »

Tendres moments d’un réveil coquin, avant que le feu ne nous embrase et ne nous fasse jouer des partitions moins tendres

Alors mes coups s’accélèreront ses mains m’inviteront à plus

Je la labourerai et la bourrerai,

Le silence de la nuit fera place aux bruits des amants

L’amante infernale et le somnambule priapique 

Mais avant, la sensualité de deux corps qui lentement s’accolent et se décollent dans le sommeil de leurs envies.

20:30 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (17)

18/11/2012

En concert



La musique m'envahit de ses accords brésiliens, je ferme les yeux, c'est chaud et sensuel, me vient le souvenir de mon sexe en toi.  

Un corps comme le tient, tout entier né pour le plaisir, un corps comme le tient qui excite le désir pourrait il ne pas exister pendant autant de temps ? 

Dépression corporelle , grève d'appétit de ton cul si appétant. 

Je t'imagine chatte et lèvres scellées de ne plus baiser. 

La musique me prend lascive et envoûtante, je t'embrasse, nos bouches se soudent, nos langues s'enlacent, dansent la bossa nova. 

La salive coule le long de nos mentons, cyprine buccale que nous lapons goulûment. 

Tes tétons dardent, ma bite pointe. 

Alors ma bouche descend à ton entrecuisse abandonnée, y dépose la cyprine de nos bouches mêlées. 

Elle coule sur ta fente fermée, s'immisce en toi, prémisses de moi en toi. 

Mon corps prend place entre tes cuisses, ma bouche reprend la tienne. 

nos yeux se closent, mon bassin avance, tes lèvres serrées de tant de jours sans sexe s'ouvrent , sésame de la grotte au trésor. 

Voleur d'abstinence, mon gland s'enfonce et disparaît, tes chairs s'écartent encore sèches de leur sommeil, mon sexe étire tes parois, dilatation qui éveille l'ancien volcan que tu étais. 

je sens au fond le lac de ton jus , me revient ma voix d'enfant qui récitait Lamartine "ô temps suspend ton vol ! "

Mon sexe s'y baigne maintenant, je pousse encore au fond de ta matrice. 

Immobiles et collés, nos corps ne font qu'un, se fondent, nos langues s'immobilisent, ni toi ni moi ne bougeons, aucun mouvement que celui de mon sexe qui se tend. 

Je ne veux pas bouger, je ne veux pas baiser, je veux te réveiller du baiser de mon sexe.

Juste je me lâche et la chaleur de mon sperme irradie ton corps qui tressaille. 

Ma bite se retire lentement. 

Tes lèvres intimes tentent un temps de la retenir et caressent le repli de ma hampe. 

Me voilà hors de toi, tendu et luisant de toi et de moi.

Ton sexe désordonné de mon intrusion, inondé de ma libération, bouillonne de la blancheur de mon foutre, bave du désir de jouir.

Je regarde ce con, je regarde ce corps qui palpite de l'envie retrouvée.

Je me penche sur ce sexe qui coule de mes œuvres. 

Ma langue y plonge te broutant et me goûtant. 

Avec ténacité et pugnacité ma bouche avale ton clito pour un cuni qui t'électrise. 

Tu me tires les cheveux de râles, mon crane s'arrache et je t'arrache d'indiscibles jouissances. 

Mais ton cris d'orgasmique ne me contente pas, ivre de nos goûts, ma bouche, encore et encore te tourneboule jusqu'à ce que tu t'effondres en overdose d'orgasmes. 

La musique cesse, ton corps soubresaute.

J'ouvre les yeux, dans ce concert si loin de toi.

On me demande pourquoi la musique me laisse coi, je ne peux répondre que j'ai froid de toi.

 

 

23:23 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (17)

19/10/2012

Dans la tête

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(non contractuelle mais fantasmagorique)

 

Alors que l'on m'interrogeait sur ce que je pensais quand je faisais l'amour , ces mots me sont venus à l'esprit comme pour tenter de raconter l'indicible ?

 

ma queue va de droite et de gauche

avec pour vue que ce bout de chair qui me relie à ce cul, j'observe nos corps qui s'enlacent.

il est des sentiments de sortie du corps où l'on est spectateur de la chair que son esprit semble avoir quitté.

le mien s'est évadé, il flotte dans la pièce au gré des plaisirs procurés.

du haut du plafond il observe ce cul qui s'écrase au pubis, de mon vit en elle

entrer et sortir

frisson d'entrée

pulsion de sortie

envie de me lâcher, exploser,me libérer me vider

envie de crier

continuer malgré, ce encore et encore

souffle qui tient et sueur qui coule

le plaisir n'en sera que plus grand

fusion de nous

unisson de nos caresses

évidence de nos échanges

combien de temps à retenir mon plaisir en supplice de plus  ?

un éclair géant dans le ciel de mon envie

une décharge qui me libère mon jus

vide abyssinale que l'orgasme

comme une chute délicieuse, un coups de poignard qui apaise

continuer tant que l'on est raide mais perdre le plaisir au frison qui reste encore

avant de s'éffondrer au devoir accomplie

mort en champs d'honneur

mort en jouissance

petite mort pour grand bonheur

béstial et humain

 



 

13:32 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (13)

25/09/2012

Fin de chandelles

 

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Dans la pénombre d’une lumière pourpre, les corps blancs sont orangés.

Repu et au bord du sommeil je contemple les derniers ébats de la soirée.

Les curieux ont quitté les lieux , les acharnés jettent leurs derniers feux.

Des couples heureux et complices grimpent l’escalier picorant sur le buffet quelques douceurs pour d’ultimes plaisirs buccaux.

Les femmes ont les traits tirés mais les tenues restent tirées à quatre épingles

la porte franchie, Les faux couples se dévoilent, l’un part à gauche, l’autre à droite.

Les vrais rejoignent leurs progénitures pour libérer les nounous.

Dans l’antichambre de l’entrée, somnolant sur le fauteuil en attendant le taxi commandé, j’observe les visages.

Moins beaux que fantasmés dans l’obscure promiscuité, plus vrais dans ma mémoire où ils sont nus et haletants

La chandelle se consume, et la mienne est morte, il est temps de rentrer, épuisé, mais satisfait.

Le bras de ma complice, toujours ravie de ces virées où le fantasme fait corps avec le réel, m’enserre, sa tête sur mon épaule se repose.

Le taxi est là, il pleut, l’adresse est donnée et Paris défile à nos regards amoureux de cette ville lumière, ne dit ton pas que le siècle des lumières fut aussi libertin ?

Cinq étages à grimper et vite le lit à retrouver coquin ou non, peu importe pourvu qu’il y ait la couche, notre seul désir en ce petit matin.

La voilà, mais un dernier feu nous pousse l’un à l’autre en déplaisir de la voisine notre bien involontaire auditrice.

Nous baisons la tête pleine de ces images "stupre éfiantes"

09:57 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (6)

20/09/2012

Rencontre nocturne dans un club parisien

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je suis bien dans cette chatte, sentiment d'être là ou j'aime être, ma bite grossit de désir, son cul ondoie de plaisir, le voyage commence.

Joli cul que ma main caresse au gré de mes coups de reins.

Oubliés nos compagnons, laissés sur le coté à jouer, nous nous abandonnons l'un l'autre.

Un mot à son oreille et elle acquiesce, oui c'est délicieux continue.

Chatte inconnue, échangée dans la nuit stupre d'un club , chatte dont je me retiens de ne pas lui hurler un amour éternel.

Elle se retourne, me veut en elle de face, me dit qu'elle a compris ce que j'aime, me le démontre à en défaillir quand ses doigts experts excitent mes tétons.

Je lui répond par les mouvements qui la font feuler.

nous gémissons d'unisson concentrés sur nos seuls plaisirs.

Il y a des évidences de corps qui annulent le temps.

Mais las son compagnon et ma coquine ne sont pas dans cette évidence, nous nous en apercevons et cessons nos ébats, non sans un merci réciproque et sincère.

Dans la nuit je la croiserai à nouveau avec cette nostalgie d'évidence si rare ...

 

21:27 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (18)

07/09/2012

Le temps passe, j’avais promis de passer

 

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Le temps passe, j’avais promis de passer, mais tant de choses à voir avant, je cherche son stand dans ce labyrinthe d’art, les œuvres se confondent à mon œil fatigué, mes pas sont douloureux de ces mille piètements, dos en vrac, mais c’est la dernière heure et j’avais promis.

 A la table sa collègue se lève immédiatement quand avec mon accompagnatrice nous sommes à sa hauteur.

 «  A … va arriver, « 

 « Nous évoquons des œuvres exposées, un superbe petit James Ensor, dans la réserve posé sur des caisses »

 « Il est beau, combien ? »

 « XXX XXX ,  superbe non ?! »

 Décidément je n’ai pas les moyens de mes goûts et tant mieux cela serait si ennuyeux de pouvoir tout posséder, l’ennui disait Moravia c’est de vouloir posséder, c’est le renoncement qui en libère, renoncement d’autant plus facile que le chiffre est hors catégorie. Je renonce si peu par ailleurs que je peux savourer cette petite victoire sur moi même.

 Elle arrive, mine défaite, amaigrie, yeux rougies, bon sang elle morfle, ça fait mal au cœur, je la regarde désolé et lui dit que je la trouve fatiguée qu’il faut qu’elle fasse attention à elle.

Ses yeux s’éclairent puis se tournent vers celle qui m’accompagne et s’assombrissent, je vois la silhouette blonde de mon amie s’éclipser.

 Le regard se porte sur moi à nouveau, il est douloureux, putain c’est donc ça l’effet d’une rupture.

Nous devisons de banalités, elle me demande si je vais à la fête de fin de foire, impossible mon avion décolle avant.

On se concentre sur une œuvre d’un de ses protégés, sympa, mais il y a quelque chose qui me gêne dans son travail, une facilité, une séduction trop immédiate, elle sent mon blocage, elle n’a jamais insisté pour que je craque.

Je lui parle du superbe petit Ensor dans sa réserve qui fait rêver, c'est une pièce d'histoire à portée de  main sinon de bourse.
 

Elle me le remontre pour le plaisir.

 Je dois partir, je me sens gêné. Comme impuissant face à son désarroi

 « Passeras tu à la galerie ? »

 « Oui dans trois semaines. »

 « Je serai à l’étranger à cette date, on se voit en septembre alors »

 Je reprends la course des couloirs sans fins, mon accompagnatrice est sur un stand pas si loin, je la rejoins.

 « Je vous ai vu tous les deux, bon sang c’est une évidence, le regard qu’elle m’a lancée et le tien si doux envers elle, vous en étiez touchant, même si on se sentait exclu de vous deux »

 Je feins de m’intéresser à une œuvre, je n’aime pas être nu, malgré mais impudeurs.

Les semaines sont passées, j'ai reçu l'invitation, je la revois dans une semaine elle me mail qu'elle est ravie de me revoir et suis plein de questions.

 

08:46 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (9)

22/08/2012

la chair est triste hélas et j'ai lu tous les livres ...

 

Cette conversation où je ne pouvais parler m’a touché, mais si j’avais pu parler qu’aurais je pu dire ? Rien bien sur, étant moi même dans une situation somme toute équivalente, malgré sa dissemblance.

Limite de la liberté que nous revendiquons ou feignons plutôt …

La liberté sous entend que l’autre n’existe pas, la prison c’est le tiraillement, l’autre n’est pas un geôlier, il est  la contrition de la douleur que l’on causerait, le geôlier c’est nous et la lâcheté nos barreaux.

Putain ça fait chier …

 


 

La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres.
Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres
D’être parmi l’écume inconnue et les cieux !
Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
Ne retiendra ce cœur qui dans la mer se trempe
Ô nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe
Sur le vide papier que la blancheur défend
Et ni la jeune femme allaitant son enfant.
Je partirai ! Steamer balançant ta mâture,
Lève l’ancre pour une exotique nature !

 

Un Ennui, désolé par les cruels espoirs,
Croit encore à l’adieu suprême des mouchoirs !
Et, peut-être, les mâts, invitant les orages
Sont-ils de ceux qu’un vent penche sur les naufrages
Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots…
Mais, ô mon cœur, entends le chant des matelots !

 

Brise marine Mallarmé

 

 

14:05 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)

21/08/2012

Summer vintage: Je vais te sucer l'anus ...

 

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Chut, ne dis rien, ferme les yeux voila ce qui t'attends, ici, maintenant

Je vais te sucer l'anus lentement pour qu'il s'ouvre, t'inonder de salive. 
 
La douceur et l'humide en ce lieu si sensible te fera frissonner.
 
Puis c'est au tour d'un doigt de pénétrer, s'habituer, coulisser doucement, tes muscles s'ouvrent pour laisser le plaisir s'installer en toi, ton cul m'avale la phalange pour plus de pénétration. Là je sens ton pouls, ta chaleur, les vibrations de tes boyaux,  douce prison qui s'ouvre.
 
Mon doigt solitaire met du gel et un ami à lui le rejoint, ils jouent doucement avec tes muscles pour les apprivoiser, les ouvrir et commencer à faire jouir ce coquin de sauvage.
 
Ton clito n'est pas en reste et ma bouche te lèche, t'aspire, te lutine pendant que tes seins sont pétris pour, comme des points d'acupuncture, embraser ton corps.
 
Vient mon sexe qui pénètre profondément dans ton vagin, pour contenter le corps et l'amener à s'ouvrir.
 
De mes grands coups de boutoir tu es heureuse, mais ton cul te chauffe et tu me tends l'obscur objet de mon désir.
 
Mon sexe luisant de ta cyprine, pose devant ton regard avide et anxieux, cette chair en mon intérieur ?
 
A l'entrée noyée de gel, le gland que l'on pousse délicatement pour pénétrer, la pause que l'on fait, et puis l'enfoncement dans tes chairs, je te sens à la fois concentrée et heureuse.
 
Point de douleur mais ce sentiment d'abandon et de plein dans tes entrailles qui brûlent mon vit.
 
Le temps d'attente suspendu, puis les très léger va-et-vient. imperceptibles au début 
 
Ta douleur a disparu, tu commences à jouir,  tu augmentes ton plaisir en touchant ton clito, main gourmande puis vibratoire staccato de ton plaisir. 
 
Mes va-et-vient deviennent de plus en plus forts pour ton plus grand plaisir. 
 
Tu perds tout sens, ton cul est source d'un plaisir intense tu gémis, pleure de plaisir, de râles, tu exiges de la force, de l'entrain, de la vie, tu hurles aux coups de mes reins et au choc de mon corps sur tes fesses tendues.
 
Mes coups deviennent syncopés et violents sans retenue, pour ton abandon à toute douceur, frénésie de jouir, état bestial où nous ne sommes plus nous mais embrasement de nos corps.
 
Et là tu le sens venir, monter de tes entrailles, de ton clito, de partout il monte comme un tsunami de l'apocalypse.
 
Un  orgasme anal, plus violent que tout ce que tu as déjà vécu,
 
mon sexe est broyé par tes contractions, tes mouvements de jouir
 
Tu y es et moi pas, je sors, enlève ma capote et enfourne mon sexe rouge et avide dans ta bouche, tu suces, pompes, aspires littéralement, mon sperme monte, monte, je crie, râle, et tente de sortir du four de ta bouche.
 
Je ne peux, tu exiges ton tribut, j'explose en des cris non humains ...
 
La libération me rend mes esprits, j'embrasse cette bouche pleine et bois avec toi l'essence de ma turpitude.

 

11:51 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (53)

15/08/2012

somebody that I used to know


 

De temps en temps je repense à quand nous étions ensemble

Genre, quand tu a dit que tu étais heureuse à en mourir

Je me suis dit que tu étais celle qu'il me fallait

Mais je me sentais si seul en ta compagnie

Mais c'était de l'amour et c'est une douleur dont je me souviens toujours

 

On peut devenir accro à une certaine forme de tristesse

Comme la résignation à la fin

Toujours la fin

Alors quand on s'est rendu compte que ça ne nous menait à rien d'être ensemble

Et bien tu as dit que l'on pourrait toujours être amis

Mais je t'avouerai que j'étais content que ce soit la fin

 

Mais ce n'était pas la peine de couper les ponts

De faire croire que ce n'était jamais arrivé

Et comme s'il n'y avait jamais rien eu entre nous

Et je n'ai même pas besoin de ton amour

Mais tu me traites comme un étranger

C'est si cruel

Tu n'avais pas à t'abaisser jusque là

Jusqu'à envoyer tes amis récupérer tes CDs

Et puis changer de numéro

Ceci-dit, j'imagine que je n'en ai pas besoin

Maintenant tu es juste quelqu'un que j'ai connu

Maintenant tu es juste quelqu'un que j'ai connu

Maintenant tu es juste quelqu'un que j'ai connu

 

De temps en temps je repense à toutes les fois où tu m'as bien eu

Mais tu me faisais croire que c'était toujours de ma faute

Et je ne veux pas vivre de cette façon

Interpréter chaque mot que tu dis

Tu disais que tu pouvais arrêter

Et que je ne te surprendrais pas à être obsédé par quelqu'un que tu as connu...

 

Mais ce n'était pas la peine de couper les ponts

De faire croire que ce n'était jamais arrivé

Et comme s'il n'y avait jamais rien eu entre nous

Et je n'ai même pas besoin de ton amour

Mais tu me traites comme un étranger

C'est si cruel

Tu n'avais pas à t'abaisser jusque là

Jusqu'à envoyer tes amis récupérer tes CDs

Et puis changer de numéro

Ceci-dit, j'imagine que je n'en ai pas besoin

Maintenant tu es juste quelqu'un que j'ai connu

 

Quelqu'un...

 

Que j'ai connu

Que j'ai connu

 

Quelqu'un...

 

Maintenant tu es juste quelqu'un que j'ai connu

 

 

 

15:05 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (12)

05/08/2012

Summer vintage: Paul Eluard en main

 

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max ernst - nush - paul eluard
photo de lee miller

 

 

 

Un livre de Paul Eluard en main,

je t'ai vue.

Le même sourire, le nez rond et l’œil pétillant.

Je t'ai vue et je me suis souvenu.

Le bruit de nos pas dans la ville.

Le bruit de la pluie sous nos rires.

Combien de temps maintenant et toujours ce sortilège.

Nous n'étions pas faits l'un pour l'autre

et pourtant j'ai aimé nos instants.

Ils se sont éloignés vers d'autres horizons.

Pas de nostalgie mais une immense tendresse,

et le bonheur de ce souvenir dans le visage de cette inconnue.

Instants avec toi dans cette librairie si loin de toi.

Son amoureux est venu et tu as disparu,

ce n'était plus qu'un joli couple qui avait chassé ton fantôme.

J'ai payé le livre et écrit ces lignes,

pour rester encore avec toi le temps de ces mots.

 

 

 

23:33 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (29)

31/07/2012

SUMMER VINTAGE : Epitaphe pour un graph.

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(photo michael helms ) 

 

 

Sur la page noire de ma nuit blanche, cette nuit je l'avais composé. Un texte très chaud où les mots s'enchaînaient pour t'évoquer.

Ils disaient le bonheur de te jouir, et dessinaient les sévices voluptueux qu'en bourreau je t'infligeais.

Mots crus et nus, en rut de toi.

Ivre de ces phrases, en orgasme scriptural, je m'étais endormi, tout heureux, du tendre devoir accompli.

Mais jalouse fut la nuit qui au matin avait fait tout disparaître, ne me laissant que les maux de l'oubli pour souvenir, et ces quelques lignes comme épitaphe de mon graph.

 

08:56 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (26)