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07/03/2011

Nuit au Cap 3 et fin

 

 

 

 

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La porte est franchie, je marche en avant et tiens par la main ma complice dont un bandeau cache la vue.

Les hommes sont nombreux dans les couloirs, seuls ou en groupe, ils nous dévisagent, nous soupèsent, nous espèrent.

Les plus déterminés s'approchent, muscles, poils ou bites en avant, d'un geste je les stoppe. Nous visitons, mes commentaires pour guide de sa cécité.
 
Parfois une porte et un groupe de mâles debout à regarder deux ou trois autres allongés, on devine entre les corps des mouvements et une jambe de femme.

Dans ce coin un mari regarde sa femme cinquantenaire qui gémit des coups de boutoir d'en adonis musclé.
 
Au détour le bar et son canapé, couples au repos avec leurs hommes sélectionnés, les traits tirés, le regard apaisé, madame heureuse , monsieur en suiveur de la conversation.
 
J'avais promis de choisir, il faut le faire, la question n'est pas si cela est facile ou pas, mais si je décide d'un beau ou d'un laid ?
 
L'idée d'un laid à la queue bien foutue me tente bien, la voir jouir en aveugle, brûler de tous ses sens puis encore incendiée, recevoir la douche froide de la vision de son pineur moche me plaît assez, ne dit on pas que les libertins sont des pervers ? Je m'encrapule.
 
Deux personnes derrière nous, une devant et une quatrième qui tâte les fesses de mon accompagnatrice.

Un d'eux attire mon choix, il nous suit poliment, sans regard insistant avec ce je ne sais quoi qui montre son respect et témoigne d'une douceur à s'exprimer.
 
Je glisse à l'oreille de mon aveugle, je l'ai choisi, viens par là entrons.
 
C'est une des rares pièces qui puisse fermer, heureusement car il faut que j'arrête deux autres hommes qui tentent de nous suivre.
 
Mon choix est... Non je vous le décrirai plus tard quand ma coquine aura perdu son bandeau, à la fin de ses ébats, juste qu'il se prénomme Alessendro et qu'il est italien.
 
Nous sommes confortablement allongé, dans une pièce aux miroirs, je peux ainsi suivre leurs ébats de face de dos et de hauteur,  mon italien se révèle délicat et enveloppe de ses caresses son offrande, ses mains se font de plus en plus indécentes jusqu'à provoquer lors de la pénétration un sursaut.

Pour ma complice qui a pourtant copieusement jouis cette soirée, je ne parle même pas de la journée, la cécité augmente le plaisir lui même exacerbé par le sentiment d'être offerte à l'inconnu. Et l'inconnu se débrouille très bien, très sensuellement, parfois de ma main je rajoute une touche mais mes forces sont épuisées.

En sexe mou je contemple le dard dur pénétrer ma coquine qui hennit de jouir... L'odeur de leurs corps, le bruits de leurs chocs, les gémissements rendent la situation excitante, sulfureuse.

Perversion pure ayant plus que satisfait ma libido physique.

Ils jouissent à quelques centimètre de moi, frôlent parfois ma peau, s'accrochent même... Il n'en peu plus, le corps en sueur il jouit.

Leurs ébats s'achèvent... Les mains reprennent leurs caresses, notre italien est d'une grande douceur.

Ses mains balaient le corps de ma coquine avec la même attention que dans les préliminaires, nous parlons de sa ville que je connais, de sa découverte du Cap, il était arrivé deux jours plus tôt et se trouvait comme au pays de cocagne.

Ses nuits étaient courtes et ses désirs comblés.

Ma coquine est heureuse, et me demande si Alessendro est beau, je traduit à notre italien qui ri.

Veux tu le savoir ou veux que je lui demande de nous quitter et ainsi tu ne sauras jamais si c'est un prince charmant ou un crapaud qui t'a tant et si bien baisé ?

Silence, puis... je veux le savoir, le bandeau lui est retiré, elle écarquille les yeux.

Alessendro est beau, très beau même, une silhouette harmonieuse, une peau lisse et imberbe, une couleur ambrée, ni trop musclé ni mou, des yeux marrons très doux et une petite barbe qui fut utile tout à l'heure.

Ma joueuse est aux anges, heureuse de cette découverte, yeux d'enfant un soir de noël, la concupiscence en papier cadeaux.

Nous allons boire un verre au bar, un couple passe devant nous, Alessendo  a les traits tirés, ma complice l'air épanouie... mais je ne suis pas suiveur de la conversation et donne rendez vous dans 3 mois à Alessendro à Turin où je dois me rendre.

Il est temps de partir de ce sauna qui ferme, nous rentrons dans la voiture et filons vers Montpellier, dans la chambre mes forces sont revenues, nous nous enlaçons à nouveau... l'avantage des nymphos c'est qu'elles sont toujours enthousiastes.

Je ne vous raconte pas mon lendemain... qui fut plus chaud que mes nuits.
 

Commentaires

Hmmm.... le beau Alessendrrrro :)
Jolie note, joli moment.

Pourquoi tu ne racontes pas le lendemain après-tout ?

Écrit par : Emeline | 08/03/2011

Rhooooo elle a de la chance la miss
Quel cadeau :-)
toi en garde du corps pour qu'elle puisse se lacher, lui dénichant un
"italiano leggiadro ed perito " . Tu es sexy et touchant dans ce rôle , :-)
Au fait ce second rendez vous avec l' élégant Alessendro , c'était pour toi ....
on aura un récit ?
.....je dis ça, je dis rien....

Écrit par : MarieMouillette | 08/03/2011

emeline

parce que ça ferait trop à force ...


mariemouilette

peut être une autre note , je n'en suis qu'à la fin de l'été dernier et mon deuxieme rendez vous fut en novembre

Écrit par : waid | 08/03/2011

:) tout simplement

Écrit par : Mimilette | 24/05/2012

Les commentaires sont fermés.