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30/08/2010

Nuit de la banquière

 

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Un samedi soir, Paris, 8e,  les beaux quartiers, je retrouve celle à qui je m'étais présentée dans un sauna de la capital. (ici) lors de l'initiation d'une lectrice. (ici)

Une robe Brooks Brothers et de hauts talons, le tout beige, tenue sage pour rendez-vous cochon.

Bruits de talons sur les Champs-Elysées après un verre au drugstore et le départ plein de connivence de son mari.

Arrêt devant un immeuble cossu.

Son regard lubrique à la porte qu’elle ouvre et me voilà après un voyage dans un ascenseur de bois et de verre d'un siècle passé, plongé dans le monde feutré des affaires, les moquettes sont épaisses, les bureaux vides de papiers il règne un luxe de bon aloi.

Mon accompagnatrice y évolue avec ce pas des gens de pouvoir, si ce n’était son œil brillant je m’attendrais à une offre de fusion-acquisition.

La salle de conférence est superbe, immense table où 24h plus tôt des surdiplômés jouaient à qui veux gagner des millions.

La robe de soie glisse de mes doigts relevant des dessous panthères et un charmant percing, la  banquière mue en cochonne, nous nous enlaçons.

La table m’attire comme un aimant je l’invite à s’y allonger au centre, regrettant l’absence de son staff de la semaine pour nous entourer dans ces instants sensuels

Mes doigts boivent à son jus, nos mains et nos corps s'inscrivent sur le verni de l'acajou.

Les bureaux sont vastes et  notre soif grande.

Jeux de joie dans les pièces à jouir de nos corps, jeux de coquins à unir nos encore.

Jeux finalement immuables du désir consommé.

Peu de mots échangés avec cette inconnue que le mari m’avait confiée.

De ces instants, la fin celui du plaisir de l’incongruité de nettoyer les lieux comme pour effacer les traces du délit de notre luxure, casse libertin en ces lieux sérieux.

Et puis la séparation en bas de l’immeuble, lui dire qu’il serait certainement inconvenant pour elle d’embrasser publiquement un homme en ce lieu, elle d’acquiescer avec cette classe et retenue dont la rouerie était soulignée d’un sourire univoque.

Plus tard j'apprendrais qu'il s'agissait pour elle d'un apéritif , son mari et elle avaient des plats principaux à déguster.

Pour ma part c'est au Flora Danica que ma complice de ce Week-end me rejoindra, agapes vespérales de saumons et de blinis pour reprendre des forces , la nuit fut longue et le matin encore plus, pour la première fois en un an de rencontres ma jeune nympho criait grâce aux hommages qu'elle sucitait.

Commentaires

Cette jeune nympho qui demande l'arrêt des hostilités, voici le point le plus incroyable de ce récit ;-)) Tu l'avais drogué ?

Écrit par : Comme une image | 30/08/2010

[droguée]

Écrit par : Comme une image | 30/08/2010

comme une image

rires oh moi l'orthographe ;)

c'est vrai ce fut incroyable de l'entendre dire je n'en peux plus, elle vieillie peut être ?

Écrit par : waid | 30/08/2010

Il a surement dû lui faire subir les pires outrages pour qu'elle réclame enfin grâce ;)

Écrit par : Emeline | 30/08/2010

emeline

oh non rien que de trés classique mais moult fois l'ouvrage recommencé à ne plus pouvoir sur nos jambes nous porter

Écrit par : waid | 30/08/2010

Ça donne des envies ça.

C'est en forgeant qu'on devient forgeron...

Écrit par : Emeline | 30/08/2010

Alors donc la femme serait plus cochonne que le mari....
Bouleversant...
(et toujours très bien écrit).

Écrit par : Samantha | 30/08/2010

emeline

oh le libertinage m'a appris qu'il n'y a pas de sur homme mais que des praticiens ;)

samantha

remarquez je ne sais pas si le mari n'était pas aussi cochon je ne l'aurai su que sil avait été avec nous sur la table de conférence.

merci pour l'écriture

Écrit par : waid | 30/08/2010

emeline

oh le libertinage m'a appris qu'il n'y a pas de sur homme mais que des praticiens ;)

samantha

remarquez je ne sais pas si le mari n'était pas aussi cochon je ne l'aurai su que sil avait été avec nous sur la table de conférence.

merci pour l'écriture

Écrit par : waid | 30/08/2010

Et bien j'avais cru comprendre (eu égard à un épisode que vous relatez en début de cette note) que vous connaissiez déjà le gredin.

Écrit par : Samantha | 30/08/2010

samantha

pour être franc je l'ai vu en action et la dame avait l'air enchantée de ses cochonneries

Écrit par : waid | 30/08/2010

Pour toi aussi ce ne fut qu'une mise en train si j'ai bien compris ! En tout cas ça ne t'avais pas épuisé, je n'en reviens pas que tu aies pu faire rendre grâce à la jeune nympho. Toi à force de forger tu es prêt pour le marathon du sexe d'acier ! :o)

Écrit par : Gaspard | 30/08/2010

"le marathon du sexe d'acier" ? On peut s'inscrire où si on souhaite servir de cobaye ? ;)

Écrit par : Emeline | 31/08/2010

gaspard

et dire que je suis même pas capable de courrir sur 10km ...

emeline

d'acier trempé ... bon ok je suis gras là

Écrit par : waid | 02/09/2010

Juste au niveau du ventre, c'est bien ça ? :p

Écrit par : Emeline | 07/09/2010

Les commentaires sont fermés.