Web Analytics Made Easy -
StatCounter

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/10/2012

Comme il existe des artistes prolixes

IMG_9221+copie.jpg

photo contractuelle (c) pataraxephotographique


Comme il existe des artistes prolixes il en existe sans œuvre, dilettantes célestes,leur art c'est l'art d'employer leur temps

Marcel Duchamps fut de ceux là, son œuvre miniature dans une valise, plus préocupé de jouer aux échecs que d’encombrer les cimaises des musées, de contempler le galbe en mouvement d’une belle cuisse que de la figer pour l’éternité sur une toile qui encombrera les reserves débordante d'un musée.

J’admire ces anti Picasso, ces hommes dont l’œuvre est de vivre avec cette élégance, cette distance propre aux grands.

André Cadere assiste à des vernissages en tenant un bâton coloré, être là voilà son œuvre, tout comme Eva et Adèle qui vivent dans un camping car, se griment et assistent aux grands raouts de l’art contemporain, ne disant rien, ne faisant rien que d’être ici et maintenant.

Cet hic et nunc , ce cueille la vie de Ronsard qui va voir si la rose...  est mon pied d’arc en ciel, si proche et si inaccessible.

Trésor à découvrir qui vous échappe toujours et nécessite tant de d’énergie.

Alors qu'entre deux instants , comme suspendu aprés un saut et avant un bond, je tape ces mots et compte les villes de mes errances.

Paris bien sur, tant de fois que je vais y installer un camps de base, Lyon, Barcelone, Bruxelles, New York, Bâle, Bordeaux, Kassel, Berlin, Geneve, Avignon, Toulouse, Londres mercredi.

Fuite pour combler le manque , fuite pour ne pas sentir la solitude au milieu des miens, érmite mondain, solitaire dans la foule, cette solitude de la connivence, du partage, des accords parfaits, des cœurs.

Une femme me disait sa peur de la solitude, ses mots sur son blog pour la vaincre, sa vie avec l’autre pour la conjurer, ses fantasmes pour l’objurer.

Et moi cette peur? Elle se traduit par ce vague à l'âme et cette rage contre moi même de ne pas décider d'être moi même malgré les conséquences et les bouleversements.

Mais voilà encore faut il savoir qui est ce moi même, le sage ou l'excentrique, le conventionnel ou le sulfureux.

Ne m'a ton pas encore dit alors que l'on me rencontrait en rendez vous que je cachais mon jeu.

Je ne le cache pas, je suis Janus, gendre idéal versus amant désinhibé.

Débat non encore clos au soliloque de mes pensées.

Dans l'attente des conclusions de mon cénacle; vivre, bouger, continuer à écrire ce livre de bord de mes débordements.

mais surtout apprendre à m'ouvrir pour cesser de tout vouloir gérer.

Commentaires

Il y a du travail... ;)
Ne peux tu pas être sage et excentrique à la fois ? Il serait dommage de devoir choisir l'un ou l'autre ad vitam eternum

Écrit par : Emeline | 05/10/2012

emeline

tu quoque ... rires

Écrit par : waid | 05/10/2012

Rire
Pour quelle partie du com ? ;)

Écrit par : Emeline | 05/10/2012

ouh là..l'heure est grave ;) Nosce te ipsum...mais quelle est ton ipséité au juste ?...trop compliqué, je vais relire Pascal

Écrit par : Jade | 05/10/2012

Encore un joli cliché de la photographe contractuelle ;-)

Sinon, je ne crois pas qu'il soit vraiment nécessaire de dénouer cette pelote de ce que tu pourrais être... l'important est, effectivement, d'aller là où tu crois devoir aller pour être celui que tu voudrais être.

Écrit par : Comme une image | 05/10/2012

C'est p-e cette dualité qui maintient ton désir au top. L'un e(s)t l'autre, nourrit le tout que tu es. Tu as vraiment jamais imaginé succomber à l'amant deshinibé ou tout simplement rester complètement le chic gendre pour éviter les tremblements de terre ? ... L'important c'est d'avoir conscience de son existence et tant que le désir est la, j'espère, la vie continue ! Le désir fait vivre, c'est p-e ça l'essence de notre vie (je ne veux même pas évoquer la solitude. Je risque d'en perdre le fil, trop de choses se mêlent et s'entremêlent dans ce sentiment, bon et mauvais !)

Écrit par : Mimilette | 07/10/2012

Ne serait ce pas une sorte de compensation?
Le gendre idéal permet à l'amant désinhibé d 'exister et réciproquement.
si c'est ça, il y a de quoi avoir la frousse et tout vouloir maîtriser..
puisque la fin d'un versant signerait la fin de l'autre pour un inconnu peut être inconcevable..

harmonise, force le trait du passage de l'un à l'autre..., tant que l'on cherche on est en vie. :)

ps: la photo est belle, j'aime bien le bas de pantalon pas symétriquement relevé..

Écrit par : L'Onirique | 07/10/2012

'fin... le fait qu'on voit pas la même longueur de pantalon.. la posture des pieds
bref, je me comprends.
presque.

Écrit par : L'Onirique | 07/10/2012

emeline

je parlais d'un coups de poignard ... mais l'allusion à la phrase de césar est plus ambigue , cela à double sens toi aussi tu me tu mais cela peut aussi ce lire , toi aussi tu vivra ce que je vivrai ...

bref je sais plus pourquoi je disais cela

Jade

tu parles latin :)

bon il en est au le débat pascalien sur la grâce ? peut on l'obtenir par ses actions ou n'est elle accordé que par dieu de façon prédestinée ?

CUI

la photographe contractuelle va devenir ma photographe officielle à force de photos sur mon blog , mais ne trouves tu pas qu'elle a du talent ?

des fois ces textes sont comme un regard en arrière sur moi même , une respiration , une méditation dans le flot des évenements

mimilette

oui hier j'en parlais avec un ami plus agé je lui disais tu es super jeune car tu es toujours plein de désirs

Écrit par : waid | 07/10/2012

l'onirique

oui une sorte de desequilibre qui créé le mouvement, la dynamique, stopper l'un et tout se fige

j'ai compris pour le bas de patalon rires ... j'avais pas fait les ourlets , j'ai toujours pas fait faire d'ailleurs

Écrit par : waid | 07/10/2012

Dois je comprendre par la que tu en manque, face à cet éloge pour l'autre ? :) ...
L'âge peut-il avoir raison de nous, et nous hâter à prendre des décisions, par peur de notre finitude ?
Je n'en suis p-e pas encore là. La question trotte dans ma tête, loin, car ma "solitude" me donne la gerbe parfois, mais je ne veux pas m'y attarder. Et je me délecte de pouvoir encore bien allier le chaud et froid, cadre et hors cadre, pourvu que ça dure, encore un peu, intensément !
Ne lâche rien, Waid !

Écrit par : mimilette | 07/10/2012

Je le vis déjà, même si autrement. Pas envie d'être sage, de me caser, d'être rangée mais d'un autre côté, besoin de... :(

Écrit par : Emeline | 07/10/2012

Je te confirme que je partage ton jugement concernant ta photographe attitrée : très bel œil !

Écrit par : Comme une image | 14/10/2012

Photo très suggestive, j'aime beaucoup.

Écrit par : lorencie | 23/10/2012

mimilette

je crois qu'il faut qu'on goute la vie comme si demain elle allait nous être retirée car c'est bien ça la vie

emeline

et moi qui te voyait en week end chez beau papa et belle maman ...

CUI

et mes pieds tu n'en parle pas rooooh

lorencie

ah merci toi tu les apprécie quand

Écrit par : waid | 01/11/2012

Et pourquoi pas à m'occuper de mes neveux et nièces tant que tu y es ? ;)

Écrit par : Emeline | 01/11/2012

La solitude est l'essence de l'être lorsqu'il atteint les étages supérieurs de son humanité.
A ce propos, cher Waid, tu ne pourras trouver que réconfort dans la (re)lecture de Rilke et de ses lettres à un jeune poète.

Écrit par : F | 03/11/2012

emeline

ça s'appelle une vie normale oui

F

je l'ai lu récemment d'ailleurs merci :)

Écrit par : waid | 03/11/2012

Les commentaires sont fermés.