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20/01/2015

Nuit du matin

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7h la porte s'ouvre et tu jettes tes habits froids au pied du lit, soulèves la couette et t'y glisses.

tes lèvres brulent sur ma peau chaude et tes jambes sont des glaçons qui piquent de l'hiver.

Je te prends dans les bras, t'enveloppe de mon corps gorgé du sommeil à l'instant interrompu, toute la surface de ma peau couvre ton corps pour te réchauffer.

Pas un mot, nous respirons imbriqués, moi dans ta nuque, toi dans tes pensées.

Les yeux se ferment et le sommeil nous reprend.

Mes yeux s'ouvrent, tu es à ma température, mon sexe se gonfle, une main glisse vers ton entrecuisse, ton ventre est trempé, cela achève de me faire bander.

Je m'insinue entre des fesses et trouve vite ton antre inondée, tout mon être se plaque sur ton dos, mes mains enserrent tes seins, tu tends ton cul et en cuillère nous nous fusionnons après ce dimanche sans nous.

Je suis dur comme du bois, tendu comme un arc, le sang de ma bite semble vouloir déchirer sa peau trop étroite.

C'est un sexe à son plus raide que tu sens pénétrer, ce n'est pas ta chatte que je retrouve mais une nouvelle chatte en jachère et étroite de la nuit que tu viens de passer.

Tes parois sont deux boules qui se pressent et s'écrasent l'une sur l'autre,mon sexe glisse entre et se trouve écrasé par ces turgescenses, le lieu est bouillant et la peau de ma hampe est en osmose avec le suc de ton antre.

Bien au fond je pousse plus, comprimant de mon pubis tes fesses pour gagner encore vers l'intime, mon gland s'écrase sur l'utérus, appuis sur sa porte avec délice.

Tu gémis, tu ne m'a jamais sentis si gros, si omniprésent,tu m'encourages, divagues en des mots qui font frissonner.

Je me retire ton incompréhension trahit ta frustration, je te tourne, t'embrasse goulument, te surplombe et te pénètre à nouveau.

Au contact de notre nouvelle union je te sens te détendre, t'abandonner, heureuse de l'unité retrouvée.

Je te rejoins, corps contre corps, t'enserre fort, te susurre des mots doux à l'oreille pendant que mes reins ondulent très lentement pour pénétrer ton vagin que je n'avais jamais connu si étroit.

tu me répètes que je suis énorme, que c'est dingue, que je te fais un bien fou, que ma bite te rend dingue, que je te rend dingue que c'est dément.

Lentement des spasmes de plaisirs naissent de feu mon frein pour glisser le long de ma verge, frissonnent ma prostate, titillent le bas de mon dos et remontent par la colonne vertébrale.

Je m'enfonce et jouis, je me retire et jouis plus encore, dégustation licencieuse en harmonie parfaite avec tes plaisirs.

Tu pars, je le sens et te serre de plus fort, comme si cela était encore possible au risque de t'écraser contre moi , j'ai envie de te crier des mots d'amour tellement je suis ivre de plaisir, je vais de plus en plus profond sans me hâter, j'ai décidé de ne plus contrôler.

Tu t'agrippes, te colles pour me garder, pour m'absorber.

Nos bouches se fondent, je suis un apnée et mon cerveau est une nuit d'été parcourue de lucioles en rut qui danseraient le sabbat, ivres de stupre.

La pénétration est longue, profonde, appuyée, mon gland tape sur le détonateur tout au fond qui déclenche la bombe qui éclate, dévastatrice, inhumaine, orgiaque.

Tu frémis,tes yeux m'ont quitté abasourdis par les vagues d'orgasmes qui se fracassent en toi, je ne me laisse pas le temps de t'admirer, je me laisse aller et sens un plaisir plus grand monter jusqu'à ne plus tenir.

Alors l'arc électrique du fond de ton vagin électrocute mon pénis, remonte vers mon anus, mon dos, ma tête, je râle et je sens ma veine gronder, cracher son foutre vomissant de trop d'excès. Je me plaque, me raidis, cris, donne les derniers coups de rein, comme un canard décapité qui parcourrait encore en cercle les derniers mètres de la basse cour. Spasmes finissant, réflexes reptiliens incontrôlés.

Je m'effondre sur toi, semblable au foudroyé.

Sans bouger nous reprenons nos esprits.

Quand je relève la tête, me soulève de ton corps, nos peaux moites et siamoises se décollent à regret, la bite encore fichée en toi qui mollis, je te contemple, nimbée des derniers feux de ton orgasme.

Tes yeux se fixent sur mon regard, silence ...

Nous savons que nous venons de changer de dimension, ces mots pour tenter de la mesurer.

 

Commentaires

c'est bon comme un pain au chocolat encore tout chaud....

Écrit par : dita | 20/01/2015

Superbe ! C'est tout de même autrement mieux que l'onanisme.

Écrit par : Vagant | 20/01/2015

Cette fusion à fissions est rare et si précieuse.
Déguster l'autre tout en le pénétrant d'émotions, dévorer l'amour à plein vit

dans ce texte, je reconnais bien la passion

Écrit par : MarieO | 20/01/2015

Des jouissances électriques qui réveillent à leur lecture...

Écrit par : Plume d'Envies | 20/01/2015

C'est beau ce changement de dimension.

Écrit par : A8 | 24/01/2015

dita

hummmmmm oui un bon pain au chocolat

vagant

l'onanisme à du bon aussi, il faut de tout pour le cochon

marieO

la passion sexuelle oui

plumes d'envie

des decharges matinales alors

A8

oui quand c'est très serré c'est une bonne dimension ;)

Écrit par : waid | 26/01/2015

Les commentaires sont fermés.