19/04/2015
J’espère qu’il va te prendre
J’espère qu’il va te prendre à ma place, qu’il travaille pour moi longtemps ta chatte, avec sa bite comme bâton, que cela dure des heures, que vous transpiriez à grosses goûtes, comme une agonie qui ne finirait jamais, que vous soyez au bord du précipice et que vous retardiez le moment de vous y plonger, rendant cette attente, horriblement frustrante et assouvissante, que tu attendes ses coups de reins, que tu feules à ses glissements, que tu hoquètes à ses inclinaisons, que sa bite t’embrase et que ce brasier emporte ton esprit, que tu lui cris des mots crus, que tu le supplies qu’il jouisse, que tu l’implores de continuer, que tu te noies aux vagues qui inondent ton sexe, que tu vives leurs ressac du plus intime au bout de tes cheveux.
Et quand tu sentiras son corps se raidir, que tu sentiras son bâton qui tremble, quand sa bite crachera le foutre brulant des couilles qui te fouettaient les cuisses, quand ses cris donneront le là de ta propre explosion, que l’épée flamboyante traversera ton corps de part en part, que tu le rejoignes en cris pour que, jusque dans le son, votre copulation continue, ivre de vie.
Alors ton sexe éructant encore mais incapable de ne plus rien contenir, tu te détacheras de lui, sur les draps trempés de vos sueurs et de ta mouille, tu ouvriras grand la bouche pour respirer et apaiser les braises encore en toi, les yeux fermés tu vivras des couleurs pourpres. Tes membres seront parcourus par les dernières répliques de l’innommable décharge, soubresauts nerveux déconnectés de ta volonté, danse de saint Guy, d’une décapitée d’orgasme, des larmes couleront de tes yeux et ta conscience contemplera ce corps qui s’est déshabillé d’elle.
Alors celle-ci pensera à ces mots écrits pour revivre nos embrasements.
21:04 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (1)