26/08/2009
Ich bin ein berliner
Dans la ville génocidaire, coupée et réunie nous sommes partis.
L'amant complice, ni le dominant ni le très membré.
L'amante amie, ni l'inconnue ni l'amoureuse.
Sur un vélo à travers la ville,
en envie de nos autres vies
nous avons ri, tu as pleuré, je t'ai serrée.
Nous nous sommes embrassés sur la Karl Marx strasse
Le mur est tombé, sous les pavés la plage, derrière la brèche la Jamaïque.
Berlin plage sur la Spree, havre de ta tempête.
Le taxi t'a emportée vers tes orages.
Moi, dans le bordel d'une vie schizophrène, je me réfugie au plus célèbre bordel de la ville.
Les filles défilent et je fixe les mots
Les filles me fixent et je me défile de mes maux.
Je ne peux retenir l'eau de mes mains percées.
Je ne peux qu'en écrire le goût.
Mots souvenirs et aiguillons d'autres à venir.
écrire le désir et désir d'écrire.
J'aime y penser dans le stupre de ma décadence
pendant qu'une main caresse mon intime.
19:20 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (45)
15/08/2009
Fellace moi
photo contractuelle
Viens contre moi
De tes yeux coquins regarde-moi
Que tes mains parcourent mon buste
Suce mes seins
Caresse mon sexe
Fais-le grossir de chaleur, de salive, de douceur
Suce-le, gonfle-le, donne lui ton "en vie"
Ajoute des doigts dans mon anus
Explore-moi, oui là, parfaitement, d'un doigt recourbé excite la bosse
Vois comment je me tords
Que ta bouche monte, descende, pompe, aspire, relâche, branle, crache, noie de ta salive
De ta mouille barbouille-moi les lèvres, inonde mes seins
En cercles concentriques excite-les, pince-les, tire-les
Embrasse-moi
Rebranle-moi
Doigte-moi
Suce
Mord
Agite
Nulle douceur
Presse-moi
Tourne ta langue sur feu mon frein
Avale-moi jusqu'à la garde
Serre la base et recommence
Ma gorge râle, gémit
Je suis sans arme à tes caresses abandonné
Entends-tu ce grondement ?
C'est mon sperme qui bout
C'est mon orgasme qui monte
C'est mon supplice qui exulte
C'est l'éclair avant le tonnerre
Exécute-moi
Je veux exploser mon cerveau
En des hurlements je m'expulserai
En des jets ma descendance sera projetée
Sur ton visage et ton corps tu seras souillée
Alors comme un théâtre abandonné je me lâcherai
Et ton visage sur mon torse j'implorerai
10:06 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (24)
06/08/2009
Solitude en couple
solitude en couple
dialogues de silence
corps en jachère
envie menottée
en évadé me réver
quitter le lit glacé
me reveiller dans celui enflammé
13:50 | Lien permanent | Commentaires (55)