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03/05/2010

Nuit de la Costumière

 

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Au matin d'une nuit fauve où les corps ont lui du plaisir de nos envies, je suis allongé nu et repu. Le bruit de l'eau qui nettoie son corps de nos effluves. L'odeur de nos muscs et ce vide qui me remplit et me ravit.

Le blanc des draps, linceul de nos ébats me laisse choit.

Ne pas bouger, n'être plus rien que ce corps qui comme un membre fantôme ressent encore celui qu'on lui a amputé. Les morsures de son vagin sur mon sexe qui fut dressé, les seins qui me brûlent des pincées dont il a été comblé, courbatures que l'on épargne pour plus les conserver, jambes tétanisées d'avoir tant pénétré.

Ne rien faire, ne rien dire, juste respirer et jouir de ce qui s'est passé.

En étoile de mer se positionner, conquérir tout ce lit qui nous a abrité, yeux au plafond à contempler le passé de nos califourchon.

Et ce bruit d'eau dans la salle de bain qui me rappelle au présent, se lever, se laver, devoir se quitter.

La nuit s'en est allée, au vent glacé se livrer.

A ma portée le livre de Paul ELUARD que j'avais amené, elle entre nue, encore humide de sa douche, à l'instant où mes yeux lisent les mots du poète, ils sont si vrais ces mots que je ne résiste pas à les partager avec elle:



"Entre mon lit sombre et l'écume ardente
 du jour révélateur
 s'inscrit une irritante loi bouger."

 .



Comment mieux dire cet état de l'après avant le lever ?

 

 

 


11 poèmes de persistance in LE LIVRE OUVERT 1938-1944 Paul Eluard

29/04/2010

Rose c'est Paris

Rose, c'est Paris (extrait - chapitre 4) from Productions Campagne Première on Vimeo.

 

 

Je vous conseille l'exposition de Bettina Rheims à la Bnf , écrite avec son ex conjoint serge Branly c'est un voyage dans le Paris fantasmé d'amoureux des femmes , des lieux insolites et furieusements sensuels.

j'y ai reconnu les chambres de l'hotel rotary où certaines de mes nuits y furent belles

à voir, à déguster, à réaliser ...

 

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11:52 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (33)

26/04/2010

Toilettes d'une aprés midi

 

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Où ?

Hôtel le Ritz , place Vendôme Paris, les toilettes femmes au bout du couloir à droite avant la salle du restaurant.



Propreté ?

Impeccable, on mangerait sur le marbre blanc du sol.

A noter les accessoires de toilette forcément dorés.


Comment ?

A genoux, elle assise sur la cuvette la lunette rabaissée.


Faire quoi ?

Un cunni langoureux, puis s'accroupir et la pénétrer ainsi pour que votre sexe lui frotte le point G.



Piments ?

La poignée de porte qui s'agite pour ouvrir.

Son orgasme énorme.

La peur de son cri.

Les regards réprobateurs ou amusés des femmes qui attendaient leur tour devant la porte close ...

Regrets ?

Ne pas avoir invité à boire la superbe rousse qui avait un sourire au passage de votre complice après le vôtre.

 

 

 

 

21/04/2010

Enchères

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La vie n'est pas facile on prend des résolutions que l'on doit bafouer, nous rendant inconstant à nos décisions sous le regard de nos proches qui avaient acté l'héroïsme de notre promesse.

 

Des exemples il y a en a mille, encore un qui va me frapper, coquin de sort.

 

J'avais promis de ne plus faire de shopping, j'ai résisté à Tokyo, j'ai résisté à Marseille, je ne vais pas ce wek-end à la foire d'art contemporain Art Brussel, malgré que la délicieuse Laetitia m'y attende, mais là je ne pourrai plus, oui j'annonce que je vais craquer, que je suis faible à mes désirs, à mes envies.

 

Comme un mis au régime, affamé par la seule idée de cette restriction à venir, je vais me vautrer dans l'intempérance de mon comportement.

 

Comment résister à une vente aux enchères ? Les cris du vendeur, l'objet exhibé, la foule qui regarde, les prix qui partent, sages puis s'emballent, flambent, le triomphe de l'objet emporté, les gens qui vous regardent avec une pointe d'envie, la vanité de ce geste fou.

 

Mais le retour à la maison ; la présentation de votre achat, son regard réprobateur de la bourse du ménage gaspillée, dilapidée, les études des enfants mises en avant, le loyer, bref la quotidienneté qui vous est renvoyée comme opprobre à votre folie, pire votre égoïsme, l'insulte féminine suprême à l'attention de sa mâle moitié.

 

Alors que la vente aura lieu samedi soir  comment annoncer l'achat probable lundi ?

 

Pensez vous qu'une phrase comme celle là sera de nature à m'éviter des reproches de prodigalité ?

 

 " Chériiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie

plutôt que de remplacer le lave vaisselle en panne

je viens d'acheter cette charmante personne à une vente aux enchères de soumises ...  "


 

18/04/2010

vert campagne

 

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Olaf martens

 

Vert et vert, des prés et des vaches, vallons hêtres et sapins, telle est la campagne, chère au cœur de ma compagne.

Une maison dans les champs, une route qui serpente, le temps n'existe plus, Il se compte en repas. Vue immuable de ce temps fixe, bloqué. La campagne repose de tout sauf des nerfs. Enfin en ce qui me concerne. Hyper actif bloqué je bous et siffle comme une théière anglaise.

Les jeux des enfants, les bonds du chien pour dérivatif. Ce temps étiré fait mal au dos, poses trop longues sur des fauteuils languis. Le temps fixe me fige, me raidit et me rabougrit, en rêve courir la ville jusqu'à tomber en pâmoison dans un lit garni à paname.

En rêve les lumières de la ville, en vie les envies de mes désirs. Ces rues que j'ai parcourues aux bras de toutes celles qui font que Paris m'est si cher. Chair de mes mémoires, cher d'avoir existé dans leurs cœurs le temps de ces passions. Le temps va et tout s'efface sauf ces mots qui figent dans ma mémoire ces rires et galipettes.

Ces mots qui sonnent et riment en poésie crue de non vécu, me révèlent à moi même tel que je ne pensais pas être.

Une année de plus, un trois à ma quarantaine, temps d'en être convaincu. 

 


 

13/04/2010

Nuit d'aprés midi

 

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Les nymphes étaient deux, deux pour moi tout seul, comme un cadeau à ma libido. J'ai ouvert le papier qui les apprêtait, j'ai humé leurs odeurs qui m'enivraient. Ma langue était folle, deux peaux à goûter. Elle en a adoré ces goûts si différents, reconnaissant la texture de chacune, plongeant dans leurs jus, s'enivrant de leurs râles,deux chattes au dessus l'une de l'autre pour grandes lampées de langue.
J'aurais voulu être serpent pour qu'elle se dédouble. Je ne fus que moi, mais aux anges, heureux de la dualité qui m'était livrée.
La douceur de leur peau, l'une épilée, l'autre naturelle. Deux clitos pour moi tout seul, mais du sur mesure pour chacune d'elle. Au dessus point de contact avec son mâle féminin, juste des passages à peine perspectifs. Au dessous je suce, et m'accroche comme un point de fixation. Mes oreilles jouissent de leurs murmures et de leurs râles.


Dialogues féminins qui sont des invites à mieux continuer. Je me noie en elles et redouble de concentration. Deux chattes ce n'est pas deux fois plus de plaisir, c'est une suite de fibonacci, plaisir infini d'une somme qui s'additionne sans fin à s'étourdir. Si le plaisir est cérébral, les jambes terre à terre sont moins patientes que les chattes, et crient grâce au grand soulagement de ma langue qui n'en pouvait plus. Alors mon dard plonge en l'une et ma bouche boit en l'autre triangle magique, delta libidineux de nos ébats.
Conjugaisons de nos concupiscences à réciter par cœur.


Elle jouit, tu jouis, nous jouissons,
Elles jouiront, tu jouiras, je jouirai
Elles ont joui, nous jouîmes, nous expirons.


Ah que la grammaire est douce à apprendre quand on est trois. Deux coquines et un coquin, un après midi volé, à vivre volets fermés en stéréo de leurs cris et trio de nos stupres.

 

 

 

07/04/2010

Par le petit trou

 

 

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 Par le petit trou de la serrure  vous pourrez m' apercevoir

servi par une autochtone

comment dit on 

la sodomie de butterfly

En VO ?

 

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http://www.deezer.com/listen-2466886

 

 

 

 

04/04/2010

Partir ...

 

 

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Loin  ...

 

31/03/2010

J'ai deux amours

 

 

J'ai deux amours mon pays et paris (pardon joséphine ) les femmes et les costumes alors les retrouver dans cette vidéo sur les tailleurs de saville row est un pur bonheur , je vous laisse voir , fantasme , fantasme

 

 

 

Une autre version du costume féminisé , le cultissime smoking d'Yves saint Laurent ici immortalisé par Helmutt Newton

 

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Vous pouvez aller voir l'original à l'exposition YSL au Petit Palais , un lendemain de nuit fauve avec une admiratrice de waid  Saint Laurent

 

 

21:12 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (22)

25/03/2010

Nuit Quatuor

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Mon doigt glisse dans son anus qui me happe goulûment, ma pomme sent le battement des couilles de son ami qui la chevauche sensuellement. Mon autre main pince un sein, ma complice me suce profondément.

Scène voluptueuse. Personne ne reçoit, tous donnent à nos points lubriques titillés, baisés, fourragés, gémissements en notes d'un quatuor qui joue l'harmonie.

Amplitude perverse des  âges respectifs, doyen et cadette, 20 ans pour 22 ans qui nous séparent. Son corps frais à mes caresses intimes pour une nuit câline, seins en érection que je mord et jouis, sexe tout doux pour ma bite ivre de sa contrition juvénile. Nos caresses se croisent, se mêlent, fondent nos corps, nos oreilles oient les râles de plaisirs qui dominent le silence de la chambre, scandés par des bruits de pénétration.

Une bouche m'avale une main me parcourt, mes hanches vont et viennent entre leurs reins. Je me retiens de trop de plaisir, envie d'exploser mais plus tard. Il quitte mon amie, je prends sa suite, les cris ne varient pas, ses spasmes les tariront à mon émoi ébouriffant.

Dans le noir de nos stupres, je me repère au goût de leurs peaux. Une main dans un sexe, une autre dans la sienne en union de nos sens. Ses doigts me pressent à son orgasme annoncé, effet du corps de mon voisin qui se tend au dessus de mon visage et fourrage son antre, le mien est noyé sous une langue experte et ravageuse qui incendie mon corps.

Par instants les ébats cessent, corps au repos en contemplation de ceux de nos voisins, les draps sont humides des cyprines de leurs envies, il flotte sur la pièce une odeur douce de volupté, de sperme et de sueur.

Pas un mot, ou de si doux, parfois murmurés au creux de l'oreille, yeux brillants de ces si petits riens qui humanisent notre animal plaisir.

Parfois trois se mobilisent pour une, une bouche pour son clito, mes doigts dans sa source, des mains et une langue pour ses seins, torture simultanée des sens où la belle s'inonde de son plaisir, fontaine encore juvénile qui augure de grandes eaux. Comme à Versailles, son plaisir est un spectacle qu'il nous plaît de prodiguer en despote éclairé.

4 heures sensuelles dans le noir d'une nuit, hors temps, où nos corps sont sortis de nous même pour s'accoupler à l'unisson de nos soupirs. Tantrique et douce rencontre en défloration libertine de notre cadette désormais initiée aux jets de ses jouissances. Visages apaisés et pourtant épuisés d'avoir tant baisé, sourire à nos lèvres en guise d'adieu.

La porte se referme sur ce couple si mignon, silhouettes habillées que la nuit va emporter. Ma complice se blottit contre mon corps. Aucun mot, silence de notre ataraxie en recueillement de ce délicieux concert de chambre que fut ce quatuor résonnant encore à nos oreilles subjuguées.

 

 

21/03/2010

HOTEL CEZANNE

 

 

Où :
 
Hôtel Cézanne 40, Avenue Victor-Hugo 13100 Aix-en-Provence


179 euros la nuit pour une chambre de luxe (lit en 160 , canapé et table )


 
AVEC QUI :


Une vieille complice ( juste 18 ans plus jeune que vous ) 


 
POURQUOI FAIRE :


Boire un verre de rosé ( bon ok 3 ) offert dans le salon pendant que madame se prépare , collier de chien de rigueur.

Puis rose désépinée , cravache , gode , menottes , rubans etc ...

Jouir d'être menotté , sucé , fouillé , mordu

la faire jouir d'une levrette sur la table de la chambre

la refaire jouir au petit matin , la re-refaire jouir vers 11h en retournant à la chambre avant de la quitter

entendre épuisé qu'elle mouille encore ... ( ah ces jeunes )


BOIRE AVEC :


Le rosé offert par l'hôtel en suçant les carambars aussi offert par l'hôtel , ben oui y a pas de petites économies.

le matin ne pas oublier de goûter les omelettes maison du petit déjeuner ( obligatoire pour reprendre des forces ) , une mention pour celle aux truffes très appréciées par ma complice ou au miel très appréciée par moi ( oui je suis une vieille guêpe gourmande ).

Ne pas trop reluquer la russe filiforme qui vous sert ou l'aixoise de la réception le matin à coups sur hyper sexe .
 


AUX ALENTOURS :


Aix , le Cour Mirabeau sous des trombes d'eau ( Aix n'est elle pas une ville d'eau ? )

La brasserie de la Bastide du Cours décidément ma cantine coquine.


 

 

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là où ce trouve le matin l'aixoise hyper sexe

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là où ce trouve le matin la russe filiforme et blondissime et où l'on goûte les omelettes


 

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la chambre où l'on peut utiliser les découpes du bois pour glisser un ruban qui retiendra les menottes

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A noter le coté pratique des décorateurs qui ont prévu de larges tables de lit pour les petits objets des voyageurs.

 

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PS

 

Je suis copié !!!!

 

si , si mais avec malice , une pointe de cruauté et un clin d'oeil 

carnets libertins

 

 

 

 

 

 

 

15/03/2010

Rencontre habillée

 

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Montmartre, une heure du matin, un samedi soir.

 

Avec pour compagne la robe rouge d'un verre de vin, deux hommes seuls à une table de café.

 

Comme des loosers alcooliques esseulés à l'heure où les reins des amants généralement sont sollicités, ils devisent.

 

Nulle femme à leurs pieds, nulle main câline sur leurs intimités, leurs oreilles ne retentissent pas des cris en récompense de leur virilité.

 

Tout heureux ce soir là de ne pas baiser, pause amicale et complice dans la luxure de leur week end.

 

La serveuse gentiment courtisée ignore qu'elle sert deux joyeux coquins pour une fois rassasiés.

 

502 au millier de lectrices electrisées par la culture de sa bite exhibée et un dandy libertin aux bourses vidées de ses derniers achats.

 

Ils ne sont à ses yeux que deux clients encore vaguement interessés, rois nus de leurs virtuelles notoriétés qui pour la première fois se rencontrent habillés.

 

09/03/2010

Rouge et Noir

 

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Rouge de mon désir tu arbores le Noir de la tentation 

05/03/2010

Cul par dessus tête

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Nue et offerte à mes rets,

de cette corde noire liée,

les yeux bandés,

attends moi sans ciller.

 

Sens le temps passer,

devine ma présence percer.

Halète d'envie,

mouille de désir.

 

Mes mains vont oeuvrer,

ma langue va te déguster,

tu seras mon jouet,

et tes fesses font claquer

de mes mains ou du fouet.

 

t'envahir de nouveaux frissons

ouvrir d'autres horizons

sois cul par dessus tête

c'est ta tête qui commande ton cul

cul,  qui me tourne la tête

08:13 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (27)

27/02/2010

Nuit de la calanque

 

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Course dans la nuit sur les rochers, à glisser et s'agripper. Les flots bleus sont noirs. La nuit est brillante. Les bulles éclairent nos bains, ablutions de libertins, entrée du festin, préliminaires de coquins. Nus et crus sous la roche chaude, dans le noir du blanc paysage, avec les lumières de la côte pour décor, sous la voûte étoilée, je te possède.

Et ton goût  salé ne fait que m'exciter. Au son du ressac je te pénètre en communion de nous. Le cosmos comme témoin de nos indécences nous voit étoile d'amants. Fusion de corps sur la pierre des calanques. Le froid de l'air et le chaud de nos plaisirs. vas et vient lents, si grands de nous.

Mon sexe en toi, mes vagues de ton émoi, tes spasmes me laissent coi. Ce soir nous sommes seuls, nous sommes deux, nous ne faisons qu'un.

Le temps n'est plus que cette bise qui mord nos corps appétants de nos encore.

Pâmoisons de la constellation de la vierge, astrologue de nos ébats.

La mer couvre nos cris comme une louve protège ses petits et tant pis si une torche braque ses feux sur nous deux, l'indécence est une chambre intime où l'on oublie les spectateurs.