24/05/2012
Dans la tête d'une soumise
Etre malmenée, battue, humiliée avec consentement, n’a rien de commun avec être malmenée, battue, humiliée sans consentement. De la même façon un viol est incomparable à un acte sexuel consenti.
On pourrait voir la reproduction du lien père/fille quand le père est violent. Que l'on prenne les coups pour des marques d'amour ou qu'on ait réussi une sorte d'exploit en trouvant du plaisir dans ce qui cause tant de peines.
On pourrait voir la reconduction d’une scène primitive fantasmée ou réelle, la réalisation de fantasmes archaïques.
Est-ce qu’alors cela ne rapproche pas toutes les sexualités ? le lien aux parents, ce qu'on croit de la conception, la sienne en particulier mais aussi plus généralement?
On pourrait voir la transgression d'interdits ou la réparation.
On pourrait voir beaucoup de choses dans le pourquoi, et cela vaudrait plutôt à titre individuel.
L'important n'est pas le pourquoi mais le comment. C'est d'ailleurs ce qui distinguera une relation saine d'une relation toxique.
Le comment de ma soumission c'est dans le désir, le plaisir et le consentement.
En d'autres termes, je me soumets à Lui, parce que je suis libre.
Je reviens sur l’a priori qu’on irait vers la soumission par ennui, par goût d’un toujours plus. Pour épicer le sexe classique.
Prenons un exemple, si O. n’aime pas la glace à la vanille, a priori y ajouter de la cannelle ou autres, ne la lui rendra pas meilleure.
De la glace à la vanille accompagnée ou pas, cela reste de la vanille.
Je ne nie pas qu’on puisse aimer la vanille et aimer la vanille épicée. Je ne doute pas qu’il puisse y avoir des personnes se lassant de la vanille et y ajoutant des fruits, des gâteaux, des épices. Ce que je dis, c’est que je n’aime pas la vanille.
Et pour le dire, il aura fallu quelques temps. Parce que pour le savoir dans un monde où tout le monde doit aimer la glace à la vanille, j’ai cherché plusieurs crèmes glacées, plusieurs types de cornets. Dans un monde où la glace est nécessairement à la vanille, j’aurais pu aller plus loin et finir par me demander si j’aime la glace.
Surtout que malgré ma grande faim, je n’avais pas toujours très envie de manger de la vanille. D’ailleurs parfois en me forçant c’était devenu vraiment indigeste. D’autres fois je rêvais à d’autres parfums, la glace passait mieux.
Et puis un jour le parfum rêvé sans en connaître la saveur, j’y ai goûté. Et là j’ai su que c’était ça MA glace.
Donc, ma soumission ce n’est pas parce que je me suis lassée d’une sexualité dite classique, c’est ma sexualité.
Enfant, j’appuyais sur mes ecchymoses. La pression agréable et le relâchement savoureux me portaient à souvent recommencer ces manipulations. Adolescente, je m’entaillais le bas ventre. Gestes pour chasser l’angoisse parfois mais surtout puissant désir de se faire du bien.
La masturbation ne suffisait pas à calmer l’excitation sexuelle, elle conduisait à un plaisir aussi bref qu’assuré, pas fade mais vain. Voire décevant. L’ouverture de la peau, le sang qui perlait produisaient un plaisir non plus uniquement physique mais aussi cérébral, instants de béatitude qui portait un sens.
La sexualité à deux a globalement connu les mêmes ressentis. Si elle pouvait être sources de beaux plaisirs, d’orgasmes multiples il y avait toujours un manque. Un « je ne sais quoi » qui fait que la tête ne jouit pas.
Peut être que c’est ça la différence, je jouis par la tête, par le sens donnée d’une petite histoire. Et l’histoire dans ma tête ce n’est pas le prince charmant qui dépose un doux baiser, ce n’est pas le livreur de pizza qui me prend sur la table de la cuisine, c’est mon Maître qui fait ce qu’Il veut de Sa soumise.
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18/04/2012
domaine de V séance photo 4
photo contractuelle G à l'appareil
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16/04/2012
domaine de V fin
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10/04/2012
A NEW YORK pour la semaine
TAXI DRIVER ( note de septembre 2009 curieusement cette paire de fesses sera à NY la semaine prochaine aussi)
(c) chut ... envoi anonyme
Bar du Marriott, eleven PM o’clock, Manhattan, New York.
Avec pour compagnon un cognac mon aîné de vingt ans, j’écoute les couples qui discutent autour de moi, seul dans la ville monde qui ne dort jamais.
Sont-ils amoureux ou en affaire, joignent-ils l’utile à la bagatelle, dans cet univers où le seul dieu est dollar et ses voies business.
Enfoncée dans les fauteuils moelleux, une femme lit Cosmopolitan, version française.
Il est vrai que la grosse pomme ressemble à un verger normand tellement elle est parcourue par nos congénères, ivres du taux de change.
Elle croise et décroise ses jambes, absorbée par la lecture, la couverture du magazine vante les amours imprévus de l’été.
Vêtue d’une robe verte, elle a l’élégance et la classe naturelle des françaises que les américaines n’atteignent qu’après des années de lectures de Vogue et des milliers de dollars offerts aux prêtresses de Bloomindale.
J’aime les bars des grands hôtels , on y trouve toujours d’excellents cognacs, des représentantes de commerce russe et des imprévus.
J’avais goûté au cognac, j’aspirais à l’imprévu, serait-il lecteur de Cosmopolitan ?
Un mot griffonné à son attention et confié au barman pour le savoir.
« J’aime moi aussi lire Cosmopolitan quand il raconte une rencontre imprévue au bar du Marriott à NY avec une belle française, posez le magazine si de lectrice vous souhaitez devenir actrice de l’article »
Elle lit, l’attente , je doute …
Victoire, elle pose le magazine après un regard discret en ma direction.
Je griffonne un deuxième billet, poulet encore une fois confié aux bons soins du barman.
« Si l’inconnu vous fait frissonner comme moi, alors allons au Morgan où je loge, la nuit est longue, la vue vertigineuse, le lit immense comme mon envie de vous entendre jouir »
La belle sourit, son œil s’illumine, elle se lève, règle, et prend l'ascenseur.
Je la suis. Trop tard. Les portes se referment, je saute dans celui d’à coté .
Le lobby est vide, je passe l’entrée et la vois sur le trottoir hélant un taxi.
J’hésite. Dois-je la rejoindre, ne suis-je pas allé trop loin ?
Avant de s’engouffrer dans le cab, ses mains se portent sur sa jupe, elle la soulève et me montre ses fesses, comme une réponse à mes questions.
Il serait goujat d’ignorer une telle invite. Je saute dans le taxi qui suit, donne un billet de 1OO dollars au chauffeur en exigeant qu’il ne perde pas de vue le taxi devant.
Après une longue course, comme pour me faire languir, nous nous arrêtons devant le Morgan.
La suite … et bien lisez cosmopolitan l’année prochaine nous l’avons envoyé au journal pour les remercier.
PS ce texte m’a été inspiré par un chiche brillamment emporté par une belle et surtout par un de ses mails de l'été
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05/04/2012
Nuit rêvée par l'autre bout de la lorgnette
Nous rentrons chez moi, repus après un excellent repas. Je suis en manque de son contact, de son corps après son absence mais le sens ailleurs. Nous nous couchons, discutons, ambiance un peu tendue. Malgré cela, envie de lui. Besoin de jouir pour me détendre, trouver le sommeil. Je commence à le caresser, le suce, l’encapuchonne et l’enfourche avant de passer en missionnaire, classique que nous apprécions beaucoup tous les deux. Je jouis, heureuse ; lui non, pas envie de faire durer, nous avons trop et trop bien mangé pour cela. Il se retire, je me blottis contre lui pour essayer de trouver le sommeil. Celui ci se fait désirer, je somnole à peine, encore tendue. Les heures passent, je tourne et retourne dans le lit, Waid essaie de dormir. De nouveau envie de lui mais il dort, point d’envie nocturne ni de sexe spontanément dur, tâtage de bite à l’appui. Je commence à me branler mais il me manque une queue en moi. Après une pénultième et vaine vérification sur la bête (sait-on jamais…), je sors Tom de son tiroir, une noisette de lubrifiant et me l’enfonce. Mes mouvements ont à moitié réveillé Waid, il bougonne, fatigué. J’en profite pour le faire participer, lui vole une main que je pose sur moi tout en faisant aller et venir Tom dans mon sexe. Orgasme enfin et le sommeil tant cherché. Je rejoins Morphée et Waid fait de même après avoir protesté que j’exagère, quand même !
Epilogue
Le lendemain soir, nous discutons de tout de rien. Je lui glisse au passage : C’était très bon hier soir quand tu m’as baisée, merci. Mais je ne t’ai pas baisée ! Ah ??? Non, tu as rêvé, tu t’es juste branlée avec Tom, deux fois en plus, pas moyen de dormir ! …
Je reste bouche bée de cette révélation : impossible de savoir si j’ai rêvé cette baise ou non, aucun détail qui me permette de faire la différence. Et bien sur, inutile de compter les nombreuses capotes dans la poubelle pour me donner la réponse…
21:23 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (22)
03/04/2012
Nuit rêvée
Dans la pénombre du lit partagé, le ventre tendu d'agapes bien arrosées, ma libido est loin, dans les limbes d'un estomac trop plein.
A côté de moi, ma logeuse me tourne le dos, enveloppée dans les bras de Morphée.
Je sens ses fesses s'agiter, ses jambes prendre vie, sa main sur son sexe, la dame se donne le plaisir nocturne que ma bite rassasiée qu'une poularde de Bresse à la broche lui a refusé avant l'extinction des feux.
Je suis intrigué, des râles commencent à poindre, la coquine n'y va pas de main morte.
Elle se redresse allume la lumière et ouvre le tiroir au stupre de la table de nuit, fouille, enlève menottes, vibro et autre boules pour un sexe rose à forme anatomique, de taille humaine ou plutôt d'une taille presque identique à la mienne.
Ce gode s'appelle Tom, nom de baptême donné alors qu'un Tom trop mou nous quittait d'une soirée trio et qu'il était avantageusement remplacé par la raideur de ce substitut d'homme qui fut appelé ainsi en souvenir des services rendus.
La voilà Tom en main qui se l'enfonce dans la chatte et commence à gémir.
Pas un mot à mon attention, ni un geste je suis absent.
Puis une main attrape mon bras gauche et pose ma main sur ses seins, son corps se love contre le mien, la main plaque la mienne pour que je lui presse la poitrine et le manège hédoniste continue jusqu'à son point d'acmé.
Tom est enlevé, ma main repoussée, le calme revient dans la chambre sans qu'une parole ne soit échangés.
Le lendemain à midi une confidence, " tu m'as divinement baisée cette nuit, c'était bon ... j'ai adoré"
suivie d'une confession, " je n'ai rien fait du tout cette nuit, tu dormais et tu t'es à ma stupéfaction branlée devant moi "
et d'une conclusion
pour la première fois nous avions vécu chacun différemment une crise de somnambulisme sexuel.
14:15 Publié dans ELLE, NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (16)
26/03/2012
On a tous ses limites
Je suis un dépravé trop fatigué ce matin pour vous raconter
08:00 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (7)
21/03/2012
Par la gorge te pénétrer
Je veux être l'ours Cémoi chocolat et guimauve . Je serai déposé dans ta bouche après avoir effleuré tes lèvres et admiré tes jolies dents. je reposerai sur cette langue à cet instant si inaccoutumement sage et commencerai à fondre lentement. Mon corps de guimauve se liquéfiera sensuellement coulant sous tes papilles , envahissant ta salive. Mon goût te montera au cerveau affolant tes neurones, je fondrai pour pénétrer ta gorge à nos émois , j'entendrai un râle de satisfaction, et disparaitrai en toi à tout jamais.
22:20 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (3)
13/02/2012
message reçu d'une correspondante ...
22:44 Publié dans ELLE, ENVIES | Lien permanent | Commentaires (18)
05/02/2012
Shame
Au sortir d'une haletante levrette, blottis l'un contre l'autre, elle m'avait parlé de ce film que je ne connaissais point.
J'avais vu des vidéos d'artiste de Steve Mac Queen mais ignorais sa sortie.
Elle m'avait dit qu'elle n'avait pas aimé le personnage et que son libertinage était différent.
Je viens de voir ce film dans une salle d'art et d'essai au milieu du désert culturel où je me trouve.
Et là, je me tais, trop de scènes comme des réminiscences de mémoire pour ne pas me poser de questions.
Mon manque d'elle comme réponse à l'une de celles ci.
l'excellente critique du Monde
20:39 Publié dans ART CONTEMPORAIN, DIVAGATION, ELLE | Lien permanent | Commentaires (8)
17/01/2012
Dans le tourbillon de la vie
Dans le tourbillon de la vie, nous nous sommes revus, replus et nous avons fini repus.
Puis à nouveau, nous nous sommes revus et donnés en spéctacle mais cela ne m'a plus plu.
Ce qui t'as plu, ce fut notre orgie dans la salle de bain où tu as giclée de plaisir sans retenue.
Ce qui m'a plu, c'est la douce chaleur de ton cul.
Ce qui m'a déplu, c'est de se quitter si vite.
Ce qui t'as plu, c'est d'être admirée par les passants de ton aura émus.
Ce qui m'a plus, c'est de plus belle t'avoir rendue.
Ce qui m'a déplu, c'est qu'hier tu ne sois pas revenue.
Ce qui m'a déplu, c'est le silence qui me laisse loquedu
09:00 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (13)
14/01/2012
Une bavarde ...
Une curieuse, bavarde pendant que j'embrasse une coquine
fais voir ta bite ...
alors c'est elle la bite de waid ?
elle est molle ta bite là ?!?
elle mesure combien quand elle bande ta bite ?
elle est grosse ta bite quand tu baises ?
t'es circoncis dis moi ?
pourquoi tu bandes pas dis ... ?
parce que je ne suis pas qu'une bite pardi !
maitenant suces car je suis aussi une bite non mais !
14:12 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (15)
11/01/2012
Toi l'inconnue
Par monts et par les vaux , je cours vers elle,
elle que je ne connais point, mais qui demain sera mon Elle
Inconnue non encore eu comme chantait le poète, tu m'intrigues et m'attires
Te trouver et me retrouver
T'aimer et me poser
J'ai connu les stupres des libertins
J'ai pleuré aux adieux de quai
Mais toujours j'ai espéré te rencontrer
Je cours vers toi dans la nuit de mes envies
Mais toi que fais tu ?
Tu ignores que j'existe et jamais tu liras ces mots ...
Pour réponse au comm de Dita ...
ben oui ... moins glam
21:53 Publié dans DIVAGATION, ELLE | Lien permanent | Commentaires (43)
22/12/2011
Il y a 4 ans naissait ce blog
Rue Monge, Paris, Novembre 2007, je suis à ses cotés dans ce café internet aux tables crasseuses, elle pianote et me montre comment l’on peut créer sur Hautetfort un blog.
« Tu devrais écrire, je suis sure que cela pourrait être chouette.
Ecrire ?!? Mais je n’ai rien à raconter tu sais ! »
22 décembre 2007 waid and see naissait sous la forme d’une note sur les chambres d’hôtel.
En 4 ans j’ai pu faire 360 notes, j’ai reçu ou fais 8178 commentaires, eu 300640 pages lues, raconté 55 nuits et connu un nombre oublié de chambres d’hôtels.
Ma chère F … se moque de moi quand elle me rappelle que j’avais peur de rien à avoir raconter, c’était pourtant si vrai à cette époque.
Je n’avais eu qu’une seule aventure qui en une nuit avait brisé 16 ans de fidélités et initié au triolisme.
Depuis ce blog m’a tellement apporté, il m’a fait vivre tant de nuits inoubliables, m’a fait rencontrer de si belles personnes ( je parle de beauté intérieure) m’a tellement appris des femmes que je me dis quand je le relis que c’est un autre qui l’a vécu.
Pourtant ce lieux est mon carnet de mémoire et non de rêves.
Ce carnet m’a apaisé, mes doutes se sont atténués car maintenant je sais que je peux vivre mes rêves et en imaginé de plus fous encore pour mieux les vivre encore.
La peur d’une vie non réussie ou regrettée s’écarte au profit de la sérénité d’une vie bien remplie.
D’autres démons sont encore là, l’impatience, l’insatiabilité, le manque de confiance ( si si) mais ils sont domptés.
F … m’a donné plus que son temps et son affection cette nuit là, elle m’a donné les clefs de l'endroit où je suis devenu moi même.
08:00 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (33)
27/11/2011
foutre sans conscience n'est que ruine de l'âme
Comme monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir je viens d'apprendre que cette nuit je l'ai sodomisée sans le savoir ...
21:13 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (31)