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05/10/2019

au vent mauvais

J ai ouvert les portes

J ai tombé les protections

Je me suis mis à nu

maintenant je grelotte

Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.

 

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24/07/2019

Vue croisée

Il existe de multiples plaisirs dans les relations entre amants, mais deux situations sont particulièrement agréables et excitantes à mon gout: la phase de découverte avec un nouvel amant, surtout lorsque celui ci est charmeur, séducteur et très bel homme et les retrouvailles avec des amants ou amantes pour lesquels on sait que la complicité magique est là...
Cette soirée faisait se succéder ces deux situations, pour mon plus grand plaisir.
Un début de soirée avec mon nouveau, après que nos échanges sms des dernières 48H aient fait monter le désir à son comble, pour un moment court mais intense, expression du désir animal brut qui va à l'essentiel. Instant parfait pour apaiser un peu le feu brulant depuis le matin et pour déconnecter du monde réel et du travail et avant de filer retrouver L et W . Ceux-ci m'envoient des messages et photos délicieuses durant mon trajet, l'occasion de me rappeler à quel point j'ai de la chance ce soir
Cela fait bien longtemps que je n'ai pas vu L mais l'alchimie est toujours là. J'adore ce temps de diner au restaurant où le sujet qui nous réuni occupe toutes nos discussions, avec une simplicité et une fluidité qui n'aura surement pas manqué d’étonner nos voisins de table, qu’importe, nous sommes seuls au monde à parler de nos envies, de nos plaisir de nos explorations, de nos expériences......
Nous filons ensuite vers ce lieu de perdition parisien de l'ile Saint Louis, avec envie et excitation
Nous faisons un rapide tour des lieux pour les présenter à L qui semble se rallier à notre avis et trouver l'endroit très à son gout.
J'ai de merveilleux souvenirs de ma dernière venue en ces lieux avec 4 de mes amis et amies qui achèvent, s'il y en avait besoin, de me donner très envie de me jeter très vite sur le grand lit...
On ne tardera pas en effet à se mettre a l'horizontal avec L. Je perd souvent le fils de l'ordre dans lequel ce sont passé les choses dans ce genre de lieu mais j'ai des nombreuses scènes en tête. J'ai  le souvenir de cet instant suspendu dans le temps, où L est au dessus de moi et où j'ai mon nez plongé entre ces cuisses et la déguste avec un plaisir infini. J'aimerais que cela dure une éternité, j'aime tant sentir son excitation. Surtout pendant qu'elle aussi s'occupe de moi et, must ultime, pendant que W s'introduit en moi lui aussi. Trio réuni et fusionné, intensité et magie. Lorsque j’émerge d'entre les cuisses de L je constate que nous avons été rejoint par un couple dont la femme, semble très excitée par sa soirée et a très envie de jouer avec nous, elle nous dit que son ami a de grands talents d'amant, ce qui agite ma curiosité et me donne très envie d'en savoir plus. Je crois que tous les corps se mélangent un peu a cet instant ou alors c'est mon esprit qui mélange les souvenirs, qu'importe le feeling physique passe bien, des mains, des bouches, des doigts, des langues, des bites, des chattes, tout est là!  L'homme est affairé entre mes cuisses, avec sa langue,  avec ses doigts, mais quel est donc son talent ...?...
"Oh Mon Dieu".."Oh Mon Dieu"..."OOOOOOOh MOOOON DIEU"......
(je ne sais pas pourquoi, voila une chose que j'ai tendance à dire sans le contrôler quand je perd pied, quand mes sensations me submergent, quand je me sens mise en orbite, vestige judeo-chretien d'une morale que nous avons plaisir à piétiner?)...je ne sais pas ce qui se passe, enfin si .....je comprend que cet homme, ce parfait inconnu, ici et au milieu de tous va probablement réussir à me faire jaillir.....Les sensations sont nouvelles et étonnantes.... Je sens pour la première fois de ma vie cet afflux liquidien et soudain par je ne sais pas quelle botte secrète il deploiera alors à cet instant, il provoque en moi une sensation si intense que je ne peux qu'hurler et mon corps ne peux que répondre à cette irrépressible envie de contracter mes muscles pour que jaillisse la fontaine....je suis secouée, émue, infiniment heureuse, reconnaissante, j'ai envie d'huler que le sexe est magique...
Wahooo...wahoo...L'homme est un multi-recidiviste et L en profitera elle aussi à plusieurs reprises
On s'enlace, On se mélange tous les 4, caresses, douceurs, plaisir...
Un peu de repos, un verre, et il faut quand même savoir quels sont les prénoms de ce couple qu'un heureux hasard a mis sur notre chemin!
La fin de soirée nous amène a profiter, L puis moi de l'incontournable et réclamée sodomie de W, tout en continuant à profiter de D et J par tous les moyens possible, langue, doigts, tout est délicieux, si excitant et si enivrant...plaisir de tous les sens et dans tous les sens
C'est épuisée, vidée, mais avec cette sensation de flottement et de plénitude si merveilleuse que je quitte ce lieu,
Encore des rencontres marquantes, encore de nouveaux plaisir, 
Merci la vie

13:10 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (2)

30/06/2019

Cris et convulsions

 

 

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CRIS ET CONVULSIONS

 

 

 

 

 

 

09:58 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)

10/06/2019

Les corps infidèles ont une mémoire fidèle

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Devasted Bed (Fullerton, CA - 2006)
Camille Ayme - Devasted Bed

 
Les corps infidèles ont une mémoire fidèle.

4 ans de pause et à cet instant ses jambes relevées contre ma poitrine

Mon sexe en elle, retour des sensations folles que nous avions .
 
Mise au point télémétrique qui superpose deux images

Elle se réalise à cet instant.

Photo intacte des frissons qui nous parcouraient.
 
son corps à l'unisson du mien.

ses frissons à ma queue qui l'ouvrait
 
mes frissons à l'orgasme qui grondait
 
Les corps sont de grands nostalgiques ils n'oublient pas les moments de plénitude

cet instant fait mentir le proverbe que l'eau ne coule pas deux fois sous le même pont.

Oui le plaisir peut revenir identique d'une séparation de 4 ans.

Et le cœur ?

Lui est resté car les cœurs sont des amoureux du passé

14:30 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)

05/05/2019

A pas de langue

A pas de langue, lentement comme on gravit un mont je vais arpenter les sentiers de votre dos.

Nul bâton pour m'aider, mes mains effleureront votre chair.

Un millimètre séparera nos deux corps, assez éloignés pour laisser l'énergie s'aspirer l'une l'autre.

À chaque grain de beauté, comme un pierre marquant le chemin je réfléchirai à prendre le plus long parcourt, celui qui me laissera le plus longtemps au contact de vous.

Ma langue glissera consciencieuse, assurée.

Elle ne trébuchera pas à vos frissons, ignora vos suppliques d'accélérer.

De son seul tempo elle arrivera à votre cou pour mieux le respirer.

Jouer avec vos premières mèches de cheveux, puis vous tourner et vous embrasser.

17:55 Publié dans ELLE, ENVIES | Lien permanent | Commentaires (2)

12/04/2019

Orgie

 

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Orgie de baisers, de sucions, de coups de reins, de nous ...

Orgie de votre sexe, de mon sexe fou en nous

Nous, disparus, absorbés,fusionnés

Nous devenu autre

Chatte bite, animal débridé qui ne respire plus qui ne parle plus mais geint, halèle, hurle

Bête sans passé avec pour seul avenir, l'éternité de l'instant présent

Secondes, minutes, heures oubliées, digérées, absorbées comme nous

Jouir, exploser, se poser, se séparer

L'autre redevient nous

Nous :

Vous et moi

Vous vers vos autres émois, moi vers mes mots

Dans nos chairs le secret de nos morsures

 

 

22:18 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)

03/04/2019

Lettre à Lou

 

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Ce matin, le manque sexuel a été très dur, après nos orgies de la veille et de l'avant veille. Le corps est ainsi fait que plus il a, plus il lui faut.

J'avais le sexe un peu endolori, je ne me suis pas branlé pour être plus en manque de votre chair.

Pour tenir, j'ai serré les dents et pensé à l'instant aux Chandelles où sous le regard de tous ces hommes, après que ce jeune noir vous ai prise qu’il se soit lâché sur vos seins, après nos ébats dantesques surexcités de votre premier trio, nous avons fini l'un contre l'autre, collés de nos sueurs, épuisés de plaisirs.

Nous étions plaqués, en nostalgie des explosions neuronales pour ne pas rompre l'état fusionnel produit par nos ébats.


Nous étions fondus l'un dans l'autre, à prolonger l’instant à deux, comme ces nouveaux couples qui ne peuvent pas quitter le bar alors qu'on range les tables.

Et puis m'est revenue cette vision au comptoir, alors que titubant pour nous désaltérer, nous étions à coté de ces époux qui discutaient mais ne faisaient rien, la femme blonde si sage en apparence, qui relevait sa jupe pour nous montrer une chatte mignonne mais froide de toutes ses considérations morales.

Elle nous expliquait volubilement dans ce lieu de stupre et d'échanges qu'il était amoral d'être amants et que cela la choquait, nous étions trop ivres d'ocytocine de ne pas rire de ce comble.

Dans cette rencontre il y avait toute la différence entre ceux qui vivent et que nous étions totalement à cet instant et ceux qui espèrent vivre mais ne le feront jamais.

Si elle n'avait pas été sous cocaïne elle aurait pu percevoir que pendant son sermon, j'étais si serein de nous que cela valait tous les pater de pénitences du péché d'adultère.

Sur pour mon équilibre, d'être dans le vrai, heureux de vous avoir aider à ouvrir la boite de vos fantasmes. Vous n’êtes pas Pandore, vous êtes Eve qui a croqué la pomme par ce qu’elle est belle et indépendante et que nul ordre ne peut entraver sa liberté .

Le manque de votre corps me fait délirer, mes pensées sont trop perturbées par les images pourpres et voluptueuses de nos reflets dans les miroirs de l’alcôve.

Une grande dynastie allemande fait remonter son arbre généalogique au serpent de la bible, je n'ai nul besoin d’ancêtres je suis ce serpent et ce que nous avons croqué, en brûlant la chandelle par les deux bouts, c'est la connaissance de nous.

Je me sens en écrivant ces mots habité de nous, hanté de ces visions sulfureuses qui nous paraissaient si essentielles qu’elles en devenaient évidentes à nos appétences.

J'aurai aimé, vous rebaiser ce matin, en quelques va et viens nous aurions si vite explosé.

Jouissances de corps épuisés. Je crois que c'est les plus puissantes parce que le cerveau n’a pas cicatrisé des précédentes

Je pense qu'il y a une mémoire des orgasmes, comme un palimpseste ils s'écrivent sur ceux précédents.

Je ne sais en 48 h  combien vous en avez vécu, je n'ai que dix doigts et trop d'épuisement pour avoir pu compter mes mains, mais je crois que votre page fut très chargée, suffisamment pour faire veiller les érudits qui ont tenté de déchiffrer les feuilles de vos yeux fatigués lorsque vous m'avez quitté pour votre soirée amazone.

J'aime vous faire jouir, vous êtes si belle quand l'animalité vous habite.

Vous êtes féline, hurlant, sans honte, sans surmoi, juste possédée des spasmes que je me plais, en sadique à vous infliger pour mieux nous délier de nos autres vies, nous lier de nos envies.

Vous rêvez d’être encordée comme la séance vue l’avant veille quand cette femme superbe et serrée de cordes baisait l’air sous les coups de fouets d’un maitre ambidextre et teint.

Notre Shibari sybarite est lui chimique, cordes hormonales que nos jouissances nouent.

Vous m'avez percé je suis un incroyable cérébral mais quand je suis en vous je suis animal.

Est ce vous qui me transformez ainsi ou est-ce parce que je le suis que vous vous laisser transformer, acceptant de tomber toutes vos barrières ?

Je ne sais et puis qu'importe de l'œuf ou de la poule, il ne faut jamais choisir et les bouffer tous les deux.

Je vais vous révéler un secret, vous baisez avec un ani-bral et comme tous les hybrides, il ne peut se reproduire, il faut en jouir avant son extinction.

Il n'y a pas de restriction à la consommation, l'épuisement des réserves est inéluctable autant gaspiller ces heures pour les rendre plus étincelantes sur l’écran noir de nos souvenirs lors des séances de nos vies de tous les jours

Un quart de seconde d’égarement éternel, dans une vie exemplaire quelle belle épitaphe sur la tombe de nos folies !

22:31 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)

26/02/2019

Dans l’éphémère du visible

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Fugace, érotique,

la trace de votre pas sur le ponton disparait,

instant fugitif qui vous menait à moi.

Nos langues se sont mêlées,

nos corps se sont enlacés,

nos sexes se sont complétés.

Nos appétences se sont associées,

nos orgasmes se sont écriés.

Le soleil, le vent, le temps qui court ont fait disparaitre votre trace.

Le lit défait et les draps froissés sont l'empreinte de notre pied.

Demain le lit sera refait,

tout aura disparu,

comme sur le ponton il ne restera rien de vous, de nous.

Seuls ces mots pour trace de notre trop bref étourdissement.

Dans l’éphémère du visible la permanence des invisibles souvenirs.

21:46 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)

10/01/2019

Toute fin est une amputation

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Toute fin est une amputation, il subsiste le membre fantôme, ce bras que l'on ressent alors qu'il n'est plus. Ce bras qui manque et qui virtuellement vit encore. Le fantôme de nous deux.

Le poète chante « temps suspend ton vol »

Le libertin « sentiment suspend ton vol, ne transforme pas le léger en lourd , les embrassades en reproches, les rires en pleurs."


L'esprit humain est ainsi fait qu'il ne sait pas cueillir le temps présent, il lui faut l'avenir. Mais l'avenir n'est-il pas la certitude de notre disparition ?

Le libertinage est une griserie pour éviter d'y penser mais il y a toujours un lendemain de fête.

21/07/2018

Le RDV

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20 H rdv en aveugle dans la chambre 44 hotel Langlois 9e

 

mais avant :

 

Il y aura le son de vos pas dans la rue

Il y aura l inconnu qui nouera votre ventre

Il y aura l excitation qui inondera votre sexe

Il y aura la raison qui dira tu es folle

Il y aura le désir qui dit non vas y

Il y aura la porte à franchir
 
Il y aura le regard du portier

Il y aura la recherche de l escalier

Il y aura l'odeur surannée de l'hôtel

Il y aura le coeur qui bat devant une porte entrouverte

Il y aura la découverte de la suite
 
Il y aura le bandeau et la cravache
 
Il y aura votre attente dans le noir qui happe 
 
Il y aura ses minutes de silence
 
Il y aura cette peur et ces palpitations
 
Il y aura ce temps qui n'est plus
 
Il y aura le froid de la clim
 
Il y aura la méditation sur vos audaces
 
Il y aura le bruit d'une porte qui s'ouvre
 
 
 
 
 
 
 

12:54 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)

24/02/2018

A la coquine inconnue

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En me promenant sur le pont Alexandre III j'ai vu la seine en crue et ce pied à croquer, je les ai photographié et au développement m'est apparu le graphiti ...

 

 

07/01/2018

Rue Le Regrattier

 

 

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J'écris ce soir et pourtant je ne saurai dire, trop de mots et de souvenirs pour les filtrer et les exposer.

Mais les mots sont des génies malins qui s'assemblent tout seuls, pour résonner à ce que j ai goûté.

Ils se forment et composent sous mes doigts comme possédés d'une histoire à raconter.

Ce soir laissons les oeuvrer.

Ile saint louis 1h du matin, alors que mes pas me portent rue Le Regrattier dans l'humidité d'après pluie pour des photos du Paris que j aime, un couple marche. Elle, bas résilles et talons, lui visiblement sur un 31 inhabituel.

Je les observe, souri, les envie.

Il s arretent et sonnent, s'inquiétant de savoir s'ils seront admis.

La porte s ouvre et les engouffre.

Dans la rue vide mes yeux descendent vers la cave qu'ils convoitent.

Je vois des corps qui s'enlacent dans le pourpre lubrique de la lumière d'une piece aux miroirs,pendant que mon corps jouis et exulte de notre union orgiaque.

La bruine me ramène dans la rue.

Je tressaille de froid et de solitude.

Une seconde de mélancolie m'assaille.

Je ris tout seul comme un sot, hier nous étions ce couple !

Je repars alors, le coeur léger et apaisé, capturer la couleur de la nuit qui bras dessus, dessous avec ma belle, avait enchanté nos corps épuisés, le long des quais de ce Paris, désormais pour nous libertin.

22:48 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)

05/12/2017

Le baiser du pont Alexandre

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(photo contractuelle)

 

Sur le pont Alexandre III ,

sous les feux des réverbères ,

avec la tour Eiffel comme témoin

Deux promeneurs se sont embrassés.

Les touristes les ont photographié ,

ravis de capturer ce Paris romantique ,

ils ignoraient que les embrasseurs répétaient

Yeux fermés ouverts sur leurs reves

Comme les amoureux de l hôtel de ville

Immortalisés par Cartier Bresson

Ce n était que deux acteurs d'une scéne qu'ils désiraient

le jour où ils rencontreraient l'amour.

 

 

 

 

 

 

21:50 Publié dans ELLE, ENVIES | Lien permanent | Commentaires (0)

01/12/2017

Dans une semaine

 

 

Dans une semaine et 10 000 km nous serons à nouveau ensemble

23:33 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (1)

26/09/2017

Silence radio

silence radio, tu dois travailler 

silence porno je dois me calmer

manque de mots

et le corps cris famine

les doigts sont nerveux de ne plus taper l'écran qui nous lie

le téléphone est muet 

la peur d'être oublié, remplacé 

écrire, dire, se dénouer 

des mots encore des mots, la seule chose que je peux te donner

enfin pas quand tu dois travailler

13:55 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (3)