02/12/2019
Nuit juvenile
22 ans, un minois d’ange, un désir démoniaque, il n’en fallait pas plus, pour nous entendre, rendez vous pris à Strasbourg et me voilà à traverser le pays de mes bottes de 7 vices.
Prof déguisée en lycéenne nous nous retrouvons devant une bière à discuter le plus simplement du monde comme si nous évoquions la dernière série, de plaisirs, d’orgasmes.
Conversation peu discrète pour nos voisins de table, dont les regards nous incitent à vivre notre conversation plus intimement.
Dans la chambre c’est une jeune femme qui pour lutter contre sa timidité se jette sur moi, trop vite, trop fébrilement, réclamant mon sexe, l’assouvissement de son envie.
La vieillesse a l’apanage de la sagesse, la fébrilité n’est pas assez érotique, je lui impose la lenteur qui sied à l’intensité.
Sa langue en moi, son corps entre mes mains, son sexe trempé.
Nous nous enlaçons, nous abandonnons, elle gémit à mes doigts, se tétanise à ma bouche, est toute étonnée de me recevoir en elle si facilement alors qu’elle m’avouait au bar la difficulté à être pénétrée.
Les prélinaires ouvrent toutes les citadelles, trop me dit elle, j’aime bien quand ça glisse moins, je souris c’est la première fois qu’on me reproche de trop faire mouiller.
Me voilà dans son sexe serré et brulant à me consumer de plaisir.
J’use de ma bite comme d’un archet et de sa chatte comme les cordes de l’instrument, lentement le tempo monte, amplifie le staccato de mes coups de reins, la voilà dans tous état.
En levrette je découvre ses fesses appétissantes et son œil obscur qui me fait de l’œil, j’ajoute à mon archet un pouce, elle est étonnée de ce que cette voie vierge s’ouvre à mon vice si facilement, apprécie ce nouveau point de plaisir qui double les ondes que la parcourent.
La sensation de plaisir monte et la voilà suppliante de ne pas le retirer, chose qu’en vieux bouc sadique je me plaisais à faire pour mieux être réclamé.
Alors je lui demande si elle veut essayer un sexe, elle n’hésite pas et me répond oui m’avouant être vierge de ce pécher mortel qui valait du temps de l’inquisition le bucher.
La prof d’histoire à 4 pattes haletante de cette découverte ne s’émeut pas de cette peine passée , toute inquiète du supplice d'empalement auquel elle s’attend.
De supplice point, mais des suppliques de continuer plein.
Je la pénètre doucement, aucune douleur, sensation d’être ouverte, fouillée au plus profond où je me cale et fixe un instant.
Les mouvements sont lents, amples au bord de la sortie pour mieux entrer au plus profond, pour me sentir glisser plus longtemps, mes bourses caressent ses lèvres intimes qui coulent de plaisir, la voilà ravie de sa défloration annale, surprise de son évidence, étourdie du plaisir nouveau vécu, heureuse de son nouveau statuts de sodomite.
Après une pause pour reposer cet anus désormais plus puceau, nous reprenons des jeux plus classiques mais avec un corps plus sensible.
Je croyais les jeunes infatigables, elle découvre que les vieux ne sont pas raisonnables, c’est heureux, épuisés et nous jurant de vite nous retrouver que nous nous quittons le lendemain matin avec plein d’envie de continuer à découvrir ensemble des 1er fois.
La jeunesse est décidément studieuse qui dit qu’elle n’est plus sérieuse ?!
23:10 Publié dans ELLE, NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)
05/10/2019
au vent mauvais
J ai ouvert les portes
J ai tombé les protections
Je me suis mis à nu
maintenant je grelotte
Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
11:10 Publié dans DIVAGATION, ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)
24/07/2019
Vue croisée
13:10 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (2)
30/06/2019
Cris et convulsions
CRIS ET CONVULSIONS
09:58 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)
10/06/2019
Les corps infidèles ont une mémoire fidèle

Devasted Bed (Fullerton, CA - 2006)
Camille Ayme - Devasted Bed
14:30 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)
05/05/2019
A pas de langue
17:55 Publié dans ELLE, ENVIES | Lien permanent | Commentaires (2)
12/04/2019
Orgie
Orgie de baisers, de sucions, de coups de reins, de nous ...
Orgie de votre sexe, de mon sexe fou en nous
Nous, disparus, absorbés,fusionnés
Nous devenu autre
Chatte bite, animal débridé qui ne respire plus qui ne parle plus mais geint, halèle, hurle
Bête sans passé avec pour seul avenir, l'éternité de l'instant présent
Secondes, minutes, heures oubliées, digérées, absorbées comme nous
Jouir, exploser, se poser, se séparer
L'autre redevient nous
Nous :
Vous et moi
Vous vers vos autres émois, moi vers mes mots
Dans nos chairs le secret de nos morsures
22:18 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)
03/04/2019
Lettre à Lou
Ce matin, le manque sexuel a été très dur, après nos orgies de la veille et de l'avant veille. Le corps est ainsi fait que plus il a, plus il lui faut.
J'avais le sexe un peu endolori, je ne me suis pas branlé pour être plus en manque de votre chair.
Pour tenir, j'ai serré les dents et pensé à l'instant aux Chandelles où sous le regard de tous ces hommes, après que ce jeune noir vous ai prise qu’il se soit lâché sur vos seins, après nos ébats dantesques surexcités de votre premier trio, nous avons fini l'un contre l'autre, collés de nos sueurs, épuisés de plaisirs.
Nous étions plaqués, en nostalgie des explosions neuronales pour ne pas rompre l'état fusionnel produit par nos ébats.
Nous étions fondus l'un dans l'autre, à prolonger l’instant à deux, comme ces nouveaux couples qui ne peuvent pas quitter le bar alors qu'on range les tables.
Et puis m'est revenue cette vision au comptoir, alors que titubant pour nous désaltérer, nous étions à coté de ces époux qui discutaient mais ne faisaient rien, la femme blonde si sage en apparence, qui relevait sa jupe pour nous montrer une chatte mignonne mais froide de toutes ses considérations morales.
Elle nous expliquait volubilement dans ce lieu de stupre et d'échanges qu'il était amoral d'être amants et que cela la choquait, nous étions trop ivres d'ocytocine de ne pas rire de ce comble.
Dans cette rencontre il y avait toute la différence entre ceux qui vivent et que nous étions totalement à cet instant et ceux qui espèrent vivre mais ne le feront jamais.
Si elle n'avait pas été sous cocaïne elle aurait pu percevoir que pendant son sermon, j'étais si serein de nous que cela valait tous les pater de pénitences du péché d'adultère.
Sur pour mon équilibre, d'être dans le vrai, heureux de vous avoir aider à ouvrir la boite de vos fantasmes. Vous n’êtes pas Pandore, vous êtes Eve qui a croqué la pomme par ce qu’elle est belle et indépendante et que nul ordre ne peut entraver sa liberté .
Le manque de votre corps me fait délirer, mes pensées sont trop perturbées par les images pourpres et voluptueuses de nos reflets dans les miroirs de l’alcôve.
Une grande dynastie allemande fait remonter son arbre généalogique au serpent de la bible, je n'ai nul besoin d’ancêtres je suis ce serpent et ce que nous avons croqué, en brûlant la chandelle par les deux bouts, c'est la connaissance de nous.
Je me sens en écrivant ces mots habité de nous, hanté de ces visions sulfureuses qui nous paraissaient si essentielles qu’elles en devenaient évidentes à nos appétences.
J'aurai aimé, vous rebaiser ce matin, en quelques va et viens nous aurions si vite explosé.
Jouissances de corps épuisés. Je crois que c'est les plus puissantes parce que le cerveau n’a pas cicatrisé des précédentes
Je pense qu'il y a une mémoire des orgasmes, comme un palimpseste ils s'écrivent sur ceux précédents.
Je ne sais en 48 h combien vous en avez vécu, je n'ai que dix doigts et trop d'épuisement pour avoir pu compter mes mains, mais je crois que votre page fut très chargée, suffisamment pour faire veiller les érudits qui ont tenté de déchiffrer les feuilles de vos yeux fatigués lorsque vous m'avez quitté pour votre soirée amazone.
J'aime vous faire jouir, vous êtes si belle quand l'animalité vous habite.
Vous êtes féline, hurlant, sans honte, sans surmoi, juste possédée des spasmes que je me plais, en sadique à vous infliger pour mieux nous délier de nos autres vies, nous lier de nos envies.
Vous rêvez d’être encordée comme la séance vue l’avant veille quand cette femme superbe et serrée de cordes baisait l’air sous les coups de fouets d’un maitre ambidextre et teint.
Notre Shibari sybarite est lui chimique, cordes hormonales que nos jouissances nouent.
Vous m'avez percé je suis un incroyable cérébral mais quand je suis en vous je suis animal.
Est ce vous qui me transformez ainsi ou est-ce parce que je le suis que vous vous laisser transformer, acceptant de tomber toutes vos barrières ?
Je ne sais et puis qu'importe de l'œuf ou de la poule, il ne faut jamais choisir et les bouffer tous les deux.
Je vais vous révéler un secret, vous baisez avec un ani-bral et comme tous les hybrides, il ne peut se reproduire, il faut en jouir avant son extinction.
Il n'y a pas de restriction à la consommation, l'épuisement des réserves est inéluctable autant gaspiller ces heures pour les rendre plus étincelantes sur l’écran noir de nos souvenirs lors des séances de nos vies de tous les jours
Un quart de seconde d’égarement éternel, dans une vie exemplaire quelle belle épitaphe sur la tombe de nos folies !
22:31 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)
26/02/2019
Dans l’éphémère du visible
Fugace, érotique,
la trace de votre pas sur le ponton disparait,
instant fugitif qui vous menait à moi.
Nos langues se sont mêlées,
nos corps se sont enlacés,
nos sexes se sont complétés.
Nos appétences se sont associées,
nos orgasmes se sont écriés.
Le soleil, le vent, le temps qui court ont fait disparaitre votre trace.
Le lit défait et les draps froissés sont l'empreinte de notre pied.
Demain le lit sera refait,
tout aura disparu,
comme sur le ponton il ne restera rien de vous, de nous.
Seuls ces mots pour trace de notre trop bref étourdissement.
Dans l’éphémère du visible la permanence des invisibles souvenirs.
21:46 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)
10/01/2019
Toute fin est une amputation
Toute fin est une amputation, il subsiste le membre fantôme, ce bras que l'on ressent alors qu'il n'est plus. Ce bras qui manque et qui virtuellement vit encore. Le fantôme de nous deux.
Le poète chante « temps suspend ton vol »
Le libertin « sentiment suspend ton vol, ne transforme pas le léger en lourd , les embrassades en reproches, les rires en pleurs."
L'esprit humain est ainsi fait qu'il ne sait pas cueillir le temps présent, il lui faut l'avenir. Mais l'avenir n'est-il pas la certitude de notre disparition ?
Le libertinage est une griserie pour éviter d'y penser mais il y a toujours un lendemain de fête.
18:51 Publié dans DIVAGATION, ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)
21/07/2018
Le RDV
20 H rdv en aveugle dans la chambre 44 hotel Langlois 9e
mais avant :
12:54 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)
24/02/2018
A la coquine inconnue
`
En me promenant sur le pont Alexandre III j'ai vu la seine en crue et ce pied à croquer, je les ai photographié et au développement m'est apparu le graphiti ...
22:52 Publié dans DIVAGATION, ELLE | Lien permanent | Commentaires (1)
07/01/2018
Rue Le Regrattier
J'écris ce soir et pourtant je ne saurai dire, trop de mots et de souvenirs pour les filtrer et les exposer.
Mais les mots sont des génies malins qui s'assemblent tout seuls, pour résonner à ce que j ai goûté.
Ils se forment et composent sous mes doigts comme possédés d'une histoire à raconter.
Ce soir laissons les oeuvrer.
Ile saint louis 1h du matin, alors que mes pas me portent rue Le Regrattier dans l'humidité d'après pluie pour des photos du Paris que j aime, un couple marche. Elle, bas résilles et talons, lui visiblement sur un 31 inhabituel.
Je les observe, souri, les envie.
Il s arretent et sonnent, s'inquiétant de savoir s'ils seront admis.
La porte s ouvre et les engouffre.
Dans la rue vide mes yeux descendent vers la cave qu'ils convoitent.
Je vois des corps qui s'enlacent dans le pourpre lubrique de la lumière d'une piece aux miroirs,pendant que mon corps jouis et exulte de notre union orgiaque.
La bruine me ramène dans la rue.
Je tressaille de froid et de solitude.
Une seconde de mélancolie m'assaille.
Je ris tout seul comme un sot, hier nous étions ce couple !
Je repars alors, le coeur léger et apaisé, capturer la couleur de la nuit qui bras dessus, dessous avec ma belle, avait enchanté nos corps épuisés, le long des quais de ce Paris, désormais pour nous libertin.
22:48 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)
05/12/2017
Le baiser du pont Alexandre
(photo contractuelle)
Sur le pont Alexandre III ,
sous les feux des réverbères ,
avec la tour Eiffel comme témoin
Deux promeneurs se sont embrassés.
Les touristes les ont photographié ,
ravis de capturer ce Paris romantique ,
ils ignoraient que les embrasseurs répétaient
Yeux fermés ouverts sur leurs reves
Comme les amoureux de l hôtel de ville
Immortalisés par Cartier Bresson
Ce n était que deux acteurs d'une scéne qu'ils désiraient
le jour où ils rencontreraient l'amour.
21:50 Publié dans ELLE, ENVIES | Lien permanent | Commentaires (0)
01/12/2017
Dans une semaine
Dans une semaine et 10 000 km nous serons à nouveau ensemble
23:33 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (1)