25/10/2010
je deviens sage
De ces quatre jours je ne peux rien dire tellement les moments se mélangent au cocktail de ma mémoire.
en vrac , Fiac , baise , soirée chat soleil au china club s'y faire sucer dans les toilettes , retrouver ses amitiés bloguesques , poses pour des photos, tentative prédatrice mais vaine de draguer un couple , travail , galeries , discussions multiples ( avec un conservateur célébre de beaubourg , un propriétaire de maison manifeste , une suissesse en plein divorce , un espagnol vivant à berlin , une nouvelle mere qui ne supporte plus son adorable mari , un tradeur humain , une architectes d'hlm , un mexicain galeriste , un business angel , une trés jolie assistante ), rencontres étonnantes , repas improbable au musée de la chasse servi par un extra habituel de l'Elysée , bar du ritz et cocktails , sexe au petit matin et levés coquins , queue pour acheter du café mais pas n'importe lequel , visite d'une expo et sexe inauguration des toilettes du jeu de paume , retrouvailles d'une amie malheureusement fidéle , soirée dans un appartement musée de demain au milieu d'artistes mexicains , apprendre que l'on était voisin de siège du plus grand collectionneur du mexique et de monsieur moulinex italien , quitter ce monde pour celui décadant de la jeunesse dorée parisienne et attendre que des vigiles ouvrent la grille à coté d'une femme entourée de folles griffées chanel , apprendre que celle ci ( la femme en manteau de fourrure) est la fameuse dita von je ne sais quoi , découvrir que son cocktail pour cointreau est délicieux , baiser au chant du coq et se lever pour un brunch arty à 11 h , y retrouver moults protagonistes de la veille plus un ancien professeur de la sorbonne qui vit avec une sainte momifiée au pied de son lit oeuvre d'art ( chambre exposée dans un musée il y a 4 ans ) , faire une gaffe et se griller avec la charmante A ... rencontrer une trés jolie spécialiste de l'abus de droit , lui donner son mail pour qu'elle abuse de vous ( elle vient de m'écrire gniak gniak ), s'engouffrer dans une voiture vers la fiac , accompagner le propriétaire d'une fondation tout heureux de nous présenter l'oeuvre qu'il traquait depuis longtemps , discuter de l'impression donnée par une toile de 4 metres de haut que l'on mettrait derriere la dite oeuvre , sculpture toute en legereté , filer vers l'aeroport et essuyer des larmes , atterrir et essuyer un déluge ...
bref vous voyez tout cela se mélange ...
à oui une chose , ma sexualité fut classique ... je crois que je deviens sage ...
PS j'ai oublié dans la liste quelques travaux manuels bien que je ne sois pas très manuel ...
photo contractuelle
23:20 | Lien permanent | Commentaires (18)
16/10/2010
Il pleut, temps triste des mauvaises nouvelles
Il pleut, temps triste des mauvaises nouvelles, Je me présente au comptoir, deux jeunes femmes parlent, je donne mon nom, elles recherchent et plaisantent, mon ventre se serre, solitude de l’angoisse.
J’ai pourtant toujours été prudent mais la crainte là, s’empare de moi, devant le verdict qui m’attend, innocent qui doute de lui même, j’ai trop d’imagination pour être serein.
Elles ne trouvent pas et appellent le médecin, Il l'a gardé chez lui , mon visage s’empourpre, ça y est il faut payer, tu es à la caisse, un tel prix ne peut être réclamé au comptoir il lui faut, à sa son acquittement, un accompagnement médical.
Je regarde s’éloigner celle qui était au combiné et scrute la sortie de mon percepteur, quel sera le visage de la mauvaise nouvelle ? Autour de moi la vie, en moi le vide, temps qui s’alourdit.
La jeune femme revient seule, bruit de pas sur le pavé , elle a une enveloppe à la main et me la tend en s’excusant, par reflexe je lui dis une parole gentille qui résonne dans l’écho de mon angoisse.
Je scrute son visage impassible comme pour me rassurer du résultat.
Mains moites, gorge sèche, fessier contracté, j’ouvre l’enveloppe, mon regard cherche la seule mention qui me libérera ou m’effondrera…
La feuille est presque vide, du plein de mes recherches.
NEGATIF , Je trouve le mot, écrit en lettres à peine plus grosses que le mot HIV.
Trois lettres dont la peur m'étreint. Peur irraisonnée et déraisonnable compte tenu des préservatifs toujours utilisés.
Frayeur qui cache plus un sentiment de culpabilité que j’avais cru terrassé.
Durant les lourdes minutes de cette attente j’ai vu les regards de ma femme et de mes enfants si le résultat eût été différent.
18:29 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (27)
11/10/2010
Riche
On dit que l’on est riche que de ses amis,
comme un chercheur d'or j’ai beaucoup prospecté.
Comme un orpailleur je finirai pauvre.
Ces nuits sont des flambées d’alcool,
elles embrasent mais ne réchauffent pas.
22:41 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (34)
07/10/2010
Nuit Rustre
Note de l'éditeur
Avertissement
Certaines lectrices ( j'ai peu d'hommes qui me lisent ) peuvent avoir une vision romantique de Mr Waid , que celles qui sont trop sensibles ne lisent pas
Après un week end d’émois sensuels et doux, au moment de mon départ, la coquine voulait en salope être traitée, il ne faut pas exciter l’eau qui dort, je me suis levé, l’ai menottée.
Liée et offerte je lui ai arraché ses vêtements mais ses larmes ne furent pas pour ses dessous, elle fut copieusement fessée.
Le cul rouge et l’oeil humide je l’ai immobilisée, et de sa bouche j’en ai fait un vagin que ma bite pilonnait, ce n’était pas de la cyprine qui coulait mais sa gorge qui étouffait, yeux rouges de ses envies de vomi que je calmais par des gifles bien senties.
Me lassant de ce succédané de con, je la jetais sur le lit et lui écartais les cuisses. La garce mouillait tellement que ma queue failli se noyer, mes reins n’avaient pour ordre que de chercher mon plaisir, coups cyclopéens entre deux soufflets que je continuais à lui asséner.
J’ai suspendu mes reins pour quelle regarde son tortionnaire, ses yeux en défi m’interrogeaient de cette pose incongrue, pour réponse je l’ai insulté et lui ai craché dessus.
Mes pillonnements repris je pouvais voir son regard inondé de ces humiliations, mais la catin giclait de plaisir et ses cris n’avaient jamais été aussi forts.
Ce n’était pas une correction mais une bénédiction. La salope aimait la beigne.
J’ai repris sa bouche et toujours entravée, l’ai , durant de longues minutes , conduite à n’être qu’une pompe à foutre.
Soudain, mes deux mains ont plaqué son visage contre mon pubis pour en gorge profonde lâcher mon gluant hommage à sa soumission.
Son corps était rouge et bleus des coups, maculée de nos sécrétions, je l’ai déliée prise dans mes bras et bercée.
J’ai mêlé ma langue à la sienne souillée, bu le jus de nos flux.
A ce moment là elle a pleuré de félicité.
21:17 Publié dans NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (47)
03/10/2010
Piquez moi s'il vous plaît
19:48 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (52)