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17/01/2008

Nuit germanique

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Le voyage en train avait était long , la cathédrale de Cologne pointait ses immenses flèches , l’exposition avait été ahurissante , vision martienne d’un artiste slovène.

Le repas réunissait le petit monde globalisé de l’art , l’anglais était de mise , le vin coulait à flot.

Elle était à deux convives de moi , une paire d’yeux bleus , une couronne blonde et ce petit nez troussé.

Nos regards se sont croisés, ils se sont plus , ils se sont rapprochés.

Elle parlait français avec cet accent à la Romy qui est si sensuel , dieu que la langue allemande est belle parlée par une blonde chevelure.

Les mots ne suffisaient plus, les mains réclamaient le dialogue , il fut fructueux.

Alors elle m’invita à aller ailleurs, de l’autre coté du Rhin ou une rave l’attendait dans un entrepôt.

Nous quittâmes le monde de l’art, pour celui de la musique, les sons étaient assourdissants, les corps saccadés hachés , des couples se formaient, des corps dansaient seuls au milieu de tous.

Nos corps se sont liés, mes reins étaient cadencés par les pulsations du son , la lumière syncopée créait une perception hallucinatoire.

J’ai perdu la notion du temps , nos corps et la musique ne faisaient qu’un , j’étais musique ,elle était son.

Au matin, je rentrais sans chemise, elle m’avait été conservée comme trophée de cette nuit, moi je n’avais même pas celui de son prénom.