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30/12/2019

Nuit 44

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44 , j’ouvre la porte de la suite du 4e étage hôtel Langlois, des semaines que nous échangeons, que nous brulons de désir, Si je ne connais que ses jambes et ses fesses, je sais ses fantasmes les plus intimes.

Le salon est vide je m’enfonce dans la moquette épaisse, elle m’attend de l’autre coté de cette porte fermée que j’avais laissé ouverte en partant.

Comment est elle, que pense t elle, serai je à la hauteur, à son goût mon cœur bat, mon ventre se serre ?

Mes pièces dans la poche vont me gêner tout à l’heure, je les vide sur le marbre du meuble art déco, le bruit métallique raisonne et doit l’avertir de ma présence.

J’ouvre dans la demie pénombre, un dos des fesses me fon face sur le lit, la climatisation bruyante nous enveloppe dans un froid artificiel, elle tremble, moi aussi.

Que dire, les premiers mots sont toujours difficiles à souffler, une phrase qui montre mon assurance pour cacher mon émoi, première fois qu’elle entend cette voix que je n’aime pas.

De longs cheveux sur un dos fin, l’élastique du bandeau comme serre tête, je dépasse le lit la contemple enfin, à genoux prête au sacrifice, tremblante, les yeux cachés du masque, corps gracile, couleur ambre, serai je au gout de sa beauté ? Mes doutes m’assailles, je suis ébahi de son audace, je suis ébahi de ma chance.

Elle ne peut plus faire marche arrière moi non plus, je m’assieds contre elle, elle redouble de tremblements, je coupe la clim, la caresse, elle est fébrile, se jette sur ma bouche, me mange littéralement, je me détache pour plus la contempler.

Je profite pour jouer avec la chaine du collier que je lui place, ce froid métallique l’enflamme encore, nous nous enlaçons pour fusionner, ébats furieux, orgiaques, comme si le jour dernier sur terre nous baisions, baise jusqu’à épuisement, moi éblouis par elle, elle dans le noir de son bandeau, elle le retire me découvre instant en suspend, mon cœur est plus rapide que dans les ébats, instant suspendu de sa réaction.

Elle sourit, d’un sourire heureux et se jette sur moi pour m’embrasser, j’ai passé l’épreuve, nous roulons l’un sur l’autre vers la tarte au citron que j’avais recherché dans une adresse japonaise, son dessert préféré.

Sexe et sucre quel meilleur régime, c’est que je dois reprendre des forces la soirée ne fait que commencer, et mon inconnue décillée d’une voracité sans fatigue.

J’ouvre l’armoire où des tenues en vinyle nous attendent, elle enfile cette robe, 1er pour elle que ce genre de vêtement, nous filons en taxi rue Le Chapelais, vers une cave où une soirée fétiche est organisée.

La queue est haute en couleur, cuir, vinyle, latex, des sacs contenant des tenues extravagantes débordent.

Nous arrivons au bar, une infirmière de vinyle blanc avec des tubes me salut, je reconnais Camille, puis une bloggeuse aussi et son soumis, les yeux de mon accompagnatrices s’écarquillent de ce qu’elle voit, des tenues, des gens.

Elle qui voulait rompre la monotonie d’une relation adultéro amoureuse en cueillant des spécimens sur Gleeden est servie en matière d'ethnologie.

Dans la cave principale, on danse, drag-queen de latex, Dark Vador de plastique, tenue de colonial, de dragon, de Catwooman, tout est démesure, fou, décomplexé. Au dessus une cage une femme  enfermée se déhanche, soudain une flamme sort de la bouche de cette blonde tatouée cracheuse de feu, la sono vibre à nous faire entrer en résonance.

La curiosité nourrit peu sexuellement et nous sommes affamés des premiers moments de l’hôtel, nos corps se rappellent à nous, je la plaque contre les pierres et me brule les doigts dans son sexe incandescent, mouille en ébullition.

Nous filons sous la tente réservée aux ébats, je retrouve la bloggeuse en extase par un coït tantrique, d'une immobilité impressionnante, un couple de femmes tatouées qui se font jouir, et un couple qui baisent en amazone.

Enfin je suis en elle, elle est brulante, trempée, surexcitée, ma bouche ne parfait pas à la calmer, mon sexe comme lance à incendie est appelé au secours, mes coups sont à la mesure de la sono, bourdon de cathédrale qui sonne le tocsin d'une nuit d'enfer.

Je suis d’une force et d’une frénésie que je découvre avec étonnement, ses encouragements , me surexcitent, nous sommes les plus bruyants de la tente, mais cela ne gêne personne dans les tremblements de la sono, le couple tantrique est d'une mobilité à peine perspectible, la bloggeuse a les yeux dans le nirvana. Nous sommes trempés épuisés, j’ai jeté toutes mes forces.

Sereins, heureux, nous sortons de la tente noire, il y a encore plus de monde sur la piste, des tenues encore plus folles, seule une séance de fouet donne un peu d’espace.

Même si minuit est largement dépassé, mon amante doit filer, de princesse de stupre se transformer en épouse et mère modèle.

Vite nous revenons à une tenue normale, nous voilà dans le froid de paris qui nous dégrise un peu.

Le taxi arrive, je l’embrasse, je la sens déjà en esprit ailleurs.

Nous nous reverrons ?

L’interroge t elle. Elle ne répond pas et glisse dans le taxi.

 

Je recevrai ce message :

Baiser avec un inconnu dans le noir est une folie 

Privé de la vue vos autres sens ont le premier rôle 

L’ouïe 

C’est très rare qu’on baise ce sens là 

Qui est pourtant d’une extraordinaire puissance 

Vous entendre entrer dans l’autre pièce 

Jeter des pièces de monnaie sur une table ou des clefs 

J’ai perçu ce son de façon très aigu 

Puis votre entrée dans la chambre 

Je ne sais pas si vous avez vu ma respiration s’accélérer

Et entendre votre voix

Votre  bonjour m’a surprise 

Vous avez rempli l’intégralité de ma conscience, de mon esprit 

Le toucher ensuite 

L’air de la climatisation me caressait la peau à la faire frissonner 

Puis vos mains sur ma peau 

J’en ai ressenti un grand soulagement 

J’ai eu ensuite une intense envie de vos doigts 

J’ai dû vous paraître très impatiente 

Le métal ensuite 

Sensation d’une intensité folle 

Le froid sur les lèvres, le long de mon corps,...

Quant à cette soirée dans les caves...

J’étais très excitée de toutes ces images 

De vos doigts sous ma robe contre le mur en pierre 

J’ai eu très vite très envie de vous dans ce lieu 

Puis sous la tente 

Voir d’autres personnes baiser 

Les sentir si proche de moi

Un moment de partage 

Pendant que vous preniez ma chatte a pleine bouche je me suis sentie plonger dans un tourbillon de sensations 

Puis votre membre est venu remplir intensément mes chairs 

Je vous sentais très fortement, c’était bon et douloureux et bon

J’ai glissé hors de moi 

 

 

 

 

 

21/12/2019

les jupes des filles

Même si j'aime regarder sous les jupes des filles c'est à l'Insu de mon plein gré que je suis parti avec la votre, j'espère que cette inadvertance fétichiste nous vous a pas mise à poil ?

Je ne voudrais pas avoir une réputation d'arsene Lupin des jupes celle d'agir sans queue ni tête est déjà bien lourde.

 

 

 

 

07/12/2019

Un seul draps vous manque et le monde est dépeuplé

Dans une note je vous avais expliqué la gestion de mes draps (note je suis dans de beaux draps) , mon absence de machine, la blanchisserie chez qui je confie rougissant les traces de nos orgasmes.

Ainsi donc à chaque séjour parisien, je porte des draps souillés et récupère des draps lavés. Certains blanchissent leurs détournements moi mes débordements.

La Bellevilloise les collecte et les rend vierge de toutes traces et elles sont nombreuses ; bave quand on plaque la bouche pour étouffer les cris, sperme coulant de la capote, sang , mouille, jus de cul, mais surtout le gel … greuuuuhhhh le plus indélébile.

Je troc un sac sale contre un paquet propre, j’y ajoute pour faire bon poids un billet.

Mais la dernière fois cette chaine bien huilée s’est cassée, j’ai troqué un sac chargé contre rien.

Oui rien, plus rien, mon paquet de linge a disparu chez le blanchisseur.

Vol par un fétichiste, destruction pour traces ineffaçables, saisie pour preuve ADN, perte ? Toutes les hypothèses sont ouvertes.

En attendant mon ADN et celui de quelques coquines sont quelque part dans paris !

Qui remarquera dans ces draps le champ de victoire, le lieu de temps de plaisirs, de partage, de perte de temps, d’abandon, de vie intense.

Ces draps sont comme les champs cataloniques, mythiques et oubliés.

Leur gloire git au fond d’une étagère parisienne et nul n’a su malgré l’enquête encours les retrouver.

On m’offre des draps équivalents, linceul de l’enquête comme pour acter leur perte définitive, mais comme le thé est meilleur dans une théière au fond chargé de centaine d’infusions, je sens que ces draps donneront moins de saveur à nos ébats.

Surtout je suis fidèle à mes draps, et foutre dans d’autres me donne un sentiment d’infidélité.

10:22 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (2)

02/12/2019

Nuit juvenile

22 ans, un minois d’ange, un désir démoniaque, il n’en fallait pas plus, pour nous entendre, rendez vous pris à Strasbourg et me voilà à traverser le pays de mes bottes de 7 vices.

Prof déguisée en lycéenne nous nous retrouvons devant une bière à discuter le plus simplement du monde comme si nous évoquions la dernière série, de plaisirs, d’orgasmes.

Conversation peu discrète pour nos voisins de table, dont les regards nous incitent à vivre notre conversation plus intimement.

Dans la chambre c’est une jeune femme qui pour lutter contre sa timidité se jette sur moi, trop vite, trop fébrilement, réclamant mon sexe, l’assouvissement de son envie.

La vieillesse a l’apanage de la sagesse, la fébrilité n’est pas assez érotique, je lui impose la lenteur qui sied à l’intensité.

Sa langue en moi, son corps entre mes mains, son sexe trempé.

Nous nous enlaçons, nous abandonnons, elle gémit à mes doigts, se tétanise à ma bouche, est toute étonnée de me recevoir en elle si facilement alors qu’elle m’avouait au bar la difficulté à être pénétrée.

Les prélinaires ouvrent toutes les citadelles, trop me dit elle, j’aime bien quand ça glisse moins, je souris c’est la première fois qu’on me reproche de trop faire mouiller.

Me voilà dans son sexe serré et brulant à me consumer de plaisir.

J’use de ma bite comme d’un archet et de sa chatte comme les cordes de l’instrument, lentement le tempo monte, amplifie le staccato de mes coups de reins, la voilà dans tous état.

En levrette je découvre ses fesses appétissantes et son œil obscur qui me fait de l’œil, j’ajoute à mon archet un pouce, elle est étonnée de ce que cette voie vierge s’ouvre à mon vice si facilement, apprécie ce nouveau point de plaisir qui double les ondes que la parcourent.

La sensation de plaisir monte et la voilà suppliante de ne pas le retirer, chose qu’en vieux bouc sadique je me plaisais à faire pour mieux être réclamé.

Alors je lui demande si elle veut essayer un sexe, elle n’hésite pas et me répond oui m’avouant être vierge de ce pécher mortel qui valait du temps de l’inquisition le bucher.

La prof d’histoire à 4 pattes haletante de cette découverte ne s’émeut pas de cette peine passée , toute inquiète du supplice d'empalement auquel elle s’attend.

De supplice point, mais des suppliques de continuer plein.

Je la pénètre doucement, aucune douleur, sensation d’être ouverte, fouillée au plus profond où je me cale et fixe un instant.

Les mouvements sont lents, amples au bord de la sortie pour mieux entrer au plus profond, pour me sentir glisser plus longtemps, mes bourses caressent ses lèvres intimes qui coulent de plaisir, la voilà ravie de sa défloration annale, surprise de son évidence, étourdie du plaisir nouveau vécu, heureuse de son nouveau statuts de sodomite.

Après une pause pour reposer cet anus désormais plus puceau, nous reprenons des jeux plus classiques mais avec un corps plus sensible.

Je croyais les jeunes infatigables, elle découvre que les vieux ne sont pas raisonnables, c’est heureux, épuisés et nous jurant de vite nous retrouver que nous nous quittons le lendemain matin avec plein d’envie de continuer à découvrir ensemble des 1er fois.

La jeunesse est décidément studieuse qui dit qu’elle n’est plus sérieuse ?!