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25/06/2013

Autobiographie

 

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Je n’avais jamais osé dépasser mes fantasmes et mes expériences sexuelles étaient bien maigres, la lecture en couple d’Union, journal relatant les expériences de ses lecteurs n’avait pas convaincu mon épouse de briser la monotonie bimensuelle de nos relations intimes.

40 ans, marié, deux enfants, une belle réussite professionnelle comme on dit. Après toutes ces années studieuses et nuptiales trop sages, j’avais envie de tout déclasser, de me désordonner pour ne pas regretter une vie sans débordement.

La découverte d’internet me fit entrer dans un autre monde, celui-ci ne fut pas à mon goût ; glauque et écœurant, quelques rencontres féminines via un site d’échangisme me décevraient.

La première voulait un soumis à martyriser sous cocaïne, elle a fuit avant que je ne m’évanouisse des sévices qu’elle me proposait. Cherchant à se marier, mon alliance m’avait sauvée.

La seconde Thanatopracteur aspirait à l’homme de sa vie pour fonder une famille, las de ses insuccès sur les sites dits sérieux elle prospectait sur les sites culs un homme sérieux et pas effrayé d’être caressé par des mains qui avaient touché la mort, quête impossible qui commençait à l’aigrir.

La mort me traumatisant, la monogamie m’étant impossible, le repas fut laborieux et le café final avant l’au revoir attendu des deux cotés.

Sur ce même site un couple de la cote d’azur exposait ses photos, des échanges sans aucune volonté de rencontre, il me donnèrent le lien de leur blog.

Je ne savais même pas que ce genre de journaux intimes existait.

C’était un beau couple trentenaire. Photographe amateur il mettait en scène sa femme, l’exposant à la concupiscence des lecteurs. Là où je découvrirai que les blogs similaires étaient vulgaires, et sans saveur, il se dégageait de leur lieu, le doux son d’une ode amoureuse d’un mari envers sa femme.

Les  échanges de commentaires me firent être apprécié d’eux, au point qu’un week-end je fus invité à une séance photo.

Profitant d’un séjour de ma famille à la campagne, je franchissais le Rubicon.

Au lendemain, déniaisé j’avais trouvé ma voie, désormais ma crise de la quarantaine serait libertine.

Je devins vite un habitué du blog, celui-ci était fréquenté par une femme qui écrivait sur ses déboires conjugaux. Victime de la froideur d’un mari asexué, elle avait trouvé la chaleur du corps auprès d’une relation professionnelle.

Frustration et embrasements scandaient ses mots sur la toile fortement influencés par Paul Eluard. Ses nombreux commentateurs semblaient une barrière infranchissable pour un nouvel arrivant, mais curieusement je fus admis dans le top 5 des ses commentateurs préférés. Au hasard d’un échange, elle me donna son mail . Sans jamais connaître nos voix, il était rapidement devenu évident que le virtuel devait être dépassé.

Elle devait venir sur Paris pour formation, invitée par deux ou trois de ses amants. Dans son lourd agenda, une nuit pour moi, nous convenons du Lutétia pour la passer.

J’ignorais comment elle était, je n’avais pas osé lui demander une photographie. Un matin un texto, elle était en réunion de travail, son voisin plus âgé la complimentait.S’apercevant qu’elle dialoguait avec moi il lui disait que son interlocuteur avait beaucoup de chance. Excitée elle me l’écrivait, je lui répondais  de demander à son complimenteur de me faire sa description. La voilà lui expliquer que celui qui a bien de la chance de bientôt passer une nuit avec elle, ne la connaissant pas souhaiterait qu’il lui en fasse la description pour qu’il puisse vérifier qu’il avait vraiment de la chance.

Mon téléphone vibre d’un numéro inconnu, l’homme me décrit ma coquine, il est réellement pris au jeu et me décrit une jeune femme blonde, un peu ébouriffée aux yeux bleus coquins.

J’apprendrais plus tard que directeur d’une importante société il lui avait offert un emploi au cas où il aurait la même chance que l’inconnu du téléphone. Pôle Emploi devrait revoir ses techniques de placement.

Quelques jours plus tard au bar du Lutétia, mon ventre se tordait, « suis-je fou ? ».

Apparaissait une furie blonde bouclée et ébouriffée qui trainait une lourde valise à roulette, le sort était jeté,  la roulette allait être incroyablement généreuse, elle transforma ma vie.

Alors que nous étions le lendemain matin à nous balader dans la rue Monge, elle me fit rentrer dans un Cyber Café et me montrait comme elle complétait son blog.

 

«Tu devrais t’y mettre, tu écris bien »

« Je n’ai rien à dire ma vie sexuelle est inexistante »

« Lances toi  et tu verras bien»

 

Je me lançais et créais un lieu qui me correspondait, Art et érotisme serait le fil conducteur de mes publications.

Celles devaient être une sorte de verbatim de mes pensées, coups de cœur, de gueule ou de rencontres.

Le titre : un Dandy plus sage qu’il n’y paraît.

Cinq années de ma vie allaient commencer.

Le sexe en serait le thème, la recherche de moi même le secret dessein.

Mes notes des instagrams.

 

23/06/2013

elle a osé

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Ce blog devient un lieu de toutes les audaces, pas les miennes, celles de certaines lectrices, l'une de celle-ci rêve de sms érotiques, ludiques, excitants voilà sa règle du jeu

le numéro de tel


XX XX XX XX XX ( jeu terminé )

 

Règle du jeu :


Être créatif, courtois, coquins, fun, respectueux et subtile (si, si même avec le sexe c'est jouable ;)
Seuls les mots et leurs plaisirs sont admis 
Exclusion totale des photos, vidéos, insultes et toutes choses désagréables
Le jeu c'est tout ce qu'on fait sans être obligé

Conditions de publication sur le blog  Waid and See :
Sms les plus coquins , les plus drôles, les plus insolites...
Tri totalement subjectif de moi et/ou  du blogueur nommé Waid

Caractéristique téléphonique  :
Téléphone vintage ne recevant pas de MMS et autres modernités
En mode silencieux nuit et jour
Numéro de téléphone temporaire, jetable et qui disparaitra du site dans un mois maximum 

Conditions générales du non-contrat. Aucune exception n'y sera faite.
L'envoi d'un sms implique une acceptation sans réserve par l'envoyeur d'aucune obligation de ma part : aucun bien/service/produits/offre/réparation/réponse/échange/  n'est proposé.
En cas de panne contacter votre SAW : Waid and See


Allez vous y jouer attention je me reserve le droit de publier certains échanges ... chiche ?

 

à vos claviers ...

23:29 Publié dans ELLE, ENVIES | Lien permanent | Commentaires (34)

16/06/2013

Avant / Après

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13/06/2013

c'est enfin le printemps

Envie de mouvement

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perpétuel

 

 

09/06/2013

Realis magnitudine sexus meus

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Tout a commencé sur un commentaire, j’avais eu l’outrecuidance de citer un chiffre, aussitôt contesté par quelques coquines dont les reins ou la bouche servaient selon elles d’étalon à leur mémoire pour jauger mes propos d’étalon et les dénoncer en propos de vantard ?

 

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Une question s’est donc posée, ma mémoire était elle bonne ?

N’avait elle pas transformé mes quelques centimètres de chair en un pieu héroïque, aux dimensions taillées à la hauteur de mon arrogante écriture.

Le chiffre n’étant plus une mesure objective mais une dimension mythique comme l’âge de mathusalem ou les concubines du roi Salomon.

Etais je dans le mythe d’une gloire autoproclamée sur le net ou dans l’objectivité de la moiteur d’une salle de bain ?

Ou encore le réel d’une pénétration vaginale dans le sexe aguerri et non complaisant de mes contradictrices sur messagerie privée ?

Cela faisait plus de trente ans que j’avais mesuré, en une période où la taille de l’engin vous pose en homme accompli ou en un ado boutonneux et complexé.

Il fallait donc vérifier, objectiver ma mémoire ou la leurs.

Bien que je possède un télémètre laser il m’est paru dangereux d’exposer mon intime aux brûlures d’un rayon.

 

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La technique du contour de mon anatomie en érection sur papier millimétré pour une lecture à bite retombée fut aussi écartée, je ne possède pas un tel papier et acheter une pochète entière pour un usage aussi unique me semblait ridicule.

J’ai longtemps cherché mon double décimètre de bois jaune avec mesure en inch et en centimètres , mais je ne l’ai pas trouvé, tant pis ce blog ne sera pas international, d’ailleurs mon anglais est pitoyable ce qui constitue pour moi une blessure narcissique aussi profonde qu’une anatomie insuffisante.


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Il a fallu me rabattre sur mon vieux mètre à ruban qui me sert tant pour mes œuvres d’art, de là à mesurer un chef d’œuvre ?


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Je me suis donc déshabillé et nu sur mon lit mes doigts ont commencé à caresser mes tétons ( je suis très, trop tétons ) ma mémoire s’est concentrée sur les flash de mes rencontres les plus hot. Garces aux bouches de feu qui m’ont consumées de  plaisir.

Mon sexe a grossi , j’ai commencé à le sentir en forme, turgescent, sa hampe c’est légèrement cambrée pour imprimer une douce courbure sur l’arrière, idéale pour titiller la parois du point G.

La corolle de mon gland c’est déployée pour se tendre dans l’air de la chambre donnant à mon chapeau cette forme caractéristique du casque de Dark Vador.


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Voilà devant moi ce que je pourrai qualifier de sorte d’asperge, celles dures que l’on croque en été.

Je trouve ma bite assez jolie quand même. De couleur plus sombre que ma carnation naturelle, la circoncision donnant une pureté de forme , un less  is more d’une grande efficacité esthétique.

J’ai alors déployé le ruban du mètre, du pubis au méat, soit la distance de chair qui pénètre entièrement dans les orifices sexuels offerts par mes coquines à mon dieu priape.

Victimes sacrificielles de nos plaisirs partagés en une liturgie concupiscente d’un décadent  érotisme.

Première mesure,

Deuxième mesure,

je cligne d’un œil pour mieux repérer la marque du ruban atteinte.

Je pose le mètre je tire sur ma peau, ma bite se tend plus encore, de sa couleur  brune des jours de baise forte, je remesure, je recligne de l’œil.

Je tourne le mètre et le plaque perpendiculairement sur ma bite en son point le plus large, mais en réalité mon anatomie n’est pas conique mais plus rectangulaire, je n’ai pas de base large qui diminue mais une largeur constante jusqu’au gland.

Voilà les dernières mesures sont faites, je me reconcentre sur mon plaisir, ma main va et vient se rappelle ces fellations et branlettes qui me font tant tordre de plaisir.

 

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Mon autre main titille voir pince mon téton, arghhhhh que n’ai je une bouche au dessus qui coule pour lubrifier tout cela.

J’explose en soubresauts orgasmiques, ma semence se répandant d’autant plus abondamment sur mon ventre que je ne m’étais pas occupé de ma vidange depuis quelques temps.

Une chose molle et petite est affalée entre mes jambes, fini l’arrogante turgescence, place à une ridicule excroissance ridée bavant un filet.

Ah nous sommes peu de chose nous les hommes, être mené par un Janus , tantôt triomphant et superbe et tantôt ridicule.

 

PS

la taille ah oui ?


17cm

 

Une taille moyenne, mais pour un homme ce n’est pas la taille qui compte mais le plaisir que ces centimètres confèrent , ben oui faut être un peu égoïste , non mais …


PS 2


le vainqueur est CUI qui sans sucer l'avait mesuré pourtant je jure que je n'ai jamais baisé CUI , comme quoi les mecs matent en partouze ... 


 

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PS 3


remarquez je suis un ancien modèle , il parait que les plus récents diminuent en taille ...


http://www.topsante.com/couple-et-sexualite/sexualite/tro...

06/06/2013

Bientôt la vérité sur mon sexe ...

Teasing ....

02/06/2013

bilan chiffré

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470 notes

462 000 visites

10 000 commentaires

quelques nuités relatées

qui aurait cru que ce blog aurait duré aussi longtemps ...

 

 

29/05/2013

Un hôtel avec un vrai lit à barreaux

 

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Hôtel   ___AZUR_HôTEL____  5 rue de Lyon Paris

***

130 euros la chambre double

 

Un authentique hôtel de gare surranné où les lits sont à barreaux , les armoires à glace, les sanitaires 70's , la tapisserie à fleur, et où flotte une véritable odeur de vieux.

 

Avec qui ?


Un voyageur blasé des boutiques Hôtels et autres trucs design

Une lectrice de ce blog désireuse de vérifier si Waid est bien Waidien dans la réalité.

Un sudiste avé accent qui veut faire une rencontre et vite sauter dans le TGV pour rentrer.

 

Pourquoi faire ?

 

Avec des barreaux ?!? voyons attacher puis abuser , faut tout vous dire quand même ...

Plus sage se mirer grâce à l'amoire à glace de grand mère ... ( arrière grand mère pour certaines lectrices)

 

Aux alentours

Pour boire un verre ou séduire avant le China Club inchangé depuis 25 ans ( haie l'âge d'une certaine corrompue) 

Pour séduire avant le China Club 

D'authentiques sex shop glauques

l'Exhibar qui doit l'être tout autant

et pour les fatigués du cul et amateur de culture la Maison Rouge centre d'art contemporain

 

En résumé

Un hôtel vintage où flotte un érotisme trés Belle de Jour  de luis Bunuel, vite le tester avant que les rénovateurs n'en fassent un hôtel aux confort "moderne"


 

 

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09/05/2013

Prise de tête


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(photo contractuelle)


Dans sa lettre à Georges Izambard, son professeur, Arthur Rimbaud écrit  « Je est un autre »  pour dire que parfois on est spectateur de ce que l’on accomplit sans même se rendre compte que ce qui se fait est le résultat du Je.

Sagement en retraite familiale, depuis quelques jours, je ressens au plus profond de mon être ce « Je est un autre ».

Relisant les pages de ce blog, j’en viens à me dire que c’est un autre qui les a écrites et plus encore vécues.

Alors que parfois je suis décontenancé à l’évocation sur une émission de radio de l’étalage autour du sexe, comment ce Je a t il pu vivre et écrire ce que l’autre indique dans ce blog.

Je serait il moi et Waid l’autre ?

En réalité il n'y a pas de dualité, Je et l’autre sont le tout de moi.

Ce moi est balancé entre une morale qui  a un regard réprobateur sur les actes de l’autre.

Et l’autre s’agace et s’interroge de ce regard conservateur.

Ambivalence de soi, cohabitation des Je qui crée un déséquilibre cause du mouvement.

Alors que l’un court vers la réalité l’autre n’aspire qu’à ne les fantasmer.

Je, vis.

L’autre, se meurt.

Mais je a besoin de l’autre pour exhausser ce sentiment de vie.

 

05/05/2013

Un Club de Bruxelles

 

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23h nous voilà quittant la grand place de Bruxelles et la brasserie de la maison du Cygne (crêpes flambées à la liqueur de mandarine à hurler de plaisir) pour le New Club Cocoon de Bruxelles 42 rue chaussée de Louvain.

Le taxi nous dépose devant le hall d'un club plein de jeunettes en mini jupes et talons haut perchés, minots autour, style le Loft, c’est une boite de nuit à ne pas confondre avec le club qui se trouve très discrètement dans la devanture d’un magasin anodin.

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Une porte de fer et l’attente devant une caméra, un couloir rouge,un petit meuble qui le barre, derrière nous un couple de trentenaires mimi, lui une barbe tressée, bab tendance Larzac bouddhiste , elle employée style d’institution européenne.


L’homme de l’entrée qui se trouve être le patron nous explique les modalités , nous demandant si nous avons l’expérience des clubs. Nous lui indiquons que oui pour ceux Français et demandons quelles sont les spécificités Belges. Les voici :

Le buffet est  gratuit avec vin et plats à volonté, en haut à partir de 23h il faut être en tenue légère, pas nus ( ni en serviette contrairement aux saunas Français mais les hommes enlèvent le haut et les femmes sont en dessous ) pour le reste rien ne change à part les boissons alcoolisées à volonté ( sauf le champagne).

Nous grimpons donc nous changer dans les vestiaires, après une douche pour effacer la sueur de la journée ( ben oui courir les stands d’une foire d’art ça fait suer ) nous voilà en petite tenue à découvrir le lieu.

1er étonnement la prostitution ne s’y cache pas, un vieux avec une jeune roumaine tatouée qui visiblement n’est pas sa maitresse, bingo je suis pas mauvaise langue, car avant d’aller dans le bar elle lui rappelle quelque chose, il sort les billets prestement mis dans le petit sac typique des prostitués ( enfin celles que j’ai vu lors de mon test de bordel à Berlin)

Le lieu est superbe, en bas une magnifique piscine sur fond de brique rouges qui ne dépareillerait pas dans un loft new yorkais.

Au niveau de la piscine donnant sur elle la salle de restaurant, avec un vrai buffet , pas les chicheries parisiennes, du vin de qualité à discrétion et gratuit de chouette desserts individuels , des cafetières du thés, une serveuse au corps de gymnaste et cul de black sert et dessert en petite tenue.les gens qui sont à table et qui sont en grande discussion existentielle sur le comportement de salaud des mecs ne sont pas trés engageants à notre goût, les hommes qui se défendent eux le sont carrément pas à ceux de mon accompagnatrice.

Au fond le fumoir, une autre salle avec un coin câlin qui se ferme , sorte de chambre zen avec bouddha et dessus de matelas en drap rouge.

En haut un bar avec canapés rouges, piste de dance en fond avec glace.

A l’étage coins câlins qui sont tous ouverts, larges lits.

Un lieu absolument magnifique.

Mais ce n’était pas le cas de la clientèle, franchement bof bof à part le couple qui était entré avec nous et qui semble t il, était venu pour la première fois était là que pour mâter, les femmes n’étaient absolument pas appétissantes ( sauf une serveuse ), plutôt plouc plouc comme ambience, visiblement les cadres européens ne fréquentes pas le samedi soir les clubs.

Nous sommes loin de l’ambiance des chandelles, je comprends le succès international de ce lieu (bon OK je suis un peu snob mais que voulez vous on se refait pas et depuis le temps que vous me lisez vous les savez)

Des hommes seuls (franchement moches sauf un littéralement happé par deux femmes, dommage pour ma coquine qui en aurait bien fait son samedi soir)

Nous allons en haut et nous commençons à jouer, un homme s’approche on dirait une grenouille avec ses verres très épais, il commence à toucher ma partenaire mais sa main n’est pas sensuelle, je lui fais signe que non, arrive un couple, elle en éclaireuse. Là de suite je dis non, même dans la pénombre rouge ils avaient un physique désagréable, j’ai du mal à bander, les gens  ne m’excitent pas, devoir surveiller qui arrive pour dire non n’est pas des plus érotique.

On se lève, dans la pièce à coté un couple en amazone un voyeur horriblement laid les scrute.

Nous cherchons à voir si le couple de l’entrée est joueur, ils sont accrochés au bar, visiblement aucune envie de leur part et puis nous ne sommes peut être pas à leur goût aussi ( on est toujours le laid de quelqu'un d'autre)

Nous allons donc, envie de baise oblige, dans le seul endroit qui se ferme de l’intérieur, près de la salle de restaurant. La porte bloquée, ma coquine se met sur le bord du lit et je la prend à cru, la hauteur est idéale, le lit parfait. J’ai bien aimé les vrais draps ( elle moins le plastique dessous). Une bonne baise, faut dire qu'il était presque minuit trente et que depuis 10h du matin c’était ceinture …

Quelques tentatives pour pénétrer qui ne nous ont pas dérangé.

Nos sens apaisés, nous allons siroter un verre au bar, musique moyenne, couples plus chauds mais vraiment pas à notre goût, nous filons , une envie de sodomie tranquille à l’hôtel nous prend …

En conclusion le lieu est absolument superbe, le patron super sympa et la nourriture incroyable, mais clientèle ce soir là pas à notre goût, à tester une autre fois ou à privatiser pour les lectrices de waid lors de la 1000e note


le lien du club 


Ah oui la sodomie de retour, humm parfaite.


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28/04/2013

Hans Bellmer





Né dans les territoires allemands de kattowitz qui seront rattachés à la Pologne après la guerre, Hans Bellmer vit dans une famille puritaine.

Son père, ingénieur électricien, adhère au parti national socialiste en 1933, lui même fait des études d’ingénieur qu’il abandonne en 1920 pour se consacrer à la peinture.

Dada, la crise de 1929, la montée du fachisme tout cela baigne le jeune Hans Bellmer , alors qu’il assiste à une représentation des contes d’Hoffmann, il est saisi de l’image de la poupée Olympia dont tombe amoureux Hoffmann.

Il fabriquera avec l’aide de son frère une poupée qu’il prendra en photo.

Cela sera ‘Die Puppe', ('La Poupée', 1934), puis Bellmer prend avec l'aide de son frère en photo ce mannequin à quatre jambes, le met en scène dans la forêt. A partir de 1935, les photos de Bellmer paraissent dans la revue surréaliste parisienne Minotaure , il sera adulé par les surréalistes Français et Eluard écrira des poèmes illustrant ces photos dans un ouvrage intitulé «  les jeux de la poupée »

Un motif obsédant

 

Si Bellmer parle des "possibilités de décomposer et ensuite de recomposer contre nature à tout hasard, le corps et les membres", la poupée reste un motif difficile à expliquer. Que symbolise-t-elle exactement ? Née à la fois de l'intérêt de l'artiste allemand pour la psychanalyse, les tréfonds et les vertiges de la conscience, la poupée est un mélange complexe d'influences qui vont parfois jusqu'à se contredire. Objet érotique et sensuel, la poupée est aussi un objet morbide, violent, qui agresse la déliquescence d'un régime et d'un pays. Elle est cette attraction étrange, cette fascination obscure pour des sentiments contradictoires. On peut y voir tour à tour de la sensualité, de l'érotisme, et puis la poupée devient femme morte.

 

Ce double féminisé de l'artiste porte alors en lui tout le poids d'une charge contre l'Allemagne nazie. C'est une résistance, un pied-de-nez violent au régime.

 

Si les photos et plus tard les dessins sont hautement érotiques, il sera un proche de bataille et illustrera ‘L’œil’ , rien dans sa biographie ne laisse à penser que sa vie sexuelle soit particulièrement déviante d’une normalité que son œuvre ferait douter.

 

L’érotisme sert ici d’espace de liberté, de cris libertaire, de recherche de l’inconscient.

 

Aucun dessin ne sera plus érotiquement fort que ceux de Bellmer, dont l’œuvre graphique moins connue du grand public que ses photos de la poupée, annonce un dessinateur aussi puissant que Rembrandt ou Picasso son contemporain.


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24/04/2013

Traumatisme d'alcove

 

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Alors que je remettais le couvert, la voilà qui était vite prise de possession, son orgasme montait, mes va et vient se faisaient réguliers et appuyés, elle allait succomber.

 
Ouf ma vigueur commençait à s'émousser, mon sexe n'était plus si dur qu'en reprise il faut dire que j'avais joui quelques minutes avant après de longs ébats.
 
Heureux que malgré ce, elle puisse prendre un pied d'autant plus fort que ses gémissements devenaient puissants, je me moquais du déclin de mes forces.
 
Le devoir d'amant allait être accompli.
 
Soudain en plein cris d'orgasmes, elle se redresse me regarde fixement et hurle 
 
"défonces moi, défonces moi ... vas y défonces moi encore plus fort"

Comment c'est pas fini !?!

remettre les gaz mais ma presque demie molle ne pouvait pas executer cet ordre.
 
faut pas exagérer quand même , on est pas des bêtes à os pelvien, disait mon regard interloqué à cette exhortation.
 
Frappée par l'expression de mes yeux plein désarroi, mon ordonnatrice partie en un immense fou rire.
 
Et comment ne voulez vous pas finir impuissant avec tout ça !

17/04/2013

Waid & le clochard


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Alors que l'actualité enterre Margaret Thatcher, mes pensées me portent vers la cathédrale Saint Paul.

Novembre, il fait froid à Londres et l'humidité de la Tamise traversée nous pousse vers plus de chaleur. La cathédrale illuminée est ouverte en raison d'un office, notre groupe y pénètre et s'installe. La liturgie est magnifique, le lieu grandiose, on pense au mariage du prince Charles , à la cérémonie funèraire de lady di au piano d'Elton John chantant candle in the wind
 
La musique entrecoupe les chants de la corale, les robes blanches et rouges des petits chanteurs en fond de coeur, dansent à la lumière des candélabres. L'accent oxfordien du pasteur confère à ces minutes une pompe cérémonielle dont les anglais sont maitres.
 
La prière touche à sa fin, il nous est demandé de se tourner vers quelqu'un pour lui exprimer un signe de compassion et d'amour.

A ma gauche ma femme se raidit , son regard se fige bien droit pour ne pas croiser le mien et me donner ce signe. Dépité je me tourne à droite.

Un clochard est là, il a profité de la chaleur des lieux, instant de répit dans une vie d'errance. Avec un sourire généreux il me tend une main sincère , nos peaux se touchent, nos mains se serrent, instant de chaleur dans un week end bien froid.




 

23:54 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (15)

14/04/2013

Sentiment

 
J'ai le sentiment que les années trente reviennent ... danse au dessus d'un volcan ...
 
 
 
 

extrait wikipédia

 

La crise politique que traverse la France depuis la fin des Années folles débouche, à cause notamment de la crise économique, sur une instabilité politique.

La France des années 1930 est marquée par plusieurs poids qui l'empêchent de se développer politiquement, socialement et économiquement :

  • Une crise politique : l'instabilité notoire des gouvernements de la Troisième République (en moyenne un gouvernement tous les six mois) entraîne une certaine défiance vis-à-vis de la classe politique en général. Le non-renouvellement de cette classe politique, son implication dans certains scandales politico-financiers particulièrement retentissants (Affaire Stavisky en 1934) discréditent le pouvoir.
  • Une crise sociale : le choc de la Première Guerre mondiale a du mal à se résorber. Le poids des anciens combattants, la brutalisation des hommes pendant la guerre, une certaine déprime collective et un Malthusianisme généralisé figent la société, sans vitalité démographique. La société évolue également vers une société de masse, plus urbaine (la barre des 50 % de population urbaine est franchie en 1931). Le monde paysan a du mal à se moderniser, faute d'aides financières. La protection sociale est très peu développée.

Toutes ces tensions, aggravées par l'arrivée de la crise mondiale en 19311, font se développer une contestation politique importante.

10:36 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (5)

07/04/2013

Nuit de l'exfiltrée

 

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Il fait froid sur ce parking de boite à partouze, immense baisodrôme où le vulgaire le dispute avec le glauque. Je n’aime pas les boites de nuits et les corps enlacés ne m’émeuvent que dans une certaine intimité.

La foule en rut m’excite autant que la vue d’un ban de poissons frayant.

Il n’est pas possible pour ma compagne du moment de rentrer avec ses amis, ils sont justement dans la mer des sargasses à frayer jusqu’à plus soif.

La voiture est trop froide pour continuer nos ébats et le brouillard de la nuit trop glacial pour s’ébattre en extérieur.

Ma maison est vide, désertée par la famille, nous y allons.

Mes audaces passées ont balayé mes pudeurs.

Son regard curieux en parcourant les pièces de mon antre, ou celui parfois interloqué sur certaines œuvres, fruit de mes passions contemporaines.

l'écart entre le sulfureux et le confort bourgeois d'un intérieur moins sage qu'il n'y parait.

Le lit conjugal nous accueille et curieusement je n’ai aucune pudeur, retenue ou mauvaise conscience, ma rupture conjugale est trop consommée, le deuil de mon couple définitivement  accompli.

Après une partie de la nuit en club nous voilà à reprendre nos affaires avec plus de délectation, ce lit n'a jamais connu ébats plus fougueux.

Nous ne le quittons que pour que je la sodomise, debout, penchée sur les accoudoirs du fauteuil qu’elle tient de ses deux mains.

Le calme revient dans la chambre où le matin les rayons du soleil nous réveillent , il est temps de partir.

Mes voisins  sont devant la porte impossible qu’ils ne remarquent que je suis accompagné.Si je suis infidèle, je ne tiens pas à le faire ouvertement, salaud mais pas goujat.

Me voilà à lui ouvrir le coffre de ma voiture qui se trouve dans le garage souterrain. La situation l’amuse, il est vrai que jouer les exfiltrée n’est pas commun mais rien n’est commun avec elle.

Les portes s’ouvrent et la voiture quitte la maison, Je salue mes connaissances, je ris de cette situation.

L'anodin masquant l'adultérin.

Nous roulons quelques kilomètres vers un coin tranquille où je vais la libérer.

Elle sort, un peu groggy, excitée par la clandestinité et réclame, syndrôme de Stockholm, le salaire de sa détention:

une prise à cru hic et nunc