25/10/2013
Éros & thanatos
Je ne sais si elle viendra.
1er rendez-vous dans l'obscurité d une chambre de son quartier.
Je doute qu'elle vienne et je redoute le SMS qui viendra.
Le SMS est arrivé deux heures avant l'heure prévue de notre rencontre.
Je l attendais mais il m'effondre :
" c'est fini depuis matin , on l'enterre samedi "
Elle est venue et son audace m'a ravie.
Son corps gracile pansant la plaie de la nouvelle.
Eros pour oublier thanatos.
Eros pour croire que l'on triomphe de thanatos ?
14:22 | Lien permanent | Commentaires (9)
20/10/2013
Crazy envie
Parmi toutes les choses que j'aimerai bien faire cette année c'est un spectacle au crazy horse qui me fait une folle envie.
22:35 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (5)
13/10/2013
Nancy CUNARD
Si en art je suis passionné par l’art contemporain, je n’oublie pas mes émois premiers à propos des années d’entre deux guerres :
Dada, le surréalisme, l’art déco, le modernisme, le Bauhaus mais aussi la littérature, Eluard, Desnos, Radiguet, Cocteau, Bataille, Paul Morand cet exécrable précurseur de la mondialisation, on disait alors le cosmopolitisme.
Les américains, Gertrude Stein, Hemingway, Pound, mais surtout Miller et Anais Nin.
Parmi ceux qui ont donné vie à cette si riche période, il y a Nancy Cunard, Nancy la scandaleuse, à elle seule elle incarne la quintessence de cette période, transgressive , foisonnante.
Si l’on a en tête la femme garçonne de cette période on ne peut que penser à Nancy Cunard, qui alliait un incroyable flair artistique, la libération de la femme, transgression, lutte contre le racisme.
Elle naquit en 1896 d’une famille qui roulait ou plutôt flottait sur l’or, les Cunard étaient les propriétaires de la compagnie de transatlantiques du même nom, célèbre pour un naufrage celui du Titanic.
On a souvent dit toutefois que son père était l’écrivain Georges Moore, ce qui expliquerait l'attirance sexuelle de sa « fille » pour les grands talents de ce siècle.
Une éducation dans la haute société Edwardienne aurait pu faire de Nancy le chantre de cette aristocratie anglaise, hautaine de ses richesses, de son droit d’ainesse.
Mais Nancy était toute autre, certes le fait qu’elle fut une nantie lui a permis de s’imposer dans une société cosmopolite et culturellement avancée ( possibilité déniée au démuni ou à celui qui doit travailler pour vivre, hors les artistes)
Elle incarna à Paris où elle s’était installée La Femme des années 20 dans le physique, la mode, ou la libération sexuelle et intellectuelle.
Longiligne, un port et une grâce évidente, elle avait l'habitude de couvrir ses bras de bracelets d'ivoires, une coupe à la garçonne, sa vie sexuelle ne fut pas le moindre de ses talents.
Aidée par sa fulgurante beauté archétype de cette époque, un célibat , surtout une ablation de l’utérus ( dont on ne sait si cela fut du à la conséquence d’une maladie vénérienne) sa position sociale, Nancy fit tourner bien des têtes et collectionna les amants.
On ne conservera le nom que des plus célèbres mais attention Nancy aimait les gens talentueux : Aldous Huxley lors d’amours fulgurantes et ombrageuses, il faillit y perdre tout ses biens, Tristan Tzara co inventeur de Dada, Norman Douglas,Pablo Neruda.
Aragon qui avant les yeux d’Elsa n’avait d’yeux que pour elle, d’ailleurs le Con d’Irène est largement inspiré de Nancy, la littérature mondiale faillit d’ailleurs le perdre à cause d’elle puisqu’à Venise ( Thomas Mann n’a t il pas écrit mort à Venise ?) il fit une tentative de suicide quand Nancy le trompa pour un pianiste Noir de l’hôtel Luna , originaire d’Atlanta, Georgie, Pablo Neruda, Henry Crowder.
Ce fut d’ailleurs son immense amour, elle l’emmenait partout dans les plus grandes soirées au point que sa mère la scandaleuse et leste Lady Cunard en était folle de rage. ( Nancy le lui rendit en écrivant sur elle un pamphlet et en l'envoyant en guise de voeux de noël aux amis de sa mère en 1932)
Nancy avec Henry découvrit la condition des « nègres » comme on disait à l’époque et lutta pour l’égalité des droits, s'installa à Harlem ce qui fit scandale, publiant même la première anthologie des écrivains « nègres » intitulée NEGRO, cela souleva une telle indignation dans cette période colonialiste qu’il fut interdit.
Nancy ouvrit aussi une petite maison d’édition et publia Noman Douglas, robert Grave Ezra pound, et même en 1930 Samuel Beckett c’est dire son flair. Y venaient la voir, James Joyce, Dali, Bunuel, Max Ernst, Paul Eluard, Man Ray
Elle fut aussi le fantasme de grands écrivains, on a vu pour le Con d’Iréne, mais aussi Hemingway où elle l’influença pour le personnage féminin du Soleil se lève aussi.
Bien sur elle milita pour les Républicains durant la guerre d’Espagne et fut même la première à inventer les pétitions d’intellectuels d’un usage désormais si galvaudé.
Nancy Cunard n'était pas femme "à transiger avec son désir". Toute sa vie, elle n'a transigé sur rien. Frêle, c'était une force de la nature. L'alcool, la nouba, les nuits blanches, les excès en tout genre semblaient n'avoir pas de prise sur elle. Elle portait toujours beau et chic. Vieillissante, elle continuait d'impressionner et de séduire, même des jeunes gens en âge d'être ses fils.
Cette femme qui incarna les années 20 mourut en 1965 dans une salle de l’hôpital Cochin, elle avait été ramassée dans la rue famélique , ne pesant que 26 kg, dévorée par l’alcool, les dépressions, assaillie de visions et de regrets, demandant des nouvelles de ses amis T.S. Elliot , Beckett, et Crowder son grand amour qui étaient disparus …
Il ne reste d’elle que les superbes photos de Man Ray, de Cecil Beaton, bien sur le Con d’Irène et sa légende que je ne fais que colporter ici, cette femme étant pour moi un fantasme.
henry crowder
19:10 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (15)
07/10/2013
correspondances des mille et une nuits
(fantasme absolument contractuel)
je suis un peu en retard ce matin mais avec le décalage horaire je pense que ç'a ira.
A l' heure où je vous écris je suis encore nue, assise le corps vibrant encore des secousses qui l' ont parcourus.
Vous étiez juste là en moi à chaque moment, comme une fusion imaginaire qui m' a apporté beaucoup de sensations.
Je vous raconte depuis le début....
Hier soir aprés notre conversation et votre envie de me voir faire l' amour en pensant à vous,je suis allée dans ma chambre, tirant les rideaux pourpres et épais.
J' ai déposé un peu de parfum à la racine de mes cheveux, sur mes poignets, pas trop car j' aime que l' on sente l' odeur de ma peau...
Puis je suis allée le trouver ,il était assis, énervé, presque au bord de l' explosion.
je me suis mise devant lui en le regardant avec des yeux malicieux, je les avais souligné par khol pour mieux les habiller...
je me suis avancée, j' ai pris son sexe dans ma main en le fixant de regard, j' ai adoré le voir si troublé, perdu, ne sachant plus ou il en était devant cet élan soudain de ma part...
.... Je l'ai invité à se rafraichir un peu dans la pièce d'eau en me tenant à la porte le regardant laver son sexe et son corps.
Il m'a pris par la taille pour aller sur le lit, commença à m' embrasser les seins m'a déshabillé et mordillé mon corps un peu partout, mes cuisses mon ventre mon sexe...
Voyant comme je me trémoussais sous l'effet de ses lèvres et parfois ses dents, il a glissé son doigt dans mes fesses qu'innocemment je cambrais à sa vue (innocemment bien sur) et il a commencé une exploration des plus intéressante,
qui fini par une bonne sodomie, les fesses écartées, impatientes, et apparemment très chaudes à l'intérieure,
J' ai eu le droit à ce qu' il glisse sa main sur ma bouche pour ne pas ameuter toute la maison avec mes cris de jouissances , j' adore la sodomie, encore plus quand on me tient les cheveux ou que l' on me bâillonne d' une main sentant le sexe....
mmmmmh ... to be continued
bises waid
21:14 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (11)