04/10/2011
Krach boursier
( photo contractuelle)
il y a quand même d'autres façons de se vider les bourses que de placer son argent en bourse ...
11:37 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (8)
27/09/2011
Nuit du Minotaure
Le sorteo libertin m'avait élu ton minotaure, mails échangés, envies étranglées.
A la 5 e heure chantée par Lorca , dans une chambre en arène transformée, je t’ai découvert.
De l'obscur toril à la lumière de ta beauté, ventre noué, pour spectacle prisé.
Sur tes escarpins acérés je me suis jeté, fumant et éructant comme une bête sauvage, lutte de la grâce contre la force.
Il m’a fallu d'abord en maestro te conduire, les piques ne m’ont pas affaibli, au contraire elle ont montré ma bravoure à t'affronter de mano à mano, combat difficile tant ton charme opérait et tes habitudes exigeaient.
mais je n'étais pas homme d'habitudes.
Tercio après tercio nos noces d'amour ont mimé le combat de la vie.
Nous découvrir et nous piquer, nous unir puis nous abandonner.
Alors nos mouvements sont devenus grâce , danse de nuit et de vie, bonheur de l’unicité.
Musica pour nos cœurs en tempo lascifs.
Lidia fébrile de nos envies récompensées.
Enfin unis, en belle et en bête accouplés, union improbable d’une lectrice et d’un dandy.
M’aurais tu regardé si tu ne m’avais lu ?
Magie des mots qui transforme le banal en fantasme.
Les secondes on été siècles et notre félicité m ‘a paru éternité, ne plus se désunir pour ne pas rompre la faena de nos désirs.
Ma bouche s'est confondue avec tes lèvres, façon trop complice de te baiser , mais je n’y pouvais rien ne sachant pas aimer autrement que complètement.
Mon sexe planté en tes lèvres inférieures, mes yeux ne lisant que tes désirs au hurlement de celles supérieures, tes levres m'obsédaient comme un rêve érotique, une vision psychédélique un soir d'été.
ta peau bronzée en habit de lumière flamboyait pour mieux me captiver, ma sexualité te séduisait pour trop t'y conformer.
A mes coups de reins ont répondu tes soupirs, à mes râles tes cambrures.
Ta chevelure empoignée pour plus te baiser, ton cul fourragé avant de te tétaniser.
Et tu disais ne savoir te laisser aller ...
Enlacés, corps emmêlés, sueurs de jouir, le temps n'était plus.
En des passes graciles comme une vérité première nous sommes allés, parfois par des fessées je t'ai marquée au fer de ma propriété.
Le triomphe de ton plaisir t’a arraché un hoquet d'orgasme , soubresauts incontrolés de ton animalité.
Nos noces se sont achevées. Elles étaient théatre de la vie, pièce où le temps existe que trop pour filer aussitôt.
C'est une estocade qui m’attendait, droit et fort tu me l'a planté, petite mort pour ma jouissance enfin libérée de tant de retenue.
Sur le drap je m'effondrais, mourant d'aimer.
13:32 Publié dans NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (15)
24/09/2011
Fétichisme
j'avoue que la pointe des escarpins sur mon torse m'excite, à bon entendeuse ...
entendu par émeline
entendu par "le club des épouses de ginestas"
entendu par Cat
entendu par une nouvelle lectrice
un lecteur
00:50 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (16)
18/09/2011
Loi de Murphy
La loi de murphy peut se résumer ainsi : si quelque chose peut pas mal tourner alors elle tournera mal, l'un des développements de cette loi est celui de la tartine beurrée , si elle tombe, elle tombera toujours sur la partie beurrée, illustration de la loi de l'emmerdement maximal.
La loi de murphy est le pessimisme posé en loi scientifique.
Si des cours sont parfois donnés pour apprendre aux ados à poser leurs preservatifs sans débander, quand est il de la loi de murphy ?
Celle ci sévie aussi en cette matière.
Considérons un préservatif, cette enveloppe de latex, généralement lubrifée se présente sous poche plastique ou métalique , ouvert il prend la forme d'anneau à glisser le long de la hampe pour l'enchasser dans la matière protectrice.
celle ci couverte les pénétrations peuvent s'opérer.
Bien sur ce geste se fait alors que votre complice attend vos assauts enfin concrétisés , attente qui crée une certaine fébrilité et la nécéssité d'un geste rapide pour oublier l'intendance et se consacrer à l'instance.
C'est sans compter sur cette P .... de loi de Murphy
peut être suis je pas trop manuel ? peut être suis je poissard ? envouté par une maîtresse jalouse qui me veut qu'à elle , mais la loi de l'emmerdement maximal m'a frappée dans mes ébats.
Oui , la vie sexuelle du waid est handicapée par la loi de murphy.
pourquoi ?
et bien voilà systématiquement quand j'enfile mon preservatif , il bloque , non que mon pénis soit hors norme , disproportionné ou inadapté à la taille de la capote, non comme la tartine beurrée qui tombe , j'ouvre toujours ma capote sur la mauvaise face , celle que l'on ne déroule pas facilement , qui bloque , bref au jeu d'une chance sur deux , du pile ou du face , je suis systématiquement , poisssardement perdant.
Murphy est mon compagnon... vicieux même parfois car lorsque j'essai de biaiser et plutot que dérouler de la face ouverte la capote , lorsque j'imagine que murphy va frappé et que je retourne la face première qui m'ai été offerte , en défiance de la mauvaise chance et bien c'est justement le cas où la capote était présentée initialement dans le bon sens , murphy frappant dans ma tentative d'y échapper.
bref je n'arrive que trés rarement à dérouler avec toute la coolitude nécéssaire à la sérénité des débats cette capote.
je me suis donc questionné et pour éviter le triomphe de Murphy je propose que les capotes soient bicolores face une couleur , pile une autre , ainsi l'on pourrait défier murphy et se consacrer au déroulé des ébats plutôt que se débattre à dérouler ...
18:47 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (17)
15/09/2011
Pour une Morale à l'école
En ces temps où les maîtres d'école sont invités à reintroduire la morale en classe, il nous a paru important de revenir sur cette discipline, et plus particulièrement au moyen de l'ancrer dans nos chères têtes. nous a paru aussi utile de souligner, l'intérêt érotique, de ces méthodes et la place de celle ci dans un blog tel que celui ci dont je sais qu'il est lu par de nombreuses Maitresses ( d'école bien sur ) )
C'est l'ouvrage Conduite des écoles chrétiennes, de saint Jean-Baptiste de la salle, éditions 1720 refonte 1887 réimprimé en 1951 qui nous sert de guide.
Nous lisons chapitre VII des prières:
de la posture que les maîtres et les écoliers doivent tenir pendant les prières. De la manière de les dire et de l'ordre qu'on doit y apporter.
Les écoliers seront toujours genoux, les bras croisés et dans le corps droit, les yeux baissés et bien rangés.
Chapitre V des corrections:
article septième : ce qui doit se pratiquer dans toutes les corrections, de la manière de les bien faire;
le maître aura égard de ne pas mettre la main sur les courriers, pour quelque raison que ce soit, pendant le temps qu'il corrige.
Article premier section trois : des verges et du martinet
Le martinet est un bâton long de huit à neuf pouces, au bout duquel il doit y avoir quatre ou cinq cordes, au bout de chacune desquelles il aura trois noeuds .... Il ne faut donner pour l'ordinaire que trois coups de verges ou de martinet, si quelquefois obligé de passer le nombre, il ne faut pas aller au-delà de cinq coups, sans un ordre particulier du directeur.
Bonnes punitions ...
08:36 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (6)
08/09/2011
au bilan ...
Mon esprit vague et mon coeur divague, elle me dit qu'il s'est tellement protégé qu'il s'est emprisonné
Autisme que l'on me reproche, égoïsme qu'on me lance , refusant la vie de famille dont elle rêve;
Un père toujours présent et s'occupant des enfants , des séjours chez les beaux parents à la campagne, une vie réglée comme papier à musique , sans caresse , ni émotion mais de beaux chiens qui monopolisent tous les baisers.
Une vie où affection est une maladie et passion un fruit.
Un lit glacé avec vue sur son dos tourné, parfois un devoir qu'il faut accomplir immuablement de la même façon dans le silence et le noir d'un soir de dimanche ennuyeux.
Mal aimer de ne point aimer.
Mais saurai je aimer ? cette chute abyssinale vers l'autre n'exige t elle pas une audace que je me suis toujours refusée ?
mon coeur saigne et nul médecin pour le guérir , brouillard de ma vie ou les désirs écartent un instant l'inanité de mes envies.
Sage est celui qui sait qu'il ne peut rien et qui loue ce qu'il lui est donné.
Malheureux celui qui sait qu'il ne sait rien et rage qu'il n'y puis rien.
Mots sans queue ni tête en impasse de chemin.
N'est pas routier ou capitaine qui veux , le temps des chaussures ailées ne doit il pas prendre fin?
J'interroge mon moi qui reste coi , lacheté de ne pas tout quitter pour me vivre en totalité , finie la clandestinité, vive la lumière.
Il est peut être temps de prendre conscience que mon mariage fut une erreur que ces décénnies ont révélé , ne pas accepter la culpabilité de ses traits qui me transpercent.
oui je me suis enfermé dans le travail , l'art , mon mac, oui j'ai beaucoup voyagé seul mais cela était faute d'être deux , faute d'être heureux.
Bras croisés et deux pas en arrière voilà mes voyages en terres romantiques
couché sagement à 10h un soir de réveillon romain voilà mes audaces festives.
une nuit de noce sans consommation mes folies érotiques
Il est peut être temps de faire le point , de ne plus se voiler la face, je suis ce qu'elle n'aime pas , et je n'aime pas ce qu'elle veux que je sois.
Erreur de casting comme disent mes proches.
Alors pourquoi ne pas baisser le rideau de la représentation et tout simplement divorcer ?
Le faire sans haine et amertume heureux de ce que nous avons crée, point de gai foyer mais de gais ados.
16:47 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (54)
04/09/2011
Nuit du verre d'eau
Quasi contractuel sauf pour le cadre du miroir
Il me reste de cette rencontre des goûts de sueurs et des cris de toi, mais la nuit se pose et mes souvenirs mélangent leurs couleurs.
Le contraste s’estompe pour laisser une toile bistre comme une esquisse qui s’esquive.
Vite, fixer son vertige et son éclat inexprimable, par les mots qui ravivent.
Difficile de classer l’anecdote de l’essence,
le Nous et le Eux,
le Je et le Tu.
Tes râles se sont tus, ton corps ne tressaute plus, tes mots n'existent plus.
Que me reste t il de nos moments ?
Trop d’images pour les peindre dans le bordel de mes infidélités.
S'il ne doit en rester qu'une laquelle porter en mots pour te les offrir et leurs donner en lecture ?
Celle du bonheur de cette douche et de ce verre d’eau tendu après des heures à jouer de nous.
Divin verre d’eau, en soif de l’amante infernale.
Le vent de la nuit sur mon corps mouillé non repu.
Paradoxe du souvenir d’une rencontre qui fut si consommée pour notre plus grand émoi en abîme de leurs désarois .
A l'instant de la frappe des traces de ces heures avec toi, c’est un goût d’inachevé qui se pose sur le bout de mes doigts, flagrance de notre rencontre.
Parfum de la limite des amours pluriels qui jamais ne seront aussi exhaustifs que ceux au singulier.
19:17 Publié dans NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (25)
31/08/2011
Une rentrée libertine
les robes transparentes de l'été vont bientôt disparaître sous les grises tenues de la rentrée.
il ne sera plus possible de distinguer les dessous portés par ces dames , larges et sages culottes pour les unes, mini strings pour les autres.
nos yeux ne se poseront plus sur la cadence chaloupée de ces derrières, à rêver que nos mains glissent sous les plis et déscendent le petit tissus qui cache peu mais dit beaucoup.
les jeans vont revenir, parfois tailles basses pour préserver des moments érotiques , puis les frimas apporteront les collants alors l'erotisme ne sera plus dans la rue , pour les chanceux il sera dans les chaumières , corps qui brûlent d'être touchés , qui hurlent d'être baisés.
ainsi vont les saisons du public à l'intime , de la rue à l'alcove
seuls certains lieux comme ici subsistent où l'érotisme s'exhibe en toute saison
combien de temps ? il me semble que les blogs sont désués , combien sont nés , combien ont disparus , peut être y suis je moins présent mais il me semblent qu'au final ils sont moins nombreux, nos mots jetés à l'éternité du net ne sont qu'éphèmeres , ils ne durent que le temps de nos amours pour eux.
En attendant il me faut me remettre au clavier pour vous raconter mon été et préparer mes nouvelles aventures libertines.
à venir des nuits nouvelles , une sodomie nature aux chandelles, peut être un peu d'art et qui sait quelques divagations.
21:59 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (21)
28/08/2011
Charles Jeandel Bondageur démasqué
Membre éminent de la Société archéologique de Charente, Charles Jeandel (1859-1942) était un petit notable de province. Peintre amateur, il commit un Renversement de l'idole de Sérapis admis, en 1889, au Salon des artistes français. Cette grande toile académique, qui orne aujourd'hui un escalier de la mairie d'Angoulême, n'ayant pas retenu l'attention de la critique, l'auteur renonça aux cimaises parisiennes pour rentrer se marier au bercail et y vivre de ses rentes. Le couple résidait à la campagne, sans se commettre avec ses voisins. Le dimanche, ils se rendaient en calèche à la messe, que Jeandel suivait au premier rang, avec sa vieille mère, tandis que son épouse tenait l'harmonium. Le reste du temps, l'artiste érudit arpentait les environs pour y répertorier les chapelles romanes et s'occupait à gérer le conseil de fabrique de la paroisse (1).
Ses toiles ont disparu. Son album photographique, lui, est entré au musée d'Orsay. Il abrite des images d'un bleu profond et saisissant : des cyanotypes. Ce procédé, dénué de négatif et donc aisé à développer et à tirer soi-même, était très apprécié des particuliers du tournant du siècle. Jeandel s'en est servi pour fixer son environnement familial : les portraits de ses proches, les murs de sa résidence, les paysages et les églises alentour. Rien que d'ordinaire. Mais, avant ce corpus convenable, le carnet s'ouvre sur une centaine de clichés autrement plus inattendus de la part d'un honorable bourgeois de province : des femmes nues, ligotées, entravées, suspendues, écartelées. Amarrées à un cadre de bois massivement charpenté et distendues dans des exhibitions de suppliciées. Encordées, toujours. Les fesses et les cuisses éventuellement striées de coups.
Cagoule. En général, il n'y a qu'une femme par image. Parfois deux, liées l'une à l'autre. Exceptionnellement apparaît aussi un homme, en bourreau, la tête masquée d'une cagoule. Les yeux parfois bandés, ou la bouche bâillonnée, les femmes, elles, figurent le plus souvent à visage découvert, mais elles n'ont pas de regard. Pas de physionomie. Juste des corps. Plutôt lourds, aux antipodes de l'iconographie sadomaso actuelle. Des anatomies appartenant au temps du corset, aux chairs un peu relâchées, que le bleu du cyanotype fige dans une pesanteur immatérielle, irradiant sereinement l'humiliation et la douleur.
Aucune date, aucune légende, aucun moyen d'identification. A tel point que, longtemps, l'indication «Jeandel» portée sur l'album a passé pour une inscription apocryphe, sans rapport certain avec l'auteur des photos. C'est à Hélène Pinet (chargée des collections photographiques au musée Rodin) qu'est revenu le mérite, il y a dix ans, de remonter la piste jusqu'au rentier d'Angoulême, à partir de l'identification du Renversements de l'idole de Sérapis, sa toile égyptianisante, dont le grand format occupait tout un pan de son atelier et dont on entr'aperçoit des fragments à l'arrière-plan des cyanotypes.
Combien de femmes amies, modèles, prostituées ont posé à l'ombre de l'idole de Sérapis ? Trois ? Quatre ? Difficile à discerner. La frange frisée, le bracelet qui orne le bras de l'une d'entre elles désignent pourtant la femme de Jeandel, dont le portrait en pied habite la partie «respectable» de l'album. Une petite femme au regard fixe, laçant ses bras nus sur le devant d'une robe sombre, aux bretelles disgracieuses.
«Soumise» comblée. Les apparences sont trompeuses, les jeux érotiques complexes. Peut-être la triste Madeleine Jeandel a-t-elle été une épouse épanouie et une «soumise» comblée. Voire la secrète instigatrice des cruelles chorégraphies de son mari. Qui sait ? Les photos mentent. Mais, dans le grand silence bleu de l'album, leur murmure paraît plus sinistre. Madeleine était née Castets, fille d'un banquier d'Angoulême, ami de la famille de Jeandel. Jeandel l'a portée sur les fonts baptismaux en proclamant qu'elle serait un jour sa femme. Il l'a épousée en juillet 1898, alors qu'elle n'avait pas 21 ans et qu'il allait en avoir 40. Ils n'ont pas eu d'enfants. Il n'en voulait pas. En 1923, à la mort de Mme Jeandel mère, ils ont quitté leur bâtisse campagnarde pour les hauts quartiers d'Angoulême. La crise de 1929 les a ruinés. Après la mort de Jeandel, en 1942, Madeleine ne subsiste qu'en vendant tout ce qui lui reste : les toiles, les petites cuillères... Elle meurt dans la misère, en 1962, à l'hospice de Beaulieu.
L'album était-il encore en sa possession ? Jeandel aurait-il confié cet instrument de chantage potentiel à un(e) autre ? Après sa mort, comment le carnet a-t-il échappé à la destruction ou au dépeçage d'un brocanteur peu avisé ? Il a fini par aboutir, en tout cas, entre les mains des créateurs de la galerie Texbraun, Hugues Autexier et François Braunschweig. A la mort de ce dernier, en 1989, sa famille en a fait don au musée d'Orsay. Une «fin» inouïe : s'il arrive sans accident à gagner ainsi le circuit très spécialisé des amateurs, un tel objet secret, conçu pour la seule consultation privée (contrairement aux oeuvres d'un Bellmer ou d'un Araki), reste normalement hors de portée des collections publiques.
Le musée en a divulgué quelques images à l'occasion de la grande exposition de la BNF sur le «Nu photographique», en 1997. En a repris quelques autres, plus récemment, sur les cimaises de sa propre galerie permanente de photographie. Et a, surtout, consacré dix pages de sa revue (2) à la passionnante étude d'Hélène Pinet sur Jeandel. Que croyez-vous qu'il advint ? Scandale chez les bonnes âmes ? Ruée de curiosité chez les psys et les amateurs d'érotisme ? Nenni. Nappé dans la claire lumière institutionnelle, les alibis de la peinture et l'anesthésie bleue de son venin, l'album scandaleux connaît aujourd'hui le sort de la «lettre volée». Même entré au musée, le bon monsieur Jeandel, «bondageur» avant le mot, mérite encore la médaille du pervers inconnu.
article de LIBERATION 22 JUIN 2005
PS
pour plus de renseignements un article exhaustif sur le sujet
17:46 Publié dans ART CONTEMPORAIN | Lien permanent | Commentaires (10)
24/08/2011
TERASS HOTEL ****
Où :
12 rue Joseph de Maistre, 75018 Paris, France
195 euros la nuit pour une chambre de luxe (lit en 160)
POUR QUI:
Un blasé des boutiques Hotels et des stars du Design.
Un cousin de province pour qu'il découvre la Déco des Hotels avant l'aire Stark et autre Jacques garcia.
AVEC QUI :
Le résultat d'un exploit, celui d'avoir réussi à inviter dans son lit une fiches femmes seules sur netéchangisme ( proportion de fiches femmes/hommes 1/30 proportion de femmes interessées que par des femmes 1/3 soit 1/90e de faire une rencontre)
EVITER:
De perdre du temps à tenter de trouver une place pour boire un verre sur la minuscule terrass éponyme de l'hotel, full of touristes de la remise des clefs à l'appel du rut.
Une possibilité de l'utiliser le matin au petit déjeuner si l'on veut sacrifier aux coits matinaux.
Voir sa vue grace à la photo de votre plus chanceux voisin de chambre , americain de l'indiana qui va la publier sur trip advisor.
POURQUOI FAIRE :
Un voyage autour de sa chambre comme le titre du livre de joseph de maistre dans la rue de laquelle se trouve l'hotel.
Durant ce voyage en premier lieu jouer avec le banc , mettre votre invitée à 4 pattes dessus, ne pas oublier une serviette éponge de la salle de bain et la doigter copieusement jusqu'à ce que fontaine s'en suive.
Puis la mettre dans le lit et lui faire dégager les cordes vocales avec l'une des cordes à votre Arc de cupidon.
La voilà en forme pour maintenant vous amuser et là ... s'appercevoir que vous n'en avait pas les moyens, pour une fois la vie n'est pas assez dure ...
pester intérieurement de n'avoir pas été raisonnable la veille aux chandelles avec votre logeuse qui exigeait réglement en liquide de son loyer ( note à venir)
Remplacer votre outil habituel par ses toys habituels et lui faire oublier ( en apparence ) votre flatitude.
Epuisés d'orgasmes et de jouissance pour elle et de frustration pour vous se coucher mais se réveiller à poltron minet tout réparé ... lui montrer un nouveau jouet et la sentir fort aise de s'y empaler.
empaler , empaler autant que vous voulez mais à midi quitter la chambre pour rendre les clefs
BOIRE AVEC :
Champagne DEUTZ
accompagné pour les plaisirs bucaux de pots chocolats myrtilles de la maison du chocolat et deux créations parfois décevantes du duo de pâtissiers hugo & victor
AUX ALENTOURS :
Montmartre, et ses rues romantiques, effet toujours garantie de s'y promener mains dans la main le corps encore plein de plaisirs charnels.
Une des meilleures pizzerias de Paris le pomodoro.
Plus bas Le Moon et les sex shop de Pigalle pour un piment plus porn trash à la rencontre si vous le souhaitez, idéal pour les couples anciens qui veulent s'encrapuler.
la chambre avec son banc pratique
(absolument pas contractuelle)
la vue de la terrasse , photo prise par un voisin de chambre chanceux ou matinal ou sans libido matinale et publiée sur trip advisor
21:35 Publié dans HOTEL D'UNE NUIT | Lien permanent | Commentaires (12)
21/08/2011
Quand Waid fait du tourisme pas sexuel
J'ai joué au Pigeon à venise
et admiré la beauté du paysage place St Marc
parfois en prenant de la hauteur au risque de ma vie
j'ai quand même pris soin de me poser sur une jolie tête ce qui n'était pas facile à trouver
puis lassé je me suis envolé et là j'ai découvert la majesté de Venise
je me suis alors plongé dans les mémoires de Casanova pour oublier les touristes
15:01 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (5)
14/08/2011
D'une semaine sur l'autre
Boire 4 cafés avant une rencontre peut être extrémement marquant pour les fesses ...
image presque contractuelle
18:27 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (32)
11/08/2011
Indignez vous !
Quel est le lien entre cette injonction "indignez vous" et le libertinage ?
Parfois l'actualité oblige à revenir à des histoires du passé, celle ci est amusante.
Pierre Henri Roché est un rentier d'une quarantaine d'années vivant notamment de la location d'un immeuble à un bordel , rue fontaine à Paris, il côtoie les artistes et sera un des premiers à soutenir Picasso, Picabia, Duchamps, il sera le pygmalion de marie Laurencin, le conseiller du marahajah d'indore.
Homme de plaisirs et de culture sont sommes dans l'aprés 1er guerre mondiale.
c'est un polygamme qui pronne un amour libre et pluriel, il se liera d'amitiés avec franz Hessel, écrivain allemand d'origine juive , avec qui il partagera les conquêtes féminines , et vivra une relation triangulaire forte avec lui et Hélen Grund qui finira par épouser Hessel, mais elle le quittera et vivra avec Roché avant de rompre dans la violence de disputes ou de coups bas ( Roché tentera de la faire interner puis de la faire expulser de france) plus tard il fera un roman de l'experience de leur relation triangulaire , Jules et Jim que truffaut portera magnifiquement à l'écran , Jeanne Moreau interprétant Hélen et sa célébre chanson du tourbillon de la vie, celle de Roché.
Hélen Grund n'aura des enfants que de Franz Hessel, dont un, stéphane ce qui nous rapproche de la fameuse injonction
Lors de la débacle en france , les hessel seront internés au camps des milles prés d'aix en provence , Hélen pourra fuir par l'intermerdiaire de Varian Fry , le schindler américain qui permettra à 1500 artistes français et étrangers de venir par le navire le Provence en Amérique ( elle traduira Nabokov et sa Lolita en allemand). Stéphan lui rejoindra Londres et les Forces Françaises Libres , plus tard en mission en France il sera arreté torturé et envoyé en Camps de concentration, d'où il s'évadera lors d'un transfert pour reprendre le combat jusqu'à la défaite Nazie.
A la libération Stéphane Hessel passera le concours du quai d'orsay et deviendra diplomate notamment dans les organisations internationales.
Il est l'auteur du phénomal succés "indignez vous" vendu à 950 000 exemplaires et dont le titre sera repris par une jeunesse excédée notamment en mai en espagne.
J'ai trouvé ce graffiti lors d'une de mes promenades parisiennes, il m'a rappelé non pas Stéphane Hessel mais sa mère et sa relation triangulaire avec Roché que j'ai souvent rencontré aux détours de biographies d'artistes de l'entre deux guerre, il est vrai que lors de cette promenade j'étais accompagné d'une coquine et que j'avais l'esprit plus au libertinage qu'à la politique.
tel le passager de premiére classe du Titanic qui sait qu'il n'y a plus de canot pour se sauver du naufrage, je continue de jouer et danser alors que notre monde s'enfonce, Hédonisme de derniére minute avant l'extinction eternelle des feux.
Curieusement 3 semaines plus tard à Marseille je passais devant la plaque commémorative de Varian Fry, héros méconnu qui a tant fait pour la culture face à la barbarie.
00:58 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (5)
02/08/2011
Dimanche ...
BLINDED by Stefen K par Stefen-K
Vous ne pouviez pas mieux dire ...
J'ai eu du mal à soutenir sa vision tellement le désir en transpire et qu'il me brûle.
Que le temps est long et pour une fois, plus c'est long moins c'est bon ...
22:00 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (4)
28/07/2011
crise de la quarantaine
Crise de la quarantaine
La crise de la quarantaine est un terme employé dans la société occidentale pour décrire la période de doute que ressentent certaines personnes à la "moitié de leur vie", ayant pour résultat une sensation de passer de la jeunesse à la vieillesse. Quelquefois, des événements vécus lors de ces années là, tels que le vieillissement, la ménopause, la mort des parents, le départ de la maison des enfants peuvent déclencher cette crise. La personne atteinte souhaite alors faire des changements radicaux dans sa vie de tous les jours ou dans sa situation professionnelle, son mariage ou ses relations amoureuses.
Des recherches académiques faites depuis les années 80 ont rejeté l'idée que la crise de la quarantaine touchait la plupart des adultes. Selon une étude, 10% environ des adultes présentent les symptômes psychologiques de cette crise due à leur âge ou vieillissement.1 On pense que le type de personnalité et l'historique psychologique prédisposent certaines personnes à la crise de la quarantaine.2 Les personnes touchées par ce trouble montrent des symptomes et comportements variés.
De nombreux quadragénaires vivent des événements qui peuvent aboutir à une période de stress psychologique ou de dépression, comme la mort de l'être aimé ou un échec professionnel. Toutefois, ces événements peuvent survenir plus ou moins tôt. En ce cas, on les qualifie de crise, mais pas de crise de la quarantaine.
Certaines études semblent indiquer que certaines cultures sont plus sensibles à ce phénomène que d'autres. Une étude notamment à montré une très faible prévalence de cette crise de la quarantaine chez les personnes de culture Japonaise ou Indienne, mettant en exergue que cette crise a une origine profondément culturelle. Les auteurs de cette étude ont émis l'hypothèse que la "culture de la jeunesse" présente dans la société occidentale expliquerait, au moins en partie cette crise.3
Certains chercheurs ont montré que la quarantaine est le moment de la réflexion et de la remise en question personnelle, mais que ce questionnement ne débouche pas nécessairement sur une crise psychologique.
Occurrence [modifier]
Approximativement 10% des quadragénéaires connaissent une crise de la quarantaine. Cette crise peut survenir entre 35 et 50 ans (une étude en 19904 à montré que l'âge moyen de cette crise est de 46 ans). La crise de la quarantaine dure de 3 à 10 ans chez l'homme et de 2 à 5 ans chez la femme.
La crise de la quarantaine peut être due au vieillissement proprement dit ou en combinaison avec les causes suivantes:
- Travail ou carrière
*Relation inter-époux
- Indépendance des enfants
- Vieillissement ou mort des parents
- Changements physiques dus au vieillissement (rides, ménopause, etc...)
La crise de la quarantaine semble affecter hommes et femmes de façon différente. Des chercheurs5 ont proposé que le déclencheur de cette crise diffère chez l'homme et la femme. Chez l'homme, le déclencheur est souvent un événement dans la vie professionnelle.
Quelques-uns6 ont émis l'hypothèse qu'une autre cause de la crise de la quarantaine chez l'homme pourrait être la ménopause imminente de l'épouse mettant fin à sa fécondité, ce qui renouvellerait l'intérêt pour l'homme de séduire des femmes plus jeunes.
Caractéristiques [modifier]
Lors de la crise, les individus peuvent ressentir les impressions suivantes:
- Recherche d'un but ou rêve indéfini
- Remords à propos des buts non atteints que l'on s'était fixés.
- Envie de se sentir à nouveau jeune.
- Besoin de passer du temps seul ou avec certains amis.
Cela provoque souvent les comportements suivants:
- Alcoolisme
- Fièvre acheteuse -- Acquisition inhabituelle ou coûteuse d'objets tels que les vêtements, les voitures de sport, de bijoux, de gadgets, de tatouages, de moto, etc...
- Dépression
- Attention exacerbée à l'apparence physique.
14:52 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (22)