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19/03/2012

Nuit des lys


 

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La Gare de Lyon n’est pas trop pleine, 22h, il ne fait même pas froid.

Valisette qui roule, je file hors de la gare, descends les escaliers et tourne vers le boulevard Diderot, les parisiens se pressent aussi, le vendredi jour de coït ?

Dans la rue je la croise, étudiante sage qui me rejoint de retour d’une soirée soumission & explications.

J’ai sommeil, je baille à décrocher la mâchoire. Le bistrot branché de son coin de rue nous refuse un café,  décidément nous sommes des ringues à ne pas vouloir boire d’alcool un vendredi soir.

Des jeunes sortis du bureau sont déjà saouls, jolies filles. L’alcool me les rend moins désirables, dommage.

Un snack nous accueil pour un expresso salvateur, les néons et le sol lavé autour de nous par la grosse black qui interroge sa copine sur les réactions de son ex à son largage rend le lieu triste.

La caféine fait effet, la vessie me presse, il est vrai que les toilettes du TGV sont tellement puantes que nul envie de les utiliser et dire qu’il y a des fantasmes sur celles ci.

Nous grimpons vers son nid d’aigle, 6e étage souffle coupé, il faudra un jour que je me mette au sport. Vessie soulagée.

Le programme ce soir ?

Nulle envie de baise là, je n’y suis pas, il me faut plus de folie pour me mettre en émoi, casser cette semaine, desserrer le nœud de stress qui bloque ma libido.

Elle le sent et ne me demande rien.

Nous nous changeons, moi chemise blanche, elle robe noire, direction le 18e.

En sortant je tombe sur la plaque de la rue Ordener, je n’y étais jamais allé mais ce nom évoque pour moi le fin fond de Paris, une terra inconita, pourtant rendue célèbre dans mon panthéon des rues par la biographie de Paul Eluard qui y a vécu avec ses parents.

Je l’indique à mon accompagnatrice, son corps qui  se presse contre le mien témoigne du pouvoir séducteur de la culture.

Nous grimpons la rue perpendiculaire, une borne pour s’asseoir et ma coquine enfile ses talons hauts, tenue de salope comme une armure revêtue avant le combat.

Le château des Lys mérite son nom du fait d’une tour ronde chapeautée.

Nous sonnons et entrons, pierres apparentes dans le sas et desk pour prendre les vêtements.

Une cliente sort, la cinquantaine vulgaire et grasse, rehaussée d’une robe floue et largement ouverte blanche, sur des chaussures à lacets dorés.

Nous nous regardons et entrons.

Une boite de nuit un peu miteuse, sans grand charme, des banquettes rouges.

Le mari de la cinquantenaire se trémousse, chaîne en or, tee shirt moulant sur ventre rebondit, mon coté esthète prend sur lui.

Nous commandons boire un verre pour se mettre dans l’ambiance.

Le champagne est bon, ouf.

Une jolie fille sur un tabouret du bar qui tourne le dos à la salle, comme pour l’ignorer, son copain , beau garçon au corps tatoué tente de la dérider, elle ne quittera jamais son promontoire.

Une vingtaine de personnes dansent, en faisant attention certains couples sont jolis.

Une femme en dessous blanc se déhanche devant nous, son corps est une énigme, comment peut on être aussi mal foutue et être assez sur de soi pour le montrer ?

Le libertinage à cet avantage qu’il aide à l’acceptation de son corps.

Le champagne, vin de fête, fait son effet notre regard est moins critique, nous allons visiter les lieux.

Une salle de restaurant traversée et des mandarines dégustées, nous grimpons vers les coins câlins.

Les lieux sont plus beaux que la piste de danse, un grand lit à baldaquin, un coin isolé façon boudoir, des marches une pièce petite bondée de corps qui s’emboitent, odeur âcre d’hommes.

La salle de bain bistrot est superbe.

Nous redescendons, pour tombers sur des hublots de navire dans une cloison de métal, une alcôve appétissante, face à un lit dont la tête est un miroir façon années 50, en face une banquette dans le sombre.

Un escalier à descendre et nous voilà à nouveau sur la piste, ambiance moins sexy que le haut.

La cave se visite, en pierre apparente, un sling mais avec coussin, une croix de st André, un rond de pilori rembourré et qui tourne.

Electricité dans le sexe, je déshabille ma coquine, l’attache à la croix de st André et commence à la doigter. Sa mouille me dit son envie.

J’hésite à la baiser ainsi ou la détacher et la placer sur le rond de pilori.

Deuxième option, elle est idéalement placée pour que ma bite qui y rentre comme dans un gant sur mesure tape le haut de son sexe.

Coups lents pour qu’elle me sente totalement.

Un trio descend les escaliers, une jolie métisse s’approche et caresse le corps de ma suppliciée qui rapidement avoue son orgasme, soubresauts dont les cris sont contrariés par une bronchite finissante.

J’enlève ma capote et remonte mon pantalon, le trio nous quitte, pas de commerces envisagés.

Cela m’a donné faim, envie de plus de conforts, d’échanges, de contact de peaux.

Nous remontons dans les étages supérieurs quelques couples baisent, ils ne nous donnent pas envie, le coin à hublot se rappel à nous, nous le cherchons dans ce dédale.

Il est occupé, un couple pas mal baise lentement , aucune frénésie , de la sensualité.En face d'eux un lit à miroir année 50 est libre , à droite sur la banquette à peine perceptible un couple est enlacé.

Vite deshabillés nous commençons à jouer.

Cela attire du monde, pause de couples qui nous contemplent, nous les ignorons pour plus nous concentrer sur notre plaisir.

J’enfile une capote, je bande dur, la fatigue de la semaine est passée, je suis un pervers d'être sensible au décorum comme s'il s'agissait de conjurer les années la pénombre de mon lit conjugal .

Je la pénètre au plus profond et commence un va et vient sensuel, magie des coups reliés au plaisir commun.

Un couple s’approche je me déplace pour qu’il vienne à coté de nous, l’homme tombe le pantalon et se fait sucer.

Dans l’alcôve des râles de plaisirs montent à chaque coup de reins très lents du voisin, elle est couchée sur le ventre, lui au dessus visiblement l’encule avec délice.

Ces cris sont excitants, la femme de l’autre couple se penche sur notre lit, à presque nous toucher, elle offre son fessier à son homme qui s’y enfonce et la fourrage vigoureusement.

Ils finissent.

Pendant ce temps nous continuons à jouir à l’unisson dans la décandance de cette proximité, Changeant de position au gré des variations de plaisir. Tout oublier pour ne vivre que ces vagues qui montent de nos sexes.

Viens l’orgasme, je me lâche, dieu que c’est bon.

Nous restons nus, enlacés à observer.

moment aussi important que les chevauchées.

Les couples passent et la fatigue nous gagne.

En bon macho je me lève et donne le signal, nous sommes vite rhabillés.

En bien éduqué je règle pendant qu'elle est aux toilettes.

Dehors il fait froid désormais, il est trois heure du matin, un taxi passe, je le hèle, chance de cocu et pourtant nous n'avons pas échangé.

Encore l’épreuve des 6 étages et vite dodo, demain je dois visiter trois galeries et garder des forces pour une nouvelle rencontre dans le café d’Amélie Poulin rue Lepic le week-end commence et il se prolongera jusqu’au mardi.

Dans la nuit je serai témoin d'une crise de somnambulisme sexuel que je conterai plus tard.

Commentaires

Bon, après avoir laissé passer une demi-journée, et voyant que cet ovni laisse coi (sans tréma et sans t !).
My goodness ... Ce dernier billet étale à l'envi le côté pacotille et terriblement factice de cet environnement et des actes qui le font chatoyer à tes yeux... Je ne sais pas si c'est voulu, mais accompagné d'une absence presque totale de ponctuation dans les phrases qui rend parfois hésitante la compréhension, on a juste l'impression que tu te libères de quelque chose de fondamentalement indigeste voire empoisonné par vagues de gerbe ...
Jamais ce qui point parfois de dégoût dans tes mots et dans ce que tu exprimes comme ressenti n'a été aussi éclatant que ce matin ...
Ne subsiste pour le lecteur que le plaisir dont tu t'es entretenu longtemps durant dans le passé, de cette étrange façon de le mettre à jour ... Un peu comme un addict auquel il faut des doses toujours plus fortes pour l'atteindre et qui finalement en retire essentiellement le plaisir du temps du shoot ...
Depuis le temps que tu en parles, peut-être n'as tu jamais été si proche de l'envie de tourner une page ...
Même ta compagne disparaît à nos yeux pour ne plus être que le faire valoir et le réceptacle de ton plaisir décroché du bout des dents ...
Sincèrement, ce billet est ... triste.

Écrit par : L. | 19/03/2012

Voila ce que j'entendais par désenchantement.

Écrit par : lectrice | 19/03/2012

il me semble pourtant que ce n'est pas le premier dans ce genre...
ça ne me choque même plus... merde alors :p .... pourtant je ne connais pas tout ça mais j'arrive , il me semble, à entrevoir certaines choses.
ça ne me parait pas glauque en tout cas. Je ne suis pas sûre que j'aimerais le vivre mais je comprends que tu le vives et que tu le vives ce soir là de cette façon. que vous le viviez de cette façon puisque vous êtes assez proche pour faire 6 étages ensemble :p
arrête de provoquer...tsss... ça c'est un vilain défaut!!

Écrit par : dita | 19/03/2012

L & Lectrice

Roooohhh que c'est grave comme commentaire.

Pas d'inquiétude, chaque billet est une aventure d'écriture, j'essaie de me renouveler, je trouvais mon écriture parfois trop mièvre, trop recherchée et par trop sentimentale. Je voulais écrire comme du houllebecq, une vision plus neutre. Le château des Lys qui m'a pas laissé un souvenir extraordinaire ( là c'est le dandy snob qui parle) m'a permis cela. Décrire les faits plus que mes sentiments.

Cela peut être vu comme triste et pourtant il ne semble pas qu'on l'ai vécu ainsi , bon ok la fatigue de la semaine a fait que je n'étais pas non plus un cabri sautant de joie. Mais je n'étais pas non plus un addict qui a besoin de sa dose, juste deux complices qui allaient visiter un nouveau lieu mais qui n'ont pas été transportés par lui , certainement à cause des gens qui étaient pas très excitants.

deux superbes culs de nana , un dos un peu musclé d'un homme et la gaité aurait repris du chemin, ben oui j'aime les belles ambiances.

Quand au désenchantement il m'est consubstantiel, je veux dire que vous n'avez quand j'écris que la vision joyeuse et gaie de waid, mais je suis aussi un homme d'une lucidité souvent désenchantée.

Ma personne est plus complexe que le joyeux foutant que je donne à lire, il y a un vertige, une gravité que parfois j'exprime directement ou indirectement comme ici.

J'ai besoin des deux pour m'équilibrer

Dita

haie là, en provocateur je suis démasqué ...

Écrit par : waid | 19/03/2012

J'aime Houellebecq,mais là j'ai du mal.C'est du brut si je puis dire! Bah,écoutez,je ne suis pas une de vos adeptes mais en vous lisant ce qui me frappe c'est justement votre désenchantement emprunt de lucidité.Euh, de la gaieté...ou ça?...de la mièvrerie ou du sentimentalisme dans vos écrits? Non mais c'est une blague,rassurez-moi?..

Écrit par : lectrice | 19/03/2012

tu sembles si certain que nous soyons dupes de cette gaité joyeuse... fais nous un peu crédit d'intelligence émotionnelle. à moins que tu ne sois pas prêteur ?

pour la mièvrerie des textes, il y a une nuance aussi entre écrire trash et écrire cru... oui on peut aimer te voir moins lisse, déraper, et pourquoi pas foutre les mots comme les culs, à cru.
(avec du gel quand même)

Écrit par : Brigit | 19/03/2012

lectrice et brigit

ma réponse circule dans les limbes d'hautetfort elle réapparaitra peut etre demain

Écrit par : waid | 19/03/2012

lectrice vous êtes une nouvelle lectrice

lisez cela

http://waidandsee.hautetfort.com/archive/2009/04/06/vident-comme-mes-couilles.html

Brigit

un jour un homme a dit vous insultez mon intelligence ... bon il avait tué sa compagne et s'adressait au juge d'instruction , j'ai trouvé ça cocasse.

pour le gel on s'est étonné il y a peu de ce que je veuille l'utiliser pour une sodomie ... tu vois tous les gouts sont dans la nature ...

bon alors faut que j'arrête l'écriture brute

Écrit par : waid | 19/03/2012

ah oui finalement vous êtes presque romantique dans cet article..

Écrit par : lectrice | 20/03/2012

vous êtes presque romantique dans cet article finalement..

Écrit par : lectrice | 20/03/2012

lectrice

lisez celle ci aussi ;)

http://waidandsee.hautetfort.com/archive/2008/08/31/nuit-tendresse.html

Écrit par : waid | 20/03/2012

Vous avez évolué depuis,dites moi! Le libertinage serait-il un remède contre les sentiments?

Écrit par : lectrice | 21/03/2012

Ah!! Oh! "le libertinage serait-il un remède contre les sentiments?" Pourquoi j'ai eu l'impression de me prendre une gifle en lisant ce commentaire??? tiens... j'vais y réfléchir un peu...

Écrit par : Fifi-bulle | 21/03/2012

lectrice

chaque note est differente.

je crois par contre que le libertinage m'a appris à être encore plus lucide sur les discours pour ne m'attacher qu'aux actes. Je suis donc plus amème à voir les vrais sentiments de ceux proclamés.

fifi

faisons un brain storming

Écrit par : waid | 21/03/2012

si vous vous attachez tant aux actes c'est que vous êtes déçu par les sentiments.Vous savez,ce truc vers lequel tout le monde court.Il y a même des libertins en couple qui cherchent des relations suivies !incroyable hein? Bah,quand on cherche à tomber amoureux et à retrouver le frisson que l'on a plus dans son couple ça peut se comprendre remarquez.

Écrit par : lectrice | 21/03/2012

vos piques ... une technique de séduction ? rires

Écrit par : waid | 21/03/2012

tu es un débateur retors. du genre l'art d'avoir toujours raison est l'opuscule qui cale ma table de nuit. comme ça je l'ai toujours sous la main.
tu as certainement de bonnes raisons de penser que l'on a toujours une arrière pensée quand on s'exprime. mais ce qui est bon n'est pas toujours juste.

arrêtez d'écrire brut ? mais n'ai-je pas demandé exactement le contraire ? délires un peu !

Écrit par : Brigit | 21/03/2012

brigit

j'aime quand tu pestes ....

ne suis pas trop bien elevé trop lisse pour des mots crus ? je vais y penser . Peut être une muse chienne et salope aux yeux ardents et au culs brulant m'y aiderait ...

Écrit par : waid | 22/03/2012

Des piques? Oh non,pas mon genre.Mais au risque de vous décevoir,,je ne suis qu'une lectrice de passage sur ce blog.Et oui! Alors, soit je vous plais,soit vous êtes à court d'arguments.
Eh,Brigitte!Bien entendu que Waid va continuer à vous faire rêver avec ses récits à l'eau de rose!

Écrit par : lectrice | 22/03/2012

Je me suis gardé ce texte au chaud parce qu'il m'a donné envie de réagir et que je voulais prendre le temps de le commenter. Et quand j'arrive, je vois qu'il y a presque... polémique dans les commentaires.

C'est toujours intéressant, du point de vue du burpeur, de voir comment les autres ressentent un texte que l'on a écrit. Souvent, on cherche à transmettre, au delà du récit, les émotions qui s'y attachent. On m'a souvent « reproché » d'écrire des textes qui ne sentaient pas le désir sur certains de mes récits d'aventure en club... et, comment dire, c'était effectivement ce que je souhaitais. Le cul en club est parfois un peu triste, un peu glauque, un peu mécanique. Mais ce n'est pas comme ça que je lis ton texte, Waid, parce qu'il fait écho à mon dernier passage dans ce club (et de mon côté, je n'y avais pas vécu un moment très fort). Je lis dans ton texte un côté un peu mécanique, mais je le sens s'effacer dans l'ambiance du moment ; je sens des vagues de désir qui montent et qui s'éloignent, je sens la frustration qu'il peut y avoir quand les corps qui nous touchent ne sont pas ceux qui nous ... touchent ! Je sens l'appétit d'E***, aussi ;-)

(Et sinon, la rue Ordener, c'était là qu'habitait J***, pour te dire que c'est une rue qui représente quelque chose pour moi ^^)

Écrit par : Comme une image | 23/03/2012

Une phrase a retenu mon attention dans votre texte, je m'en suis servie car elle est très évocarice et j'ai pris la liberté de vous raconter ma vision peu amène de mon expérience en ces lieux...


GLAM L'endroit est accessible, toutes lumières clignotantes, la crise énergétique ne semble pas toucher les clubs libertins.
Après avoir acquitté notre droit d'entrée, pécunièrement sélectif, mon compagnon de route ouvre ce périple vers ce qui semble être le coeur de l'antre.
Odeur de stupre mélée aux effluves des parfums chics qui auréolent les personnes présentes en ces lieux. Le ton est donné dès le parking, les véhicules stationnés devant le plus fameux club libertin d'Europe laissent présager qu'ici j'ai peu de chances de tomber sur mon voisin de palier.
Le bar est sur la droite en rentrant, je me juche sur un tabouret, comme un refuge, je vais m'accrocher à ce comptoir sans trop y croire et me dire qu'au bout il y autre chose que cet enfer.
Je suis venue ici en ultime sauvetage de mon couple et sur l'envie pressante du père de mes enfants qui pense redonner un peu de piment à notre couple qui ne connait d'épices que la rouille depuis de nombreuses années.
Je suis aussi à l'aise en ces lieux qu'un chevreuil au milieu d'une meute de chasse.
Je me dis surtout que s'il y a bien un lieu où ma libido ne fonctionnera en renouveau de couple c'est ici avec lui.
Il commande un Malibu ananas, que je bois d'un trait, envie que l'alcool monte rapidement à la tête, comment lui dire que j'ai déjà envie de sortir alors que nous venons juste de rentrer. Connaissant son côté mercantile il va vouloir rentabiliser sa soirée.
Sur le tabouret adjacent au mien, une jeune femme dont la face VERSO laisse présager un RECTO très agréable tient la main d'un éphèbe au pantalon blanc, chemise blanche déboutonnée sur un poitrail quelque peu moquetté.Très beau couple qui va susciter des envies certaines.
Sur la piste de danse une femme nue sous un voile transparent se déhanche , son corps est une énigme, comment peut on être aussi mal foutue et être assez sûre de soi pour le montrer ?
Le libertinage à un avantage :il aide à l’acceptation de son corps.
Des femmes en déshabillés évocateurs se trémoussent sur une piste surélevée offrant aux spectateurs avachis sur des canapés de cuir blanc qui entourent cette arène une vision sans équivoque de ce qu'elles cherchent ici.
Certaines sont vulgaires, d'autres très sensuelles, presque professionnelles.
Mon acolyte m'invite à le rejoindre sur un des sofas. Je descends de mon promontoire protecteur et me décolle du rocher abreuvoir auquel j'étais accrochée.
Je m'assois à ses côtés, à quelques centimètres de moi un cinquantenaire libidineux, plus argenté que sa chevelure teintée ,au vu des colifichets ostentatoires qui pendent à ses poignets et cascadent sur son poitrail, parcourt salement le corps d'une très très jeune femme de type asiatique, lui écartant d'une main autoritaire les cuisses pour qu'elle offre cette vue aux regards de la salle.
J'ai envie de vomir. Ce type me fait immédiatement penser à un pédophile, et la fille si elle est majeure ne semble pas très enjouée de se trouver là.
Je suis mal à l'aise.
J'ai besoin de sortir, je ne ferais rien en ces lieux, et surtout pas quoi que ce soit qui puisse redonner une quelconque étincelle à mon couple.
Puis je encore dire "mon" ou "couple", je n'y crois plus.
Avant de sortir, mon compagnon d'infortune conjugale me demande de venir visiter avec lui les salles en sous-sol, sans que cela ne m'engage à quoi que ce soit indique-t-il.
Nous nous dirigeons donc vers le fond de la salle où des escaliers descendent vers las bas-fonds, j’ai le sentiment très désagréable de m’enfoncer dans les entrailles de la luxure.

Au bas des marches, des corridors qui indiquent l’ouverture vers des lieux hérérosexuels, homosexuels ou bisexuels. C’est le métrosexuel…
Je suis tirée plus qu’attirée sur la ligne « hétérosexualité »,l’odeur de sexe, de foutre, de cul, de con, m’arrive en plein visage, étouffante, écœurante, vomitive.
En sus de l’odeur, les cris sans équivoque.
Je m’attendais à quoi ? A des gens amoureux qui anonent amoureusement le plaisir à s’envoyer en l’air à la vue de tous , tout en stimulant les plaisirs queutards à la main d’hommes seuls se branlant devant la scène à la queue leu leu en espoir d’enculage prochain de la femelle écrasée sur le lit de skaï blanc, avec une queue dans la bouche, et une autre dans le con.
Un trou reste libre, il va falloir le combler. Sils n’ont pas gagné au grattage il leur reste un tirage.
Je suis au bord de l’évanouissement. La chaleur, les odeurs, les mains qui me frôlent, je n’arrête pas de dire NON , NON , NON , j’ai peur, je me suis mise dans la gueule du loup sans garde du corps car mon acolyte le verrait bien donné en pâture ce corps qui ne lui appartient plus depuis longtemps.
Je rebrousse chemin, je veux sortir, mon compagnon ne l’entend pas de cette oreille, je ressors donc seule, lui laissant le loisir de visiter les anti-chambres restantes.
Au vestiaire, le personnel me tend le manteau qui va recouvrir ma lingerie délicate, et me souhaite une bonne fin de soirée…
Je ne sais si la fin en sera bonne, le début n'en fût pas glamour.

Écrit par : Glamoureuse | 24/03/2012

lectrice

on verra pour l'eau de rose ....

CUI

c'est exactement cela y compris l'appétit , la gloutonerie même :)

glamoureuse

et bien et bien

vite ouvrez un blog

merci de ce texte en tout cela donne à dire que mes petites experiences titillent vos créativités cher lecteurs

Écrit par : waid | 25/03/2012

Les commentaires sont fermés.