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31/08/2011

Une rentrée libertine

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les robes transparentes de l'été vont bientôt disparaître sous les grises tenues de la rentrée.
 
il ne sera plus possible de distinguer les dessous portés par ces dames , larges et sages culottes pour les unes, mini strings pour les autres.
 
nos yeux ne se poseront plus sur la cadence chaloupée de ces derrières, à rêver que nos mains glissent sous les plis et déscendent le petit tissus qui cache peu mais dit beaucoup.
 
les jeans vont revenir, parfois tailles basses pour préserver des moments érotiques , puis les frimas apporteront les collants alors l'erotisme ne sera plus dans la rue , pour les chanceux il sera dans les chaumières , corps qui brûlent d'être touchés , qui hurlent d'être baisés.
 
ainsi vont les saisons du public à l'intime , de la rue à l'alcove
 
seuls certains lieux comme ici subsistent où l'érotisme s'exhibe en toute saison
 
combien de temps ? il me semble que les blogs sont désués , combien sont nés , combien ont disparus , peut être y suis je moins présent mais il me semblent qu'au final ils sont moins nombreux,  nos mots jetés à l'éternité du net ne sont qu'éphèmeres , ils ne durent que le temps de nos amours pour eux.

En attendant il me faut me remettre au clavier pour vous raconter mon été et préparer mes nouvelles aventures libertines.

à venir des nuits nouvelles , une sodomie nature aux chandelles, peut être un peu d'art et qui sait quelques divagations.

28/08/2011

Charles Jeandel Bondageur démasqué

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Membre éminent de la Société archéologique de Charente, Charles Jeandel (1859-1942) était un petit notable de province. Peintre amateur, il commit un Renversement de l'idole de Sérapis admis, en 1889, au Salon des artistes français. Cette grande toile académique, qui orne aujourd'hui un escalier de la mairie d'Angoulême, n'ayant pas retenu l'attention de la critique, l'auteur renonça aux cimaises parisiennes pour rentrer se marier au bercail et y vivre de ses rentes. Le couple résidait à la campagne, sans se commettre avec ses voisins. Le dimanche, ils se rendaient en calèche à la messe, que Jeandel suivait au premier rang, avec sa vieille mère, tandis que son épouse tenait l'harmonium. Le reste du temps, l'artiste érudit arpentait les environs pour y répertorier les chapelles romanes et s'occupait à gérer le conseil de fabrique de la paroisse (1).

Ses toiles ont disparu. Son album photographique, lui, est entré au musée d'Orsay. Il abrite des images d'un bleu profond et saisissant : des cyanotypes. Ce procédé, dénué de négatif et donc aisé à développer et à tirer soi-même, était très apprécié des particuliers du tournant du siècle. Jeandel s'en est servi pour fixer son environnement familial : les portraits de ses proches, les murs de sa résidence, les paysages et les églises alentour. Rien que d'ordinaire. Mais, avant ce corpus convenable, le carnet s'ouvre sur une centaine de clichés autrement plus inattendus de la part d'un honorable bourgeois de province : des femmes nues, ligotées, entravées, suspendues, écartelées. Amarrées à un cadre de bois massivement charpenté et distendues dans des exhibitions de suppliciées. Encordées, toujours. Les fesses et les cuisses éventuellement striées de coups.

Cagoule. En général, il n'y a qu'une femme par image. Parfois deux, liées l'une à l'autre. Exceptionnellement apparaît aussi un homme, en bourreau, la tête masquée d'une cagoule. Les yeux parfois bandés, ou la bouche bâillonnée, les femmes, elles, figurent le plus souvent à visage découvert, mais elles n'ont pas de regard. Pas de physionomie. Juste des corps. Plutôt lourds, aux antipodes de l'iconographie sadomaso actuelle. Des anatomies appartenant au temps du corset, aux chairs un peu relâchées, que le bleu du cyanotype fige dans une pesanteur immatérielle, irradiant sereinement l'humiliation et la douleur.

Aucune date, aucune légende, aucun moyen d'identification. A tel point que, longtemps, l'indication «Jeandel» portée sur l'album a passé pour une inscription apocryphe, sans rapport certain avec l'auteur des photos. C'est à Hélène Pinet (chargée des collections photographiques au musée Rodin) qu'est revenu le mérite, il y a dix ans, de remonter la piste jusqu'au rentier d'Angoulême, à partir de l'identification du Renversements de l'idole de Sérapis, sa toile égyptianisante, dont le grand format occupait tout un pan de son atelier et dont on entr'aperçoit des fragments à l'arrière-plan des cyanotypes.

Combien de femmes ­ amies, modèles, prostituées ­ ont posé à l'ombre de l'idole de Sérapis ? Trois ? Quatre ? Difficile à discerner. La frange frisée, le bracelet qui orne le bras de l'une d'entre elles désignent pourtant la femme de Jeandel, dont le portrait en pied habite la partie «respectable» de l'album. Une petite femme au regard fixe, laçant ses bras nus sur le devant d'une robe sombre, aux bretelles disgracieuses.

«Soumise» comblée. Les apparences sont trompeuses, les jeux érotiques complexes. Peut-être la triste Madeleine Jeandel a-t-elle été une épouse épanouie et une «soumise» comblée. Voire la secrète instigatrice des cruelles chorégraphies de son mari. Qui sait ? Les photos mentent. Mais, dans le grand silence bleu de l'album, leur murmure paraît plus sinistre. Madeleine était née Castets, fille d'un banquier d'Angoulême, ami de la famille de Jeandel. Jeandel l'a portée sur les fonts baptismaux en proclamant qu'elle serait un jour sa femme. Il l'a épousée en juillet 1898, alors qu'elle n'avait pas 21 ans et qu'il allait en avoir 40. Ils n'ont pas eu d'enfants. Il n'en voulait pas. En 1923, à la mort de Mme Jeandel mère, ils ont quitté leur bâtisse campagnarde pour les hauts quartiers d'Angoulême. La crise de 1929 les a ruinés. Après la mort de Jeandel, en 1942, Madeleine ne subsiste qu'en vendant tout ce qui lui reste : les toiles, les petites cuillères... Elle meurt dans la misère, en 1962, à l'hospice de Beaulieu.

L'album était-il encore en sa possession ? Jeandel aurait-il confié cet instrument de chantage potentiel à un(e) autre ? Après sa mort, comment le carnet a-t-il échappé à la destruction ou au dépeçage d'un brocanteur peu avisé ? Il a fini par aboutir, en tout cas, entre les mains des créateurs de la galerie Texbraun, Hugues Autexier et François Braunschweig. A la mort de ce dernier, en 1989, sa famille en a fait don au musée d'Orsay. Une «fin» inouïe : s'il arrive sans accident à gagner ainsi le circuit très spécialisé des amateurs, un tel objet secret, conçu pour la seule consultation privée (contrairement aux oeuvres d'un Bellmer ou d'un Araki), reste normalement hors de portée des collections publiques.

Le musée en a divulgué quelques images à l'occasion de la grande exposition de la BNF sur le «Nu photographique», en 1997. En a repris quelques autres, plus récemment, sur les cimaises de sa propre galerie permanente de photographie. Et a, surtout, consacré dix pages de sa revue (2) à la passionnante étude d'Hélène Pinet sur Jeandel. Que croyez-vous qu'il advint ? Scandale chez les bonnes âmes ? Ruée de curiosité chez les psys et les amateurs d'érotisme ? Nenni. Nappé dans la claire lumière institutionnelle, les alibis de la peinture et l'anesthésie bleue de son venin, l'album scandaleux connaît aujourd'hui le sort de la «lettre volée». Même entré au musée, le bon monsieur Jeandel, «bondageur» avant le mot, mérite encore la médaille du pervers inconnu.

 

BOUZET Ange-Dominique article de LIBERATION 22 JUIN 2005

 

PS

 

pour plus de renseignements un article exhaustif sur le sujet

 

http://culturevisuelle.org/blog/7030

24/08/2011

TERASS HOTEL ****


 
Où :
 

12 rue Joseph de Maistre, 75018 Paris, France
195 euros la nuit pour une chambre de luxe (lit en 160)


POUR QUI:

Un blasé des boutiques Hotels et des stars du Design.

Un cousin de province pour qu'il découvre la Déco des Hotels avant l'aire Stark et autre Jacques garcia.


AVEC QUI :

Le résultat d'un exploit, celui d'avoir réussi à inviter dans son lit une fiches femmes seules sur netéchangisme ( proportion de fiches femmes/hommes  1/30  proportion de femmes interessées que par des femmes 1/3 soit 1/90e  de faire une rencontre)


EVITER:

De perdre du temps à tenter de trouver une place pour boire un verre sur la minuscule terrass éponyme de l'hotel, full of touristes de la remise des clefs à l'appel du rut.

Une possibilité de l'utiliser le matin au petit déjeuner si l'on veut sacrifier aux coits matinaux.

Voir sa vue grace à la photo de votre plus chanceux voisin de chambre , americain de l'indiana qui va la publier sur trip advisor.


POURQUOI FAIRE :

Un voyage autour de sa chambre comme le titre du livre de joseph de maistre dans la rue de laquelle se trouve l'hotel.

Durant ce voyage en premier lieu jouer avec le banc ,  mettre votre invitée à 4 pattes dessus, ne pas oublier une serviette éponge de la salle de bain et la doigter copieusement jusqu'à ce que fontaine s'en suive.


Puis la mettre dans le lit et lui faire dégager les cordes vocales avec l'une des cordes à votre Arc de cupidon.

La voilà en forme pour maintenant vous amuser et là ...  s'appercevoir que vous n'en avait pas les moyens, pour une fois la vie n'est pas assez dure ...

pester intérieurement de n'avoir pas été raisonnable la veille aux chandelles avec votre logeuse qui exigeait réglement en liquide de son loyer ( note à venir)

Remplacer votre outil habituel par ses toys habituels et lui faire oublier ( en apparence ) votre flatitude.

Epuisés d'orgasmes et de jouissance pour elle et de frustration pour vous se coucher mais se réveiller à poltron minet tout réparé ...  lui montrer un nouveau jouet et la sentir fort aise de s'y empaler.

empaler , empaler autant que vous voulez mais à midi quitter la chambre pour rendre les clefs



BOIRE AVEC :


Champagne DEUTZ

accompagné pour les plaisirs bucaux de pots chocolats myrtilles de la maison du chocolat et deux créations parfois décevantes du duo de pâtissiers hugo & victor
 
AUX ALENTOURS :

Montmartre, et ses rues romantiques, effet toujours garantie de s'y promener mains dans la main le corps encore plein de plaisirs charnels.

Une des meilleures pizzerias de Paris le pomodoro.

Plus bas Le Moon et les sex shop de Pigalle pour un piment plus porn trash à la rencontre si vous le souhaitez, idéal pour les couples anciens qui veulent s'encrapuler.

 

 

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la chambre avec son banc pratique

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(absolument pas contractuelle)

la vue de la terrasse , photo prise par un voisin de chambre chanceux ou matinal ou sans libido matinale et publiée sur trip advisor

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21/08/2011

Quand Waid fait du tourisme pas sexuel

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J'ai joué au Pigeon à venise

 

et admiré la beauté du paysage place St Marc

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parfois en prenant de la hauteur au risque de ma vie

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j'ai quand même pris soin de me poser sur une jolie tête ce qui n'était pas facile à trouverIMG_5476.JPG

 

puis lassé je me suis envolé et là j'ai découvert la majesté de Venise

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je me suis alors plongé dans les mémoires de Casanova pour oublier les touristes

15:01 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (5)

14/08/2011

D'une semaine sur l'autre

 

 

 

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Boire 4 cafés avant une rencontre peut être extrémement marquant pour les fesses ...

 

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image presque contractuelle

 

18:27 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (32)

11/08/2011

Indignez vous !

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Quel est le lien entre cette injonction "indignez vous" et le libertinage ?

 

Parfois l'actualité oblige à revenir à des histoires du passé, celle ci est amusante.

Pierre Henri Roché est un rentier d'une quarantaine d'années vivant notamment de la location d'un immeuble à un bordel , rue fontaine à Paris, il côtoie les artistes et sera un des premiers à soutenir Picasso, Picabia, Duchamps, il sera le pygmalion de marie Laurencin, le conseiller du marahajah d'indore.

Homme de plaisirs et de culture sont sommes dans l'aprés 1er guerre mondiale.

c'est un polygamme qui pronne un amour libre et pluriel, il se liera d'amitiés avec franz Hessel, écrivain allemand d'origine juive , avec qui il partagera les conquêtes féminines , et vivra une relation triangulaire forte avec lui et Hélen Grund qui finira par épouser  Hessel, mais elle le quittera et vivra avec Roché avant de rompre dans la violence de disputes ou de coups bas ( Roché tentera de la faire interner puis de la faire expulser de france) plus tard il fera un roman de  l'experience de leur relation triangulaire , Jules et Jim que truffaut portera magnifiquement à l'écran , Jeanne Moreau interprétant Hélen et sa célébre chanson du tourbillon de la vie, celle de Roché.

Hélen Grund n'aura des enfants que de Franz Hessel, dont un, stéphane ce qui nous rapproche de la fameuse injonction

Lors de la débacle en france , les hessel seront internés au camps des milles prés d'aix en provence , Hélen pourra fuir par l'intermerdiaire de Varian Fry , le schindler américain qui permettra à 1500 artistes français et étrangers de venir par le navire le Provence en Amérique ( elle traduira Nabokov et sa Lolita en allemand). Stéphan lui rejoindra Londres et les Forces Françaises  Libres , plus tard en mission en France il sera arreté torturé et envoyé en Camps de concentration, d'où il s'évadera lors d'un transfert pour reprendre le combat jusqu'à la défaite Nazie.

A la libération Stéphane Hessel passera le concours du quai d'orsay et deviendra diplomate notamment dans les organisations internationales.

Il est l'auteur du phénomal succés "indignez vous" vendu à 950 000 exemplaires et dont le titre sera repris par une jeunesse excédée notamment en mai en espagne.

J'ai trouvé ce graffiti lors d'une de mes promenades parisiennes, il m'a rappelé non pas Stéphane Hessel mais sa mère et sa relation triangulaire avec Roché que j'ai souvent rencontré aux détours de biographies d'artistes de l'entre deux guerre, il est vrai que lors de cette promenade j'étais accompagné d'une coquine et que j'avais l'esprit plus au libertinage qu'à la politique.

tel le passager de premiére classe du Titanic qui sait qu'il n'y a plus de canot pour se sauver du naufrage, je continue de jouer et danser alors que notre monde s'enfonce, Hédonisme de derniére minute avant l'extinction eternelle des feux.

Curieusement 3 semaines plus tard à Marseille je passais devant la plaque commémorative de Varian Fry, héros méconnu qui a tant fait pour la culture face à la barbarie.

 


 

00:58 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (5)

02/08/2011

Dimanche ...

 

 


BLINDED by Stefen K par Stefen-K

Vous ne pouviez pas mieux dire ...

J'ai eu du mal à soutenir sa vision tellement le désir en transpire et qu'il me brûle.

Que le temps est long et pour une fois, plus c'est long moins c'est bon ...

 

 

22:00 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (4)