Web Analytics Made Easy -
StatCounter

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/04/2023

Apprendre

Au soir de ce week-end,

en semi séparation,

comme une conditionnelle pour apprendre la liberté,

celle de la lumière en quittant l'ombre de la prison,

celle du noir de la  culpabilité de ne pas avoir été à la hauteur d'un rôle que je ne désirai pas.

Au soir de ce week-end.

le sentiment  de joie qui depuis longtemps m'avait quitté hors mes escapades parisiennes,

le sentiment de bien être.

Apprendre

à revivre,

paradoxe pour celui qui ici apparait comme un homme qui vit trop,

mais cette vie était discontinu.

Apprendre

de s'autoriser à vivre en continue.

Apprendre d'être soit même

22:20 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (2)

15/04/2023

La femme violon

Le-Violon-dIngres.jpg

 

De loin je la reconnais, silhouette élancée avec ce pas de femme parisienne qui excite le provincial que je suis.

Je l'embrasse, et glisse mes doigts sous sa jupe, instructions suivies pas de culotte, juste le cordon de boules de geisha qui sort de ses lèvres glabres.

Pas un mot juste des regards plein d'envies.

Pas le temps d'aller chez moi, les émois sont des impatients qu'il ne faut pas faire languir.

Nous passons devant un hôtel, prenons une chambre, avec ce frisson des amants clandestins qui affrontent le regard du réceptionniste au sourire en coin.

Elle rougie au regard de celui qui dit hummm j'en profiterai bien.

Vite nus, je lui retire ses boules, les porte à ma bouche, elles sont trempes d'elle, je les avale et goute son jus, je bande d'excitation, elle attend , je les ressort nettoyées,  les lui enfile à nouveau, l'embrasse pour qu'elle se goute.

Elle me tend son fessier et l'oeil obscur me sourit, je l'imagine bouche qui m'embouche et l'enfourche.

Son gémissement de soulagement met fait à la tension de ma coquine.

Alors lentement je me suis mis à jouer de mon sexe comme d'un archet, son cul était le chevalet, ses fesses les courbes d'un violon dont je tirais des notes de plaisirs,  je me sentais Paganini faisant des miracles de son stradivarius.

Les sanglots longs des violons ne blessaient pas mon cœur, ils l'exaltaient à exploser.

je crois que nous avons atteint à ce moment là la table d'harmonie.

Nous nous pensions sans spectateur, c'était une erreur, les voisins de chambre nous ont ovationné de grand coups dans le mur, ils ne devaient pas être mélomanes.

 

 

13:58 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)

05/04/2023

Nuit de la femme tournesol

5-femme-fleur-a.jpg

  • « tu montes sur paris ce soir ? 
  • oui je suis dans le train, j’arrive à 23h
  • je sors de mon cours de théâtre j’ai 3 mois d’abstinence anale j’ai envie d’une sodomie.
  • … humm, si tu m’attends je mets fin à ta diète.
  • ok, je t’attends au bar devant chez toi, sois doux je suis vierge, en hibernation anale depuis trois mois et poilue.

 

La femme tournesol avait disparue, elle n’éclot que du printemps à la fin de l’été, comme les tournesols elle suit le soleil.

Les tournesols n’anticipent pas, ne programment pas, il faut les cueillir quand ils sont ouverts mais la course du soleil est imprévisible ou je suis mauvais astronome.

Le TGV arrive à l’heure, décidément cette soirée est imprévisible, je me glisse entre les passagers, m’extrais de la gare, m’engouffre dans le métro, sort, retrouve ma rue, ses bars bondés et ma vierge d’un trimestre toute sage qui buvait un mauvais vin.

Yeux bleus, queue de cheval, minois juvénile, sur pull étiré d’une poitrine généreuse, elle me sourie.

Malgré ses hauts et bas, les émois et les silences, 4 ans d’une relation épistolaire et sexuelle me contemplent, trouble de mes souvenirs, de l’étonnement qu’elle m’ait contacté, son abstinence ou indifférence m’avait mis en deuil de nous.

Quelques mots échangés, elle s’amuse de mon étonnement, déguste son pouvoir sur moi.

Nous descendons à la cave où je cache ma mallette coquine, elle me demande s’il y a bien mes jouets, puis montons au 9e ciel, dans ma garçonnière, les tétines du sacré cœur sur l’écran noir de ma fenêtre éclairent la chambre.

Si pour les nostalgiques de la commune le sacré cœur est ce monument affreusement kitch qui célèbre le triomphe de la bourgeoisie et l’ordre catholique sur la révolution, pour moi, plus mécréant que les communards, cette église est associée à la levrette tellement je l’ai contemplé dans cette génuflexion ses tétines.

Nous nous enlaçons, point de baiser, de préliminaire, la vierge veut être déflorée, pas léchée.

Les manuels du bien baiser, disent que les préliminaires sont indispensables, on voit que les auteurs n’ont pas affronté les libertines dont les vagins sont aussi entrainés à mouiller qu’un cœur de marathonien.

L’hibernation l’avait effectivement bien serrée, sensation puissante que de retrouver un lieu de plaisir que la nostalgie avait fini par me faire oublier, mais les chemin du plaisir ne s’oublient pas et vite je retrouve les pistes de sa géographie intime qui me mènent à son sommet.

En quelques coups de doigts ma main est inondée d’un jet et mes draps trempés.

Je m’excuse auprès d’eux, et de ma blanchisseuse ils allaient devenir les annales de cette rencontre anale.

Mon Dieu !

Combien de fois ces mots furent dans sa bouche, chuchotés, ânonnés, gémis, scandés le long de son plaisir ?

Mais ce n’était rien, mon dieu …

Quand nous avons entamé l’objet de sa visite, ils furent criés, hurlés et à l’acmé ; avalés dans un cris primal d’autant plus puissant que l’attente avait été longue et dure mon ardeur à labourer trois mois de jachère.

Entre douleur et extase, entre mon sexe et le vibro qu’elle se plaquait, son plaisir répondait au mien, je jouais en elle, variant angle, profondeur, vitesse comme son cyclotimisme avait joué de mon cœur.

Elle a explosé nous étions assis dos contre dos, mon sexe tordu en elle pour appuyer son point sensible, j’allais aussi partir, je sors mon sexe, ôte le caoutchouc et me libère sur son dos, étalant la semence sur tout son corps.

Nous sommes restés là sans bouger, l’un contre l’autre, dans la position de notre extase, figés comme les habitants de Pompéi pétrifiés par l’explosion du Vésuve, contemplant le sacré cœur, ou tout simplement écoutant le battement de nos cœurs.

La femme tournesol m’a demandé du vin, j’en avais de mon sud, nous avons bu à son printemps.

La nuit l’a emporté, le matin j’ai reçu ce message

Mon dieu

Avoir cassé un jeune anal devant le sacré cœur l’aurait elle rendue mystique ?

02/04/2023

Conversion

La juriste était classique, monogame dans l’infidélité, choquée de mon infidèle attitude dans l’infidélité.

Par miracle elle a tout de même oublié en moi ce que d’aucune aurait considéré comme une tare rédhibitoire.

Je fus admis, elle se promis que je serai le seul, je ne promis rien, elle se dénie de sa promesse, je me cru le seul, je fus l’un de ses cinq admis.

Convertie elle a désormais pour devise

If one boyfriend can make you happy, imagine having five

 

23:40 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)