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29/01/2013

Réflexion Cul Cul

La photo n'était que temporaire ...

(photo contractuelle)

 

On me dit que dans un " plan cul ", on appelle, on baise, on se tire, on téléphone pas , on écrit surtout  pas

je crois que je n'ai jamais eu de " plan cul " alors

sauf dans un club libertin ou une partouze bien sur

et encore j'ai toujours écrit sur le blog ensuite ...

allez je me remets à l'écriture promis

16/01/2013

panne

 

 

 

Malgré un beau stylo acheté à noël ma plume est sêche ...

 

07/01/2013

Le baiser

Doisneau-2d3d5.jpeg

Mon pas se presse sur l'avenue Montaigne, sur un site dont j'ai oublié le nom, nous avions discuté, enfin le thème du site étant que l'homme est un objet offert à la convoitise féminine , j'avais été sélectionné par elle.

Miracle de non marketing car je n'avais pas mis de photo, elle non plus, rendez vous à l'aveugle en quelque sorte.

La mi quarantaine, une envie de rompre ses vœux maritaux de fidélité.

Je ne suis, pour ma part pas charmé, et m’assois avec l’envie de voir comment elle se comporte en vrai.

Si lors de nos échanges elle avait été sure d’elle et impressionnée du nombre de ses possibles, elle se montre moins hautaine en réalité et semble t il agréablement surprise par le bibelot qu’elle a sélectionné.

La partie lui semble acquise et ses yeux brillent du pouvoir donné par ce site.

Mais la vie est ainsi faite que même les bibelots aiment décider de leur sort.

Décontenancée par notre conversation et mon retrait narquois, au bout d’une demie heure, elle se lève, me dit que son train de banlieue ne peut attendre et m’offre de l’accompagner jusqu’à la station Arc de Triomphe.

Nous remontons les Champs Elysées la conversation devient banal et sans joute de séduction, elle a déposé les armes, le bibelot s’est rebiffé, il n’a pas joué les séducteurs, je la sens désappointée, c’est le jeu … J’ai parfois été celui là je sais ce qu’elle ressent, ce doute de soit même.

Sur l’ilot au milieu de la chaussée nous attendons le feu rouge pour atteindre le métro, il fait nuit, la perspective de l’avenue, l’obélisque en fond, et ces lumières de Paris.

Le feu passe au vert, tout d’un coups ses mains enserrent mon visage, et sa bouche se colle à la mienne, une langue me pénètre et je me laisse embrasser, je vois le rouge des feux des voitures qui défilent, et cette langue goulue qui me fourrage.

Ses mains me lâchent, sa bouche se détache, d’un bon elle traverse la chaussée et s’engouffre dans le métro sans mot dire, sans se retourner, me laissant avec le goût d’elle et les couleurs des lumières de Paris.

Je n’ai jamais eu de nouvelles d’elle, mais son baiser fut le plus fort qu’il m’ait été de me rappeler.

23:26 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (9)