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23/11/2013

Le morne regret des chimères absentes

 

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Le morne regret des chimères absentes, m’empli à nouveau,

Au matin de mes levers, ce n’est pas le sexe qui me manque mais la douce chaleur d’un corps qui se love en moi.

Envie de ces instants où tout passe par un souffle régulier au diapason du sien.

Eblouis par les réverbères de Paris, dans la fatigue aurorale.

D'un regard qui vous fait roi, de petits riens plus vastes que des empires.

Dans les ténèbres futures espérer désormais sa lumière et s'avouer que tout le stupre exposé ici ne cache qu'une envie d'Amour.

 

Un merci à Baudelaire et ses bohémiens 

 

16/11/2013

Garde robe

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En train d’essayer ce manteau, gris clair ou noir, j’hésite, je pèse, soupèse, 14H30 , zut je demande au vendeur de les garder 24h le temps que je revienne, et je file à mon rendez-vous anonyme et obscur

Il y a comme une sorte d’habitude chez moi à associer une rencontre avec un élément de garde robe.

Je ne suis vêtu que de souvenirs érotiques.

Costume de banquier avec F …

Ceinture avec E …

Chemise Charvet avec S …

Caleçons avec E …

Manteau avec I …

tout cela pour finir à poil entre leurs cuisses ...

11:30 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (19)

11/11/2013

20 d'écart

sur le bord de la piscine la jeune mère de famille me regarde d'un oeil sombre, elle porte ce qu'il faut aux femmes de bonnes moeurs, la bague de fiançailles, la jolie alliance et des rondeurs qui trahissent le laisser aller des femmes casées.

Décidément les 20 ans d'écart avec celle qui se blottie contre moi ne passent pas , je suis fusillé du regard.

si elle savait que dans quelques années elle sera inscrite sur sur gleeden elle serait plus tolérante ...

03/11/2013

Nuit rue Malher

 

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Sa bouche enferme mon sexe et mon œil se ravit à la vision crépusculaire de son corps gracile au dessus de moi.

Quelques semaines auparavant je m’étais inscrit sur gleeden, conseillé par quelques coquines qui en avait fait leur magasin de Candy.

Me voilà sucre d’orge offert à des lèvres clandestines.

Nous avions accroché, ses réparties sibyllines avaient retenu mon attention.

Nous en étions venu à nous donner rendez vous dans la pénombre d’une chambre d’hôtel avec comme consigne que notre rencontre se ferait sans parole.

Comme à son habitude ses écrits étaient brefs, émoustillants avec cette retenue qui pouvait en faire douter.

Aucun des décomptes habituels pleins d’enthousiasmes, un certain silence avant la date fatidique.

Je doutais donc quand la porte s’est ouverte.

Nos corps se sont immédiatement accordés, dans la promiscuité de l’obscurité.

Sa bouche me travaille et je jouis de tous les sens qui s’embrouillent dans mon cerveau.

Ma main guide ses joues pour un jeu de poupée.

Ma main tire ses cheveux à sa plus grande volupté.

La voilà qui se redresse me plaque au sol, je darde mon sexe qui lui sert de pal.

Supplice consenti avec empressement.

Son sexe liquide s’écrase, va et vient, des décharges électriques partent de mon anus pour mourir sur mon gland.

Ses chairs le serrent, électrisent mon dos, mes tétons sont des sonnettes que je me plait à tirer comme pour quérir un orgasme que j’espère et retarde.

Me voilà derrière elle et une claque fuse, notre pacte est rompu … elle brise le silence par un "oh oui vas y … "

une deuxième sanctionne cette incartade ou récompense sa perte de contrôle ?

Je n’en sais rien mais son plaisir est certain.

Viennent ces accélérations qui sonnent l'acmé des ébats, les corps sont frénétiques, ma main tire ses cheveux, et son dos se tord de plaisir, de ses bras j’use pour plus l’attirer à moi à n’en plus pouvoir, mon doigt presse son œil sombre.

Le temps certainement bref, est suspendu en accords de nous.

L’apesanteur finalement rompu, nous-nous roulons sur le lit en sueur, trop de retenue de ma part, j’ai joui sans exploser et je me sens perdre des forces.

A nouveau en elle pour droit dans les yeux jouir de son regard.

J’ai envie de l’envelopper de mon corps, de la couvrir, mais je n’ose pas, les premières fois sont toujours une phase de découverte.

Nous restons là flottant hors du temps, avant qu’il ne reprenne son empire sur elle.

« A ton le droit de parler maintenant ?

   je ne peux tarder me dit elle « 

La vie reprend son cours et nous nos courses, avec ce je ne sais quoi de fort, d’inachevé, d’espérance d’encore qui font le sel de ces rencontres.

Je file vers le grand palais, j’ignore où elle va et si nous nous retrouverons ...