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26/11/2008

envie de

 

 

 

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Envie d'être une boule de geisha 

 

 

13:58 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (26)

17/11/2008

Requête

 

 

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j'ai envie de te sodomiser


d'accord mais en Manolo Blahnik  alors ...

13:26 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (50)

14/11/2008

impressions matin levant

 

Sergei symbal.jpg
(photo sergei symbal)

Potron-minet, je bande au matin d'une nuit fauve,

ma chemise sur elle en habit de pudeur malgré ses fesses en point de vue.

Son corps en goût sur mes lèvres,

mon sexe en douleur de nos jeux,

ses yeux cernés de nos joutes,

que je brûle de rejouer.

 

 

 

12:12 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (25)

06/10/2008

tribulations hélvétiques d'un blogueur en vie réelle

 

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Genève:

 


Que de mails envoyés, que de temps au téléphone et qu’une fugace rencontre parisienne entre deux de nos rendez-vous respectifs.
Il fallait prendre le temps, le temps des mots, le temps des rires , le temps de la vie réelle.
Genève en serait le lieu.
J’ai mis un visage sur celle qui nous fait tant plaisir par son verbe, j’ai mis une voix à ses histoires, une vie , des rêves et des espoirs à la main qui porte cette plume.
J’ai surtout découvert un cœur trop grand pour être seul, trop entier pour se contenter de ce que je pouvais offrir.
Nous fûmes sages, nos désirs auraient pu se rencontrer mais les causes en auraient été différentes.
Mon temps de jouir s’arrêtait le matin, et elle voulait commencer un matin d’une nouvelle vie.
Comme nous ne voulions pas d’un matin amer, nous avons eu une belle journée et la nuit venue, une heure du plus beau des feux d’artifice.
La municipalité remplaçait par la pyrotechnie ce que nos corps n’avaient pas osé tirer.

 


Nyon :

 


Une heure trente, je n’avais que ce temps devant moi, mais l’envie terrible de voir vivre ses yeux, sourire ses lèvres.
La gare, le grand escalier, son geste, elle me reconnaît.
Mais Son regard est caché derrière de grandes lunettes.
Nous nous enfonçons dans la ville qui s’ouvre sur cette place face au lac, son appartement à côté.
Ses mots, sa vie qu'elle me raconte.
Comme récompense à mon oreille, ses lunettes tombent.
Ses yeux en amande aussi rieurs que son sourire me sont offerts.
J’aurai tant aimé avoir le temps et le charme de les rendre brillants et humides sous le plaisir de mes caresses.
Arrive son père et l’heure de mon train.
Sur le quai de la gare ses yeux retrouvent ses lunettes noires en deuil de mon désir.
Risque des rencontres.
Mais le désir se dompte, il suffit de penser aux kilomètres qu’il permet de franchir et aux belles situations qu’il provoque.

 

 

23:23 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (23)

04/10/2008

oui aussi

 

 

 

oui comme cela 

oui aussi doucement

oui aussi profondement

oui aussi sensuellement

oui aussi intensement

oui aussi émouvant

10:16 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (11)

22/09/2008

Taxi driver

 

 

 

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(c) chut ... envoi anonyme

Bar du Marriott, eleven PM o’clock, Manhattan, New York.
Avec pour compagnon un cognac mon aîné de vingt ans, j’écoute les couples qui discutent autour de moi, seul dans la ville monde qui ne dort jamais.
Sont-ils amoureux ou en affaire, joignent-ils l’utile à la bagatelle, dans cet univers où le seul dieu est dollar et ses voies business.
Enfoncée dans les fauteuils moelleux, une femme lit Cosmopolitan, version française.
Il est vrai que la grosse pomme ressemble à un verger normand tellement elle est parcourue par nos congénères, ivres du taux de change.
Elle croise et décroise ses jambes, absorbée par la lecture, la couverture du magazine vante les amours imprévus de l’été.
Vêtue d’une robe verte, elle a l’élégance et la classe naturelle des françaises que les américaines n’atteignent qu’après des années de lectures de Vogue et des milliers de dollars offerts aux prêtresses de Bloomindale.
J’aime les bars des grands hôtels , on y trouve toujours d’excellents cognacs, des représentantes de commerce russe et des imprévus.
J’avais goûté au cognac, j’aspirais à l’imprévu, serait-il lecteur de Cosmopolitan ?
Un mot griffonné à son attention et confié au barman pour le savoir.
« J’aime moi aussi lire Cosmopolitan quand il raconte une rencontre imprévue au bar du Marriott à NY avec une belle française, posez le magazine si de lectrice vous souhaitez devenir actrice de l’article »
Elle lit, l’attente , je doute …
Victoire, elle pose le magazine après un regard discret en ma direction.
Je griffonne un deuxième billet, poulet encore une fois confié aux bons soins du barman.
« Si l’inconnu vous fait frissonner comme moi, alors allons au Morgan où je loge, la nuit est longue, la vue vertigineuse, le lit immense comme mon envie de vous entendre jouir »
La belle sourit, son œil s’illumine, elle se lève, règle, et prend l'ascenseur.
Je la suis. Trop tard. Les portes se referment, je saute dans celui d’à coté .
Le lobby est vide, je passe l’entrée et la vois sur le trottoir hélant un taxi.
J’hésite. Dois-je la rejoindre, ne suis-je pas allé trop loin ?
Avant de s’engouffrer dans le cab, ses mains se portent sur sa jupe, elle la soulève et me montre ses fesses, comme une réponse à mes questions.
Il serait goujat d’ignorer une telle invite. Je saute dans le taxi qui suit, donne un billet de 1OO dollars au chauffeur en exigeant qu’il ne perde pas de vue le taxi devant.
Après une longue course, comme pour me faire languir, nous nous arrêtons devant le Morgan.
La suite … et bien lisez cosmopolitan l’année prochaine nous l’avons envoyé au journal pour les remercier.
 

PS ce texte m’a été inspiré par un chiche brillamment emporté par une belle et surtout par un de ses mails de l'été
 

 

 

 

06:21 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (22)

02/07/2008

Contretemps

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je ne peux donner qu'à celle qui veut recevoir ,

je lis dans tes mots " mais si tu n'es plus là , je comprendrais " une façon sensible de me dire au revoir .

il est vrai que je suis apparu dans ta vie à un moment où tu étais en colère et que celle ci est oubliée.

mon temps a fait son temps , rien n'est pire que d'être à contretemps.

nos chemins se décroisent donc mais je garderai nos instants comme des moments précieux .

je te remercie de ceux ci , d'autres t'attendent , je te l'espere.

Affectueusement.

waid

20:56 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (8)

19/06/2008

Message privé

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La veille de la fête , au petit moulin , rue de Poitier , tu me trouveras allongé à t'attendre .

Vêtu mais sans dessous , dans l'obscurité , les yeux bandés sur ta lubricité.

Une flamme vascillante , une boite de chocolats et du champagne en offrande à ta venue.

Mon corps en sacrifice à ton désir.

L'attente en excitation du plaisir.

L'inconnu en piment de l'audace.

07:21 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (13)

15/05/2008

Nuit de champs de bataille

 

 

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ma bouche happe ton mamelon.

ma langue titille ton sein.

Mon sexe est figé en toi.

tes jambes m'enlassent.

ta chevelure m'envahie.

tes coups de reins frenetiques me font sauter.

nos corps ne sont plus que sueur.

je ne sais si cette chair est mienne ou tienne.

je sens les vibrations de mon dard absorbé par tes saccades.

je n'entend plus tes gemissements couverts par mes cris.

le temps s'est arrété englué par le plaisir.

cette couche si bien tirée n'est que champs de bataille

deux corps extenués y reposent.

 

 

01:00 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (28)

28/04/2008

Printemps

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Hier c'était le printemps , enfin le soleil , enfin la chaleur , enfin les fleurs en éclosions.

Pourquoi sur ce ponton ne pas célébrer les jours nouveaux,

Nus avec la nature. 

Caressés par le vent , aiguillonné par le soleil.

Lui souffler cette strophe de charles Cros en ouverture:

La nuit d'amour est toute prête ;
Nous avons du vin pour la fête
Et la folie est dans ma tête.

Entendre ses soupirs dans le mumure des roseaux.

06/04/2008

Chanson pour elle

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Es-tu brune ou blonde ?

Sont-ils noirs ou bleus

Tes yeux ?

Je n’en sais rien mais j’aime leur clarté profonde,

Mais j’adore le désordre de tes cheveux.

Es-tu douce ou dure ?

Est il sensible ou moqueur ton cœur ?

Je n ‘en sais rien mais je rend grace à la nature

D’avoir fait de ton cœur mon maitre et mon vainqueur.

Fidéle , indifidéle.

Qu’est ce que ça fait au fait

Puisque toujours dispose à couronner mon zéle.

Ta beauté sert de gage à mon plus cher souhait.

 

Paul Verlaine

 

(photo chip willis)

01/04/2008

Un jour peut être

 

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(photo claude Fauville)

Un jour peut être et ce jour là sera comme le premier.

Je le vivrai comme mon dernier.

J'en absorberai tout le suc.

Pour te conserver au plus profond de mon tiroir secret.

Alors dans mon tréfonds je l'ouvrirai et te respirerai.

Pour mon éternité.

20:32 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (12)

31/03/2008

Demain dès l'aube

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Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la route,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par les routes , j'irai par l’autoroute.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je conduirai les yeux fixés sur la chaussée,
Sans rien regarder des autres, sans m’arrêter sans écouter les critiques,
Seul, dans ma voiture, l'esprit sur toi concentré,
Gai de n
os envies, et le jour pour moi sera comme une musique.

Je ne regarderai ni les kilométres , ni  le temps ni le soleil qui sur le pont se couche,
Ni les dangers d’être surpris dans tes bras voluptueux,
Et quand j'arriverai en ce lui où se dresse le Modern hotel,  je mettrai sur ta bouche
Un bouquet de baisers qui n’aura rien de vertueux.

photo nan Goldin

08:00 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (12)

17/03/2008

La découverte

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Elle aimait les sensations et réclamait force et puissance.

Nue et offerte elle s’attendait au déchaînement de nos corps.

mais une leçon s’imposait.

Un bandeau sur les yeux, par la pique et la langue je me suis occupé de ses seins.

Ses oreilles en sifflent encore.

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08:18 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (19)

09/03/2008

Sexplorateur

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(photo chips Willis)

En étoile sur le lit, elle me dit qu'elle n'a pas découvert son point G.

En explorateur zélé je parts à sa recherche parcourant cette délicieuse terra incognita.

Ma langue caresse, ma main explore , un doigt dans son anus achève l'équipage.

Elle, lascive toute à son plaisir.

Juste à l'entrée mon doigt trouve le graal, s'y installe, s'y plaît et s'y amuse.

Les autres membres de l'équipage travaillent de concert. 

Ses muscles tressaillent, sa voix change, ses gémissements se font plus forts.

Je perçois l'arrivée de l'orgasme au changement de son goût , il devient plus métallique.

J'ignore ses suppliques.

Soudain il jaillit explose de son anus,son point G et par vague monte jusqu'à la pointe de ses cheveux.

Ses oreilles sifflent elle n'entend plus, son souffle coupé l'autorise juste à dire tu l'a trouvé.

Son regard et son sourire, eux en témoignent.

 

PS 1

Gicerilla m'a fait remarquer que ma précédente note était une note de feignant , devant la qualité de sa critique , je me suis mis au travail.

PS 2

Au fait elle était brune ...

 

22:53 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : point g