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10/11/2011

Nuit trio (1)

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C'est en courant que j'arrive rue C ..., Téléphone à l'oreille tentant de convaincre mon ado de fille de rentrer de sa balade nocturne avec son boyfriend d'un mois. Négociation non aboutie au moment où la porte s'ouvre. L'appartement est grand, vide, chaud de son parquet patiné, Clair de ses murs blancs, intello des livres posés à même le sol en bibliothèque d'amoncellement.

Le canapé gris souri est  occupé par mon hôtesse C ... blonde Botticelli, teint rehaussé par le rouge qui illumine ses petites mais pulpeuses lèvres, des bas noirs soulignent ses jambes rehaussant la sagesse d'une robe portée pour être ôtée.

S..., Son mari débouche le vin que je lui tend, le libertinage est plaisir que ceux de bouches présagent.

Les augures sont favorables par le goût du vin, le charme intellectuel de notre conversation. Culture, art, réflexions libertines, nos mots glissent pour une discussion qui s'installe quand enfin mon ado cède à mes injonctions SMesques. Soulagement du père, libération du libertin.

Difficile de changer de braquet , du badinage au libertinage. Une pointe de timidité parfois. Je quitte mon fauteuil et m' installe sur le canapé tout près de ma jolie hôtesse. premier contact de nos doigts, peaux qui s'échangent les flux du désir.

Les mots continuent, ma main s'autonomise effleure le nylon, le mari me regarde, sa femme le regarde, je regarde mes mains.

Nous passons à la chambre. lit blanc, rideaux tirés, bougies allumées ,  une immense affiche de détail d'un tableau ancien, à droite un miroir au sol dont le tain fatigué ouvre une perspective d'infini au lit.

Nos bouches se découvrent, merveilleuse langue et non moins merveilleuses lèvres que je suce, je m'écarte pour que S ... L'embrasse aussi. Nos passes de trois vont commencer, n'étais-je pas invité pour cela.

 

 

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Caresses, embrassades, nos quatre mains sur son corps, la chauffent, la brûlent, l'embrasent. S...  la déshabille. Je profite pour couvrir sa peau de ces baisers qui ne sont que des avants goût de brasiers. Les dessous sont ôtées, nudité offerte à l'avidité de nos mains de nos bouches, de nos corps entiers que nous dénudons aussi pour mieux sentir l’animal désir qui nous parcourt.

On  se touche, on s'enlace, mes mains prennent possession de ses seins. Petites poires dardant leurs tétons dressés. Je suce, pince, tire, mordille, avale, inonde, à son plus grand plaisir.

La main de mon complice prend possession de son sexe. La belle se cabre, se tortille. J'imagine les dards sensuels qui percent son corps de nos mains de conjurés.

S... me laisse le champ humide qu'il a labouré. Le sexe est petit, lèvres  bien découpées, glabre et doux, ma main en fait le tour sans appuyer comme pour survoler ce qu'elle va pénétrer. Je lance un doigt en apnée de sa cyprine qui inonde sa grotte intime. Vite j'en explore les parois à la recherche des marques du plaisir. Je la découvre légèrement rugueuse et qui enfle au fur et à mesure que je masse. Le corps entier se tort, un œil au dessus et je les vois enlacés dans un baiser vorace.

Deux doigts maintenant jouent dans ce lieu dont je comprends mieux la géographie. La bosse rugueuse est parcourue de mes deux pulpes, en alternance, parfois ma main se crispe et se referme appuyant fortement sur ce que j'avais flatté. Effet immédiatement comme un claquement de fouet accompagné de l'écho d'un râle. C... aime et je vais en abuser à la rendre essoufflée.

La main fatiguée, je plaque ma bouche sur sa chatte trempe, le goût est doux, délicat. Ma langue plonge en elle puis remonte, parcourt les lèvres, les tournent, les aspirent, en cercle s'approche du clito, qu'elle ne quittera plus.

Doigts, langue, lèvres, menton et mes mains qui la caressent me font perdre le sens de moi même je ne vis que pour le souffle de ses râles.

Animal qui se cabre, se raidi, implore, geint, encourage jusqu'à me repousser n'en pouvant plus. Instant de court répit, son homme lui donne enfin l'estocade de sa bite roide.

Je les observe, affalé, le goût d'elle sur mes lèvres, l'odeur de leurs luxure au fur et à mesure qu’elle s’accélère dans mes narines.

Je ne suis ni excité, ni frustré, je me sens bien comme un entracte où l'on jouerait une scène pour patienter.

Les jambes de notre coquine se lèvent bien haut, sa tête se lance en arrière et le dos de son mari s'anime de plus en plus jusqu'au paroxysme libératoire qui le jette de coté m'appelant du regard.

Je m'approche, elle me suce, me durcit et vite réclame des yeux mon corps en elle. Je la pénètre, contrition de son sexe serré, lubrifié des flux matrimoniaux. La chaleur de sa chatte traverse le latex et pénètre ma queue. Au premier coup de rein elle l'accompagne. Merveilleuse voracité de son con qu'elle me lance pour amplifier mes mouvements.

Je lui glisse de me pincer les seins, effet turgescent immédiat nous en sourions et jouons de plus belle.

A quatre pattes, elle m'offre sa vulve ouverte et son anus, une idée lubrique me traverse mais je n'ose, alors je l'empale classiquement jusqu'à la garde. Me sentir bien au fond d’elle. A grand coups, répond ensuite à ses impatientes invites, elle semble très apprécier. Une claque tombe sèche, impromptue, sur ses si belles fesses, à ses cris de joie, ma main s'en donne à cœur joie.

J’avoue oublier tous les détails de nos ébats et de ceux de S ... une vision me revient, elle nous quitte brusquement et se jette au bout du lit n'en pouvant plus de trop d'émotions.

Sur le lit elle répètera trois fois que cela en est trop.

Je me vois aussi me blottir contre elle ou lui sucer ses orteils avec la sensualité d’un enfant comblé.

La chaleur de la pièce devient étouffante, nous nous levons et rejoignons nus et en sueur le salon. Fraîcheur bienheureuse, réparatrice, nos gosiers sont asséchés. Le canapé nous accueil dans cette liberté nue qui sied si bien aux amants heureux.

Nous buvons encore, il est tard mais l'envie de recommencer nous reprend, nous retournons à la chambre et nous enlaçons cette fois plus en mêlée.

Mes mains touchent le corps de son mari alors qu’il est en elle et me caresse le sexe. A son orgasme, je le remplace et lèche sa bite à hauteur de ma bouche.

Odeur de sexe fatigué libéré d'avoir joui,  de chatte avide et son goût de foutre dans ma bouche pour carburant de mes reins de notre coquine décidément très coquine.

Nous restons là épuisés, la nuit est si avancée qu'il faut rentrer, je les quitte heureux espérant qu'ils l'ont été.

Commentaires

Joli début, qui donne envie de lire la suite... :)

Écrit par : Ombres & Caresses | 10/11/2011

il y a toujours ce moment où on se dit que le récit peut s'arrêter là car pourquoi raconter la suite... notre imagination est assez fertile
et puis, et puis... on a envie quand même de vous lire nous conter votre nuit. Que voulez vous je suis waid addict!!
(et en plus je vouvoie maintenant o_o)

Écrit par : dita | 10/11/2011

Quel jeu de regards !

Écrit par : Alice | 10/11/2011

ombres

j'ai mis la fin à la suite qui est plus hard .. j'espère qu'elle te plaira aussi

dita

c'est vrai c'est drôle ce vouvoiement comme une expression de respect ... rires

Alice

merci et dans la suite jeux de corps , enfin à ma mémoire c'est à dire un texte quand même auto centré

Écrit par : waid | 12/11/2011

Ah..... Cette suite... Quelle suite !
C'est bon de vous lire.

Écrit par : Alice | 14/11/2011

J'adore la 1ère photo...
(ah c'est pas le sujet ? ^^)

Écrit par : A8 | 14/11/2011

Alice

merci pour le compliment , une confession c'est meilleur à vivre qu'à écrire ... lol

A8

les premiers s'instants quand les mains vont toucher le corps hummmm

Écrit par : waid | 15/11/2011

Les commentaires sont fermés.