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28/07/2009

Lettre de grâce

 

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Madame,

Je vous adresse ce mot comme l'on dépose un recours en grâce.

Je sais que je suis condamné à la peine suprême, je ne referai pas ma vie et ne plaiderai pas l'absence de mes fautes passées.

Oui je fut un coquin, oui mes ébats furent donnés en lectures bloguesques.

Mais est-il digne en ce début de millénaire de perpétuer encore un châtiment digne des temps obscurs?

Le sang  ne lave plus depuis bien longtemps alors pourquoi imposer de faire bouillir le mien ?

Je sais vos considérations. Vous êtes une femme mariée, mais imaginative, alors vous ne pouvez pas accéder à mon placet.

Je suis un libertin, et vous ne voulez pas d'un amant qui expose ses conquêtes dans l'indécence de mots, même choisis.

Mais de grâce, mesurez les dégâts de vos résolutions sur ma personne.

Je ne vis plus, je ne dors plus sans votre fantôme, vous me possédez comme vous possédez les mots des textes que vous domptez.

Je suis un envoûté, un zombie à vos ordres.

Or ceux-ci sont des plus cruels qu'il soit puisqu'ils ne me disent pas « faites-moi jouir ».

J’ose pourtant pressentir que mes mots vous envoûtent, et espère que vous luttez de façon bien plus grande encore contre votre envie.

Alors je vous dis, Madame, le temps passe, il détruit tout ce qu'il touche. Acceptez l'éternité d'un souvenir d'une étreinte désirée.

Acceptez de céder à vos désirs, et rejoignez-moi dans cette couche adultérine qui nous transportera vers l'océan de nos désirs.

Madame, de grâce, acceptez moi en vous.

Je vous prie de me croire votre plus attaché,

 

Waid

 

 

22:51 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (21)

22/07/2009

Nuit plurielle

 

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 photo presque contractuelle

Si mes rencontres sont plurielles, mes nuits sont singulières. Dialogue des corps à corps si espéré. Vanité de ne vouloir être oublié. Je n'avais encore jamais totalement conjugué le singulier au pluriel.

Hôtel du Louvre, Paris, 3 sujets, 3 compléments d'objet et le verbe jouir en désir.

L'amitié d'abord de retrouver mes tendres complices (enfin tendres …pas à deux). Je fus la cible de leurs joutes durant le repas de l'après-midi. Comment tant de tendresse au singulier peut se transformer au pluriel ? Mystère insondable de la femme.

Vient la découverte de la chambre, le lit sera t-il assez grand ? Le placard contient heureusement une couette et la moquette est très épaisse.

Le rendez-vous au China Club, et la rencontre avec les autres complices, découverte du nouveau, ou plutôt de la partie non intime de lui, l'autre nous étant connue.

Repas finalement sage, certes les positions les plus diverses furent évoquées devant des serveuses impassibles, quelques mains sous la table et des couples qui se forment du regard.

Retour à l'hôtel, le champagne coule, brève tentative des intellectuels du groupe d'organiser un jeu action- vérité, jeu auquel mon indiscipline totale me fut reprochée, j'avais déjà enlevé la culotte de ma victime avant de jouer ... tout le monde sait pourtant que sucer n'est pas jouer !

Un couple se forme, s'enlace, donne le ton. Celle à qui j'avais rendu sa culotte me pousse sur le lit, plaisir de retrouver son sexe, dont la taille et la forme est idéalement taillé au mien, sexe d'or en quelque sorte, et croyez moi, ça compte.

Les gémissements commencent, bien que certains soient plus longs à se mettre dans l'ambiance, mais il faut se méfier des diesel, ils épuisent bien plus que les moteurs à explosion rapide.

Je jouis avec elles, ils jouissent à mes côtés. Nous jouissons de concert. Etrange mélange des corps qui se touchent ou s'échangent. Les craintes s'estompent, les sexes se dressent. Oublier les voisins, se concentrer sur son plaisir. Un sexe béant, avide d'encore, comblé par moi. Elle gémit mais je ne suis déjà plus en elle. Je suce, caresse, pénètre. Danse des corps, jonglerie des fesses, cris,  pluriel de nos orgasmes. Je ne sais plus où mon sexe se trouve mais il s'agite au son des plaisirs.

Pauses coquines, têtes sur poitrines, alchimie qui s'accomplit entre les encore toujours recommencés. Nuit blanche, rouge d'orgasmes, hors du temps, où les corps ne peuvent se résigner à ce qu'ils n'en peuvent.

Au matin plus que quatre. Quatre enlacés qui dorment comme des enfants innocents des jeux des parents.

Quatre qui se cachent sous la couette pour ne pas être surpris par la femme de chambre qui entre inopinément.

Quatre qui se retrouvent devant le chariot du petit déjeuner à déguster des mets succulents.

Quatre qui se recouchent pour dormir un peu l'un contre l'autre, comme une portée de chiots.

Quatre qui se sont aimés, s'aiment, et vont s'aimer, au pluriel comme au singulier d'une nuit qui ne fut pas que pluralité.

Car la nuit s'est prolongée l’après-midi encore à la terrasse du palais royal, à discuter, échanger et palpiter comme si nous ne voulions plus nous quitter et mettre fin à ces instants hors du temps.

 

19/07/2009

retour sur terre

 

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En bas la terre.

En haut le ciel bleu.

A 800 km/H , au dessus des nuages,  je rentre.

Mes yeux pleurent,

ils ne m’obéissent plus ...


20:44 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (21)

13/07/2009

Nuit de l'inconnue

 

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Retour de la foire de Bâle, j'ai vu trop de choses, mes yeux sont trop fatigués de chefs d'œuvres, vue trouble et troublée de la beauté d'Holbein, de la sensibilité des champs de Van Gogh. Je tire les rideaux et fait le noir, me déshabille, nu sous le drap, linceul de ma vie sage, je t'attends. Élévation du corps caverneux à la pensée de cette totale inconnue.


L'obscur qu'interroge mon désir et la lumière sous les draps. Un corps s'allonge, se pose d'une course dans la ville, mes mains en prennent possession. Je baise ses lèvres occupées par une langue encore timide. Mon corps se couvre de caresses de celle dont j'ignore les traits, pourtant la magie des corps fait son effet et goulûment nous nous enlaçons.

Ma langue te prend au plus humide pour te lâcher à l'assouvie. Mon sexe est un pal qui use et abuse de te supplicier. J'entends des cris, des implorations, je sens tes cheveux, tes formes que je pétris. Noires d'images, rouges de plaisir s'égrènent nos heures.

Durant le repos des corps et la libération des mots, je découvre ton intime, ton amour et cette façon si excitante de lui être fidèle, en lui contant tes infidélités. Tu me dis tes rencontres et te livres plus nue que ton corps lové au mien. Dialogue avant des agapes recommencées.

2h du matin tu veux rester, mais nous avions convenu que jamais nous ne nous verrions, je ne veux pas déroger, nos souvenirs en dépendent, on ne transige pas avec la mémoire. Derniers assauts sur ton corps déjà fort sollicité, ton orgasme pour récompense de mon insatiabilité, le mien tarde et puis l'idée que tu vas rentrer à ton foyer, qu'il t'attend pour que tu lui contes, peut être pour lui faire l'amour.

Alors je me prends en main et me force à jouir, arrachant de mon corps cette explosion qui tarde. Frénésie, hurlement et oubli au-dessus de toi, tu ne voies rien mais sens tout et le bruit de ma jouissance et les jets de mon sperme sur ton corps que ma langue connaît plus que mes yeux. Je jouis sur toi, t'embrasse, étale ma liqueur pour que de mon odeur tu t'en fasses un vêtement de retour.

Celui-ci est pour lui, pour que tu lui contes et qu'il sente l'odeur de ton récit, je vous vois faire l'amour dans mon odeur.

Je me lève et affronte le réceptionniste, il maugrée en m'ouvrant, ma chemise est mal mise, mon teint las, mes cheveux en bataille. Je hèle un taxi et lui demande d'attendre quelqu'un, lui paie une course pour une destination inconnue et m'éloigne. Je ne vois de toi que la silhouette qui s'engouffre dans cette voiture et part au cœur de la nuit obscure.

Depuis tu es toujours là, dans les traits de celle qui porte ton parfum, dans ceux de celles qui ont ton corps, dans le son de cette voix.

Tu es un fantôme connu, sensations sur l'écran noir de cette nuit blanche. Interrogation du visage que j'ai aimé dans l'obscurité.

09/07/2009

24 H

 

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24 h sans nouvelle de toi 

je manque de toi

je n'ai pas bandé depuis 24 h

je n'entends plus ta voix

4 fois 24 h et je serai avec toi

24 h à bander pour ton émoi


 

 

18:47 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (20)

06/07/2009

ceci est un message pour votre santé

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"Partouzer le week-end nuit gravement à la concentration du lundi"

05/07/2009

désolé Audrey

 

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Désolé Audrey mais je crains ne devoir retenir aussi samedi votre amie.

Il me semble que notre appétit mutuel ne pourra être rassasié en une seule aprés midi.

Bien que ne soyons tous deux point affamés, le menu annoncé s'avère festin , avec les digestifs nécéssaires.

Comment me faire pardonner ?

Une glace rue de Seine , peut être ...

 

 

23:23 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (22)

02/07/2009

Ne dites pas à ma mère

 

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 Jonathan Monk - action artistique, l'artiste se poste devant la sortie de l'avion, il tient une pancarte attendant des gens célèbres qu'il admire, ici sa mère, hommage de l'artiste à celle qui a été le terreau de ses 1er travaux (ok c'est de l'art contemporain, donc masturbatoire, mais aujourd'hui je n'ai pas le droit de coucher alors je me masturbe intellectuellement)

 

 

Ne dites pas à ma mère que je suis un homme à femmes, elle serait jalouse ...