07/12/2019
Un seul draps vous manque et le monde est dépeuplé
Dans une note je vous avais expliqué la gestion de mes draps (note je suis dans de beaux draps) , mon absence de machine, la blanchisserie chez qui je confie rougissant les traces de nos orgasmes.
Ainsi donc à chaque séjour parisien, je porte des draps souillés et récupère des draps lavés. Certains blanchissent leurs détournements moi mes débordements.
La Bellevilloise les collecte et les rend vierge de toutes traces et elles sont nombreuses ; bave quand on plaque la bouche pour étouffer les cris, sperme coulant de la capote, sang , mouille, jus de cul, mais surtout le gel … greuuuuhhhh le plus indélébile.
Je troc un sac sale contre un paquet propre, j’y ajoute pour faire bon poids un billet.
Mais la dernière fois cette chaine bien huilée s’est cassée, j’ai troqué un sac chargé contre rien.
Oui rien, plus rien, mon paquet de linge a disparu chez le blanchisseur.
Vol par un fétichiste, destruction pour traces ineffaçables, saisie pour preuve ADN, perte ? Toutes les hypothèses sont ouvertes.
En attendant mon ADN et celui de quelques coquines sont quelque part dans paris !
Qui remarquera dans ces draps le champ de victoire, le lieu de temps de plaisirs, de partage, de perte de temps, d’abandon, de vie intense.
Ces draps sont comme les champs cataloniques, mythiques et oubliés.
Leur gloire git au fond d’une étagère parisienne et nul n’a su malgré l’enquête encours les retrouver.
On m’offre des draps équivalents, linceul de l’enquête comme pour acter leur perte définitive, mais comme le thé est meilleur dans une théière au fond chargé de centaine d’infusions, je sens que ces draps donneront moins de saveur à nos ébats.
Surtout je suis fidèle à mes draps, et foutre dans d’autres me donne un sentiment d’infidélité.
10:22 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (2)
02/12/2019
Nuit juvenile
22 ans, un minois d’ange, un désir démoniaque, il n’en fallait pas plus, pour nous entendre, rendez vous pris à Strasbourg et me voilà à traverser le pays de mes bottes de 7 vices.
Prof déguisée en lycéenne nous nous retrouvons devant une bière à discuter le plus simplement du monde comme si nous évoquions la dernière série, de plaisirs, d’orgasmes.
Conversation peu discrète pour nos voisins de table, dont les regards nous incitent à vivre notre conversation plus intimement.
Dans la chambre c’est une jeune femme qui pour lutter contre sa timidité se jette sur moi, trop vite, trop fébrilement, réclamant mon sexe, l’assouvissement de son envie.
La vieillesse a l’apanage de la sagesse, la fébrilité n’est pas assez érotique, je lui impose la lenteur qui sied à l’intensité.
Sa langue en moi, son corps entre mes mains, son sexe trempé.
Nous nous enlaçons, nous abandonnons, elle gémit à mes doigts, se tétanise à ma bouche, est toute étonnée de me recevoir en elle si facilement alors qu’elle m’avouait au bar la difficulté à être pénétrée.
Les prélinaires ouvrent toutes les citadelles, trop me dit elle, j’aime bien quand ça glisse moins, je souris c’est la première fois qu’on me reproche de trop faire mouiller.
Me voilà dans son sexe serré et brulant à me consumer de plaisir.
J’use de ma bite comme d’un archet et de sa chatte comme les cordes de l’instrument, lentement le tempo monte, amplifie le staccato de mes coups de reins, la voilà dans tous état.
En levrette je découvre ses fesses appétissantes et son œil obscur qui me fait de l’œil, j’ajoute à mon archet un pouce, elle est étonnée de ce que cette voie vierge s’ouvre à mon vice si facilement, apprécie ce nouveau point de plaisir qui double les ondes que la parcourent.
La sensation de plaisir monte et la voilà suppliante de ne pas le retirer, chose qu’en vieux bouc sadique je me plaisais à faire pour mieux être réclamé.
Alors je lui demande si elle veut essayer un sexe, elle n’hésite pas et me répond oui m’avouant être vierge de ce pécher mortel qui valait du temps de l’inquisition le bucher.
La prof d’histoire à 4 pattes haletante de cette découverte ne s’émeut pas de cette peine passée , toute inquiète du supplice d'empalement auquel elle s’attend.
De supplice point, mais des suppliques de continuer plein.
Je la pénètre doucement, aucune douleur, sensation d’être ouverte, fouillée au plus profond où je me cale et fixe un instant.
Les mouvements sont lents, amples au bord de la sortie pour mieux entrer au plus profond, pour me sentir glisser plus longtemps, mes bourses caressent ses lèvres intimes qui coulent de plaisir, la voilà ravie de sa défloration annale, surprise de son évidence, étourdie du plaisir nouveau vécu, heureuse de son nouveau statuts de sodomite.
Après une pause pour reposer cet anus désormais plus puceau, nous reprenons des jeux plus classiques mais avec un corps plus sensible.
Je croyais les jeunes infatigables, elle découvre que les vieux ne sont pas raisonnables, c’est heureux, épuisés et nous jurant de vite nous retrouver que nous nous quittons le lendemain matin avec plein d’envie de continuer à découvrir ensemble des 1er fois.
La jeunesse est décidément studieuse qui dit qu’elle n’est plus sérieuse ?!
23:10 Publié dans ELLE, NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)
05/10/2019
au vent mauvais
J ai ouvert les portes
J ai tombé les protections
Je me suis mis à nu
maintenant je grelotte
Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
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24/07/2019
Vue croisée
13:10 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (2)
30/06/2019
Nuit trouple au Taken
De trop nombreux mois que je n'étais pas retourné au club le Taken depuis que je m'étais séparé de Ch ... qui adorait le lieu.
L... voulait le découvrir après qu'un amant l'ai amené au Mask,
C... était seule, nous serons trois n'ayant pu trouvé un accompagnant à c ...
Trouple lubrique qui se présente à la porte rue Le Régrattier.
Un homme chanceux me lance le portier, il faut dire que mes accompagnatrices étaient craquantes.
Nous descendons l'escalier, un verre vite pris et voilà C... qui montre à L... les lieux.
La piste de danse est pleine, mais elles ne s'y arrêtent pas, c'est l'entrée de droite que C... vise.
Couloir rouge, qui débouche sur le grand lit.
les yeux de C... brillent de ses souvenirs du quatuor de sa semaine passée , les yeux d'L... de ses désirs à venir.
Passé, futur et moi présent je les suis amusé.
Les coins câlins sont vident il est trop tôt.
Qu'à cela ne tienne mon duo s'installe sur le grand lit, se déshabille et s'enlace.
Deux maitresses que j'ai baisé à cris rabattus et me voilà juste spectateur de leur sensualité !
je tire les rideaux du lit baldaquin me mets moi aussi nu et les caresses.
Parfois leurs bouches se détachent et me sucent, mes doigts jouent sur deux pianos en même temps, me voilà musicien ambidextre.
Des visages écartent les rideaux nous observent
Une femme observe fascinée , son homme un peu en arrière, je les trouve mignons et les appellent.
Les voilà vite nus à nos cotés, ses jambes levées je prends C ... joyeusement qui suce L ... qui me caresse les tétons, mon peché de gourmandise, la coquine aime me faire plaisir.
le couple se mélange à nous.
je quitte C ... L ... est caressée par l'homme
et puis ...
je ne sais plus
ou si ...
j'ai des images éparses.
je ne vois rien la tête dans les jambes de la fille, mon sexe est sucé par deux bouches, puis des cris et gémissements se font entendre mon sexe est délaissé, je vois par les miroirs du plafond un corps qui convulse, des cris jamais entendus.
Me voilà à prendre la femme, je peux voir pendant que ma bite explore cette nouvelle chatte.
Mes coquines se font sucer par l'homme qui les doigtent, elles hurlent, l'une est sur le coté reprenant ses esprits d'un orgasme vulgurant, le lit est trempé.
L'homme est un sorcier, un sourcier, il vient de faire découvrir à C... sa capacité à être fontaine.
L ... n'est pas en reste et jailli elle aussi plusieurs de fois de ses doigts.
Mes coups de reins se font plus puissants, la femme décolle.
je me retire et fille à la salle de bain
De retour, mes deux accompagnatrices sont comme hébétées des multiples orgasmes jaillissants qu'elles ont vécu,
je me glisse vers L ... que je n'avais pas baisé depuis au moins ... 5 h, une éternité ! Son sexe est trempé, il est brulant, avec délice je m'y plonge, le mien est une bâton dans un brasier.
Des cris de C... ou de la femme ou des deux se font entendre, ceux de L ... s'y mêlent, des couples nous observent.
L ... part,convulse et explose.
Je me roule contre C ... et l'embrasse, elle est comme épuisée, son corps est trempe.
Il est temps d'une pause.
Le couple nous rejoint au bar, elle vient de divorcer et rattrape 18 ans de sagesse, lui est un coquin aux doigts de feu, à la langue d'enfer.
L'envie reprend mes coquines et j'avoue moi même, ne les faisons pas passer pour plus gourmandes que moi.
Elles ont en tête d'autres plaisirs.
Après que leurs deux bouches aient mis en condition l'objet de leur convoitise, m'extirpant des feulements de plaisirs, L ... se pose me tend son cul suppliant que j'ouvre son œil obscur.
L’oeil était dans la tombe et regardait Caïn.
Comme dans le poème de Victor Hugo il me regardait au fond de cette cave, pupille dilatée de ce que je l'avais dans l’après midi copieusement ouvert.
J'y entre, il est bouillant et à nouveau serré pour mon plus grand plaisir, et c'est très lentement que je joue avec.
L ... jouis dans les bras de C ... qui sourie de son plaisir.
C ... qui réjouira des doigts de l'homme venu nous rejoindre.
je prolonge l'enculade pour mieux contenter L... qui en raffole.
puis quand épuisée et contentée elle se roule, je file à nouveau à la salle de bain, elle m'y rejoint son plaisir a été mousseux preuve d'une béatitude réussie.
de retour C ... est en manque , l'addiction à l'orgasme est plus rapide que celle des drogues les plus dures.
elle m'offre elle aussi son cul en s'appuyant sur la banquette . autour de nous des couples nus ou habillés passent, des couples baisent à droite et devant.
Je la prends les gens me frôlent pour passer d'une pièce à l'autre, ils observent, les corps des femmes me caressent et m'excitent à l’humidité de leur peau je sais si elles vont ou ont baisé.
je n'entends plus rien, je ne sais plus s'il faut accélérer ou ralentir, C ... jouis cris, L ... l'embrasse me regarde heureuse et épuisée, me guide dans le rythme pour que je garde le bon tempo.
Le couple baise contre C ...
Je plane.
En nous quittant sur les quais de seine, nos visages sont épuisés mais béats et radieux, les taxis les embarquent, je rentre à pied.
Paris de nuit Paris d'après débauche, mon téléphone vibre de leurs messages;
je gazouille de bonheur ,
j'ai jamais autant jouis de ma vie.
Elles retournent vers leurs hommes, moi vers mon nid parisien,
et je me dis que la vie est belle.
11:04 Publié dans NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (3)
Cris et convulsions
CRIS ET CONVULSIONS
09:58 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)
10/06/2019
Les corps infidèles ont une mémoire fidèle
Devasted Bed (Fullerton, CA - 2006)
Camille Ayme - Devasted Bed
14:30 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)
01/06/2019
ce salaud
Mémoire qui s'efface
comme un dessin au soleil
mangé par le temps
ce salaud qui me vole tes couleurs
10:41 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (1)
25/05/2019
Il y a le manque
Il y a le manque et cette pensée obsédante
Il y a le vide et cette pensée lancinante
Douleur de l’oubli
Douleur des envies
Il y a ces mots qui sont partis
Mots magiques, mots euphoriques
Trop vite, trop fort, trop haut
L’acmé, l’apothéose
Trajectoire parabolique
L’attraction ramène tout sur terre
A terre
En terre
Sous terre
Mots enfuis
Maux enfouis
Ennui d'heures vides d'eux
Affres de la perte d'y répondre
Les poser pour ne pas perdre la tête
19:20 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (0)
05/05/2019
A pas de langue
17:55 Publié dans ELLE, ENVIES | Lien permanent | Commentaires (2)
22/04/2019
Nuit cauchemar
"Non s’il te plaît, je ne pourrais rien faire tout à l’heure."
Ignorant ma supplique ses doigts défont les boutons de ma braguette et dégagent mon sexe.
"On avait dit que nous allions au club ce soir, je n’aurais plus de force."
Ses yeux brillent et elle m’embouche, suçant avec une langueur aphrodisiaque, mon sexe se dresse orgiaquement,la bougresse est efficace. Elle branle, suce, mordille, enfonce, suffoque me laissant au bord de l’extase.
Au bord seulement, soudain devenu raisonnable, elle m’épargne, me lâche, s’alanguit sur le canapé. Ses yeux brillent à nouveau.Non n’est pas raisonnable, je le vois.
"Je n’aurais plus de force pour la soirée, on doit y aller, c’est dans une heure à peine, on doit passer chez toi pour prendre une robe et des talons, s’il te plaît ?!"
Elle se tortille, tombe le pantalon, le string, se touche, et me dit viens
Je suis gourmand, j’obéis et m’enfonce en elle, ouf de soulagement, ses yeux s’apaisent. Commence mon va-et-vient .
Tricheur je n’épargne, baise sur le canapé soft, coulante, profonde, petits coups rapides, puis plus profond et rapides, puis lents je joue de mon sexe et l’emporte rapidement jusqu'à l’extase. Je stoppe là, toujours l’envie de me garder frais pour ce soir.
Sur le canapé nous devisons, elle me dit qu’elle a mal au ventre, je m’étonne, je n'ai pas été fort,j’ai même joué petit bras pour m’épargner.
"Une fois avec Hervé l'un de mes amants" ( blogueur mythique du temps d’une blogosphère qui n’existe plus.)
"j’ai eu mal à l’utérus après une baise mais Hervé était très bien membré et insatiable."
Je rigole, sa récente période amoureuse et exclusive, l'aurait donc rendu plus sensible et plus étroite pour que nos ébats si soft, lui fassent l'effet de Hervé .
"J’ai trop mal, si ça t'ennuie pas on ne sort pas ce soir "
"non bien sûr, tu vois j’avais raison il ne fallait pas être gourmand et se réserver" Demi triomphe de la raison, défaite de la concupiscence.
Plus tard dans le lit, si ma raison a peut être triomphé, ma concupiscence hurle sa frustration.
Ma main commence à jouer, elle me rejoint, c’est à moi d’avoir les yeux qui brillent et réclamer de me faire jouir plus intensément.
Ses doigts rejoignent mon fondement et une décharge électrique parcourt mon dos.
Mes reins se soulèvent et ondulent de plaisir. Elle joue de mon point G comme d’ une sonnette.
Je monte et descends, venant sur ses doigts, gémissant, sa bouche me prend, c’est l’extase, j hurle, elle me libère et m’empoigne, de longues giclées s’échappent de ma bite qui éructe.
C'est violent, intense, abondant.
Sa nuit à mes cotés est agitée, elle a mal.
Dans la nuit je l’entends se lever, plutôt rouler par terre, j’allume et lui demande si cela va. Elle s’est glissée aux toilettes, je me lève et rejoins.
Je la trouve assise sur la cuvette, les jambes tendues, les bras le long du corps eux-mêmes tendus, les yeux fermés, la tête renversée ne parlant plus, corps affaissé, morte ?
Je me place devant elle, nu comme un ver, lui parle, elle ne répond pas, ses yeux sont clos mais elle respire.
Je lui prends le visage, elle est d’une blancheur que je n’ose qualifier de cadavérique. Un râle, sa tête tombe en arrière, elle se tétanise, ses bras se figent et son corps aussi, elle est comme debout mais en travers sur les toilettes.
À l’évidence elle part, un malaise, une crise cardiaque, un AVC, je ne sais pas, une gifle pour ne pas la perdre, peine perdue, elle est figée, ses yeux sont clos, sa tête rejetée en arrière, lourde.
Je ne sais si elle vit encore, et la tiens pour qu'elle tombe pas, je ne peux plus voir si elle respire, elle ne bouge plus, ne réagit plus à mes suppliques, baffes pour tenter de la réveiller.
Blanche !
Une immense chaleur monte en moi, un mot d’évidence apparaît, morte.
Mes jambes ne semble plus me tenir, situation horrible, je suis là nu enjambant une femme à poil, positionné mes WC, morte.
je cherche du regard mon téléphone, appeler pompiers, la police ? mon Dieu elle est morte, cette idée est comme une lance dans mon estomac.
le temps est suspendu, figé, mort lui aussi.
Ses doigts bougent un peu, non elle n’est pas morte, je l’appelle, la tapote, sa tête bouge, elle se redresse, marmonne des mots incompréhensibles, ouvre les yeux, et d’un regard étonné me dit :
"Qu’est-ce que tu as, ton regard est affolé"
"Mais tu as perdu connaissance, j’ai cru que tu avais eu une attaque, que tu y étais passée !"
"Je sais pas, je me suis levé, je suis tombé, c'est tout ce dont je me souviens"
Je la porte sur le lit et lui donne un verre d’eau, nous décidons qu’au matin nous appellerons le SAMU pour une consultation gynécologique d’urgence, elle va mieux, nous rigolons de ce que les pompiers auraient pensés s’ils étaient venus.
Un taxi, l’hôpital Lariboissière, service des urgences gynécologiques
Fiche médicale de Mademoiselle ….
Hôpital Larriboissiere
Patiente ayant fait la nuit précédente un malaise vagal, suite à douleur, présentant une rupture de kyste ovarien mise sur surveillance 24 heures pour vérifier qu’il n’y a pas d’hémorragie interne–vérifications faites pas d’hémorragie–ressortie sans traitement
Agenda de Monsieur Waid
Samedi soir x
nuit cauchemar
21:41 Publié dans NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (5)
12/04/2019
Orgie
Orgie de baisers, de sucions, de coups de reins, de nous ...
Orgie de votre sexe, de mon sexe fou en nous
Nous, disparus, absorbés,fusionnés
Nous devenu autre
Chatte bite, animal débridé qui ne respire plus qui ne parle plus mais geint, halèle, hurle
Bête sans passé avec pour seul avenir, l'éternité de l'instant présent
Secondes, minutes, heures oubliées, digérées, absorbées comme nous
Jouir, exploser, se poser, se séparer
L'autre redevient nous
Nous :
Vous et moi
Vous vers vos autres émois, moi vers mes mots
Dans nos chairs le secret de nos morsures
22:18 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)
03/04/2019
Lettre à Lou
Ce matin, le manque sexuel a été très dur, après nos orgies de la veille et de l'avant veille. Le corps est ainsi fait que plus il a, plus il lui faut.
J'avais le sexe un peu endolori, je ne me suis pas branlé pour être plus en manque de votre chair.
Pour tenir, j'ai serré les dents et pensé à l'instant aux Chandelles où sous le regard de tous ces hommes, après que ce jeune noir vous ai prise qu’il se soit lâché sur vos seins, après nos ébats dantesques surexcités de votre premier trio, nous avons fini l'un contre l'autre, collés de nos sueurs, épuisés de plaisirs.
Nous étions plaqués, en nostalgie des explosions neuronales pour ne pas rompre l'état fusionnel produit par nos ébats.
Nous étions fondus l'un dans l'autre, à prolonger l’instant à deux, comme ces nouveaux couples qui ne peuvent pas quitter le bar alors qu'on range les tables.
Et puis m'est revenue cette vision au comptoir, alors que titubant pour nous désaltérer, nous étions à coté de ces époux qui discutaient mais ne faisaient rien, la femme blonde si sage en apparence, qui relevait sa jupe pour nous montrer une chatte mignonne mais froide de toutes ses considérations morales.
Elle nous expliquait volubilement dans ce lieu de stupre et d'échanges qu'il était amoral d'être amants et que cela la choquait, nous étions trop ivres d'ocytocine de ne pas rire de ce comble.
Dans cette rencontre il y avait toute la différence entre ceux qui vivent et que nous étions totalement à cet instant et ceux qui espèrent vivre mais ne le feront jamais.
Si elle n'avait pas été sous cocaïne elle aurait pu percevoir que pendant son sermon, j'étais si serein de nous que cela valait tous les pater de pénitences du péché d'adultère.
Sur pour mon équilibre, d'être dans le vrai, heureux de vous avoir aider à ouvrir la boite de vos fantasmes. Vous n’êtes pas Pandore, vous êtes Eve qui a croqué la pomme par ce qu’elle est belle et indépendante et que nul ordre ne peut entraver sa liberté .
Le manque de votre corps me fait délirer, mes pensées sont trop perturbées par les images pourpres et voluptueuses de nos reflets dans les miroirs de l’alcôve.
Une grande dynastie allemande fait remonter son arbre généalogique au serpent de la bible, je n'ai nul besoin d’ancêtres je suis ce serpent et ce que nous avons croqué, en brûlant la chandelle par les deux bouts, c'est la connaissance de nous.
Je me sens en écrivant ces mots habité de nous, hanté de ces visions sulfureuses qui nous paraissaient si essentielles qu’elles en devenaient évidentes à nos appétences.
J'aurai aimé, vous rebaiser ce matin, en quelques va et viens nous aurions si vite explosé.
Jouissances de corps épuisés. Je crois que c'est les plus puissantes parce que le cerveau n’a pas cicatrisé des précédentes
Je pense qu'il y a une mémoire des orgasmes, comme un palimpseste ils s'écrivent sur ceux précédents.
Je ne sais en 48 h combien vous en avez vécu, je n'ai que dix doigts et trop d'épuisement pour avoir pu compter mes mains, mais je crois que votre page fut très chargée, suffisamment pour faire veiller les érudits qui ont tenté de déchiffrer les feuilles de vos yeux fatigués lorsque vous m'avez quitté pour votre soirée amazone.
J'aime vous faire jouir, vous êtes si belle quand l'animalité vous habite.
Vous êtes féline, hurlant, sans honte, sans surmoi, juste possédée des spasmes que je me plais, en sadique à vous infliger pour mieux nous délier de nos autres vies, nous lier de nos envies.
Vous rêvez d’être encordée comme la séance vue l’avant veille quand cette femme superbe et serrée de cordes baisait l’air sous les coups de fouets d’un maitre ambidextre et teint.
Notre Shibari sybarite est lui chimique, cordes hormonales que nos jouissances nouent.
Vous m'avez percé je suis un incroyable cérébral mais quand je suis en vous je suis animal.
Est ce vous qui me transformez ainsi ou est-ce parce que je le suis que vous vous laisser transformer, acceptant de tomber toutes vos barrières ?
Je ne sais et puis qu'importe de l'œuf ou de la poule, il ne faut jamais choisir et les bouffer tous les deux.
Je vais vous révéler un secret, vous baisez avec un ani-bral et comme tous les hybrides, il ne peut se reproduire, il faut en jouir avant son extinction.
Il n'y a pas de restriction à la consommation, l'épuisement des réserves est inéluctable autant gaspiller ces heures pour les rendre plus étincelantes sur l’écran noir de nos souvenirs lors des séances de nos vies de tous les jours
Un quart de seconde d’égarement éternel, dans une vie exemplaire quelle belle épitaphe sur la tombe de nos folies !
22:31 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)
24/03/2019
Toute infidélité est une monogamie de l'instant
Toute infidélité est une monogamie de l instant, j ai été un grand amateur d instants, regrettant leurs fugacité, espérant n'avoir pas été qu'un instant pour l'autre.
Paradoxe du libertin qui aspire à détacher ses sentiments de son désir et qui désir secrètement des sentiments.
Esprit de contradiction ou tout simplement permanence d'une réalité psychologique intangible: toute relation avec une femme est une nostalgie de l amour maternel ?
L'amour physique comme reminiscence de l amour maternel ?
Le mot est le même les réalités différentes et pourtant cette confusion linguistique n'est pas anodine. Elle dit qu'on est toujours l'enfant qui ignore que sa mère et lui ne font pas qu'un.
Le libertinage comme régression infantile.
Mais lequel? celui compulsif et destructeur de don Juan ou celui jouisseur de casanova ?
Remarquons que Casanova a eu une mère absente et qu'il ne délaissait pas ses amantes après les avoir conquises.
La séduction était sincère et reconnaissante.
Le libertin sensible au désir serait il un enfant qui s'ignore ?
Ou un adulte qui veut rester enfant et qui délaisse les jouets pour des poupées ?
Il cherche à jouir mais au delà, retrouver le regard maternel qui apaise de la peur de l abandon.
Le libertin n est pas libre , ses liens sont juste plus enfoui dans l'intime.
Il fait fi des conventions liés par l'intime de ses souvenirs.
Il en a conscience et ne supporte pas les autres aliénations.
L enfer c'est les autres disait Sartre, les bastilles sont extérieures pensent le libertin.
Libre de celle ci il est prisonnier de lui même.
Le libertinage est un paradoxe et en avoir conscience une connaissance de soi.
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26/02/2019
Dans l’éphémère du visible
Fugace, érotique,
la trace de votre pas sur le ponton disparait,
instant fugitif qui vous menait à moi.
Nos langues se sont mêlées,
nos corps se sont enlacés,
nos sexes se sont complétés.
Nos appétences se sont associées,
nos orgasmes se sont écriés.
Le soleil, le vent, le temps qui court ont fait disparaitre votre trace.
Le lit défait et les draps froissés sont l'empreinte de notre pied.
Demain le lit sera refait,
tout aura disparu,
comme sur le ponton il ne restera rien de vous, de nous.
Seuls ces mots pour trace de notre trop bref étourdissement.
Dans l’éphémère du visible la permanence des invisibles souvenirs.
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