25/10/2020
En Arles
photo contractuelle
Arles en automne.
Oublié l'été où le soleil palpitait sur les tombes des Alyscamps.
Les cigales ensourdissaient de leurs désirs.
Le jour après la nuit fauve.
Tes cris de nouvelle convertie.
Plaisirs nouveaux et inouïs
où en sodomie tu hurlais.
Selfie de nos ébats au miroir de nos vies parallèles.
En césar je triomphais dans l hôtel éponyme.
La veille la gare de Nîmes, ta valise cassée.
Nouvelle rencontre pour les rencontres d'Arles.
En folle tu m'y retrouvais fuyant mari et amants.
En folle tu m'as fait tourner la tête.
Nos corps acharnés.
Ton cul jamais repu.
Nos pas la nuit, bras dessous, bras dessus.
Nos repas de glaces fondues.
Aux Alyscamps les Arlésiens ont trépassé,
leurs sépultures sont vides, leurs amours oubliés.
Le soleil est parti, les cigales se sont tues.
Ces tombes paisibles s'emplissent de nos souvenirs,
les feuilles mortes volent autour.
18:40 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Beau.
Écrit par : TM | 18/11/2020
TM merci
un souvenir aussi comme l'un de vos récits
Écrit par : waid | 18/11/2020
Les commentaires sont fermés.