21/12/2016
Journal d'un manque (2)
Midi, la circulation est faible, je traverse la rue de Rennes au niveau de la boutique Armani. J’ai trouvé le cadeau pour mon père. Je tiens le paquet et mon œil glisse sur la vitrine d’en face.
Une robe noire sans intérêt, un sac indifférent, une paire de stilleto boots, chaussant en serpent vert, talons noirs hauts et fins.
Elle revient à mes pensées, je pense à l’effet que de telles chaussures ferait sur sa silhouette, envie de lui faire une photo et de lui envoyer, avant de me ressaisir. Fantôme qui de jour me visite, le bruit des chaînes remplacé par celui des talons.
Soir, rue du Chapon, il fait déjà nuit. Je presse le pas, la pollution me pique, j’ai mangé seul, pas envie de discussion, de dialogue, juste celui avec moi-même. Besoin de rentrer, de contempler la nuit parisienne de mon nid douillet, envie de me recentrer.
Dans l’obscurité de ce coin de trottoir, la Blouse est éclairée, suspendue dans la vitrine, soie plissée irisée et noire, chatoiement raffiné de la matière, élégance du sombre et de ses reflets.
Elle revient à nouveau à mon esprit, et de mémoire je l’habille de ce haut noir diamant pour éclairer encore sa peau blanche et mieux faire flamboyer ses cheveux de feu.
Nuit, Je ne dors pas et contemple le catalogue des ventes d’une maison d’enchères, la photo me touche, je l’enregistre pour lui demander si elle lui plait aussi, avant de me raviser de son absence et du manque né de celle-i.
18:56 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)
19/12/2016
Journal d'un manque (1)
Dans la nuit, en rêve, j’ai ressenti la chaleur de son corps, mes réveils éloignés d’elle et mes retours contre son dos, ma main sur son ventre et la sienne qui la guidait vers ses seins. Ses cheveux que je respirais et mon pied que je lovais sous le sien. Aucune envie de sexe, juste de fusion, être dans l’instant, le savourer.
Cette sensation habite mes nuits comme un songe qui me visiterait.
Il est là, je rêve.
Je me réveil, il n’est plus là.
Je me sens vide, vide d’elle, vide de moi, vide de vie, débordement de vide qui emplie mes matins.
Ces mots impudiques explorent ce sentiment. En terre inconnue, je marche et ces lignes sont le journal de bord de ce voyage autour d’une chambre solitaire.
Manque d’elle ou de mes désirs d’amour, je ne sais ?
J’explore et me regarde spectateur de moi-même, auteur compositeur de cette frustration.
Je l’écoute, l’examine, la sonde, masochisme de la plume qui ne sait écrire que dans la douleur.
Ce soir elle jubile la plume, dans le noir de ce manque, le blanc de ce vide et ses mots posés ici ne comblent rien.
19:41 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)
23/09/2016
L'infidélité promise, Eve de Candaulie , Tabou éditions
C'est la rentrée littéraire, je lis le deuxième livre que va publier Eve de Candaulie aux éditions Tabou et qu'elle m'a bien gentiment envoyé en avant première pour recueillir mon avis.
L'auteure de Mon mari est un homme formidable nous livre un deuxième opus, tout aussi chaud mais plus introspectif de ses expériences.
Les pages défilent noircies de rencontres, de sexe, de baises multiples, saphiques, colorées, noires, métisses et d'amours.
En ce moment, je me sens de plus en plus éloigné du libertinage pur et dur, des clubs, des rencontres classes, champagne et saphisme obligatoire et les sentiments qu'expriment ce nouvel opus de cette libertine de haut vol raisonnent particulièrement en moi.
L'un des amants black qu'elle interroge sur sa désertion des clubs libertins au profit des soirées danse lui révèle la clef de cette aspiration nouvelle :"Ils veulent une fille à eux."
L'orgasme ne suffit plus, on y trouve ses limites, exister dans le regard de la partenaire avant et après la baise, voilà le nouveau chemin du plaisir.
Le shoot d'hormones n'est pas assez long aux voyageurs long court du jouir, il faut l'ardent plaisir.
Certains le recherchent dans le BDSM.
Comme tous jouets nouveaux ils croient qu'ils sont plus amusants que ceux d'avant et glosent sur l'ennui d'une relation simplement vanille.
Pour ceux qui ne jouissent ni d'ordonner, ni de se soumettre que reste-t-il à part l'ennui ?
Le nouveau livre d'Eve nous donne une expérience, des questions, une réponse.
Au milieu des partouzes, des intrusions dans le monde BDSM, il nous révèle que le duo est cet îlot d'outre plaisir qui fait que l'on existe au yeux de l'autre.
Vous découvrirez que Florent ou David, ses partenaires de jeux ont certes des coups de reins incroyables mais qu'au delà il y autre chose qui les rendent spéciaux, remarqués dans le maelstrom des amants ou amantes d'un coït dont on ne peut se souvenir du nombre.
Ils sont eux avec leurs coups de reins divins et experts mais aussi et surtout eux avec leur personnalité attachante qui peut faire basculer dans l'amour certes pluriel mais bien réel, fort et très addictif.
l'attention à l'autre, les milliers de SMS échangés et l'addiction créée de cela, vont faire fondre l'armure libertine d'Eve. Le sexe sans sentiment peut être repris par les sentiments.
La découverte de ce que j’appellerai le liber-sentiment , c'est à dire du sentiment et du libertinage est une aventure qui bouscule et met en danger.
Les sentiments sont des trolls qui se jouent de vous, ils se plaisent dans la dissymétrie, Eve va le vivre, en être bousculée et nous le conter.
le jeu devient plus fort, ambigus, dangereux pour son couple, comment va t elle réagir, comment va réagir son mari et comment ses amants vont ils le vivre ?
Ses expériences raisonnent par certains points en moi, non sur ses aventures bien trop extraordinaires par rapport aux miennes, mais sur cette dissymétrie, et l'addiction à l'attention, ou au milliers de SMS.
Le libertinage n'est pas une aventure du corps mais bien de l'âme. Il trouble et oblige à entrer en soi pour tenter de mieux se connaitre afin de le vivre en harmonie avec ses sentiments.
Ce livre est un récit au jour le jour de cette démarche.
Il y a une évolution dans l'écriture d'EVE, une introspection qui prends de plus en plus le dessus par rapport à une écriture de récit et d'exhibition des situations dantesques où elle se retrouve avec l'accord de son mari.
Le livre n'en est que plus intéressant, car plus riche d'une expérience contée dans toute ses dimensions, le factuel et le psychologique.
Alex, le mari est là, présent, peut-être pas assez à ma curiosité de lecteur, je pense que le troisième opus nous le fera plus encore découvrir, car l'impudique Eve ne s'est pas encore totalement mise à nue en ce qui le concerne.
Nous le découvrons tolérant bienveillant, merveilleusement présent malgré le vague à l'âme de sa femme.
Mais quels sont ses ressorts, ses angoisses dans ce jeu à deux où les autres dépassent parfois le rôle de jouet ?
Vous le découvrirez bien que cela reste encore à mon avis pudique sur ce point.
Oui je trouve Eve pudique parfois, non pour elle mais pour son mari.
En tout cas ce livre est leur enfant et comme tous les enfants dés la naissance il ne leur appartient plus, il va vivre sa vie et va faire sa propre postérité.
A vous de le découvrir, il sera je le pense assurément une rencontre qui sera forte et interpellative comme le libertinage.
Pour le trouver http://www.tabou-editions.com/
17:10 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (3)
18/09/2016
Hotel Jules_César_Arles
Hotel Jules_César Arles ***** entre 150 et 300 euros la nuit
Avec qui ?
Surtout pas une parisienne, Arles se déguste entre sudistes, en sandalette et par un soleil de plomb.
Privilégiez les amatrices de Mas avec platanes, de bon vin et d'huile d'olive.
Pour quoi faire ?
Bien sur on peut se reposer de la fatigue des expos de photos, et profiter de l'adresse hyper centrale et de la piscine, mais la chambre est si belle que votre libido va être une faena qui va ensorceler la bête qui est en vous.
Faites le avec doigté et perversité.
service de draps impeccable et très bienveillant en cas de traces compromettantes.
Que faire autour ?
Arles est délicieuse la nuit, marcher dans ses rues après avoir pris l'apéritif sur le péron de l’hôtel.
Si l'on a le temps aller au alyscamps et y déclamer le célèbre poème de Jean Toulet.
Dans Arles, où sont les Aliscams,
Quand l'ombre est rouge, sous les roses,
Et clair le temps,
Prends garde à la douceur des choses.
Lorsque tu sens battre sans cause
Ton coeur trop lourd ;
Et que se taisent les colombes :
Parle tout bas, si c'est d'amour,
Au bord des tombes.
21:23 Publié dans HOTEL D'UNE NUIT | Lien permanent | Commentaires (3)
09/09/2016
L’inconnue du train
Chapitre I
Une jolie brune dans un train, c’est commun.
Une jolie brune dans un train qui dort encore à son arrivée, c’est moins commun.
Une jolie brune dans un train qui dort encore à son arrivée et que vous tentez de réveiller est plus du tout commun.
Une jolie brune dans un train qui dort encore à son arrivée qui vous sourit quand vous la bousculez pour la réveiller, c’est rare.
Une jolie brune dans un train qui dort encore à son arrivée que vous réveillez et qui vous sourit et vous invite à dîner le lendemain cela n’arrive pas.
Sauf à moi ce jour-là …
Chapitre II
Quand l’inconnue du train vous propose vous l’inconnu, un merveilleux petit restaurant qui se trouve être à côté de chez vous - Hasard
Quand l’inconnue du Train parle de son ex amant, tycoon financier, et des médias et que votre ex sexote justement avec lui – Trouble
Quand l’inconnue du train vous trouve mignon mais veut faire un enfant – Mauvaise pioche
Quand l’inconnue du train ne vous donne plus signe de vie – Normal
Chapitre III
Deux ans écoulés, un SMS reçu d’un numéro anonyme :
« je suis dans le TGV et pense à notre incroyable rencontre, comment vas-tu ? »
728 jours écoulés c’est une mère célibataire qui m’invite à manger.
Bébé sur les genoux gazouillis et retrouvailles culinaires.
Bébé dans la poussette, nouveau repas le lendemain parce que c’est une évidence.
Vacances de la nounou et frustration du manque d’intimité possible.
Chapitre IV
Si par une journée caniculaire tu sautes dans un avion vers Londres la pluvieuse, pour y retrouver l’inconnue du train qui est seule sans son fils et évoque le champ des possibles.
Alors :
Prends la voiture
Prends l’avion
Prends le train
Mais oublie les capotes
Ce sera un lapin
Épilogue
Toute inconnue rit aux dépens de celui qui la réveille
21:24 Publié dans DIVAGATION, ELLE | Lien permanent | Commentaires (2)
28/08/2016
C'est la rentrée vive le blanc
Si les bains de mer ont donné aux corps le bonheur de l’océan, au retour de vacances le bonheur est dans le blanc.
Blanc de la marque du maillot qui dit les heures à jouir au soleil, les heures à ne rien faire, les heures livré aux rayons ardant.
Heures de farnientes, heures languissantes où le corps exposé s’est nourrit, gorgé de soleil, ivre de chaud, doré de plaisir.
Heures où l’on épargne l’intime de ce festin, où l’on cache ce qui sera plus éclatant encore quand le corps sera nu.
Les marques blanches sont une invite à les caresser, les pétrir, les prendre.
Une page blanche d’invite et d’envie.
C’est les vacances dans le lit, le bonheur vierge qui s’offre.
Dans la torpeur des heures chaudes, elles offrent comme une fraicheur pudique que les amants impudiques vénéreront.
Les corps s’enlaceront, se prendront, se compléteront, le blanc rejoindra le blanc.
Dans l’ombre de la turpitude, les marques sont une page blanche où le jouir s’écrit à l’encre noire des soupirs.
21:21 Publié dans ELLE, ENVIES | Lien permanent | Commentaires (9)
25/08/2016
tumblr 1
Au reflet de ma mémoire, les draps froisés de nos excés ...
la statue était de marbre et nos corps de feu
22:45 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (3)
16/08/2016
Nuit d'une novice au Moon
22h30 rendez vous métro Blanche, ma novice veut découvrir les lieux lubriques de Paris, après une visite au sexodrome pour lui montrer l'usage de quelques sex toys nous entrons dans l'atmosphère chaude et chlorée du Moon, serviettes et paréos en mains nous nous déshabillons.
Paris est la ville des petits espaces et notre casier ne déroge pas à cette règle, avec force de compression nous voilà débarrassés de nos affaires, nus nous descendons visiter les lieux. Elle rie de cette tenue paréo, vacances en club.
En ce samedi soir le Moon est plein, les couples devisent dans les canapés indiens, d'autres s'enfument dans la cage de verre, nous traversons les lieux, rien n'a changé depuis ces années où je n’y étais plus allé, sauf les parois des douches qui ne sont plus transparentes mais en bois cheap. Le lieu se dégrade.
Ma novice écarte les yeux et sa lippe se fait gourmande aux corps musclés de ces messieurs que nous frôlons ou aux courbes odalisques de ces dames qui nous effleurent.
Le bain et sa promiscuité l’excitent, nous nous y enfonçons, les bulles nous habillent.
Un homme brun se colle à elle, elle écarquille les yeux, son sexe dur vient de lui heurtER la cuisse, il reste impassible, elle fond d'envie.
Nous sortons, il nous suit, je lui montre les coins câlins, un couple nous ouvre et nous invite à les rejoindre, nous nous y enfilons et laissons à la porte close le bandeur, bandant.
Les jeux à quatre cote à cote commencent malgré l'étroitesse de l'espace, de l'autre coté de la grille, des hurlements accompagnent les œuvres de deux jeunes hommes sur une femme en chair, c'est violent, bruyant et déconcentrant on ne s’entend plus jouir.
Je débande et voit dépitée mon initiée, j'ouvre alors la porte. Le bandeur est toujours là, droit comme un I, impavide, il ne parle pas entre enfile un préservatif et embroche ma complice.
La vigueur de ses coups tirent des râles, puis des cris, puis des encouragements, le bandeur est un marteau piqueur, un bucheron qui cogne et cogne méthodiquement. J’observe ces deux couples qui baisent moi collé au fond contre la grille et les cris de la femme en chair.
Le bandeur se relève place ma novice et sans discussion, ni mot, la pénètre par son trou étroit, elle est en pâmoison et jouis goulument. Il reprends à cet endroit le même rythme, je crains pour son anus.
L’initiation est une conversion absolue.
Han han han ...
Le bandeur ne débande pas, ne se fatigue, n'exprime rien c'est une bite qui habite un corps d'homme.
Soudain il s'arrête s'allonge et l'installe sur lui la conduisant à s'embrocher sur son trou désormais béant.
Avec gourmandise, et hâte, elle s'empale et continue ses jouissances m'offrant sa chatte écarlate et trempée.
Invitation à une double pénétration, je m'enfonce mais ne bande pas assez, peut être trop porn pour moi.
Mon voisin de lit qui en avait fini avec sa complice prend ma place et de sa queue bien droite s'enfile jouant de son sexe, le frottant à travers la mince paroi à celui du bandeur.
Les cris et l'atmosphère montent d'un cran, mon initiée assume les deux bites en elle, encourage, gémit et joui.
Le bandeur est encore dur, il saisi la compagne de notre voisin et l'enfile, elle ne supporte pas ses coups mécaniques, et met fin aux ébats.
Le bandeur reprend ma novice et jouit enfin, puis part sans un mot.
Nous quittons nos voisins, pour la douche et se rhabiller.
La novice est épuisée mais heureuse, moi je le suis pour elle, mais la scène était trop sexe pour moi, pas assez d'interaction entre les baiseurs je n’ai pas pris mon pied.
Il est deux heure du matin, on saute dans un taxi, direction mon appartement.
A peine arrivée ma novice veut me faire jouir, elle y réussira très bien même pas fatiguée ...
22:05 Publié dans NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (3)
30/06/2016
Conscience
Les hôtels,les orgasmes, la débauche, les petits matins, les nuits sans fin à se rendre "conscient", plus conscient que ceux qui sont rangés dans la vertu d'une vie raisonnable. Il ne s'agit ni d'être libre, ni d'être heureux, il s'agit juste d'être conscient. Il n'y a pas d'autre issue que la conscience dans l’éphémère de notre passage.
20:01 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (5)
19/06/2016
j'ai écarté les lourds rideaux
J'ai écarté les lourds rideaux de ton alcove libertine,
de ton attente je t'ai libérée,
de mes caresses je t'ai aliénée,
de mes reins je t'ai sodomisée.
Odeur de luxure, parfum concupiscent,
sens en bouleversement,
amants indécents, boudoir gourmand.
Ce n'est la poétesse qui m'a voluptiné mais l'aimée.
Nuit folle à ne pouvoir plus hurler
tellement nous avons baisé.
Au matin que des corps désarticulés
mais encore le doux corps de mon aimée pour baume de mes reins martyrisés.
16:53 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (7)
15/06/2016
Entre deux
Alors que je suis dans ce lieu et que tout le monde s'amuse, je me sens triste.
J'avais attendu cette soirée, plein d'espoir de stupre.
et me voilà mélancolique de mon entre deux.
Entre deux personnalités, la sage qui aspire à l'avenir, la waidienne qui aime l'inconnu et la folie.
Entre deux et nul part.
Métisse de mes envies
Ni libertin Ni sage
Contradictions habituelles qui ce soir là m'étaient souffrances.
21:33 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (3)
28/05/2016
Note manuscrite
22:40 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (4)
21/05/2016
Un hôtel Cannois
Cela faisait longtemps que je ne vous avais pas fait le test d'un hôtel qui n'était pas surrané, il est vrai que je trouve les hôtels un peu vieillots plus érotiquement sexy que les "boutiques hôtels" à l'âme tellement factice.
le design s'accomode mal des bas et talons hauts.
En voici un pas mal
LE_RENOIR_***_210 euros la nuit
Où
Cannes, ses mémés à chiens, ses bling blings azuréenes, ses braqueurs de bijouteries
Avec qui
Pour une femme, idéalement un braqueur tatoué avec un accent roumain qui vous couvrira du butin de son fric frac pour combler votre soif de diam's
Pour un homme, une autochtone, pour réduire son bilan carbone et baiser slow food ...
goûter au plaisir de l'appel de la réception vous disant votre rendez vous est arrivé avec cette intonation qui dit monsieur votre call girl est là ... oui la nourriture locale est sexy bitch
Je vous déconseille le gibier qui niche désormais à l'année et qui a un accent russe, le plumage est somptueux, mais le gibier d'élevage n'est jamais aussi bon que le sauvage.
Pour quoi faire
Foutre les draps en l'air pardi les souiller de vos lubricités en tous les fluides corporels que vos plaisirs pourront générer, je sais je suis trash en ce moment, vieillirais-je en vieux cochon?
Le sexe bien réussi est souvent trash et puis dans ce genre d'hôtels au matin vos draps sont changés comme une page blanche à remplir à nouveau.
Parfois vous pouvez pousser le vice de faire inviter la copine et son amant de votre rendez-vous pour vous donner en spectacle, comme disait guy Debord nous sommes depuis les années 70 dans la société du spectacle. Attention jeux pour baiseur averti c'est dur de baiser quand un homme et sa maitresse vous contemplent en sirotant un whisky tout en discutant de votre méthode ...
Enfin ne pas oublier de descendre de la chambre en titubant de plaisir sous le regard réprobateur de la réceptionniste qui a vu tout ce monde défiler et qui ne doute pas un instant de la cause de ce regard las .
Aux alentours
Franchement pas grand chose , Cannes est déprimante de fric affiché et de style cote d'azur ... les hommes portent des pantalons blancs et des chemises criardes , les femmes de larges lunettes, des talons aiguilles et des jupes moulantes ... parfois un chien ridicule les précédent avec un collier en strass.
Parce que le sexe ouvre l'appétit aller manger un peu flottant de l'ivresse de l'orgasme à la patisserie l'intuition 22 rue du Bivouac Napoléon
Orgasme buccal garantie en complément de ceux encore en mémoire dans les creux de vos reins et le bas de votre corps.
11:49 Publié dans HOTEL D'UNE NUIT | Lien permanent | Commentaires (10)
15/05/2016
Hotel Belfort
J'inaugure une nouvelle série , je suis un amant des hôtels comme d'autres le sont des bancs publics.
Mes aventures commencent toujours par le choix de l'hôtel . Comme on fait son lit on se couche, dit le dicton , ma modeste expérience des hôtels peut vous être utile et vous éviter de mal vous coucher.
Aussi cette rubrique hôtel d'une nuit va vous parler des hôtels que j'ai testé ou que je garde en réserve pour une aventure , comme un guide je vous dirai Où , combien , avec qui et que boire avec ...
Que ces conseils sans prétentions , parfois un peu caustiques ( humm je sais l'être aussi) vous donne des idées et j'en serai ravi.
Où
Hotel Belfort , rue du chemin vert ,11e , Paris , 17 euros la chambre
AVEC QUI
Une militante du Droit Au Logement , entre deux actions revendicatrices , pose salutaire et solidaire pour éprouver la literie offerte à ces malheureux quand ils sont expulsés et que la mairie de paris les reloge.
POUR QUOI FAIRE
Indubitablement une fellation , pour la faire taire et interrompre enfin ses revendications qui heurte votre sensibilité de propriétaire.
QUOI BOIRE
De l'eau , uniquement mais en bouteille à cause des canalisations au plomb de ce genre d'hotel qui donne le saturnisme
VISITES A COTE
En remontant la rue , Librairie des éditions Musardines ... trés coquines , et Café de l'Amour pour rencontrer A ... dont on vante tant sur la blogosphére les pipes d'enfer.
23:47 Publié dans HOTEL D'UNE NUIT | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : pas encore essayé ... avis à une militante du dal
01/05/2016
Nuit de l'aprés midi dans le Midi
ma reddition de Toni Bentley
Vision de son cul moulé dans le jean tendu vers mon sexe retiré, son anus et son vagin apparaissent bavant d'envie au travers l'échancrure pratiquée dans l'étoffe du pantalon.
Elle m'avait demandé de lui découper son jean pour la pénétrer.
Les ciseaux sont encore là et le triangle d'étoffe bleu indigo témoigne de son sacrifice vestimentaire.
En levrette, elle attend impatiente le retour de ma bite.
Jadis petit et serré son trou est large, béant, insondable je le contemple tendu.
Je suis douloureusement dur par le plaisir pris, l'orgasme bout dans mes couilles, ma prostate vibre, sur le bas de ma hampe le creux est rempli d'une mouille abondante, épaisse, qui n'est plus blanche, elle se répand sur mes poils qui gluent.
Mon sexe est rouge brun de plaisir, l'anneau de caoutchouc le bague, je n'ai qu'une envie, exploser, le froid de la pièce après la chaleur de son corps me saisi, me calme, j'inspire profondément pour emplir mes poumons et m’enivrer d'oxygène pendant que je regarde son trou dilaté de mes œuvres.
L'anus est resté immensément ouvert, il n'y a plus de corole plissée, il est bien plus large que mon sexe, on dirait une bouche, elle serait maculée de mouille après une gorge profonde.
Ses lèvres pendent, des fils s'en étirent jusqu'au lit taché des goutes que le draps ont avalé.
J'ai envie d'y coller ma bouche et de ma langue lui rouler un patin.
Bouche édentée qui baverait de désir mais elle implore que je la reprenne.
J'y replonge en me remémorant qu'elle disait se refuser à toute sodomie ... frissons de l'avoir convertie.
22:03 Publié dans ELLE, NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (4)