30/03/2020
Nuit du lez
C’est un petit oiseau qui se pose entre mes cuisses, qui s’y louvoie, qui s’y installe.
C’est de petits gazouillis qu’il me donne pendant que je sens mon sexe écrasé de ses parois goulues.
Rien ne bouge et tout bouge en moi
Rien ne bouge et tout bouge en elle
Le plaisir monte, rien ne bouge,
le plaisir déborde et elle se lâche, rien ne bouge
Rien ne bouge et pourtant nous sommes tout rouge de plaisir
Elle gazouille
Je gazouille avec elle
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29/03/2020
confinement: nu aux légumes
20:21 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (0)
confinement: nu aux légumes
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Nuit Hellenique
Un mot échangé, un hasard, et une Iliade née.
Selon Homère, Aphrodite avait permis à Paris de séduire la belle Hélène puis de l’enlever à son mari, j’aime Paris son pseudo était Aphrodite et elle était aussi jolie qu’Hélène, grecque comme elle.
Moi qui cherchais à panser mes plaies d’amour quoique meilleurs onguents qu’une nouvelle rencontre, page blanche d’une aventure nouvelle.
Une robe rouge, une ceinture noire, des lèvres écarlates, Aphrodite ressemblait à Paloma Picasso, méditerranéenne, c’était la Crête qui entrait dans mon antre.
Baisers, doux, presque timides qui se découvrent, nos mains se cherchent, nos mains se séparent, les miennes glissent le long de la fermeture éclair, éclairant ma nuit de la lumière de sa peau nue.
C’est Aphrodite la déesse qui apparaît sur le piédestal de sa robe à ses pieds, nue, soulignée de sa ceinture qui avait été laissée, rehaussée de ses talons noirs.
Les gestes se font plus empressés, plus désireux, plus fébriles, nos mots échangés par mails, la tension érotique créés par eux, enfin, mutés en plaisirs charnels.
J’allais être Paris, devant ce Paris nocturne, devant ce sacré cœur qui m’avait donné tant d’ardeur à lutiner.
Te voila nue sur mon lit tel Vénus de Giorgionne, Titien , Manet .
Les timidités tombent, te voilà plus dominatrice que la bonne éducation de ton milieu l’autoriserait, me voilà pris en main.
Mais n’en déplaise aux dieux et au risque de froisser une déesse, l’insoumis que je suis, reprend la main et conduit la valse.
Une valse à 3 temps, une valse à 5 temps, une valse hors du temps.
Deux méditerranéens dans la nuit parisienne, deux nourris à l’huile d’olive glissant l’un sur l’autre, s’oubliant, se culbutant.
Deux expressifs pour dire à mes voisins que je suis revenu.
Deux adultérins dans la nuit s’adonnant au dieu priape,
Incendiant notre couche comme la Troie du roi Priam.
Mais point d’odyssée pour le retour, le lendemain je t'attendais.
01:13 Publié dans NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)
24/03/2020
confinement: mon confinement à l'EHPAD en 2040
00:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
23/03/2020
confinement: troublé
23:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
confinement : la salle de bain
modèle camille belle de jour
23:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
22/03/2020
Aux confins des tes fesses
Aux confins de tes fesses, tu confines tes mots.
Se quitter pour mieux se retrouver?
Se quitter pour mieux s'oublier ?
De ces deux hypothèses je retiens le mieux.
Le mieux étant l'ennemi du bien,
je vais consigner tes fesses et confiner mes mots.
19:54 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)
21/03/2020
Nuit du Râteau matin du masque avec l'inconnue
Paris une heure du matin quelque part, 2 heures de marche avec 1 artiste saoule avec qui je discutais sur Gleeden depuis des semaines.
Arrivé à Paris à 22 heures, rendez-vous pris à minuit. Une jeune femme au bar Le Fumoir, totalement ivre, déception suis-je trop classique, je n’aime pas les gens ivres.
Visiblement je ne réponds pas à ses attentes, ne complimente pas, je ne la rassure pas, je comprends que ces aventures sont un moyen de se rassurer sur son nouveau physique.
Elle me lance on va pas se quitter comme ça au moins discutons ! accompagnes moi je vais marcher dans la rue me dégriser !
Je fus dégrisé de mon acceptation, 2 heures de marche le froid, la pluie, quelque part entre le Louvre et le Sacré-Cœur.
Elle me dit je suis dégrisée j’appelle un taxi je rentre chez mon mari. Le taxi arrive je tente de l’embrasser sur la bouche, elle détourne sa tête et me dit non juste 1 hug.
Je rentre furieux contre moi-même d’avoir tenté de l’embrasser alors que visiblement je savais que j’aurais un râteau. Voulais-je rentabiliser les 2 heures mouillées ? !
Je marche sous la pluie et me penche sur l’application, un profil est encore ouvert en cette heure tardive, je lance un mot, vous aussi à marcher mouiller sous la pluie, après un râteau nocturne ?
À ma très grande surprise une réponse. S’ensuit une discussion fluide évidente. Nous convenons le lendemain d’un rendez-vous, je l’attendrais dans mon appartement avec 1 masque imitation léopard sur les yeux.
Le noir me cache du ridicule de la situation, je suis sur mon lit habillé un masque léopard sur les yeux.
La porte s'ouvre, quelques pas, des habits qui tombent, un grand, rire, mais qu'il est choux avec son petit masque, mon lit s'enfonce, je sens un pull prêt de moi, des lêvres froides, une langue bouillante m'envahit, je me laisse aller.
très vite je suis déshabillé et un corps nu et voluptueux m'enveloppe, la bouche à la langue infernale m'avale, m'aspire, glisse, pompe, effet immédiat, rires de satisfaction de l'inconnue.
Dans le noir je dessine ses formes sensuelles, je vis son caractère fougueux et entreprenant, me voilà servant de pâle à une chatte noyée d'envie, ses mains sur mes tétons elle a bien compris mon mécanisme et s'en émerveille.
Sous le bandeau les autres sens sont décuplés l'odeur, le touché, le bruit, je jouis à ses hauts et bas, puis elle me tourne le dos et se délecte de mon gland qui la frotte là où elle désir.
Je suis guidé et le noir me devient lumière comme si le plaisir envahissait mes yeux clos.
Je m'enhardis de diriger, oui l'aveugle prend la direction et sans tâton, la positionne en levrette pour l'embrocher là où le pâle ne l'avait pas encore supplicié, on dit que les martyrs jouissaient de leurs tourments, elle ne mourra pas en martyr mais à jouis de mon supplice , bruyamment même.
Me voilà à la sucer, puis à la rebaiser, puis à être sucé, puis branler, puis à baiser, il n'y a pas eu de miracle je n'ai pas recouvré la vue mais mon dieu que ce noir fut coloré de nos jouissances.
3h plus tard, elle se lève, se rhabille, rigole encore de mon masque, trouve que baiser un aveugle est plus sexy quand il remplace les verres noirs par un tissu panthère, la porte claque, j'enlève le masque , la lumière me brule les yeux, je suis vide et heureux.
On dit par litote que l'on a connu pour dire que l'on a couché et bien moi j'ai couché sans connaitre ...
Le téléphone vibre, un message de mon inconnue,
- on recommence encore avec le masque la prochaine fois, chiche !?
- ok chiche ...
17:51 Publié dans NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)