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26/02/2019

Dans l’éphémère du visible

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Fugace, érotique,

la trace de votre pas sur le ponton disparait,

instant fugitif qui vous menait à moi.

Nos langues se sont mêlées,

nos corps se sont enlacés,

nos sexes se sont complétés.

Nos appétences se sont associées,

nos orgasmes se sont écriés.

Le soleil, le vent, le temps qui court ont fait disparaitre votre trace.

Le lit défait et les draps froissés sont l'empreinte de notre pied.

Demain le lit sera refait,

tout aura disparu,

comme sur le ponton il ne restera rien de vous, de nous.

Seuls ces mots pour trace de notre trop bref étourdissement.

Dans l’éphémère du visible la permanence des invisibles souvenirs.

21:46 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)

19/02/2019

Nuit Boulogne la question


  • Haut de Seine, Boulogne, Avenue marcel Dassault,

    Au sous sol de la maison d angle

    1h du matin,

    Au surlendemain de la saint Valentin

    Après hermann au corps d athlète noir

    Après la brune au doigts du diable

    Sur un lit

    Elle, moi, lui dont on ne connait pas encore le prénom.

    Elle hurle à ses 19 cm de tourments

    Amant et amantes déments

    Spectateur je soutiens sa tête comme un secouriste assiste le mourant

    Elle jouis, gueule, défaille

    Son visage est beau des grimaces de jouissances

    Son regard part loin, petite mort au champs d orgasmes.

    Quand elle rejoint le monde conscient, elle répéte en boucle entre le mantra et la question :

    "Suis je une salope ?"

    Au dessus de son corps mon regard et celui de son tourmenteur nos mots pour la rassurer

    Mais elle n entend rien tous chakras ouverts elle flotte au nirvana de son stupre.

     

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15/02/2019

Bientôt jamais

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Arles, bientôt , jamais, le rêve n’a pas de date que des souvenirs

Le bruit de la ville entre avec le soleil par les fenêtres ouvertes.

L’appartement vide est plein de nous.

Nous, nus à jouir de marcher sur les tomettes, de chauffer au soleil, de nous rouler sur le matelas qui meuble la pièce.

Rien faire que d’écrire et de baiser ou plutôt écrire que l’on baise, à moins que cela soit baiser pour l’écrire

Nus pour être toujours prêts.

Nus car nos corps nous excitent.

Nus car telle est notre liberté.

Ecrire le point de vue d’A MAN l’amant sodomite de Tony Bentley dans ma reddition

Si elle s’est rédemptée par les 299 sodomies de cet homme qui ne lui demandait rien mais l’emplissait tant, lui que pensait il quand il s’introduisait dans ses entrailles ?

Pensées lubriques ou cosmiques ?

La sodomie est un art de la complicité

Leurs pensées s’emmêlaient elles dans le son de leur 299 coïts ?

La baiser pour imaginer.

Puis nus et repus taper ces pensées, le mac calé sur ses fesses alors que le soleil et le bruit de la ville nous habillent de l’impudeur des mots tapés.

15:04 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (0)

09/02/2019

nuit anale

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Je serre mon sexe et le dirige vers l’œil obscur que décrivait Georges Bataille

Elle ne bouge pas, attend, fébrile.

Mon gland écarte son anneau qui résiste peu, le voilà absorbé.

Je marque une pause.

Elle me supplie de continuer.

Sa chair me serre.

A sa stupeur je sors, un regard réprobateur m’interroge dépité.

Je m’enduis de plus de gel.

Mon retour est tout de douceur, ses muscles pressent mon sexe d’un délicieux pincement. Ce cul est une bouche infernale.

Les cm s’enfoncent, mes bourses caressent son sexe, je suis calé au plus profond d’elle. Présence envahissante, cul obéissant, respiration saccadée.

Alors lentement je la quitte, lui arrachant des cris de protestations, de joie, de plaisirs.

Mon sexe respire l’air frais de la pièce, choc de température, elle reste ouverte comme en apnée d’un second souffle

Avec la même assurance, sans précipitation mon gland passe l’anneau apprivoisé , lui provoquant de douces décharges.

Je suis plus tendu de cette pause , je glisse, l’écarte, l’envahit, la comble.

Je dirige mon dard de telle façon qu’il appui certains points de son vagin provoquant des frissons de plaisirs.

Alors je joue entre ses sensations, l’envahissement, le retrait , le libéré, l’extension, les pointes sur son sexe.

Je demeure sourd à ses injonctions, autiste à ses cris, je n’écoute que les staccato de son cul sur ma bite, tel une araignée je me guide aux vibrations pour mieux la capturer.

Je lit sur mon sexe la géographie de son intime, le rugueux de l’entrée, la chaleur de la pénétration, le plaisir de mon frein tendu quand tout au fond je tape encore d’un ultime coup de rein.

La lenteur la rend folle, ce n’est plus un petit plaisir limité, c’est un enveloppement, une vague qui pénètre chaque millimètre de son corps.

La voilà délirant, éructant, son cerveau devient un feu d’artifice observé des étoiles.

Des mots crus sortent de sa bouche comme expulsés par les coups de mes reins qu'elle incite de ses mouvements.

Elle se noie dans un bain de plaisir qu’elle ne peut localiser.

De son anneau, de son ventre, de son clito, de son dos, de ses fesses c’est une chaleur et des vagues dont le centre est partout et le rayon sans fin.

Mes envahissements s’accélèrent, son cul se mue en chatte gluante, trempée, ouverte , béante, avide, incandescente, vice capital.

Mes couilles claquent sur ses lèvres, mon pubis l’écrase et elle sent en son plus profond ma chair incandescente. Je suis l’amant infernal.

Son cul coule, bave comme pour réclamer plus de violence, de bousculement.

Mes poils se remplissent de cet élixir, sa chatte coule et mes couilles sont inondées à chaque choc.

Le métronome est implacable, il s’accélère provoquant des cris de plus en plus inhumains.

Il n’y a plus de mots , il n’y a plus de sens, tout est sans dessus dessous

Parfois le cul cris famine comme amputé de mon sexe qui ressort puis il avale la chair revenue plus dure de cette respiration, la tension la rassure, l’apaise, l’enflamme.

Alors comme un cris de champs de bataille, de nul part et de toute part un brasier surgit, souffle incandescent qui explose dans tous les plis de son être.

Une plainte inhumaine traverse la pièce, son dos tendu se fige encore plus et hurle sans retenue

Le pal est un supplice qui emporte tout sur son passage

son cul crache son plaisir

son sexe s’embrase

son ventre s’enflamme

sa colonne vertébrale s’électrise

sa tête explose

ses membres sont écartelés

et sa bouche éructe dans le coussin comme si on l’amputait sans anesthésie

j’accélère, je suis en bois, ces cris me rendent fou, mes reins ne retiennent plus les coups, je deviens soudard qui viole un soir de victoire. Joueur de tennis à un point du match, je cogne, cogne.

Cela gronde, mes doigts se crispent, elle le sent hurle, j'hurle et lâche mon foutre au fond de ses entrailles, orgasme puissant qui claque mon dos et illumine mon cerveau.

Je me bloque, elle halète, je ne bouge plus ivre, mes neurones sont des lucioles un soir d’été partouzique.

Je m’effondre sur elle qui tremble encore, nos corps en sueur se soudent, je respire son odeur.

Rien dire, pas bouger, me fondre en elle, déguster nos vagues, ne faire qu’un.

Putain … de jouissance