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21/06/2015

Nuit démonia

Je traine et m’ennuie à parcourir dans la chaleur de l’après midi des galeries d’art au contenu aussi prétentieux qu’insipide.

Nous avons convenu de nous retrouver à une station d’un métro pour aller ensemble à la nuit Démonia.

Nous devons au retour faire l’amour, mais le corps à ses déraisons que la raison ne raisonne plus et nous décidons qu’elle passe à l’appartement d’abord puis d’aller à Démonia après.

Une chance dans notre emploi du temps serré ; une place dans ma rue et vite nous nous retrouvons nus sur les draps délicieusement tirés.

Mon sexe est happé, aspiré, sucé mais j’hurle de faim et la couche sans attendre sur le lit pour d’un coup la pénétrer.

Les préliminaires sont faits pour les amateurs d’apéritifs, pour les dégustateurs d’entrées, à cet instant c’est le plat principal direct et roboratif que nous voulons.

Délicieux coup de fourchette que de me sentir en elle.

Et la dégustation commence, en gourmet plus qu’en glouton, slow sexe pour mieux se sentir.

L’effet est immédiat elle part par deux fois et je la rejoins.

Nous mangeons nus devant le Sacré Cœur qui se part d’un rouge couché de soleil.

En dessert nous nous avalons tout simplement en reprenant nos jeux.

Le soleil éclaire ses fesses et me guident vers son antre brulante où je continue à me consumer avec délectation.

N’en pouvant plus de mes assauts, repue elle m’installe sur le dos puis de sa bouche et ses mains provoque un orgasme qui m’explose le cerveau laissant ses mains et mon corps plein de mon foutre abondant.

C’est titubants et flottants de ce plaisir, nos sexes pétillants encore que nous sortons pour aller à la soirée Démonia.

Là encore, une chance de cocu,  une place presque à l’entrée.

Devant, des gens qui sortent de taxis avec des sacs, ils portent des tenues fétish , le spectacle commence.

Dans le tunnel, les costumes s’annoncent à la hauteur de la réputation de cette soirée.

Nous nous changeons, en face de moi un garçon rondelet enfile un kilt en latex, une jolie fille se contorsionne pour entrer dans sa tenue.

Un couple se donne un coup de bombe pour se faire briller.

Un homme immense et filiforme met une dernière touche à son look, il porte une combinaison de vinyle noire qui lui souligne sa frêle et longiligne silhouette, il n’a pas de hanche et ses jambes interminables finissent sur les pointes fines de bottes fétiches rouges, au cou, un collier et une chaine que sa maitresse de femme aussi grande que lui mais trois fois son volume, tient d’une main ferme. Un coup de chaine et il part vers la soirée.

Nous sommes prêt …

 

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Le contrôle du dress code accompli devant un jury de jeunettes tatouées et un représentant de l’empire de Star Wars, nous entrons dans l’antre du fétichisme …

La foule longe les couloir de la crayère, des femmes nues, couvertes de kaolin sur talons nous croisent, des hommes en laisse au pied de leurs maitresses, des tatoués, des lanières qui soulignent les corps, du cuir, du vinyle et le roi de la soirée, le latex.

 

 

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Au détour un attroupement démonstration de shibari.

 

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Puis la grande salle ou les shows se succèdent, un avaleur de lames de rasoirs, vision à la limite du supportable, des corps qui dansent se contorsionnent.

Attention un homme est allongé au milieu de la foule, entouré d’une couverture, avec sa pancarte il incite les  porteuses d’escarpins à le piétiner, il y a foule de piétineuses qui attendent de réaliser ses désirs.

 

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Plus loin dans les couloirs des hommes ont mis des femmes en position de fessées, main contre le mur, culs offerts, elles attendent le sifflement des lanières de cuir et leurs morsures sur la peau.

 

 

 

Celles ci dansent dans les deux mains du virtuose, puis s’écrasent sur les fesses qui rougissent, la température monte, le désir aussi.

Mon accompagnatrice brule sous son cat suit, elle se colle à moi, pour ne pas me perdre et surtout parce qu’au milieu de ces gens si spéciaux, son désir monte, ses bisous dans le cou se font plus langoureux, elle a envie que son corps brûlent à nouveau de notre complétude. Il faut dire que nous marchons alors que nos sexes sont encore dans le ressentis de nos jeux précédents, si évidents si intenses, que l’appétit revient vite.

Le danse floor s’illumine de lasers verts, et les tenues les plus improbables se trémoussent aux sons électroniques.

On rentre ? Ses yeux humides, disent oui, elle m’embrasse et dans le détachement de ses lèvres, elle souffle ; j’ai envie.

Nous filons dans la nuit, habillés de nos habits civils, libérés du latex et sa température, la fraicheur de la seine nous enveloppe.

Arrivés à l’appartement, il est si tard que le Sacré Cœur n’est plus allumé, elle se jette dans le lit et je la prends immédiatement, nos minutes sont comptés, son homme plus loin dans la ville dort, elle doit le rejoindre.

C’est un soulagement, comme un verre d’eau que l’on donne à des assoiffés, nous nous abreuvons de nous même, tellement en conscience l’un de l’autre, ma bite est un archet, sa chatte les cordes et son corps un violon dont je joue et tire des sons de plaisirs.

Je n’ai pas envie de durer, je veux jouir, être tout à mon orgasme qui arrive époustouflant, me laissant étendu, le cerveau suractivé de la décharge, les yeux envahis de lumière blanche.

Fin de soirée … dans la nuit parisienne, deux corps contentés marchent vers leur au revoir, vidés, mais plein de leur vie intense.

 

 

 le site de Démonia 

 

 

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06/06/2015

Dans l'ascenseur

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La porte de fer se referme, et mes yeux avec, enfin seuls, mes lèvres touchent les siennes, et la cabine d’ascenseur se met en branle vers ma garçonnière.

Je sens la chaleur de son envie dans le souffle qui fait frémir ma bouche, mes lèvres absorbent les siennes, et je les suce comme si c’était son clito.

On embrasse comme on baise, et nos sucions sont longues, profondes, sans précipitation mais avec cette intensité qui provoque des frissons au creux des reins.

Nos langues se mêlent, nos lèvres s'aspirent, mes mains glissent sous ses habits. De ma peaume je touche sa peau, qui m'embrase , cela faisait une éternité que ne le l’avais pas eue ainsi dans mes bras.

Exil brisé de nos fusions, nos corps vont se retrouver.

Ma bite va tenter de l’hurtebiler dans quelques instants, étalon qui rentrera enfin à l’écurie de son corps.

En effet, blessée en un lieu sensible nous allons tenter de retrouver nos sensations, nos embrassades pour se rassurer quelles soient encore au rendez vous malgré le mauvais sort qui s'est acharné à nous priver de nous.

22:34 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (14)