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03/04/2013

Réflexion pas cul

Alors que pour me reposer des commentaires sur le compte suisse de Me Cahuzac j'écoutais cet aprés midi sur RMC  l'émission de Brigitte Lahaye, j'apprends que l'homme qui fait fantasmer les femmes a les qualités suivantes:

 

- C'est un bricoleur et il est adroit de ses mains

- C'est un sportif présage de prouesses sexuelles

mais la femme fantasmeuse ne perd pas le nord 

- Il sera un bon financier 

 

Hélas je n'ai aucune des qualités qui font fantasmer les femmes, mais en y repensant :

 

un bricoleur , adroit de ses mains, sportif et bon financier , c'est le portrait type de notre cahuzac nationnal

chirurgien donc bricoleur

sportif

et bon financier ...

 

finalement la france est un payé de rentiers dans l'âme, voilà ce qui fait fantasmer la française un mec qui en a 

 

des comptes en suisses  gagnés de ses petits doigts agiles


pfeuuuu

01/04/2013

Un sex toy jamais inventé

Alors que je parcourais les rues de Londres me vint une vision dans la chaleur de la couette.

Il me fallait faire fortune pour que je puisse continuer une vie de voyages , d'oisivetés et de beaux endroits.

Hélas, mon talent n'est pas dans l'argent , et si le temps c'est le l'argent je n'ai plus envie de le gaspiller à le gagner.

Il y a bien la chance et le loto mais cette catin ne s'est jamais donnée à moi et je crains de n'attendre trop longtemps cette hypothétique corne d'abondance pour que ma corne en soit flétrie avec les années passées d'esperer.

Il me fallait une idée et celle-ci me vint comme une vison d'évidence.

Pour mieux la comprendre, Je dirais cette idée me vint alors qu'accroupie devant une croupe offerte et ouverte de la perspective de nos ébats , j'y avais enfoncé un gode.

Celui-ci bien au fond me voilà à lui dire que j'allais lui faire découvrir une simulation de double pénétration.

A ces mots j'entre dans son sexe occupé qui se dilate doucement pour m'accueillir, j'y arrive comme dans la chambre d'une pucelle, étroite et surchauffée.

Commencent alors mes vas et viens et ses hurlements de plaisirs, décuplés par ce sentiment d'être si emplie et dilatée.

Pour ma part, ses chaires tendues et le frotement sur le plastique du gode me donne un plaisir intense.

Et alors que ses mouvements se font de plus en plus croissants pour exploser en un orgasme bruyant, le sexe vidé mon cerveau comme libéré me donne l'idée qui va faire de moi un milionnaire.

Personne n'a inventé un réducteur de chatte, pour la rendre plus fermée, plus étroite, plus réceptive et en même temps pour lui donner l'impression qu'elle est prise par une bite king size XXXL qui la dilate à l'en faire hurler.

un objet qui ravirait hommes et femmes.

Les femmes pourraient s'imaginer prisent par des queues de géants 

Les hommes retrouver la pucelle qu'ils ont connu avant que leur vieille compagne ne perdent leur virginité et leur étroitesse.

Enfin un sex toys qu'apprécient autant monsieur que madame.

une ode à la double pénétration sans l'adultère qui va avec en quelque sorte.

 

Voilà comment j'imagine l'objet: un gode classique en matière douce, coupé en deux dans le sens de la longueur , là le corps , appelons le : "verge " sera incurvé vers le bas comme une chatte,

c'est sur cette partie que le sexe de l'homme frottera et poussera l'objet dans la chatte.

Celle-ci sur la face haute sera au contact de la verge de l'homme. c'est donc avec la verge de l'homme que le point G sera excité.

la chatte est totalement occupée et même opprimée du volume des deux "verges", elle se libère au retrait de l'homme mais reste encore occupée, les va et viens sont des accroissements ou décroissements de pression sans jamais qu'elle cesse totalement.

de l'autre coté l'homme se sent à l'étroit il est comprimé par cette chatte ce qui accroit sa bandaison et son plaisir.

il sent les parois du vagin mais son frein frotte sur la partie incurvée et inervée du gode ce qui augmente ses sensations.

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bon je ne sais pas manier photoshop il faut donc imaginer totalement l'objet.

 

 

18/03/2013

Colloc

 

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Va falloir que je trouve une colloc ... 

colouer un baise en ville cela vous dit ?

pas de jours de roulement ,

une partouze en cas de surbooking

15/03/2013

Habemus Papam



J’ai fais un rêve étrange.

j’étais le majordome du pape, et je le levais le matin.

En tirant sa couverture, j’ai vu qu’il avait la trique …

Que cela signifie t' il ?

 

10/03/2013

le désert des Tartares


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Alors que je suis en train de lire Le Désert des Tartares, roman parabole de l'existence humaine qui n'est qu'une vaine attente vers la bataille ultime, la mort, et que notre vie n'est que le dérivatif pour oublier cette inéluctable rendez vous, je m'aperçois que cette vie dont vous n'avez à lire que la facette coquine, est peut être si pleine pour ne pas comme le capitaine Drogo, m'apercevoir que quand l'heure viendra, demain ou aprés demain, je ne me retourne vers le vide d'une petite vie où le temps se serait écoulé sans ces accelerations qui vous font vibrer qui vous donnent de l'adrénaline qui vous titillent le désir.

Buzzati a raconté les circonstances très quotidiennes qui, en 1939, firent germer en lui l'idée du Désert des tartares, alors qu'il travaillait comme chroniqueur dans le microcosme routinier du Corriere della Sera.

Pendant une certaine période j'y ai travaillé de nuit, à un travail de routine. A côté de moi, il y avait des collègues qui avaient le même âge que moi, mais la plupart étaient plus vieux. Quelques-uns même avaient déjà beaucoup d'ancienneté. Tous, évidemment, dans leur jeunesse, avaient espéré pouvoir faire quelque chose de plus brillant ; ils avaient espéré devenir envoyés spéciaux, par exemple, c'est à dire faire de grands reportages, voyager à travers le monde, etc….. Et puis, peu à peu, ils s'étaient fossilisés là, dans la rédaction, renonçant progressivement à leurs espoirs. Et cette grande occasion, que probablement chacun d'entre eux avait espérée, peut-être sans s'en rendre compte, était devenue de plus en plus lointaine, et s'était complètement évanouie. Cette monotonie du travail m'a fait penser à écrire une histoire où serait résumé le destin de l'homme moyen, de l'homme qui espère en cette grande occasion, qui fait tout pour la faire venir.…Et cette occasion apparaît, il semble qu'elle soit sur le point de se concrétiser, et puis elle disparaît et s'éloigne. Ou bien, quand elle arrive, il est trop tard pour lui. Un de mes amis disait " Tout arrive, dans la vie. Cependant, mal, tard, et en partie ". 

Dans le Désert des tartares il y a la mise à jour d'une anxiété latente face à une existence atrophiée et chacun se demande s'il en sera toujours ainsi, " si les espoirs, les rêves inévitables lorsqu'on est jeune s'atrophieraient petit à petit, si la grande occasion viendrait. "

Heureusement je fais mes gammes de désirs et de rêves pour ne pas que ma machine à espoir s'atrophie.

En attendant comment vais je faire pour bosser demain alors que l'intérimaire du bureau, arrivée jeudi,  superbe black au petit cul rebondi, à la poitrine pointue et au minois coquin hante mes idées coquines  ?

No sex at work parait il ... vais je tomber dans le clicher du boss qui couche avec sa secrétaire ?

 

20:00 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (7)

03/03/2013

Le coeur est moins obéissant qu'un téléphone ...

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Elle m'avait dit que l'on se retrouverait, qu'elle pensait à moi malgré ses impossibiltés de me répondre.

Nous devions nous croiser à la croisée de nos périgrinations, quelques instants volés sur nos obligations familiales.

Le temps de se toucher, de se sentir que nos corps palpitent du désir inassouvi. Vol de secondes pour sensation d'unité. Oublie de nos chaînes conjugales pour enlacements adultérins.

L'heure avançait, mon coeur palpitait et mon sexe frémissait.

J'ai composé son numéro, j'ai espéré et ... attendu. 

Las, la sonnerie n'a fait que sonner dans un vide meurtrissant.

j'ai compris et j'ai détourné mon chemin. 

Les jours suivants, le silence comme explication.

Dont acte,

les mots tendres n'engageaient que celui qui les écoutait, 

bien sot celui qui les prenait au mot.

J'ai donc effacé son numéro.

Je tente d'effacer son nom de ma mémoire mais le coeur est moins obéissant qu'un téléphone ...

17:10 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (27)

28/02/2013

Le sage ou le cochon ?

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Il y a deux hommes en moi, l'humaniste sensible , absolument horrifé par le fait qu'une femme séduise un homme , couche avec lui pour en faire un sujet de livre à sensation ( j'aurai préféré une vraie étude , profonde, sensible mais sans concession) 

Et puis le curieux qui brûle d'envie de savoir les cochonneries de DSK.

Qui va l'emporter le sage ou le coquin ?

vais je craquer et acheter le livre ?


25/02/2013

A peine quittée qu'elle me manque déjà ...

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(photo contractuelle)

 

Je ne pensais pas que c’était possible mais me savoir éloigné d’elle pendant 6 mois me rend triste. Comme amputé d’une moitié de moi,  merde !

Je ne vivais avec elle que depuis janvier et encore quelques jours par mois, volés d’une vie éloignée d’elle et déjà je ne puis plus m’en passer.

Pourquoi ai je accepté ?

Un psychiatre interrogé me répond «  acte de repentance » comme si je reniais le passage à l’acte de sa possession, en me privant d’elle pendant 6 mois.

Voilà c’est fait, j’ai confié les clefs de ma garçonnière pour six mois et j’ai perdu la vue du Sacré Cœur pour la même période.

Me revoilà un SDF à Paris ...

 

20/02/2013

Tour de galeries

Visite des galeries du Marais ce week-end et vous allez voir que le sexe n’est toujours pas loin.

La galerie JOUSSE tout d’abord,

Bon que dire un artiste fait des maquettes des maisons des grands hommes (on voit le garage de Steve Jobs) et les fait réaliser en 3D par une imprimante ,  il les pose sur un socle et l’on obtient un petit village de maisons des grands hommes, à l’heure où le tombeau des grands hommes ( la patrie est reconnaissante ) est en réfection , notre artiste fait un panthéon des maisons des grands hommes.

 

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Je suis dubitatif et je passe.

Direction la galerie TORI, une belle œuvre de conceptuels historiques Général Idea, composée de ballon qui flottent au mur , d’un système qui éclaire du sol au mur puisque les lumières du plafond sont occultées par les ballons

En face une toile monochrome , mais avec un zeste d’humour puisque qu’il y est peint comme une intervention facétieuse, un sourire.

 

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L’assistante de galeriste discute avec des amis, je pose deux fois la question de qui est l’œuvre elle ne daigne pas répondre, mon amie accompagnatrice perd patience et quitte la galerie, dommage pour elle c’est la conseillère achat d’une prestigieuse fondation,  certaines oublient qu’une galerie d’art est une boutique et néglige trop les inconnus …

Nous allons chez Perrotin le galeriste mode de Paris. là superbement mis en valeur des tableaux à la chromatique évoluante de Peter Vermeech, artiste belge d’une quarantaine d’année, c’est beau et depuis que c’est chez Perrotin hors de prix.

Une certaine fierté s’empare de moi, j’ai failli acheter une toile avant qu’il ne devienne mode … je sais j’ai l’égo qui se dilate, rires

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Nous visitons les autres parties de la galerie, les boules de verres en sculpture d’Othoniel , décoratif mais nul , les céramiques de       ,  moche et morbide. Souvent d’ailleurs les artistes modes croient que leur art doit être moche et morbide mais n’est pas un grand artiste du moche et morbide qui peut … là il peut rien c’est du vrai moche morbide sans talent.

Place à la galerie Anne Barraut,

Une belle expo de dessins, TOPOR , KILLOFER pour ceux qui m’ont intéressés

Très beaux dessins de killofer qui me rappelle mon activité du matin, ben oui quoi pour baiser en profitant de la vue sur les toits de Paris.

 

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Celui de Topor, le soir , en plus faire le cochon avec une feuj le Bethdin va hurler.

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Direction la superbe Galerie de Thadeus ROPAC. Peut être celle où les aménagements sont les plus raffinés .L’escalier en métal est une tuerie de beauté et de perfection, amateurs de beaux escaliers courrez y.

Là une confrontation Picabia à mon sens artiste de second rang dans la période retenue avec SALLE.

BOAF dirons nous même si  le sexe y est encore présent, pour preuve :

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( Salle)

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(picabia)

Après ces tableaux vite un peu de conceptuel, avec la superbe expo chez Yvon LAMBERT de Robert BARRY des mots projetés sur des images et des films , c’est pur , sec sans erreur du très bel art qui tient le temps.

Conversation délicieuse avec le sous directeur nouvellement installé en France avec qui j’avais discuté cet été à Berlin , le monde de l’art est tout petit et le Mercato s’y pratique aussi.

Surtout me voilà à nouveau Grata dans cette galerie où ma dernière visite avec une coquine a entrainé l’effondrement de l’œuvre d’art et la fermeture de la galerie …

Nous visitons la Galerie XIPAS où Valérie Jouve photographie des vues des territoires palestiniens avec le mur et les colonies juives.

Bon aucun intérêt photographique, le propos est éculé, il a été traité des dizaines de fois, nous sommes dans le lieu commun et la bien pensance la plus rebattue, bon sang faire de l’art c’est pas copier et enfiler des lieux communs !

Il faut bousculer et changer le regard du visiteur, là on baille et on ferme de l’œil.

Nous allons chez Chantal CROUSEL ou une expo d’un jeune Français nous est expliqué brillamment par l’assistant.

Il est fort mais sa force ne parvient pas à rendre le travail de cet artiste intéressant, décidément il faut quand même que les œuvres aient aussi de la force autonome.

Une porte entrebâillée, j’y entre et là enfin du plaisir une statue de ce superbe artiste DANH VO.

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Lui, le boat people a décidé de faire une folle œuvre d’art. Il fait reproduire à l’échelle 1 la peau de cuivre de la statue de la liberté, et des bouts de cette statue démembrée sont vendus.

Là c’était des bout de la chevelure, c’est beau poétique, politique pas comme Valerie Jouve , plus subtilement , j’adore … mais hors mon budget , frustration quand tu nous tiens.

Le temps passe VITE  et je file chez marian Goodman. Là une très belle artiste de 40 ans expose, Julie Mérethu

C’est beau je ne peux pas décrire,  mais j’adore, je connais le travail de cet artiste depuis presque 10 ans je l’avais découvert sur un livre, elle est devenue star, collectionnée par les stars des collectionneurs, PINAULT , ARNAULT , COHEN à new York, etc … une artiste pour collectionneurs lourds lourds mais pas bling bling , vous me comprenez ?

 

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Dans l’assistance le public et les collectionneurs ou conservateurs de musée succeptibles d’acheter.

Pour les distinguer  et reconnaître les seconds, c’est simple, suivez les jeunes assistantes galeristes, elles  n’ont d’yeux que pour eux, impossible de pénétrer dans certaines salles où les tableaux les plus confidentiels sont montrés.

On me touche le bras, une femme me dit « vous me reconnaissez, j’ai coupé mes cheveux on s’est vu à S … « 

« oui bien sur , vous êtes la galeriste de … »

Il se trouve que mon interlocutrice est la galeriste allemande de l’artiste, son amie aussi.

C’est elle qui l’a découverte à la sortie de son école d’art, j’ai droit à une visite en règle commentée, accès à toutes les œuvres, on me dit les prix ( le prix d’un 40 m2 à paris) et on me présente même l’artiste !

 

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( ne vous fiez pas à la photo ce n'est pas son physique qui me fait l'aimer , elle est lesbienne)

Mais je dois filer un autre vernissage à faire avant qu’il soit 21 heure, heure où ma feuj doit me rejoindre pour un verre avec un couple d’amis et plus si affinités ( bon je dévoile un peu la suite de mon week-end , il y a eu affinités)

 

 

 

 

10/02/2013

Nuit Fouriériste

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La feuj est coquine mais pas collectiviste, issue d’une famille de commerçants, elle n’est pas gauchiste non plus.

Alors lorsque je lui propose un verre et plus si affinité avec un couple illégitime et de gauche elle me dit

Ah tu m’emmènes au pays des soviets ?

De la part de mon ami cela serait plutôt dans un phalanstère Fouriériste

En attendant nous nous retrouvons dans un bar BOBO, cocktails et mots échangés le plus si affinité devient évident, nos fouriéristes se caressent et se chauffent.

Nous sommes en pleine « attraction passionnée» qui selon Charles Fourier conduit à des « fantaisies lubriques »

Lisons le :

« En résumé, les civilisés ne se prêtent à la philanthropie amoureuse que dans  des vues abjectes, mais enfin ils s'y prêtent et leur condescendance honteuse dénote qu'ils s'y prêteraient bien mieux si l'on mettait en jeu des ressorts d'enthousiasme, comme l'esprit religieux et amical, …qui ne sont point en harmonie une récompense de débauche mais le prix d'une générosité reconnue indispensable aux soutiens de l'harmonie et de l'unité générale...

Charles Fourier  les nouveaux mondes amoureux« 

 

Vite, je propose d’aller chez moi pour soutenir cette « unité générale » qui se dessine.

La porte franchie, les couples se forment.

Nous suivons en tous points les préceptes Fouriéristes :

 

« Distribution des amours en session combinée et session incohérente

Je dois ici un court chapitre à un principe qu'il ne faudra jamais perdre de

vue dans le traité des amours transcendants ; c'est, je l'ai déjà dit, qu'ils

s'exercent en alternative  avec l'amour exclusif. Personne en Harmonie n'est

polygame habituel, omnigame habituel, personne ne se voue sans relâche à des

céladonies composées, comme celle décrite en 11 »

 

nous avons ainsi commencé avec nos chacune, parfois avec des  pauses pour regarder l’autre.

Puis bien vite les «  céladonies composées » se sont imposées dans notre assemblée « d’amours en session »

En clair la Feuj se retrouve levrette , me suçant pendant que X … la céladone

Jouissant et expirant des «  ahhhh qu’elle est grosse « 

Ou je céladone E … pendant que la feuj se plaque derrière moi pour me caresser les seins et se caresser elle même.

Les corps jouissent , les cris se mêlent et les capotes jonchent mon parquet de palissandre ( j’espere que le foutre n’attaque pas le vernis, je viens de le faire poser et la notice ne disait rien à ce sujet, c'est délicat de questionner le vendeur sur ce point...)

Fourier est ce soir là célébré et ses amours incohérents pratiqués en orgies quater car notre homme est plus ambitieux il les imagines en amours plus nombreux 32 !!

Ce soir là, la Feuj fait son premier quatuor et baise avec un non circoncis, il paraît que c’est long un prépuce …

Mon appartement connait sa première coquinerie collectiviste et devient ce que Fourier qualifie de civilisé.

« D'autre part, les civilisés se livrent à l’orgie toutes et quantes fois ils le peuvent, témoin la coutume des seigneurs de Moscou qui se font servir dans des appartements souterrains par des géorgiennes toutes nues ;

les honnêtes femmes de nos capitales aiment assez ce genre de divertissement, usité même chez les innocentes des campagnes. Toutes les coteries de parties, sextines et octavines, inclinent fortement à l'orgie et j'ai été plus d'une fois étonné en apprenant les [...] que font dans ces rassemblements secrets les femmes les plus pudibondes en apparence. Quelquefois aussi j'y ai assisté et j'ai toujours été surpris de la facilité que montrent les femmes à oublier subitement tous ces […] […] de morale qu'elles observent si régulièrement en public. »

Au matin je m’inquiète du ressenti de ma Feuj ,dont le sens de la propriété et de son refus du communautarisme, s’exprime parfois en cris et claquements de portes.

( j'y avais eu droit avant de retrouver nos amis, celle-ci étant furieuse de n'être pas la première à inaugurer les lieux )

"alors hier soir tu as trouvé cela comment ?"

J’ai été surpris de la facilité qu’elle avait montré à oublier sa jalousie, Fourrier avait raison les honnêtes femmes de nos capitales aiment se genre de divertissement.

 

Pour lire le Nouveau monde amoureux 

 

http://inventin.lautre.net/livres/Fourier-Nouveau-monde-amoureux.pdf


pour une brève note biographique sur Charles Fourier


Fils de marchands de draps, Charles Fourier, malgré son aversion pour le libéralisme, travaille comme employé de commerce à Lyon, puis à Paris en 1826. Il pose en 1808 les bases d'une réflexion sur une société communautaire dans son ouvrage ‘Théories des quatre mouvements et des destinées générales’, qu’il poursuit dans ‘Le nouveau monde industriel et sociétaire’ (1829). Sa théorie est à la recherche d’une harmonie humaine ; pour la trouver, il classe en 810 catégories chaque type d’homme et de femme. Sur cette base de 1620 caractères, il jette l’organisation des phalanstères composés d’autant de personnes. Selon Fourier, le travail se doit d’être attractif. De fait, chaque personne au sein du phalanstère oeuvre selon ses affinités, tout en accordant une place particulière à l’agriculture, ainsi qu’aux arts et aux sciences. Convaincu par son utopie, il tente de la faire réaliser par quelques mécènes fortunés, mais n’y parvient pas de son vivant. Après sa mort, quelques tentatives de création de phalanstères ont eu lieu, mais aucune n'approche le bonheur promis par le théoricien socialiste.

06/02/2013

Attaché à toi




 

     attaché à toi

     arraché de toi

                      ici maintenant

                      seulement seul

 

     assourdissant silence

     d’une aveugle espérance 




23:59 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (19)

04/02/2013

After work

 

La photo n'était que temporaire ...

 

 (photo contractuelle)


et voilà je réponds au gage ...

29/01/2013

Réflexion Cul Cul

La photo n'était que temporaire ...

(photo contractuelle)

 

On me dit que dans un " plan cul ", on appelle, on baise, on se tire, on téléphone pas , on écrit surtout  pas

je crois que je n'ai jamais eu de " plan cul " alors

sauf dans un club libertin ou une partouze bien sur

et encore j'ai toujours écrit sur le blog ensuite ...

allez je me remets à l'écriture promis

16/01/2013

panne

 

 

 

Malgré un beau stylo acheté à noël ma plume est sêche ...

 

07/01/2013

Le baiser

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Mon pas se presse sur l'avenue Montaigne, sur un site dont j'ai oublié le nom, nous avions discuté, enfin le thème du site étant que l'homme est un objet offert à la convoitise féminine , j'avais été sélectionné par elle.

Miracle de non marketing car je n'avais pas mis de photo, elle non plus, rendez vous à l'aveugle en quelque sorte.

La mi quarantaine, une envie de rompre ses vœux maritaux de fidélité.

Je ne suis, pour ma part pas charmé, et m’assois avec l’envie de voir comment elle se comporte en vrai.

Si lors de nos échanges elle avait été sure d’elle et impressionnée du nombre de ses possibles, elle se montre moins hautaine en réalité et semble t il agréablement surprise par le bibelot qu’elle a sélectionné.

La partie lui semble acquise et ses yeux brillent du pouvoir donné par ce site.

Mais la vie est ainsi faite que même les bibelots aiment décider de leur sort.

Décontenancée par notre conversation et mon retrait narquois, au bout d’une demie heure, elle se lève, me dit que son train de banlieue ne peut attendre et m’offre de l’accompagner jusqu’à la station Arc de Triomphe.

Nous remontons les Champs Elysées la conversation devient banal et sans joute de séduction, elle a déposé les armes, le bibelot s’est rebiffé, il n’a pas joué les séducteurs, je la sens désappointée, c’est le jeu … J’ai parfois été celui là je sais ce qu’elle ressent, ce doute de soit même.

Sur l’ilot au milieu de la chaussée nous attendons le feu rouge pour atteindre le métro, il fait nuit, la perspective de l’avenue, l’obélisque en fond, et ces lumières de Paris.

Le feu passe au vert, tout d’un coups ses mains enserrent mon visage, et sa bouche se colle à la mienne, une langue me pénètre et je me laisse embrasser, je vois le rouge des feux des voitures qui défilent, et cette langue goulue qui me fourrage.

Ses mains me lâchent, sa bouche se détache, d’un bon elle traverse la chaussée et s’engouffre dans le métro sans mot dire, sans se retourner, me laissant avec le goût d’elle et les couleurs des lumières de Paris.

Je n’ai jamais eu de nouvelles d’elle, mais son baiser fut le plus fort qu’il m’ait été de me rappeler.

23:26 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (9)