10/12/2010
Nuit de l'expo
Londres, Serpentine Gallery un aprés midi de juillet.
Une exposition d'un célébre photographe gay, connu pour ses scénes trash, Wolfgang Tillmans.
Notre déception de cette visite vite oubliée par l'appel des toillettes dont la glace est érotiquement si bien placée.
s'y enfermer et se chauffer, jupe relevée et sexe en toi fiché, tu demandes des photos plus trash que l'expo.
Je rajoute à notre boite à souvenirs le sons de tes râles pour plus tard te les faire écouter.
Cochonneries filmées d'autant plus excitantes que parfois la poignée se tourne , une vessie pressée contrariée à cause de nos ébats.
La caméra tourne aussi pour le rut des nos corps bestiaux , happening érotique en compensation d'expo ratée.
Syndrôme de stendhal version pornographique , une stupeur qui nous saisi de la luxure de ces instants.
Aprés un temps qui nous semble long de nos plaisirs extatiques , sortir vidés mais heureux.
Rires du panneau qui averti que certaines scènes de l'exposition peuvent heurter un public sensible.
Sous un arbre de Hyde Parc écouter le son de nos râles et voir le film qui aurait heurté la grande partie du public sensible.
Le trash cet aprés midi n'était pas sur les murs mais derrière ceux des toilettes.
16:28 Publié dans NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (12)
05/12/2010
Carrefour st germain
Carrefour Saint Germain je grelotte de t'attendre
l'inutile du froid pour bruler mes passions
je rêve de demain
je rêve de tes mains
ton cul à ma bouche muette
comme un coups de tête
briser le rêve, le couler en réalité
l'airain tinte à mes soupirs
foule vide de toi qui est si pleine de moi
toi qui m'écris et me fuis
toi qui me tente et me hante
bois le vin qui te diras
bois la boisson qui te révèlera
écris moi et dis moi
toujours ces mots-là
les mots de tes envies , de tes compliments
les mots qui me demandent si je suis pas lassé,
espérant que je te libère des fantasmes dont tu me parts
je serai cruel et je ne dirai rien , juste que mercredi prochain je serai à nouveau là
là, encore dans le froid de ton absence
à endurer la bise et le vide
comme pour sonder plus encore l'abyme de ma folie
de te plonger dans le creux de mon lit
17:41 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (31)
27/11/2010
je vois des partouzes partout
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Klaxons - Twin Flames
envoyé par BECAUSE_MUSIC. - Clip, interview et concert.
22:26 | Lien permanent | Commentaires (18)
25/11/2010
dialogue poétique
dans la position de cette photo mais un peu plus en élévation pour elle et moi ,dialogue poétique d'un mercredi après midi
elle :
ahhhhh j'en peux plus
ooooohhhhh trop bon
je jouis trop
ahhhhh ooooohhh ouiiiiiiii
je vais m'effondrer mes jambes me portent plus ..... ahhhhh j'épuise ... je jouis trop .......ooojjjjjj
je vais tooooooober ......
moi:
chuuuuuuuttttttt
tais toi et baise ... c'est trop bon
13:41 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (27)
21/11/2010
CONTRADICTION
Au désir, plus cérébral que sexuel.
Au moment, plus sexuel que cérébral.
Dr. Jekyll et Mr. Hyde en somme.
15:56 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (23)
16/11/2010
les mots pour le dire
cesser de piannoter et te caresser
quitter le froid clavier pour t'emflammer
ne plus lire tes mots mais les vivre
ne plus écrire mais se souvenir
quitter le virtuel pour le réel
ne plus fantasmer mais t'aimer
te rendre vivante à mon corps comme à mon coeur
t'entendre haleter et sentir ton plaisir
nous étourdir de nous comme des fous libérés
jouir hennir blémir
se couler en unicité
suspendre le temps
voler l'éternité
les mots me manquent pour dire le manque de ne pas te baiser sauvagement ...
12:20 | Lien permanent | Commentaires (26)
11/11/2010
pour Lorencie
Minuit sonne le juste dans la chambre de notre nuit, s'enlacer mais sans baiser, son corps au creux du mien , puzzle tendre bercé par le rythme de nos respirations. Unissons de celles ci pour concert de chambre. Ne rien vouloir d'autre que sa chaleur contre moi, ma main enserre son sein en chaste et immobile caresse.
Belle journée qui nous fut offerte à courir le pavé et se perdre dans les boutiques. Rires de nos essayages café et chocolat , éclairs et tartes pour plaisir de nos palais. S'enlacer et s'embrasser , se regarder et sourire au bonheur de nos yeux.
Respirer la ville et humer nos parfums, nos baisers pour déguster nos langues comme on goûte un grand vin. Traverser les boulevards et la presser de ne pas se faire écraser. Délicieuse banalité d'une affection qui nous cloue maintenant au lit de nos caresses, chaste moment en piment d'un matin que nous nous promettons torride , serment du jeu de pine en révolution de nos sens
12:53 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (28)
08/11/2010
Libération sexuelle
Parce qu'il est fatiguant de toujours courir, parce que subir ces oui et ces non, ces vous me troublez mais je ne peux, ces je ne suis pas prête mais je vous désire, qu'attendre des heures sur netechangisme que l'on vous réponde enfin pour vous entendre dire (car elle est polie ce qui est rare sur netechangisme) que non merci elle ne veux pas vous parler puisqu'elle a 25 prétendants gaulés comme des dieux qui attendent son claquement de doigt, peut un jour décourager les mâles même les plus amoureux des femmes. Sachez, mesdames, que ceux-ci sont désormais armés pour ne plus être frustrés.
Le diktat de vos questionnements sur nos désirs va prendre fin. Les hommes ont un espoir d'autonomie sexuelle, un succédané de vous qui ne pose pas de questions, ne dit pas non, ne connaît pas l'usage du lapin, du silence, des tergiversations.
Mesdames, tremblez, votre pouvoir est fini.
Regardez votre ère disparaître car les hommes qui sont inventifs, mais longs, ont après 120 000 ans de joug enfin décidé de trouver la parade à leurs envies.
A genoux femmes, pleurez de vos misères en voyant ce que l'homme a inventé pour se libérer.
Adam Reviews the Fleshlight Motion from Gizmodo on Vimeo.
Alors si vous ne voulez pas d'un monde où les mâles vous auront remplacé par des canettes, baisez simplement, sans chichis, directement, et vous verrez que les chôses simples sont les plus délicieuses.
Bon Ok
G mais aussi O et puis R, un peu J, surtout D et enfin L, M, P et T auront compris le message.
Oups j'oubliais W, B, N et U (désolé)
08:37 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (35)
25/10/2010
je deviens sage
De ces quatre jours je ne peux rien dire tellement les moments se mélangent au cocktail de ma mémoire.
en vrac , Fiac , baise , soirée chat soleil au china club s'y faire sucer dans les toilettes , retrouver ses amitiés bloguesques , poses pour des photos, tentative prédatrice mais vaine de draguer un couple , travail , galeries , discussions multiples ( avec un conservateur célébre de beaubourg , un propriétaire de maison manifeste , une suissesse en plein divorce , un espagnol vivant à berlin , une nouvelle mere qui ne supporte plus son adorable mari , un tradeur humain , une architectes d'hlm , un mexicain galeriste , un business angel , une trés jolie assistante ), rencontres étonnantes , repas improbable au musée de la chasse servi par un extra habituel de l'Elysée , bar du ritz et cocktails , sexe au petit matin et levés coquins , queue pour acheter du café mais pas n'importe lequel , visite d'une expo et sexe inauguration des toilettes du jeu de paume , retrouvailles d'une amie malheureusement fidéle , soirée dans un appartement musée de demain au milieu d'artistes mexicains , apprendre que l'on était voisin de siège du plus grand collectionneur du mexique et de monsieur moulinex italien , quitter ce monde pour celui décadant de la jeunesse dorée parisienne et attendre que des vigiles ouvrent la grille à coté d'une femme entourée de folles griffées chanel , apprendre que celle ci ( la femme en manteau de fourrure) est la fameuse dita von je ne sais quoi , découvrir que son cocktail pour cointreau est délicieux , baiser au chant du coq et se lever pour un brunch arty à 11 h , y retrouver moults protagonistes de la veille plus un ancien professeur de la sorbonne qui vit avec une sainte momifiée au pied de son lit oeuvre d'art ( chambre exposée dans un musée il y a 4 ans ) , faire une gaffe et se griller avec la charmante A ... rencontrer une trés jolie spécialiste de l'abus de droit , lui donner son mail pour qu'elle abuse de vous ( elle vient de m'écrire gniak gniak ), s'engouffrer dans une voiture vers la fiac , accompagner le propriétaire d'une fondation tout heureux de nous présenter l'oeuvre qu'il traquait depuis longtemps , discuter de l'impression donnée par une toile de 4 metres de haut que l'on mettrait derriere la dite oeuvre , sculpture toute en legereté , filer vers l'aeroport et essuyer des larmes , atterrir et essuyer un déluge ...
bref vous voyez tout cela se mélange ...
à oui une chose , ma sexualité fut classique ... je crois que je deviens sage ...
PS j'ai oublié dans la liste quelques travaux manuels bien que je ne sois pas très manuel ...
23:20 | Lien permanent | Commentaires (18)
16/10/2010
Il pleut, temps triste des mauvaises nouvelles
Il pleut, temps triste des mauvaises nouvelles, Je me présente au comptoir, deux jeunes femmes parlent, je donne mon nom, elles recherchent et plaisantent, mon ventre se serre, solitude de l’angoisse.
J’ai pourtant toujours été prudent mais la crainte là, s’empare de moi, devant le verdict qui m’attend, innocent qui doute de lui même, j’ai trop d’imagination pour être serein.
Elles ne trouvent pas et appellent le médecin, Il l'a gardé chez lui , mon visage s’empourpre, ça y est il faut payer, tu es à la caisse, un tel prix ne peut être réclamé au comptoir il lui faut, à sa son acquittement, un accompagnement médical.
Je regarde s’éloigner celle qui était au combiné et scrute la sortie de mon percepteur, quel sera le visage de la mauvaise nouvelle ? Autour de moi la vie, en moi le vide, temps qui s’alourdit.
La jeune femme revient seule, bruit de pas sur le pavé , elle a une enveloppe à la main et me la tend en s’excusant, par reflexe je lui dis une parole gentille qui résonne dans l’écho de mon angoisse.
Je scrute son visage impassible comme pour me rassurer du résultat.
Mains moites, gorge sèche, fessier contracté, j’ouvre l’enveloppe, mon regard cherche la seule mention qui me libérera ou m’effondrera…
La feuille est presque vide, du plein de mes recherches.
NEGATIF , Je trouve le mot, écrit en lettres à peine plus grosses que le mot HIV.
Trois lettres dont la peur m'étreint. Peur irraisonnée et déraisonnable compte tenu des préservatifs toujours utilisés.
Frayeur qui cache plus un sentiment de culpabilité que j’avais cru terrassé.
Durant les lourdes minutes de cette attente j’ai vu les regards de ma femme et de mes enfants si le résultat eût été différent.
18:29 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (27)
11/10/2010
Riche
On dit que l’on est riche que de ses amis,
comme un chercheur d'or j’ai beaucoup prospecté.
Comme un orpailleur je finirai pauvre.
Ces nuits sont des flambées d’alcool,
elles embrasent mais ne réchauffent pas.
22:41 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (34)
07/10/2010
Nuit Rustre
Note de l'éditeur
Avertissement
Certaines lectrices ( j'ai peu d'hommes qui me lisent ) peuvent avoir une vision romantique de Mr Waid , que celles qui sont trop sensibles ne lisent pas
Après un week end d’émois sensuels et doux, au moment de mon départ, la coquine voulait en salope être traitée, il ne faut pas exciter l’eau qui dort, je me suis levé, l’ai menottée.
Liée et offerte je lui ai arraché ses vêtements mais ses larmes ne furent pas pour ses dessous, elle fut copieusement fessée.
Le cul rouge et l’oeil humide je l’ai immobilisée, et de sa bouche j’en ai fait un vagin que ma bite pilonnait, ce n’était pas de la cyprine qui coulait mais sa gorge qui étouffait, yeux rouges de ses envies de vomi que je calmais par des gifles bien senties.
Me lassant de ce succédané de con, je la jetais sur le lit et lui écartais les cuisses. La garce mouillait tellement que ma queue failli se noyer, mes reins n’avaient pour ordre que de chercher mon plaisir, coups cyclopéens entre deux soufflets que je continuais à lui asséner.
J’ai suspendu mes reins pour quelle regarde son tortionnaire, ses yeux en défi m’interrogeaient de cette pose incongrue, pour réponse je l’ai insulté et lui ai craché dessus.
Mes pillonnements repris je pouvais voir son regard inondé de ces humiliations, mais la catin giclait de plaisir et ses cris n’avaient jamais été aussi forts.
Ce n’était pas une correction mais une bénédiction. La salope aimait la beigne.
J’ai repris sa bouche et toujours entravée, l’ai , durant de longues minutes , conduite à n’être qu’une pompe à foutre.
Soudain, mes deux mains ont plaqué son visage contre mon pubis pour en gorge profonde lâcher mon gluant hommage à sa soumission.
Son corps était rouge et bleus des coups, maculée de nos sécrétions, je l’ai déliée prise dans mes bras et bercée.
J’ai mêlé ma langue à la sienne souillée, bu le jus de nos flux.
A ce moment là elle a pleuré de félicité.
21:17 Publié dans NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (47)
03/10/2010
Piquez moi s'il vous plaît

19:48 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (52)
30/09/2010
Like a Panda
Mon ADN m'a donné des yeux cernés, et mon âge a accentué ce cadeau.
Je donne ainsi l'image d'un homme aux nuits agitées, alors que seuls mes rêves (heu oui je n'ai pas que des nuits agités tout de même) le sont. Quoiqu'il en soit, pour ne pas finir comme cela

(en plus le panda n'a aucune libido), il fallait réagir.
Des crèmes à ma rescousse !
La consultation des forums de discussion fut édifiante. Les crèmes anti cernes sont des pompes à fric au prix du caviar, elles seraient inefficaces.
Après consultation et vérification auprès de l'ouvrage de référence, Les rides pour les nuls, ce phénomène est dû à un défaut de circulation à traiter comme les hémorroïdes, la meilleure crème étant préparation H.
Vous connaissez ? Mais si, la pub pour hémorroïdes avec le tabouret et les aïe aïe en fond sonore.
Me voilà à courir les pharmacies la trouver.
Mais elle n’est plus distribuée et je dois m'escrimer à faire comprendre que je ne veux pas de crème équivalente à :
effet anesthésiant ou effet confort
Même si la vendeuse qui l'a testée elle-même (tiens pourquoi aucun vendeur ne l'a testé lui-même, y aurait-il là aussi discrimination sexuelle ?) m'assure que ça fait un bien fou.
Je lui réponds que ce n'est pas pour mon cul mais pour mes yeux … et je passe pour un fou ...
08:18 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (19)
25/09/2010
Petite annonce
Auteur érotique d'un blog égocentrique appelé waid and see cherche nouvelle(s) muse(s) pour écriture débridée.
Se propose de rencontrer candidate(s) au bar du Lup mardi 28 septembre à 22h pour premier contact.
L'auteur offrira un verre mais pas son corps voulant tester les rencontres romantiques merci de respecter sa volonté.
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