17/05/2012
Un hôtel à Montmartre
Où
Hôtel ___Squara____ 13 rue Lepic Paris Montmartre 75018
***
150 euros la chambre double
Avec qui ?
Une japonaise venue à paris après avoir vu Amélie Poulain
Un dandy amateur de belles chambres attiré par une décoration d’esthète qui inviterait une lectrice attirée des mots lus
Des amoureux qui voudraient un lieu romantique
Pourquoi faire ?
Attendre son rendez-vous dans le café d’Amelie, se balader dans le quartier et vivre Paris à deux.
Jouir de la nuit dans la chambre bien sur, même si la nature et ses cycles limite les jeux de draps.
S’entendre traiter de fou parce que l’on suce malgré la nature ce sexe délicieux, jouir contre nature mais avec le regret de ne point connaître le con, se dire que vite il faut explorer cette géographie car le contre nature est meilleur en complément du naturel et moins bandant en solo. Oui je sais les hommes ne sont jamais satisfaits ... on leur offre pour la première rencontre le cul, ils regrettent le con mais trouvent con cet adage de ne pas offrir le cul pour la première fois.
Aux alentours
Le Paris d’Amelie, le café, l’épicerie, la butte …
Une tarterie pour gourmands pas rassasiés
Si l’on est un ado boutonneux le bar le Carmen ancien hôtel particulier de Georges Bizet, à fuir le samedi soir au delà de 22 ans
Le Moulin Rouge quoi que je préfère les spectacles du Crazy Horse
L’hôtel particulier pour goûter à ses cocktails élitistes
Le Moon City si l’on est un libertin
En résumé
Excellent accueil même si dans le même séjour de 24 h les patrons vous on vu avec trois femmes différentes.
Une très bonne literie et une insonorisation propice
Un décor enfin original ce qui est un plus dans un Paris Hôtelier conformiste.
On regrettera la petitesse des chambres interdisant des jeux de groupes, ou alors prendre la suite
22:53 Publié dans HOTEL D'UNE NUIT | Lien permanent | Commentaires (14)
13/05/2012
Révélateur d'émotion
Il m’a toujours semblé que lorsque je vivais les choses elles étaient moins puissantes que quand je lisais ce que j’en avais écrit, un sentiment étrange se dégageait de ce hiatus. Comme un parfum de falsification, si mes mots rendaient à mon esprit ces instants plus forts, ces mots étaient ils sincères ou vrais ? Et ces instants avaient ils eu vraiment cette force ?
Pourtant je n’ai jamais eu l’impression de mentir ou d’enjoliver alors pourquoi ce sentiment ?
Henry Miller dont je lis un entretien m’en donne l’explication. Il dit qu’il puise une joie sensuelle à revivre une expérience, peut être même une joie accrue et d’expliquer, me donnant ainsi la clef de mon malaise.
« On goûte plus vivement, on ressent plus vivement les choses, il se peut qu’on mente un peu … l’important est moins de rendre exactement ce qu’il est que de faire respirer l’ambiance, l’aura de l’évènement.
La première fois qu’on fait quelque chose, on-en est pas conscient, on ne se regarde pas dans le miroir. Ensuite écrire c’est exactement comme de se mettre devant la glace et de se regarder recommencer la chose. On se penche sur son moi quand on écrit. C’est la différence entre un acte conscient et un acte inconscient. »
En écrivant on revis et on est autre, on est dans l’instant et on s’en élève, on peut donc à la fois être factuel mais aussi sensible, d’où cette différence.
Ce que l’on écrit on la réellement vécu mais sur l’instant ce vécu était noyé dans l’action, dans l’inconscience de celle ci plus exactement.
En posant des mots, on dégage de la gangue de l’action le fil des ressentis, en cela la lecture en est plus sensuelle.
A la relecture on revit et ressent, la mémoire et la conscience.
Voilà pourquoi Henri Roché écrivait " ces carnets débordent ils sont pleins - quand j'en relis j'ai l'impression d'une vie effrénée, tandis qu'en vivant j'ai toujours celle d'un calme lent, à part des moments d'activité fiévreuse"
Ce blog est comme le sel d’argent sur le papier photographique, il révèle l’image de ma mémoire et par l’art du tirage y apporte l'art de ces instants.
11:19 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (13)
10/05/2012
Citation
Dans l'histoire de ma vie au chapitre mes années à Paris Henri Miller écrit
" Le sexe n'était pas une chose ordinaire pour moi. Liée au con, il y avait toujours la femme elle-même et la femme était l'élément le plus intéressant"
;
23:37 | Lien permanent | Commentaires (4)
08/05/2012
Henry Miller
Henry Miller a nourrit mon imaginaire , avant même que ma vie ne prenne ces chemins paralléles et hédonistes décrits ici. La lecture de Tropique du Cancer ou de Jours tranquilles à Clichy me ravissait. Sa liberté, cette vie de bohéme et d'écriture, cette sexualité évoquait en moi, l'homme si sage mais rêveur, un monde inconnu à mille lieux de mon quotidien mais une sorte de monde magique.
Et puis il y a cette écriture, qui coule , vous donne l'odeur, la couleur, la saveur de son récit.
Henri Miller a dit un jour qu'il était mort et ressucité à Paris où il était devenu écrivain, renaissance à 41 ans dont j'ose le parallèle avec la mienne au même âge, quoi qu'en ce qui me concerne ce fut plus un pas vers un monde que mes lectures et un mûrissement intérieur avait préparé qu'une renaissance.
Il est amusant de constater que cet homme m'inspire alors que j'en serai le contraire.
Trop esthéte pour vivre la bohéme, trop privilégié pour avoir faim, trop raisonnable pour boire trop, trop matérialiste pour mépriser la société de consommation.
Et pourtant il reste comme un espace de liberté que j'ai découvert et qui m'anime.
Peut être parce qu'il donne désormais sens à ce toujours plus que l'on souligne parfois dans mes aventures, celui d'avoir une vie pleine quand l'interrupteur s'éteindra, laissant le noir du néant.
je vous livre deux vidéos magnifiques, celles de Miller sur son lit de mort qui nous donne une leçon de belle vie. Et celle où on l'entend parler Français.
Mes coups de reins lui ont déjà rendu hommage, dans cette nuit de clichy NUIT CLICHY
15:23 | Lien permanent | Commentaires (10)
06/05/2012
Confession
Comme un alcoolique honteux qui cache son état,
je suis un désabusé qui cherche à chasser la clairvoyance de son regard dans l’ivresse du désir
Je cours pour me prouver que je me trompe
Marathon où je lutte pour ne pas abandonner malgré les chutes de mes audaces de confiance
Me relever et recommencer pour ne pas sombrer
11:33 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (11)
29/04/2012
(suite) masochisme Wartenberg
Cette roue qui avait effleuré son corps excitant ses parties sexuelles d’une pointe délicate, pénètre désormais en elle, s’enfonçant dans la peau diaphane et pure.
Au gré de ma pression, de plus en plus intense, se créé un chemin de trais rouges, perlant parfois de ce sang qui afflue dans mon sexe en excitation de ma perversion.
Nuls cris de sa part, sa chair se contracte et ses yeux s’humidifient au fur et à mesure de la démesure de ma pression, mais la douleur subie, son regard fier reprend comme une invite à plus.
Le sentier de douleur va du bas de la gorge à l’intérieur de ses cuisses, une ligne de sang sur un corps en sueur.
Elle m’observe, crânement, triomphatrice de l’épreuve, ce regard veut plus.
Je sors ma fiole, imbibe le coton d’alcool à 90°, le porte sur les plaies, en sens inverse du parcours de la roue.
Elle sursaute et lâche un cri qui éclaire mon œil d’une satisfaction sadique, tandis que son regard me fixe pour regretter sa perte de contrôle.
Imperturbable, je continue de jouer de mon coton et de la fiole, m’attardant plus longuement à proximité de son sexe humide intouché jusqu’alors.
La douleur des épingles devient ligne de feu, corps coupé en deux d’une brulure profilaxique.
Elle se tord sur le sol, beauté d’un corps violé d’une ligne de douleur.
D’un ordre j’exige qu’elle se mette à quatre pattes, lui glisse une corde sous le cou, et tourne les deux brins pour l’enserrer.
Elle commence à étouffer et je relâche très légèrement la pression.
Alors d’une main, tenant la corde comme les rênes d’un attelage, je m’enfonce dans son trou le plus étroit, sans préparation aucune. Sa carotide se gonfle du cri qu’elle ne peut pousser.
étouffée, je relâche un peu la corde et pousse plus encore dans ses entrailles.
Sa main tape le sol et d’une puissante claque sur la fesse j’applique une douleur de divertissement.
Les sphincters désormais matés, je peux coulisser au gré de mon plaisir, mon sexe est trop étroit dans ma propre chair tellement je suis excité, je deviens animal, butor l’oubliant, m’oubliant pour me concentrer de la seule sensation de ma bite qui jaillira avant que mon cerveau n’éclate en déflagration rouge et bleue, nuage champignon de mon orgasme.
Nous nous jetons sur le coté, le froid des tomettes me saisi, les yeux au plafond, je jouis des restes de mon inouïe explosion, elle se tourne vers moi et m'enlace.
21:33 | Lien permanent | Commentaires (62)
25/04/2012
Masochisme
« Homme sadique cherche maso «
A cette annonce elle avait envoyé les photos de ses fesses martyrisées, chef d’œuvre de scarification avec ce mot : « Il m’a quitté , la douleur s’en est allée, elle me manque en seriez vous capable ? »
Café, place Palais Royal, j’attends. Elle arrive, visage diaphane de blonde sage, une tenue passe partout et une lassitude dans son regard délavé. L est clerc de notaire. Elle s’ennuie à rédiger des compromis de vente et s’ennuie encore plus à voir les jeunes hommes de son âge qui tentent de la séduire. Elle n’aime ni le sexe alcoolisé en déshynibateur, ni les jeux vidéos, ni les coups de reins en pornos mal digérés.
Définitivement classée comme asexuée par ses connaissances masculines, elle cache un amour pour la douleur né des punitions de son père.
Me ferez vous réellement mal ? Je n’aime pas les amateurs me dit elle, j’aime la souffrance lente qui monte et qui me tourne les sens.
Je suis averti, rendez vous pris deux semaines plus tard.
Même air doux et résigné. Ses habits tombent à ses pieds. Ses marques ont presque disparues, page blanche pour les maux que je vais y apposer.
La pièce est vide à l’exception d'un fauteuil de cuir au dossier carré.
Au plafond deux crochets et des liens qui y pendent.
Elle marche pied nu sur la tomette, et se dresse devant moi, son regard s’éclaire, il est presque crâneur, mes doigts se crispent sur la trousse noire que je tiens ...
( à suivre ...)
21:55 Publié dans DIVAGATION, ENVIES | Lien permanent | Commentaires (25)
23/04/2012
Curiosité New Yorkaise
( à monsieur pseudo ce n'est pas ma photo
à mes lectrices je n'ai pas l'adresse mail du modèle)
Si paris est une ville de plaisirs, londres une ville d’excentricité New York est la patrie du paraître.
Nul par ailleurs hormis à Tokyo les looks sont aussi recherchés et pointus.
Le New Yorkais branché la trentaine porte
Une coupe avec mèche
Une barbe
Des lunettes présentes noires
Une chemise
Un gilet ou une veste
Un jean ou un chinos avec bas retroussés et pantalon très relevé
Une paire de chaussures pas géniale en principe
Certain une bite en plastique molle pour donner l’illusion d’une présence d’importance dans le pantalon
En effet, vu dans un sex shop de New York des sexes d’hommes au repos en plastique mou, curieux j’ai interrogé la vendeuse sur leur usage, elle m’a montré les slips qui permettent de les porter sous un jean; ça donne de la présence m’a t elle dit.
Je suis pas assez bon angliciste pour lui avoir demandé si quand le slip tombe l’éclat de rire est assuré.
Le plus incroyable est que j'ai vu aussi ce type d'appendice en petite taille, à ne rien y comprendre.
21:20 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (16)
18/04/2012
domaine de V séance photo 4
photo contractuelle G à l'appareil
08:52 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (13)
16/04/2012
domaine de V fin
21:33 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (6)
15/04/2012
de retour
De retour, les poches vides de texte mais les valises pleines d'images...
23:39 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (6)
13/04/2012
domaine de V séance photo 2
08:56 | Lien permanent | Commentaires (7)
12/04/2012
domaine de V séance photo 3
08:07 | Lien permanent | Commentaires (9)
11/04/2012
domaine de V séance photo
08:59 | Lien permanent | Commentaires (7)
10/04/2012
A NEW YORK pour la semaine
TAXI DRIVER ( note de septembre 2009 curieusement cette paire de fesses sera à NY la semaine prochaine aussi)

(c) chut ... envoi anonyme
Bar du Marriott, eleven PM o’clock, Manhattan, New York.
Avec pour compagnon un cognac mon aîné de vingt ans, j’écoute les couples qui discutent autour de moi, seul dans la ville monde qui ne dort jamais.
Sont-ils amoureux ou en affaire, joignent-ils l’utile à la bagatelle, dans cet univers où le seul dieu est dollar et ses voies business.
Enfoncée dans les fauteuils moelleux, une femme lit Cosmopolitan, version française.
Il est vrai que la grosse pomme ressemble à un verger normand tellement elle est parcourue par nos congénères, ivres du taux de change.
Elle croise et décroise ses jambes, absorbée par la lecture, la couverture du magazine vante les amours imprévus de l’été.
Vêtue d’une robe verte, elle a l’élégance et la classe naturelle des françaises que les américaines n’atteignent qu’après des années de lectures de Vogue et des milliers de dollars offerts aux prêtresses de Bloomindale.
J’aime les bars des grands hôtels , on y trouve toujours d’excellents cognacs, des représentantes de commerce russe et des imprévus.
J’avais goûté au cognac, j’aspirais à l’imprévu, serait-il lecteur de Cosmopolitan ?
Un mot griffonné à son attention et confié au barman pour le savoir.
« J’aime moi aussi lire Cosmopolitan quand il raconte une rencontre imprévue au bar du Marriott à NY avec une belle française, posez le magazine si de lectrice vous souhaitez devenir actrice de l’article »
Elle lit, l’attente , je doute …
Victoire, elle pose le magazine après un regard discret en ma direction.
Je griffonne un deuxième billet, poulet encore une fois confié aux bons soins du barman.
« Si l’inconnu vous fait frissonner comme moi, alors allons au Morgan où je loge, la nuit est longue, la vue vertigineuse, le lit immense comme mon envie de vous entendre jouir »
La belle sourit, son œil s’illumine, elle se lève, règle, et prend l'ascenseur.
Je la suis. Trop tard. Les portes se referment, je saute dans celui d’à coté .
Le lobby est vide, je passe l’entrée et la vois sur le trottoir hélant un taxi.
J’hésite. Dois-je la rejoindre, ne suis-je pas allé trop loin ?
Avant de s’engouffrer dans le cab, ses mains se portent sur sa jupe, elle la soulève et me montre ses fesses, comme une réponse à mes questions.
Il serait goujat d’ignorer une telle invite. Je saute dans le taxi qui suit, donne un billet de 1OO dollars au chauffeur en exigeant qu’il ne perde pas de vue le taxi devant.
Après une longue course, comme pour me faire languir, nous nous arrêtons devant le Morgan.
La suite … et bien lisez cosmopolitan l’année prochaine nous l’avons envoyé au journal pour les remercier.
PS ce texte m’a été inspiré par un chiche brillamment emporté par une belle et surtout par un de ses mails de l'été
14:52 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (5)