29/09/2009
Colère
Monsieur,
Je viens, par la présente, vous saisir d'une réclamation concernant l'usage inconvenant du packaging de votre produit gel.
Vous ne disconviendrez pas que certaines situations méritent une réponse rapide, il en est particulièrement de celles où votre gel est nécessaire.
Devant l’impérieuse nécessité de l'utilisation de votre produit, l'objet de l'attention commune se détourne alors sur votre tube, dont on attend qu'il délivre une noisette qui sera promptement étalée sur la zone à lubrifier.
Or tel n'est jamais le cas si l'on n’a pas préalablement pensé à amorcer la pompe.
Il s'ensuit une très pénible et trop longue séance de pompage avant la venue, tel le messie, de votre substance. Malheureusement, comme le messie, elle se fait trop attendre, au risque de perdre la foi.
Il vous paraîtra peut-être évident, en qualité de technicien de la pompe, de la nécessité de prévoir un tel amorçage, mais croyez vous que votre clientèle soit spécialiste du pompage, ou pense, avant de commencer à s'accoupler en des positions bestiales, à pomper préalablement l'objet facilitant l'effet des dites positions ?
Bref, passée la première surprise, l'on pompe, pompe pour amorcer et l'on use de votre produit.
Toutefois apparaît alors le deuxième inconvénient de votre packaging.
Quand un nouvel usage est nécessaire, la forme de votre tube et sa préhension sont incompatibles avec des doigts humides de cyprine et de lubrifiant.
Oui convenez avec moi qu'il soit envisageable que les doigts d'un amant soient glissants de tels sucs. Mais votre service développement, lui, semble ignorer une telle possibilité, sinon il se serait aperçu qu'il est impossible de pomper dans une telle configuration.
Votre pompe glisse des doigts et refuse le lubrifiant espéré.
Quelle contrariété de devoir se sécher les mains sur les draps pour obtenir enfin votre liquide, car outre le contretemps, c'est avec la propriétaire du lit qu'il faudra justifier de l'impérieuse nécessité de cette tache.
Puis-je, Monsieur, vous suggérer de revenir à plus de simplicité dans la forme ; un simple tube souple, muni d'un trou et d'un capuchon pourrait pallier à tous les inconvénients décrits.
Certes votre produit aura moins d'attraits technologiques, mais la rusticité de son concept le garantirait des frustrations et contrariétés qu’il engendre quotidiennement, enfin pour les plus persévérants.
Dans cet espoir, moi et mes complices, victimes d'une technologie inadaptée de vos produits, vous prient d'espérer un prompt retour de la simplicité et de l'efficacité de votre tube.
Waid, utilisateur contrarié
21:35 Publié dans COUPS DE GUEULE | Lien permanent | Commentaires (46)
24/09/2009
café
Tous les matins c'est avec le gout suave du café que j'ouvre mes mails.
il n'est pas italien , mais yemmenite , je n'ai pas trouvé de photos erotiques yemmenites.
je vous offre celle d'une italienne, le goût en est plus corsé.
c'est plus pronto et plus stretto.
remarquez je n'ai jamais couché avec une Yemmenite, le sexe en est il aussi suave ?
09:04 | Lien permanent | Commentaires (22)
18/09/2009
Envie ... bientôt
Plus sur corthay :
Rendez vous avec elles le 6 octobre qui m'accompagne ?
des précédentes rencontres avec Mr Corthay :
22:33 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (28)
14/09/2009
la blessure
Je n'ai pas pu et pourtant j'aurais tant voulu.
Trahi par mon corps
A mon cœur défendant me sentir impuissant
Ne pouvoir brandir mon dard
Ne pouvoir pénétrer au plus profond ses chairs
Alors faire fi, de ma langue et mes doigts lui offrir le plaisir désiré
La faire frissonner et l'étourdir malgré une blessure qui vous étreint
La sentir toute heureuse alors que l’on est malheureux
Espérer qu'elle ne vous en voudra pas
Etre surpris qu'elle vous dise avoir joui
Se rassurer de ses chauds baisers mais être blessé
Savoir que ça n'est rien mais redouter de récidiver
22:24 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (32)
01/09/2009
Nuit de Clichy
A Clichy, Henry Miller baisait Anaïs Nin qui trompait son mari. La chambre de cet ancien claque a-t-elle accueilli leurs ébats ?
Au moment où elle se déshabille, peu importe, je ne pense qu'à l'histoire à écrire, notre nuit de Clichy. Mes mains sur son corps enfin vécu. Accroupie, elle se tord nue sur le sol de la salle de bain, effet d'un œuf vibrant en son sexe planté. Mes doigts jouent dans ses cheveux et changent la vitesse de l'intrus, mon blaireau mousse ses seins , son corps , son sexe de chanel n°5, puis deviennent rasoir, otant la mousse de son mont.
Je la soulève et l'emmène sur le lit. Je veux baiser ses lèvres intimes, lécher sa fente joyeuse, aspirer son clito turgescent. L'œuf vibre, ma bouche suce, mes doigts caressent son point G. Le temps ne court plus, il se dilate, s'écarte comme ses chairs au plaisir administré. Nulle ne peut résister à tant, pourtant elle se refuse de céder, exige encore pour jouir plus. Je prolonge ces instants au rythme des trémolos, jusqu'à ce que son anus visité lui fasse perdre tout contrôle. Délirium de doigts, de langue, de vibrations en libération de trop. La jouissance est sonore et affole mon désir.
En fauve excité, je ne peux me contenter d'un succès trop facile. Ma libido veut plus, sexe dressé devant elle, j'annonce l'empalement à venir. Le dard ne pénètre pas, il est happé , aspiré , digéré. Plantée de ce supplice, elle hoquète de jouissance, je sent de mon jouet intime le rythme de ses contractions.
j'entre et sort pour mieux soulager mon désir , apaisement de la tention que me procure ma bandaison.
Mes reins se font fous à mesure de ses cris, de sa bouche qui s'ouvre.Je deviens piston, frénésie et emballement dans le sifflement de ses gémissements, croix de ses bras, de ses doigts qui arrachent les draps du lit. A la limite de son explosion, mon regard sadique annonce une grâce provisoire, je tourne le manège pour debout en levrette affoler son intime.
J'entre si facilement que j'oublie que l'on nomme petit ce trou si avide. Ma queue y est accueillie en reine,celle ci pourtant bien élevée devient vite un soudard bourrant ses parois intimes, cogne de droite, de gauche, en dilatation de son anneau. Ses mains crispées sur le corps de garde de la balustrade elle jouit de concert à mes sauvages hommages. Mes couilles claquent sur ses fesses, mon aine brule des chocs de nos peaux.
J'ignore ses cris mais lui donne le répit d'un retour sur le lit, Elle en prosternation de nos concupiscences , moi en pénétration de cette antre désormais béante.
Elle reçoit mon boutoir implacable, corps en feu bouillant de perles de sueurs, il n'y a plus de temps mais des battements, striés de fessées aléatoires.
Ses cris s'effacent aux sanglots d'un nouvel orgasme. Tête dans les draps, dents serrées comme pour mieux ressentir les vagues d'indicible, elle pleure, geint, jouit, cris. Jouissance insoupçonnable pour un pauvre mâle qui ne peut qu'en être témoin.
Mon sexe sort pour mieux la contempler, il se redresse plus encore, ivre d'air libre,de frais , mon regard toise ses yeux, elle hurle que je jouisse, veut m'ouvrir la porte de l'infini.
Alors je prends ma queue luisante pour inonder son corps, exploser devant elle en remerciement des instants qu'elle a suspendus.
J'arrache la membrane de latex et prépare le feu d'artifice. Les sons de ma voix se bousculent, s'amplifient, se choquent, s'expurgent. Je viens, viens jusqu'au bigbang d'un temps qui n'est plus, m'arrache de cette chambre. Sexe qui crache, tête qui explose, jets chauds, je l'inonde, je noie son visage du suc brulant de mon stupre.
Mes mains caressent le corps maculé qui frissonne encore. je m'allonge contre elle, goûte la tendresse de notre repos, sentir son dos, dessiner ses hanches. Ineffable douceur en opposition à la frénésie précédente, repos si court mais si beau. Chaud et froid de notre consentante torture, sa peau se tend au souffle de ma main, la nuit ne fait que commencer, elle sera fanfare de notre complétude.
11 préservatifs, 16 orgasmes féminins, 4 masculins, vous noterez l'injustice de la nature à ce propos et 21h plus tard, son corps crie grâce de n'en pouvoir plus, moi je suis mort depuis longtemps mais ses cris m'avaient ressuscité, mon sexe s'appelait Lazare, miracle de Clichy, hommage à Henry et Anaïs.
17:31 Publié dans NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (53)