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27/01/2017

Nuit de la galette

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Pourpres mes souvenirs,

Mon sexe en elle je retrouve la douceur de ses chairs , j’ondule, glisse et ressent la géographie de son intime, le point exact qui me procure l’acmé de la jouissance, celui où quand je m'enfonce elle crisse ses ongles dans mon dos.

Point de grands coups, d’emphase, une fusion, simple, intense, puissante.

Je quitte son regard  et au dessus d’elle, regarde .

De l’autre coté de la grille un quatuor bruyant joue et rit

Derrière une chinoise accrochée à La Croix de saint André jambe levée se fait prendre avec puissance par son complice.

À ma droite la jolie brune s’enfonce sur son homme.

Elle me dit qu’elle adore et moi j’adore qu’elle adore.

Plaisir des doubles retrouvailles, son corps et le taken

Nous avons gouté la galette et j’ai tiré la reine.

 

23/01/2017

Albert Cossery

 

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Alors que l'Egypte est en révolution, comment ne pas évoquer Albert Cossery, cet égyptien issu de la bourgeoisie fut éduqué dans la langue Française, de sa rencontre en 1940, avec Henry Miller il sera encouragé à publier son premier roman, cinq ans plus tard il s'installera à Saint Germain des prés, Hôtel la Louisiane où il vivra dans une simple chambre, sans rien posséder.

Dandy et diléttante heureux, il traverse la vie intellectuelle et littéraire du Saint Germain des Prés, son copain de drague sera Albert Camus, ne faisant rien que jouir du temps présent, de la richesse de conversations et de rencontres féminines, il ne possédera rien et refusera les dons de ses amis artistes comme Giacometti qui aurait pu le mettre à l'abri du besoin.

Ses sept romans en 50 ans qui se déroulent tous dans le petit peuple d'égypte, il les écrit lentement, une page par semaine, jouir du temps prend du temps.

Albert Cossery n'est pourtant pas un hédoniste égoïste, ses romans sont écrits à l'encre de la révolte.

«Je ne peux pas écrire une phrase qui ne contienne pas une dose de rébellion. Sinon elle ne m'intéresse pas. Je suis toujours indigné de tout ce que je vois…» dira t il.

De cette vie qui s'éteindra à 94 ans il dit «J'ai vécu ma vie minute par minute».

Magnifique Albert Cossery, sorte de Diogène de Saint Germain qui avait pour une fois donné sur demande d'une belle femme dira t il , parlant de son éditrice, une très belle interview.

L'homme aux semelles de vent et à la montre gousset , toujours en retard et pressé comme le Lapin d'Alice que je suis ne peut qu'être admiratif d"Albert Cossery.

Peut être un jour vous me retrouverez détaché de tout sauf de l'essentiel, l'art , l'amour, l'amitié dans une chambre d'hôtel.

SON REPORTAGE

23:39 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (20)

14/01/2017

Paris la nuit

Alors que nous traversons Paris à l'heure du laitier, le calme de la ville et son manteau noir me fait penser aux magnifiques photos de Brassaï PARIS LA NUIT.

Magie surréaliste de la ville de nuit, de ses bas fonds, de ses joies tarifiées, de ses amusements interlopes.

Un Paris qui n'est plus et une nostalgie de l'ancien temps ?

Non ! Paris est eternel et le Paris de ces nuits existe encore, il suffit de rentrer tard le soir, accompagné et fatigué du TAKEN , des CHANDELLES pour le revivre encore.

Remonter les rue et croiser, les lampadaires de l'ile, les quais, la colonne de la bastille, le boulevard Beaumarchais, au bruit des talons , aux morsures du froid, au bonheur des corps qui ont jouis et des yeux qui ont fantasmés.

La poésie insolite et envoûtante de Paris de nuit

Alors pour ces instants nocturnes ou ultra matinaux, pour ces traversées de Paris, les photos de BrassaÏ sont comme comme des madeleines de Proust.

" Le surréalisme de mes images ne fut autre que le réel rendu fantastique par la vision. Je ne cherchais qu'à exprimer la réalité, car rien n'est plus surréel... Mon ambition fut toujours de faire voir un aspect de la vie quotidienne comme si nous la découvrions pour la première fois. "

Brassaï