19/10/2012
Dans la tête
(non contractuelle mais fantasmagorique)
Alors que l'on m'interrogeait sur ce que je pensais quand je faisais l'amour , ces mots me sont venus à l'esprit comme pour tenter de raconter l'indicible ?
ma queue va de droite et de gauche
avec pour vue que ce bout de chair qui me relie à ce cul, j'observe nos corps qui s'enlacent.
il est des sentiments de sortie du corps où l'on est spectateur de la chair que son esprit semble avoir quitté.
le mien s'est évadé, il flotte dans la pièce au gré des plaisirs procurés.
du haut du plafond il observe ce cul qui s'écrase au pubis, de mon vit en elle
entrer et sortir
frisson d'entrée
pulsion de sortie
envie de me lâcher, exploser,me libérer me vider
envie de crier
continuer malgré, ce encore et encore
souffle qui tient et sueur qui coule
le plaisir n'en sera que plus grand
fusion de nous
unisson de nos caresses
évidence de nos échanges
combien de temps à retenir mon plaisir en supplice de plus ?
un éclair géant dans le ciel de mon envie
une décharge qui me libère mon jus
vide abyssinale que l'orgasme
comme une chute délicieuse, un coups de poignard qui apaise
continuer tant que l'on est raide mais perdre le plaisir au frison qui reste encore
avant de s'éffondrer au devoir accomplie
mort en champs d'honneur
mort en jouissance
petite mort pour grand bonheur
béstial et humain
13:32 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (13)
15/10/2012
Genre sexuel
suis je une LESBIENNE enfermée dans un Corps d'homme ?
13:24 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (11)
12/10/2012
rendez vous
Ce soir je suis là ...
20:30 | Lien permanent | Commentaires (4)
09/10/2012
Question / Réponse
Dis moi, Waid, qu'est ce que tu me feras si je viens chez toi ?
hummmm ...
je t'enlèverai la culotte
je te dégagerai la chatte
je t'exciterai
avec mes doigts
ma bouche
dans tous les replis
puis je te fesserai
quand les fesses seront brulantes je jouerai avec ton cul
puis quand il sera à point je m'enfoncerai
et alors
je te
prendrai
toute la nuit
en jouant de toutes les façons
jusqu'à ce que n'en pouvant plus
j'hurle et me vide
et dans 15 jours tu me rappeleras
pour qu'on se revoit en urgence ...
car nous serons parent ...
OK j'annule waid ...
22:55 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (29)
05/10/2012
Comme il existe des artistes prolixes
photo contractuelle (c) pataraxephotographique
Comme il existe des artistes prolixes il en existe sans œuvre, dilettantes célestes,leur art c'est l'art d'employer leur temps
Marcel Duchamps fut de ceux là, son œuvre miniature dans une valise, plus préocupé de jouer aux échecs que d’encombrer les cimaises des musées, de contempler le galbe en mouvement d’une belle cuisse que de la figer pour l’éternité sur une toile qui encombrera les reserves débordante d'un musée.
J’admire ces anti Picasso, ces hommes dont l’œuvre est de vivre avec cette élégance, cette distance propre aux grands.
André Cadere assiste à des vernissages en tenant un bâton coloré, être là voilà son œuvre, tout comme Eva et Adèle qui vivent dans un camping car, se griment et assistent aux grands raouts de l’art contemporain, ne disant rien, ne faisant rien que d’être ici et maintenant.
Cet hic et nunc , ce cueille la vie de Ronsard qui va voir si la rose... est mon pied d’arc en ciel, si proche et si inaccessible.
Trésor à découvrir qui vous échappe toujours et nécessite tant de d’énergie.
Alors qu'entre deux instants , comme suspendu aprés un saut et avant un bond, je tape ces mots et compte les villes de mes errances.
Paris bien sur, tant de fois que je vais y installer un camps de base, Lyon, Barcelone, Bruxelles, New York, Bâle, Bordeaux, Kassel, Berlin, Geneve, Avignon, Toulouse, Londres mercredi.
Fuite pour combler le manque , fuite pour ne pas sentir la solitude au milieu des miens, érmite mondain, solitaire dans la foule, cette solitude de la connivence, du partage, des accords parfaits, des cœurs.
Une femme me disait sa peur de la solitude, ses mots sur son blog pour la vaincre, sa vie avec l’autre pour la conjurer, ses fantasmes pour l’objurer.
Et moi cette peur? Elle se traduit par ce vague à l'âme et cette rage contre moi même de ne pas décider d'être moi même malgré les conséquences et les bouleversements.
Mais voilà encore faut il savoir qui est ce moi même, le sage ou l'excentrique, le conventionnel ou le sulfureux.
Ne m'a ton pas encore dit alors que l'on me rencontrait en rendez vous que je cachais mon jeu.
Je ne le cache pas, je suis Janus, gendre idéal versus amant désinhibé.
Débat non encore clos au soliloque de mes pensées.
Dans l'attente des conclusions de mon cénacle; vivre, bouger, continuer à écrire ce livre de bord de mes débordements.
mais surtout apprendre à m'ouvrir pour cesser de tout vouloir gérer.
06:32 | Lien permanent | Commentaires (18)