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24/10/2011

Un samedi sur terre

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Un SMS reçu en guise de mots tus qui vous tuent.

500 km d'asphalte pour cure d'un mal-être.

Le ventre qui se tord, la route avalée vers des bras ouverts pour oublier ceux toujours fermés.

Ce voyage est une folie, fuite vers mon désir au moment où expirent 20 ans de vie commune.

La garrigue fait place au Rhône, Lyon est dépassé bientôt la Bourgogne et ses riches contrées, pays de cocagne pour apaiser mon mal et m'oublier.

Une allée dans la ville et je croise son regard, corps juvénile pour plaies anciennes.

Le soir nos mots comptent nos maux partagés , elle ceux de sa rupture, moi de celle qui vient.

Et puis le canapé et nos bouches fusionnées, nos corps enlacés.

Retrouver le sien après tant d'années, souvenirs de l'ivresse de notre dernière rencontre.

Mais l'ivresse est incompatible avec la peine qui agit comme l'alcool.

L'aiguillette nouée, seuls mes bras enserrant son corps se lovent pour pansements de ma plaie.

Corps chaud pour coeur froid , chaleur qui m'apaise, me rassure.

kilomètres avalés pour me rassasier

 

17/10/2011

Plaisir brut de la sodomie

 A la question pourquoi aimes tu la sodomie , je réponds :

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ressentir le sphincter se dilater

 

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sentir sa bite dans le boyau chaud s'immiscer

 

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attendre les palpitations au plus profond de son corps

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aller et venir en jouant de la chaleur de la chair et de la contrition de l'anneau

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avoir appris que le plaisir ne se donne pas par coups trop rapides

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jouir du mouvement de ses levres animés pas la voie étroite

 

voilà le plaisir brut de la sodomie

13/10/2011

Nuit cocaïne

 

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ENQUETE PRELIMINAIRE

PROCES VERBAL D’AUDITION

POLICE NATIONALE

Commissariat du 12e PARIS

 

 

PV 1754

Année 2011

Feuillet 1/1

 

Le SAMEDI 29 septembre 2011 à  7H 00 minutes

Nous soussignés Officier PATRICE JOURDAN, agent de police Judiciaire en résidence au commissariat du 12e arrondissement de Paris.

Vu les articles 20, 21-1 et 75 à 78 du code de procédure pénale.

Nous trouvons à notre bureau du commissariat du 12e arrondissement de paris, rapportons les opérations suivantes.

Mr Waid Andsee, né le XX XX XX à XX demeurant XXXXXX , profession XXX Interpelé en flagrant délit d’atteinte à la pudeur, tapage nocturne, exhibition sexuelle.---------------------------------------------------------------------------------------

L’Agent  : A le 29 septembre 2011 à 1h00 minutes  les riverains du XXXXX, 12e  nous ont signalé qu’un couple nu sur le balcon, haranguait les passants, et pratiquait un coït à la vue de tous. Une voiture de nos services s’est rendue sur place à 1H 05 minutes  et à pu constater qu’au 5e étage de l’immeuble sis XXX se trouvait bien un couple d’une trentaine d’années, totalement nu à l’exception de bas pour la femme, ils criaient à l’attention des passants ou des voisins sur le balcon et semblaient en outre en plein accouplement sexuel. A l’étage notre équipe s’est fait ouvrir par l’interpellé qui était hâtivement vêtu d’un boxer blanc. Une femme plus jeune se trouvait derrière lui, totalement nue, le couple vu sur le balcon s’y trouvait encore. Après avoir décliné notre identité et nos qualités nous avons pénétrés dans les lieux en suite d’un flagrant délit. L’appartement était composé de deux pièces, dans la première se trouvait un canapé lit ouvert et une table avec les restes d’un repas libanais, 4 bouteilles de vins étaient ouvertes et vides. Se trouvaient des mégots de cigarettes, une odeur de cannabis flottait dans l’air, sur la table une paille et une carte de crédit démontrait un usage de cocaïne. La deuxième pièce était la chambre comportant un matelas avec des draps rouges défais, au mur se trouvait des images de coïts de deux des personnes présentes sous forme de photos format A2, au ton brun. Une table de nuit fut ouverte et contenait ( une boite d’une centaine de préservatif, 6 tubes de gel marque Durex, une paire de menotte , des olibos de toutes tailles , une boule bâillon , un gode ceinture, des objets vibrants).Nous avons interpellé le couple sur le balcon , lui demandant de cesser immédiatement toute exhibition, sur interpellation pour connaître leur identité, ils ont ri, et tenu des propos incompréhensibles sur le droit de fumer sur le balcon, leur haleine sentait l’alcool, la pupille de leurs yeux était dilatée et leurs propos témoignaient d’une grande confusion .Le deuxième couple était plus calme tenant un discours clair et tentant de minimiser la situation, devant le trouble à l’ordre public causé, les 4 individus furent sommés de se rhabiller et placés en état de garde à vue à 1H 30 minutes  puis déférés devant monsieur l’OPJ de service de nuit qui a requis le médecin de garde. Le docteur XXX a examiné les 4 gardés à vus les a déclaré aptes à subir une détention, ils ont été informés de leur droit d’assistance d’un avocat commis ou choisis par eux et ont décliné l’offre par deux fois réitérée, dépouillés de tout objets de nature à porter atteinte à leur intégrités ils ont aussi remis leurs téléphones portables, leurs cartes de crédit, les bijoux et montres ainsi que les valeurs dans leurs portefeuille. Placés en cellule de dégrisement  à 2H00 minutes .------------------------------------------------------------------------------------------------------

L’Agent: Monsieur Waid andsee souhaitez vous être assisté d’un avocat ou voulez  vous vous expliquer immédiatement sur les circonstances qui ont amené nos services à vous interpeller ?------------------------------------------------------------------------

WAID : Je ne souhaite pas être assisté par un avocat et je vais vous donner les faits. Je suis auteur d’un blog érotique où je livre mes expériences de rencontres, celles ci ont pour titre Nuit accompagnées de la description des faits ou de mes sentiments, ce blog connaît un certain succès d’audience et me conduit à faire quelques rencontres pour nourrir les textes. Etant sur Paris ce weekend nous avons décidé avec A… de faire une soirée rencontre chez elle. Pour cela j’ai discuté via un site de rencontre échangiste avec une personne qui se trouvait être une de mes lectrices et compagne de jeux d’un garçon avec qui nous avions déjà fait une rencontre. Nous avions prévus la soirée à 21H et avions préparés une collation. Il sont venu à 21h30 et avaient visiblement consommés du cannabis, la discussion a été très conviviale et immédiatement détendue, c’était la première fois que je découvrais l’amie lectrice de notre connaissance, c ‘est une belle femme élancée d’une trentaine d’années, elle portait des escarpins noirs sur des bas noirs le tout surmonté d’une robe rouge. Nous avons débouchés quelques bouteilles. E … nous  a demandé si cela ne nous embêtait pas qu’ils fument, ne fumant pas pour notre part avec notre hôtesse. Nous avons indiqué que non. Ils ont alors au cours de notre conversation enchainé les cigarettes. Puis ils ont demandé s’ils pouvaient se faire un joint. Ils ont roulé une cigarette et ont fumé un ou deux joints. Le temps passant et notre connivence étant suffisante, nous avons décidé de passer dans la chambre qui était dans la pénombre éclairée que de bougies. Vite les filles se sont retrouvées couchées, j’ai enlacé mon hôtesse, tout en caressant F…, son ami E… lui ôtait ses dessous blanc en jouant avec elle. Je me suis retrouvé avec mes deux mains dans leurs sexes, à jouer des différences d’humidité, de forme et de texture. F…  essayait de sucer A … mais celle ci était semble t il rétive à sa bouche, les choses ne s’enchainaient pas de façon harmonieuse, je sentais A … agacée, E … ne bandait pas alors qu’elle le suçait et F … n’était pas  à son plaisir.

Celle ci et E … sont allés se faire un autre snif, nous avons continué à jouer avec A … mais elle ne supportait pas que je lui touche les seins et se rétractait quand je tentais de la sucer, finalement c’est elle qui a pris ma bite en bouche et commençait à me faire rendurcir quand nous avons entendu des cris. C’était F … qui hurlait du balcon des coucou, waoooouuu et autres onomatopées. J’ai dis à E … hey qu’est ce que vous faîtes, pas d’exhibitionnisme sur le balcon, Ils se sont mis à rires, il étaient complètement partis lorsqu’on s’est levé pour fermer les fenêtres, F … rigolait et n’avait pas conscience de ce qu’elle faisait, E … était plus lucide. Vos services sont arrivés quelques minutes plus tard.

Nous avons tenté de discuter avec eux, ils ont perquisitionnés et sont tombés sur les restes des sniff et sur le tiroir de notre hôtesse, visiblement ça les amusait de nous voir tenter de minimiser la situation ils riaient en disant que cette affaire allait faire rire leurs collègues.

Pour notre part A … et moi nous ne sommes pas allés sur le balcon, bien que certains voisins affirment que deux couples se sont  exhibés. Je prends note que le résultat des analyses pratiquées concernant la consommation de stupéfiant est pour A … et moi même négatif, je n’ai rien d’autre à dire.

L’Agent : Après avoir pris attache avec le substitut de permanence nous notifions au dénommé Waid Andsee sa convocation avec les 3 autres personnes pour le XXXXXX devant le tribunal correctionnel de Paris pour : attentat à la pudeur et exhibitionnisme actif.Lui indiquons que le présent procès verbal vaut convocation à partie.

10/10/2011

Axiome cognitif ...

 

 

 

Aprés de longues études comportementales il apparaît que le Bloggeur affectivo libertin ne serait en fait qu'un gros primate dont le cerveau fonctionnerait en trois temps

 

1er temps : VISION 

 

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2e Temps : PULSION

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3e TEMPS : COPULATION

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Le reste n'est que littérature ...

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04/10/2011

Krach boursier

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( photo contractuelle)

 

 

il y a quand même d'autres façons de se vider les bourses que de placer son argent en bourse ...

11:37 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (8)

27/09/2011

Nuit du Minotaure

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Le sorteo libertin m'avait élu ton minotaure, mails échangés, envies étranglées.


A la 5 e heure chantée par Lorca , dans une chambre en arène transformée, je t’ai découvert.

De l'obscur toril à la lumière de ta beauté, ventre noué, pour spectacle prisé.

Sur tes escarpins acérés je me suis jeté, fumant et éructant comme une bête sauvage, lutte de la grâce contre la force.

Il m’a fallu d'abord  en maestro te conduire, les piques ne  m’ont pas affaibli, au contraire elle ont montré ma bravoure à t'affronter de mano à mano, combat difficile tant ton charme opérait et tes habitudes exigeaient.

mais je n'étais pas homme d'habitudes.

Tercio après tercio nos noces d'amour ont mimé le combat de la vie.

Nous découvrir et nous piquer, nous unir puis nous abandonner.

Alors nos mouvements sont devenus grâce , danse de nuit et de vie, bonheur de l’unicité.

Musica pour nos cœurs en tempo lascifs.

Lidia fébrile de nos envies récompensées.

Enfin unis, en belle et en bête accouplés,  union improbable d’une lectrice et d’un dandy.

M’aurais tu regardé si tu ne m’avais lu  ?

Magie des mots qui transforme le banal en fantasme.

Les secondes on été siècles et notre félicité m ‘a paru éternité, ne plus se désunir pour ne pas rompre la faena de nos désirs.

Ma bouche s'est confondue avec tes lèvres, façon trop complice de te baiser , mais je n’y pouvais rien ne sachant pas aimer autrement que complètement.

Mon sexe planté en tes lèvres inférieures, mes yeux ne lisant que tes désirs au hurlement de celles supérieures, tes levres m'obsédaient comme un rêve érotique,  une vision psychédélique un soir d'été.

ta peau bronzée en habit de lumière flamboyait pour mieux me captiver, ma sexualité te séduisait pour trop t'y conformer.

A mes coups de reins ont répondu tes soupirs, à mes râles tes cambrures.

Ta chevelure empoignée pour plus te baiser, ton cul fourragé avant de te tétaniser.

Et tu disais ne savoir te laisser aller ...

Enlacés, corps emmêlés, sueurs de jouir, le temps n'était plus.

En des passes graciles comme une vérité première nous sommes allés, parfois par des fessées je t'ai marquée au fer de ma propriété.

Le triomphe de ton plaisir t’a arraché un hoquet d'orgasme , soubresauts incontrolés de ton animalité.

Nos noces se sont achevées. Elles étaient théatre de la vie, pièce où  le temps existe que trop pour filer aussitôt.

C'est une estocade qui m’attendait, droit et fort tu me l'a planté, petite mort pour ma jouissance enfin libérée de tant de retenue.

Sur le drap je m'effondrais, mourant d'aimer.

 


 

24/09/2011

Fétichisme

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j'avoue que la pointe des escarpins sur mon torse m'excite,  à bon entendeuse ...

 

entendu par émeline

 

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entendu par "le club des épouses de ginestas"

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entendu par Cat

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entendu par une nouvelle lectrice

un lecteur

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18/09/2011

Loi de Murphy

La loi de murphy peut se résumer ainsi : si quelque chose peut pas mal tourner alors elle tournera mal, l'un des développements de cette loi est celui de la tartine beurrée ,  si elle tombe, elle  tombera toujours sur la partie beurrée, illustration de la loi de l'emmerdement maximal.

 

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La loi de murphy est le pessimisme posé en loi scientifique.

Si des cours sont parfois donnés pour apprendre aux ados à poser leurs preservatifs sans débander, quand est il de la loi de murphy ?

Celle ci sévie aussi en cette matière.

Considérons un préservatif, cette enveloppe de latex, généralement lubrifée se présente sous poche plastique ou métalique , ouvert il prend la forme d'anneau à glisser le long de la hampe pour l'enchasser dans la matière protectrice.

celle ci couverte les pénétrations peuvent s'opérer.

Bien sur ce geste se fait alors que votre complice attend vos assauts enfin concrétisés , attente qui crée une certaine fébrilité et la nécéssité d'un geste rapide pour oublier l'intendance et se consacrer à l'instance.

C'est sans compter sur cette P .... de loi de Murphy

peut être suis je pas trop manuel ? peut être suis je poissard ? envouté par une maîtresse jalouse qui me veut qu'à elle , mais la loi de l'emmerdement maximal m'a frappée dans mes ébats.

Oui , la vie sexuelle du waid est handicapée par la loi de murphy.

pourquoi ?

et bien voilà systématiquement quand j'enfile mon preservatif , il bloque , non que mon pénis soit hors norme , disproportionné ou inadapté à la taille de la capote, non comme la tartine beurrée qui tombe , j'ouvre toujours ma capote sur la mauvaise face , celle que l'on ne déroule pas facilement , qui bloque , bref au jeu d'une chance sur deux , du pile ou du face , je suis systématiquement , poisssardement perdant.

Murphy est mon compagnon... vicieux même parfois car lorsque j'essai de biaiser et plutot que dérouler de la face ouverte la capote , lorsque j'imagine que murphy va frappé et que je retourne la face première qui m'ai été offerte , en défiance de la mauvaise chance et bien c'est justement le cas où la capote était présentée initialement dans le bon sens , murphy frappant dans ma tentative d'y échapper.

bref je n'arrive que trés rarement à dérouler avec toute la coolitude nécéssaire à la sérénité des débats cette capote.

je me suis donc questionné et pour éviter le triomphe de Murphy je propose que les capotes soient bicolores face une couleur , pile une autre , ainsi l'on pourrait défier murphy et se consacrer au déroulé des ébats plutôt que se débattre à dérouler ...

 

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15/09/2011

Pour une Morale à l'école

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En ces temps où les maîtres d'école sont invités à reintroduire la morale en classe, il nous a paru important de revenir sur cette discipline, et plus particulièrement au moyen de l'ancrer dans nos chères têtes. nous a paru aussi utile de souligner, l'intérêt érotique, de ces méthodes et la place de celle ci dans un blog tel que celui ci dont je sais qu'il est lu par de nombreuses Maitresses ( d'école bien sur ) )

C'est l'ouvrage Conduite des écoles chrétiennes, de saint Jean-Baptiste de la salle, éditions 1720 refonte 1887 réimprimé en 1951 qui nous sert de guide.

Nous lisons chapitre VII des prières:

de la posture que les maîtres et les écoliers doivent tenir pendant les prières. De la manière de les dire et de l'ordre qu'on doit y apporter.

Les écoliers seront toujours genoux, les bras croisés et dans le corps droit, les yeux baissés et bien rangés.

Chapitre V des corrections:

article septième : ce qui doit se pratiquer dans toutes les corrections, de la manière de les bien faire;

le maître aura égard de ne pas mettre la main sur les courriers, pour quelque raison que ce soit, pendant le temps qu'il corrige.

Article premier section trois : des verges et du martinet

Le martinet est un bâton long de huit à neuf pouces, au bout duquel il doit y avoir quatre ou cinq cordes, au bout de chacune desquelles il aura trois noeuds .... Il ne faut donner pour l'ordinaire que trois coups de verges ou de martinet, si quelquefois obligé de passer le nombre, il ne faut pas aller au-delà de cinq coups, sans un ordre particulier du directeur.

Bonnes punitions ...

08:36 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (6)

08/09/2011

au bilan ...

Mon esprit vague et mon coeur divague, elle me  dit qu'il s'est tellement protégé qu'il s'est emprisonné

Autisme que l'on me reproche, égoïsme qu'on me lance , refusant la vie de famille dont elle rêve;

Un père toujours présent et s'occupant des enfants , des séjours chez les beaux parents à la campagne, une vie réglée comme papier à musique , sans caresse , ni émotion mais de beaux chiens qui monopolisent tous les baisers.

Une vie où affection est une maladie et passion un fruit.

Un lit glacé avec vue sur son dos tourné, parfois un devoir qu'il faut accomplir immuablement de la même façon dans le silence et le noir d'un soir de dimanche ennuyeux.

Mal aimer de ne point aimer.

Mais saurai je aimer ? cette chute abyssinale vers l'autre n'exige t elle pas une audace que je me suis toujours refusée ?

mon coeur saigne et nul médecin pour le guérir , brouillard de ma vie ou les désirs écartent un instant l'inanité de mes envies.

Sage est celui qui sait qu'il ne peut rien et qui loue ce qu'il lui est donné.

Malheureux celui qui sait qu'il ne sait rien et rage qu'il n'y puis rien.

Mots sans queue ni tête en impasse de chemin.

N'est pas routier ou capitaine qui veux , le temps des chaussures ailées ne doit il pas prendre fin?

J'interroge mon moi qui reste coi , lacheté de ne pas tout quitter pour me vivre en totalité , finie la clandestinité, vive la lumière.

Il est peut être temps de prendre conscience que mon mariage fut une erreur que ces décénnies ont révélé , ne pas accepter la culpabilité de ses traits qui me transpercent.

oui je me suis enfermé dans le travail , l'art , mon mac, oui j'ai beaucoup voyagé seul mais cela était faute d'être deux , faute d'être heureux.

Bras croisés et deux pas en arrière voilà mes voyages en terres romantiques

couché sagement à 10h un soir de réveillon romain voilà mes audaces festives.

une nuit de noce sans consommation mes folies érotiques

Il est peut être temps de faire le point , de ne plus se voiler la face, je suis ce qu'elle n'aime pas , et je n'aime pas ce qu'elle veux que je sois.

Erreur de casting comme disent mes proches.

Alors pourquoi ne pas baisser le rideau de la représentation et tout simplement divorcer ?

Le faire sans haine et amertume heureux de ce que nous avons crée, point de gai foyer mais de gais ados.

 

04/09/2011

Nuit du verre d'eau

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Quasi contractuel sauf pour le cadre du miroir

 

Il me reste de cette rencontre des goûts de sueurs et des cris de toi, mais la nuit se pose et mes souvenirs mélangent leurs couleurs.

Le contraste s’estompe pour laisser une toile bistre comme une esquisse qui s’esquive.

Vite, fixer son vertige et son éclat inexprimable, par les mots qui ravivent.

Difficile de classer l’anecdote de l’essence,

le Nous et le Eux,

le Je et le Tu.

Tes râles se sont tus, ton corps ne tressaute plus, tes mots n'existent plus.

Que me reste t il de nos moments ?

Trop d’images pour les peindre dans le bordel de mes infidélités.

S'il ne doit en rester qu'une laquelle porter en mots pour te les offrir et leurs donner en lecture ?

Celle du bonheur de cette douche et de ce verre d’eau tendu après des heures à jouer de nous.

Divin verre d’eau, en soif de l’amante infernale.

Le vent de la nuit sur mon corps mouillé non repu.

Paradoxe du souvenir d’une rencontre qui fut si consommée pour notre plus grand émoi en abîme de leurs désarois .

A l'instant de la frappe des traces de ces heures avec toi, c’est un goût d’inachevé qui se pose sur le bout de mes doigts, flagrance de notre rencontre.

Parfum de la limite des amours pluriels qui jamais ne seront aussi exhaustifs que ceux au singulier.

 

 



 

 

31/08/2011

Une rentrée libertine

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les robes transparentes de l'été vont bientôt disparaître sous les grises tenues de la rentrée.
 
il ne sera plus possible de distinguer les dessous portés par ces dames , larges et sages culottes pour les unes, mini strings pour les autres.
 
nos yeux ne se poseront plus sur la cadence chaloupée de ces derrières, à rêver que nos mains glissent sous les plis et déscendent le petit tissus qui cache peu mais dit beaucoup.
 
les jeans vont revenir, parfois tailles basses pour préserver des moments érotiques , puis les frimas apporteront les collants alors l'erotisme ne sera plus dans la rue , pour les chanceux il sera dans les chaumières , corps qui brûlent d'être touchés , qui hurlent d'être baisés.
 
ainsi vont les saisons du public à l'intime , de la rue à l'alcove
 
seuls certains lieux comme ici subsistent où l'érotisme s'exhibe en toute saison
 
combien de temps ? il me semble que les blogs sont désués , combien sont nés , combien ont disparus , peut être y suis je moins présent mais il me semblent qu'au final ils sont moins nombreux,  nos mots jetés à l'éternité du net ne sont qu'éphèmeres , ils ne durent que le temps de nos amours pour eux.

En attendant il me faut me remettre au clavier pour vous raconter mon été et préparer mes nouvelles aventures libertines.

à venir des nuits nouvelles , une sodomie nature aux chandelles, peut être un peu d'art et qui sait quelques divagations.

28/08/2011

Charles Jeandel Bondageur démasqué

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Membre éminent de la Société archéologique de Charente, Charles Jeandel (1859-1942) était un petit notable de province. Peintre amateur, il commit un Renversement de l'idole de Sérapis admis, en 1889, au Salon des artistes français. Cette grande toile académique, qui orne aujourd'hui un escalier de la mairie d'Angoulême, n'ayant pas retenu l'attention de la critique, l'auteur renonça aux cimaises parisiennes pour rentrer se marier au bercail et y vivre de ses rentes. Le couple résidait à la campagne, sans se commettre avec ses voisins. Le dimanche, ils se rendaient en calèche à la messe, que Jeandel suivait au premier rang, avec sa vieille mère, tandis que son épouse tenait l'harmonium. Le reste du temps, l'artiste érudit arpentait les environs pour y répertorier les chapelles romanes et s'occupait à gérer le conseil de fabrique de la paroisse (1).

Ses toiles ont disparu. Son album photographique, lui, est entré au musée d'Orsay. Il abrite des images d'un bleu profond et saisissant : des cyanotypes. Ce procédé, dénué de négatif et donc aisé à développer et à tirer soi-même, était très apprécié des particuliers du tournant du siècle. Jeandel s'en est servi pour fixer son environnement familial : les portraits de ses proches, les murs de sa résidence, les paysages et les églises alentour. Rien que d'ordinaire. Mais, avant ce corpus convenable, le carnet s'ouvre sur une centaine de clichés autrement plus inattendus de la part d'un honorable bourgeois de province : des femmes nues, ligotées, entravées, suspendues, écartelées. Amarrées à un cadre de bois massivement charpenté et distendues dans des exhibitions de suppliciées. Encordées, toujours. Les fesses et les cuisses éventuellement striées de coups.

Cagoule. En général, il n'y a qu'une femme par image. Parfois deux, liées l'une à l'autre. Exceptionnellement apparaît aussi un homme, en bourreau, la tête masquée d'une cagoule. Les yeux parfois bandés, ou la bouche bâillonnée, les femmes, elles, figurent le plus souvent à visage découvert, mais elles n'ont pas de regard. Pas de physionomie. Juste des corps. Plutôt lourds, aux antipodes de l'iconographie sadomaso actuelle. Des anatomies appartenant au temps du corset, aux chairs un peu relâchées, que le bleu du cyanotype fige dans une pesanteur immatérielle, irradiant sereinement l'humiliation et la douleur.

Aucune date, aucune légende, aucun moyen d'identification. A tel point que, longtemps, l'indication «Jeandel» portée sur l'album a passé pour une inscription apocryphe, sans rapport certain avec l'auteur des photos. C'est à Hélène Pinet (chargée des collections photographiques au musée Rodin) qu'est revenu le mérite, il y a dix ans, de remonter la piste jusqu'au rentier d'Angoulême, à partir de l'identification du Renversements de l'idole de Sérapis, sa toile égyptianisante, dont le grand format occupait tout un pan de son atelier et dont on entr'aperçoit des fragments à l'arrière-plan des cyanotypes.

Combien de femmes ­ amies, modèles, prostituées ­ ont posé à l'ombre de l'idole de Sérapis ? Trois ? Quatre ? Difficile à discerner. La frange frisée, le bracelet qui orne le bras de l'une d'entre elles désignent pourtant la femme de Jeandel, dont le portrait en pied habite la partie «respectable» de l'album. Une petite femme au regard fixe, laçant ses bras nus sur le devant d'une robe sombre, aux bretelles disgracieuses.

«Soumise» comblée. Les apparences sont trompeuses, les jeux érotiques complexes. Peut-être la triste Madeleine Jeandel a-t-elle été une épouse épanouie et une «soumise» comblée. Voire la secrète instigatrice des cruelles chorégraphies de son mari. Qui sait ? Les photos mentent. Mais, dans le grand silence bleu de l'album, leur murmure paraît plus sinistre. Madeleine était née Castets, fille d'un banquier d'Angoulême, ami de la famille de Jeandel. Jeandel l'a portée sur les fonts baptismaux en proclamant qu'elle serait un jour sa femme. Il l'a épousée en juillet 1898, alors qu'elle n'avait pas 21 ans et qu'il allait en avoir 40. Ils n'ont pas eu d'enfants. Il n'en voulait pas. En 1923, à la mort de Mme Jeandel mère, ils ont quitté leur bâtisse campagnarde pour les hauts quartiers d'Angoulême. La crise de 1929 les a ruinés. Après la mort de Jeandel, en 1942, Madeleine ne subsiste qu'en vendant tout ce qui lui reste : les toiles, les petites cuillères... Elle meurt dans la misère, en 1962, à l'hospice de Beaulieu.

L'album était-il encore en sa possession ? Jeandel aurait-il confié cet instrument de chantage potentiel à un(e) autre ? Après sa mort, comment le carnet a-t-il échappé à la destruction ou au dépeçage d'un brocanteur peu avisé ? Il a fini par aboutir, en tout cas, entre les mains des créateurs de la galerie Texbraun, Hugues Autexier et François Braunschweig. A la mort de ce dernier, en 1989, sa famille en a fait don au musée d'Orsay. Une «fin» inouïe : s'il arrive sans accident à gagner ainsi le circuit très spécialisé des amateurs, un tel objet secret, conçu pour la seule consultation privée (contrairement aux oeuvres d'un Bellmer ou d'un Araki), reste normalement hors de portée des collections publiques.

Le musée en a divulgué quelques images à l'occasion de la grande exposition de la BNF sur le «Nu photographique», en 1997. En a repris quelques autres, plus récemment, sur les cimaises de sa propre galerie permanente de photographie. Et a, surtout, consacré dix pages de sa revue (2) à la passionnante étude d'Hélène Pinet sur Jeandel. Que croyez-vous qu'il advint ? Scandale chez les bonnes âmes ? Ruée de curiosité chez les psys et les amateurs d'érotisme ? Nenni. Nappé dans la claire lumière institutionnelle, les alibis de la peinture et l'anesthésie bleue de son venin, l'album scandaleux connaît aujourd'hui le sort de la «lettre volée». Même entré au musée, le bon monsieur Jeandel, «bondageur» avant le mot, mérite encore la médaille du pervers inconnu.

 

BOUZET Ange-Dominique article de LIBERATION 22 JUIN 2005

 

PS

 

pour plus de renseignements un article exhaustif sur le sujet

 

http://culturevisuelle.org/blog/7030

24/08/2011

TERASS HOTEL ****


 
Où :
 

12 rue Joseph de Maistre, 75018 Paris, France
195 euros la nuit pour une chambre de luxe (lit en 160)


POUR QUI:

Un blasé des boutiques Hotels et des stars du Design.

Un cousin de province pour qu'il découvre la Déco des Hotels avant l'aire Stark et autre Jacques garcia.


AVEC QUI :

Le résultat d'un exploit, celui d'avoir réussi à inviter dans son lit une fiches femmes seules sur netéchangisme ( proportion de fiches femmes/hommes  1/30  proportion de femmes interessées que par des femmes 1/3 soit 1/90e  de faire une rencontre)


EVITER:

De perdre du temps à tenter de trouver une place pour boire un verre sur la minuscule terrass éponyme de l'hotel, full of touristes de la remise des clefs à l'appel du rut.

Une possibilité de l'utiliser le matin au petit déjeuner si l'on veut sacrifier aux coits matinaux.

Voir sa vue grace à la photo de votre plus chanceux voisin de chambre , americain de l'indiana qui va la publier sur trip advisor.


POURQUOI FAIRE :

Un voyage autour de sa chambre comme le titre du livre de joseph de maistre dans la rue de laquelle se trouve l'hotel.

Durant ce voyage en premier lieu jouer avec le banc ,  mettre votre invitée à 4 pattes dessus, ne pas oublier une serviette éponge de la salle de bain et la doigter copieusement jusqu'à ce que fontaine s'en suive.


Puis la mettre dans le lit et lui faire dégager les cordes vocales avec l'une des cordes à votre Arc de cupidon.

La voilà en forme pour maintenant vous amuser et là ...  s'appercevoir que vous n'en avait pas les moyens, pour une fois la vie n'est pas assez dure ...

pester intérieurement de n'avoir pas été raisonnable la veille aux chandelles avec votre logeuse qui exigeait réglement en liquide de son loyer ( note à venir)

Remplacer votre outil habituel par ses toys habituels et lui faire oublier ( en apparence ) votre flatitude.

Epuisés d'orgasmes et de jouissance pour elle et de frustration pour vous se coucher mais se réveiller à poltron minet tout réparé ...  lui montrer un nouveau jouet et la sentir fort aise de s'y empaler.

empaler , empaler autant que vous voulez mais à midi quitter la chambre pour rendre les clefs



BOIRE AVEC :


Champagne DEUTZ

accompagné pour les plaisirs bucaux de pots chocolats myrtilles de la maison du chocolat et deux créations parfois décevantes du duo de pâtissiers hugo & victor
 
AUX ALENTOURS :

Montmartre, et ses rues romantiques, effet toujours garantie de s'y promener mains dans la main le corps encore plein de plaisirs charnels.

Une des meilleures pizzerias de Paris le pomodoro.

Plus bas Le Moon et les sex shop de Pigalle pour un piment plus porn trash à la rencontre si vous le souhaitez, idéal pour les couples anciens qui veulent s'encrapuler.

 

 

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la chambre avec son banc pratique

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(absolument pas contractuelle)

la vue de la terrasse , photo prise par un voisin de chambre chanceux ou matinal ou sans libido matinale et publiée sur trip advisor

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21/08/2011

Quand Waid fait du tourisme pas sexuel

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J'ai joué au Pigeon à venise

 

et admiré la beauté du paysage place St Marc

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parfois en prenant de la hauteur au risque de ma vie

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j'ai quand même pris soin de me poser sur une jolie tête ce qui n'était pas facile à trouverIMG_5476.JPG

 

puis lassé je me suis envolé et là j'ai découvert la majesté de Venise

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je me suis alors plongé dans les mémoires de Casanova pour oublier les touristes

15:01 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (5)