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18/11/2012

En concert



La musique m'envahit de ses accords brésiliens, je ferme les yeux, c'est chaud et sensuel, me vient le souvenir de mon sexe en toi.  

Un corps comme le tient, tout entier né pour le plaisir, un corps comme le tient qui excite le désir pourrait il ne pas exister pendant autant de temps ? 

Dépression corporelle , grève d'appétit de ton cul si appétant. 

Je t'imagine chatte et lèvres scellées de ne plus baiser. 

La musique me prend lascive et envoûtante, je t'embrasse, nos bouches se soudent, nos langues s'enlacent, dansent la bossa nova. 

La salive coule le long de nos mentons, cyprine buccale que nous lapons goulûment. 

Tes tétons dardent, ma bite pointe. 

Alors ma bouche descend à ton entrecuisse abandonnée, y dépose la cyprine de nos bouches mêlées. 

Elle coule sur ta fente fermée, s'immisce en toi, prémisses de moi en toi. 

Mon corps prend place entre tes cuisses, ma bouche reprend la tienne. 

nos yeux se closent, mon bassin avance, tes lèvres serrées de tant de jours sans sexe s'ouvrent , sésame de la grotte au trésor. 

Voleur d'abstinence, mon gland s'enfonce et disparaît, tes chairs s'écartent encore sèches de leur sommeil, mon sexe étire tes parois, dilatation qui éveille l'ancien volcan que tu étais. 

je sens au fond le lac de ton jus , me revient ma voix d'enfant qui récitait Lamartine "ô temps suspend ton vol ! "

Mon sexe s'y baigne maintenant, je pousse encore au fond de ta matrice. 

Immobiles et collés, nos corps ne font qu'un, se fondent, nos langues s'immobilisent, ni toi ni moi ne bougeons, aucun mouvement que celui de mon sexe qui se tend. 

Je ne veux pas bouger, je ne veux pas baiser, je veux te réveiller du baiser de mon sexe.

Juste je me lâche et la chaleur de mon sperme irradie ton corps qui tressaille. 

Ma bite se retire lentement. 

Tes lèvres intimes tentent un temps de la retenir et caressent le repli de ma hampe. 

Me voilà hors de toi, tendu et luisant de toi et de moi.

Ton sexe désordonné de mon intrusion, inondé de ma libération, bouillonne de la blancheur de mon foutre, bave du désir de jouir.

Je regarde ce con, je regarde ce corps qui palpite de l'envie retrouvée.

Je me penche sur ce sexe qui coule de mes œuvres. 

Ma langue y plonge te broutant et me goûtant. 

Avec ténacité et pugnacité ma bouche avale ton clito pour un cuni qui t'électrise. 

Tu me tires les cheveux de râles, mon crane s'arrache et je t'arrache d'indiscibles jouissances. 

Mais ton cris d'orgasmique ne me contente pas, ivre de nos goûts, ma bouche, encore et encore te tourneboule jusqu'à ce que tu t'effondres en overdose d'orgasmes. 

La musique cesse, ton corps soubresaute.

J'ouvre les yeux, dans ce concert si loin de toi.

On me demande pourquoi la musique me laisse coi, je ne peux répondre que j'ai froid de toi.

 

 

23:23 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (17)

05/11/2012

Nuit de la Feuj

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« C’est bouché, je vais faire une marche arrière. »

L'accélération me plaque contre le siège du taxi, nous remontons à reculons en pleine vitesse sur 500 mètres le boulevard, coups de frein, braquage, contre braquage, un sens interdit, un deuxième sens interdit, accélération, évitement d’une voiture, nous voilà dans le bon sens, remake du film taxi, mais ce n’est pas à Marseille c’est à Pigalle.

10 mn plus tôt  je me heurtais à la porte close de la boutique Démonia, un taxi et me voilà à filer vers Pigalle paradis des sex shop pour une emplette pour cette soirée.

Nous pilons devant le Moon, émotion, tant de souvenirs mais c’est en face que je file,  au sexodrome.

15 euros la course, je n’ai que 50 euros, le taxiteur renâcle, «  j’ai des livres sterling » « oui ça je prends », décidément l’euro est foutu.

De jeunes couples parcourent en rigolant les rayons de la boutique, j’aime cette complicité sexuelle que je n’ai jamais eue dans mon couple…

La cravache choisie, les bracelets découverts et la laisse achetée je saute dans le métro la rejoindre.

La Feuj avait lâché aimer l’idée d’une cravache, son souhait fut un ordre qu’avec zèle je m’apprêtais à exécuter pour notre rencontre.

Rue Monsieur le Prince, la voilà nue, attachée, en position de prosternation sur le lit, ses fesses me sourient, je tire la laisse qui pénètre ses lèvres intimes.

De petits coups de cravache pour chauffer sa chair et préparer son corps.

Des tensions sur la chaîne pour la faire Feuler.

Sourire en pensant à l’article de ce magazine féminin qui s’interroge sur ce que l’on peut faire le soir d’une rencontre, « Surtout ne pas jouer les pervers disait la journaliste vous feriez fuir la dame. »

Je ne dois pas rencontrer de lectrices de ce magazine … ou alors la journaliste est nulle au lit.

Les coups pleuvent aléatoires dans leur force, générant des cris ou des sursauts.

Ma main enserre son cou, tandis que l’autre s’abat sur son cul.

Son visage écrasé sur le matelas exulte, la salive tache les draps, son con coule.

Ma main entre en elle l’explore entraînant des torsions de jouissances, mes doigts sont trempés, son sexe gicle de ses plaisirs.

Je cesse, elle se retourne et me suce, me pompe, décidément c’est vrai, les Feuj sont de formidables suceuses de bites circoncises, elles ont cet art de vous donner l’impression avec leur langue et leurs lèvres que votre prépuce est ressuscité de la brit-mila.

Un don donné aux filles de ceux qui coupent pour réparer le mal peut-être ?


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Sur mes indications un doigt explore mon intime en épice de sa fellation.

La garce aime le pouvoir que donne sa bouche, son regard brille à mes cris de jouissance, c’est délicieux sauf pour les voisins.

Un préservatif enfilé me voilà en elle, petit sexe bien serré que je découvre ivre de cyprine.

Mon corps la couvre, ma bouche aspire le lobe de son oreille, son corps tressaille, oubliés les coups, vive les caresses comme baume de mes brusqueries antérieures.

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Je ne me presse pas, je suis lent, trouver cette sensation d'un archet sur les cordes. Ce moment où ma bite ressent les moindres plis, comme pour les déplier.

La nuit ne fait que commencer, elle est rétive au cuni mauvais souvenirs de son mariage, sans état d’âme je vais me hâter de l’y convertir, cela sera une révélation.

69 en toutes les langues, elle qui parle hébreu et arabe.

Vais je devenir prosélyte ?  En tout ma Feuj a l'enthousisame des convertis.

Ses jouissances sont plus rapides que les miennes, peu importe c’est à la bouche qu’elle m’achèvera en un corps à corps fatal, hurlement de ma libération, goût de mon foutre sur son visage souillé, ma main qui avait repris la direction des opérations en est pleine, sur son corps je la nettoie.

j'aime ce sentiment de moi pénétrant sa peau, n'était ce pas un élixir de jouvence?

Elle veut rentrer dans la nuit, je m'y refuse, un départ nocturne serait un coitus interomptus, j'ai envie  de me blottir contre elle, de l'envelopper.

Une nuit douce, une nuit réparatrice, avant d’autres tempêtes car la Feuj est aussi versatile que bonne suceuse, le calme précède la tempête de colères qui jusque là m’avaient été épargnées dans mes rencontres.

Je la subis interloqué.

Reproches et rhabillements vite oubliés, nous voilà bras dessus bras dessous pour manger dans la salle si typique de la brasserie la Palette, rue de seine.

Paris est magnifique à deux.

L'envie de se revoir s'empare de nous, tant de cochonneries pas kasher à accomplir...

Le lendemain mon ami juif m’appelle pour demander "alors les Feuj  ? converti ?"

Dommage qu'il ne connaisse pas ce blog il lirait ma conversion.


 

 

01/11/2012

Vintage modifié : La voix

 

 

 

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Elle avait donné ses mots à la blogosphere.

Au hasard je les ai lu.

Intrépide, j'ai sollicité qu'elle les pare de sa voix et  me les donne dans la nuit.

L'attente , puis l'attente.

Nuit de printemps où elle déposa l'offrande.

Bravant l'appréhension , révélant l'émotion.

Et ses mots prirent vie,

Dansant sur les contours de sa plume,

trempée de désir.

"Immoral et charnel , coupable à en rougir"

Lisait la voix

troublant et sacré , exhalant la sensualité

entendait l'oreille.

Sensible et fragile, innocente de son far

percevait le coeur.

Etait ce un début?

Etait ce une fin ?

Ce ne fut rien

Car le ramage était trop différent du plumage

les voix sont comme les espoirs

parfois déçus ...