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15/03/2010

Rencontre habillée

 

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Montmartre, une heure du matin, un samedi soir.

 

Avec pour compagne la robe rouge d'un verre de vin, deux hommes seuls à une table de café.

 

Comme des loosers alcooliques esseulés à l'heure où les reins des amants généralement sont sollicités, ils devisent.

 

Nulle femme à leurs pieds, nulle main câline sur leurs intimités, leurs oreilles ne retentissent pas des cris en récompense de leur virilité.

 

Tout heureux ce soir là de ne pas baiser, pause amicale et complice dans la luxure de leur week end.

 

La serveuse gentiment courtisée ignore qu'elle sert deux joyeux coquins pour une fois rassasiés.

 

502 au millier de lectrices electrisées par la culture de sa bite exhibée et un dandy libertin aux bourses vidées de ses derniers achats.

 

Ils ne sont à ses yeux que deux clients encore vaguement interessés, rois nus de leurs virtuelles notoriétés qui pour la première fois se rencontrent habillés.

 

09/03/2010

Rouge et Noir

 

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Rouge de mon désir tu arbores le Noir de la tentation 

05/03/2010

Cul par dessus tête

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Nue et offerte à mes rets,

de cette corde noire liée,

les yeux bandés,

attends moi sans ciller.

 

Sens le temps passer,

devine ma présence percer.

Halète d'envie,

mouille de désir.

 

Mes mains vont oeuvrer,

ma langue va te déguster,

tu seras mon jouet,

et tes fesses font claquer

de mes mains ou du fouet.

 

t'envahir de nouveaux frissons

ouvrir d'autres horizons

sois cul par dessus tête

c'est ta tête qui commande ton cul

cul,  qui me tourne la tête

08:13 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (27)

27/02/2010

Nuit de la calanque

 

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Course dans la nuit sur les rochers, à glisser et s'agripper. Les flots bleus sont noirs. La nuit est brillante. Les bulles éclairent nos bains, ablutions de libertins, entrée du festin, préliminaires de coquins. Nus et crus sous la roche chaude, dans le noir du blanc paysage, avec les lumières de la côte pour décor, sous la voûte étoilée, je te possède.

Et ton goût  salé ne fait que m'exciter. Au son du ressac je te pénètre en communion de nous. Le cosmos comme témoin de nos indécences nous voit étoile d'amants. Fusion de corps sur la pierre des calanques. Le froid de l'air et le chaud de nos plaisirs. vas et vient lents, si grands de nous.

Mon sexe en toi, mes vagues de ton émoi, tes spasmes me laissent coi. Ce soir nous sommes seuls, nous sommes deux, nous ne faisons qu'un.

Le temps n'est plus que cette bise qui mord nos corps appétants de nos encore.

Pâmoisons de la constellation de la vierge, astrologue de nos ébats.

La mer couvre nos cris comme une louve protège ses petits et tant pis si une torche braque ses feux sur nous deux, l'indécence est une chambre intime où l'on oublie les spectateurs.



 

21/02/2010

Carlo Mollino Erotomane

 

 

 

 

 

 

 

Alors que certains blogs ( voir mon cher X-addict)  reprennent la technique désuète et terriblement érotique des polaroïds, il m'a paru intéressant de rappeler l'une des figures titulaires de ce mode d'expression.

A une époque où la photo se développait, la technique du polaroïd par l'immédiateté de son résultat offrait une liberté de création aux amateurs érotomanes de belles femmes, les couleurs chimiques saturées ou passées offraient une dimension onirique aux images captées, dont les couleurs évoluaient avec le temps.

 

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Si Carlo Mollino ( 1905 - 1973 ) était le grand designer (on ne disait pas ce mot à l'époque)

créateur de la cultissime table en bois et plateau de verre dans les années 50 (l'un des meubles vendus aux enchères les plus chers de la création moderne, 3.8 $ gloups)

 

 

 

 

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Mais aussi l'architecte du Teatro Regio de Turin, dont le plan calqué sur la poitrine d'une femme est illustré par une association de couleurs 70's à mort (mauve , rouge vermillon et blanc des lustres et du plafond) , pour avoir assisté à une représentation dans celui-ci, je peux vous dire que c'est une sacrée expérience.

 

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il était amateur de belles femmes et de Polaroïds, après sa mort sa collection fut découverte et mise en livre.

  

 

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Ces images étaient prises dans son appartement surréaliste et délicieusement décadent de Turin , on pense à la préciosité d'un De Esseintes dans le roman à Rebours d'Huysmann. Erotisme érudit et décadent d'une autre époque.

 

 

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 Amateur de design, mon goût me porte au fur et à mesure de mes expériences érotiques vers des décors aussi furieusement sensuels.

16/02/2010

A la belle indo américaine

 

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Je vous ai croisé , liane enchanteresse aux yeux de braise et au sourire d'aise.

indo - americaine à la peau cuivrée , aux cheveux crépus

je vous ai senti panthère , au cul gracile et félin

pourquoi vous imaginer nue à quatre pattes menée docilement

un collier à votre cou et une laisse à une main complice ?

Votre cul onduler m'appeler, me narguer.

Peut être que votre sauvage sensualité m'a bousculé , interpellé.

c'est le dompteur des sens que vous avez réveillé,

alors belle panthère je vous veux caressante et ronronnante.

je vous veux domptée et pourtant sauvage,

Je veux vous baiser tout en frissonnant d'être déchiqueté.

 

 

 

22:21 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (14)

14/02/2010

joyeuse St Valentin

08/02/2010

Nuit De l'expérimentée

 

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C'est l'hiver , mort le froid.

Ce sera le printemps mord moi.

Plante tes dents à mon émoi

unisson de nos ébats.

Dans la ville des calissons

menotté et offert, mon corps pour proie

hurlent mes tétons, gémit mon sexe

ta bouche de feu, corps incendié.

 Mon oeillet cri de l'occuper

Tu le violes de mes désirs à mon corps défaillir

Mon sexe est dressé

Pal de tes lubricités

ton vagin ondule sur ma virilité

je ne suis que l'objet de tes excentricités.

Qu'il est doux de blémir à tes vices

toi l'expérimentée et moi le novice

en nos envies complices

pour vertu de nos vices

 

 

 

 

04/02/2010

Les Yeux de Claire

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L'éclair de tes yeux me transforme en clerc de tes voeux.

 

Tu voulais un mot, ma plume pour dire l'espoir que ceux ci nous lieront tous deux.

 

J'étais nuit et tu es lumière, Rêves de nos noces crépusculaires pour qu'à l'aube naisse une union, celle du beau et du diable.

 

Il fait clair en moi maintenant que ta lumière éclaire mon chemin, celui du désir de tes reins, de l'espoir de tes seins.

 

Clair obscur d'une chambre où deux corps se mêlent, s'hèlent et s'adonnent.

 

La lumière perce les claire-voies des volets jouant des ombres de nos soupirs.

 

Deux corps qui s'alanguissent de l'ivresse d'une extase, deux êtres qui fusionnent aux battements de leurs coeurs.

 

Claire, avant tes yeux j'étais dans l'obscurité maintenant à tout jamais j'en serai émerveillé.

 

Au clair de ma lune je t'ai rêvée mais Claire à ce jour tu n'existes pas.

 

Rêve éveillé d'un poète esseulé, confié par un coquin parfois désabusé.

31/01/2010

Nuit d'une cavaliere

 

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Si Paris m'était conté, il serait une nuit des mille et une dont je rêve.
Une nuit d'hôtel comme tant d'autres, mais unique pour mon désir.
Nuit d'une cavalière et d'un dandy.
Union géographique improbable pourtant évidente.
Une chambre vide, un mot, un bandeau,
une coupe de champagne à déguster, et le noir de tes défis.
Bruit d'une porte qui s'ouvre, d'une voix que tu t'imaginais.
Des mains qui te déshabillent, et te lient sur le lit.
Ainsi commence notre nuit.
Les songes ne se comptent pas, ils se soupirent.
Aux soupirs de tes délices, ma langue est entrée en lice.
Vibrations staccato de l'œuf intime en toi.
Tu t'es livrée à un inconnu qui abuse de ton corps nu,
il hume ta si belle poitrine, et s'enivre de ta cyprine.
Il tourne sa langue sur ton mâle bouton, et pétrit tes si beaux tétons.
Notre nuit commence dans cette indécence, 
romance libertine où des complices me rejoindront.
Tes yeux radieux à mon visage découvert,
tes yeux rieurs à l'arrivée de mes supplétifs. 
Les corps se mêlent, les voix se feignent
les soupirs expirent. Nuit de découverte,
nuit féline, nuit quatuor de corps sensibles.
Cette nuit de Paris n'est pas un conte, elle est souvenirs.
Souvenirs murmurants de la mélodie du crépitement de tes yeux.
De cette fenêtre qui s'ouvre à moi, et que j'ouvre à eux,
de cette âme qui se livre à mes lubriques sévices,
de toi qui frissonne au conte de mes vices.

 

28/01/2010

Haiku

 

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Du noir de la nuit

Je rêve, ma main qui caresse

 son corps , qui languit

 

 

24/01/2010

Mes sept vérités n'en font qu'une

 


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( photo contractuelle )

 

 

 

Lecteurs, notre dialogue n'a jamais cessé et en cela il est si précieux ! Point d'amour mais de la gourmandise et de la complicité. J'aime ce sentiment de liberté. J'aime ces échanges sur le plus intime.

Au-delà de la pudeur, la nudité, celle qui permet d'être soi, et non une image. J'aime cette communauté de l'ombre, pleine de respect où rien n'a à être dit car tout est vécu.

Elle est ivre de liberté, hébétée de nouveau et pourtant si sereine. Il n'y a pas d'infidélité, il n'y a que des rencontres ; d'un soir ou d'une vie, peu importe, pourvu que le dialogue ne cesse.

Alors oui, je suis ivre de jouir , ivre de vivre, et cette ivresse est si belle qu'il n'y a pas de gueule de bois.

Devant la feuille blanche, la griserie se mue en mots, chasse mes maux.

Mots de désirs, ou de souvenirs, contre ces maux de peur, celle de ne pas être à la hauteur de mes rêves. Angoisse du regret soignée par la volonté d'une mort sans remords.

Car la mort rôde dans nos jeux. C'est parce qu'elle existe qu'ils sont si précieux. Ce n'est pas du libertinage c'est une libération. Celle des chaînes de la peur, des convenances, de mes tabous.

Je plonge dans l'abîme des possibles, vers cet inconnu qui me donne vie et m'empêche de mourir d'ennui, de me détester d'une impuissance à agir, à conduire ma vie à l'étoile des rêves.

Désormais mes nuits sur l'écran de mes songes ne sont pas plus belles que mes jours, sous la lumière du vécu. Mes rêveries deviennent muses d'une poésie à vivre.

 

Il m'a été demandé sept vérités mais elles n'en font qu'une que je vous livre sous ces lignes.

 


 

21/01/2010

Ma main griffe ton dos

 

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Ma main griffe ton dos pendant que ma queue bouscule ton cul

la porte s'ouvre et une voix hurle

 

EN CADENCE

 

Tu éclates de rires

je débande

 

Argh la vie en collectivité !

 

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15:52 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (31)

19/01/2010

Samedi sous la Pluie

Samedi sous la pluie que faire quand sa couette est vide ?

Certains iraient au Moon City mais bon ...

Le tour des galeries, bien sûr, découvrir de nouveaux artistes, de belles propositions, direction le Marais avec en tête la galerie Yvon Lambert avec une très belle pièce de Charles Sandison, que j'avais découvert alors qu'il était totalement inconnu, maintenant ses oeuvres valent entre  17000 et 50 000 euros.

 


 

Dans une pièce noire des projections de mots qui forment comme des fluides qui parcourent en tous sens la pièce, très féerique et à vrai dire superbe, humm envie de faire l’amour au milieu d’une telle œuvre.

 

 

 


 

 

Dans le même esprit chez Martine Aboucaya Anthony Mac Call, vidéaste expérimental, une projection d’un cercle qui évolue sur l’écran noir, la pièce est elle-même dans le noir, une machine à faire de la fumée, l’embrume, un cône lumineux se forme du projecteur au cercle, à une distance de quelques mètres. Allongé sur la moquette noire je me laisse aller à la rêverie de cette vision, à conseiller pour une fellation.

Voir le site de la galerie

 

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Plus morbide mais totalement fascinants les dessins du chilien sandra_vasquez_de la_hora

 

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Sur des feuilles de papier de comptabilité allemande écrits en gothique, des dessins surréalistes, passés à la cire, un artiste sur lequel investir à mon avis.

Enfin chez Chantal Crousel, un peu de bonheur et de gaieté avec les nouveaux travaux d'Alain Séchas qui a abandonné ses chats style BD pour cette peinture plus peinture, une joie, mais déjà hors de prix.

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le site

 

Et puis aprés la culture , le cul et donc finalement le Moon City ... hé hé mais c'est une autre histoire ...

12/01/2010

Nuit du trio

 

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thomas ruff

 

 

 

Elle est là, accompagnée, décidément tenace dans son fantasme de me voir enculé.

Je dois dire qu'elle connaît mes goûts, blond, svelte et torse imberbe. Discussion de bord de lit une coupe à la main, calme avant la bataille, tension et décontraction.

Ils s'enlacent, je trousse sa jupe, sucions d'eux, de moi, son corps qui brûle puis chante à mes doigts en elle plantés.

Regard d'enfant à ses torsions de jouir, notre troisième est heureux, en témoigne sa belle queue goulûment sucée par notre coquine émoustillée.

La voilà prise en m'avalant, sa langue au rythme des coups de boutoir de notre ami, ma main dans ses cheveux je donne un autre tempo, celui que son cul adopte aussitôt.

Ma mémoire flanche dans les brumes du stupre, je ne peux vous décrire toutes les positions que nous avons hétérosexuellement pratiquées.

Notre compagnon quitte son corps, prend mon sexe dans sa bouche. Pour la première fois un homme me suce, sensation étrange de lécher un con pendant qu'un homme vous lèche.

Je lâche ces lèvres féminines pour avaler son mâle complément, surprise de la texture, molle et dure à l'intérieur, ma bouche envahie par cette hampe doucement monte et descend, ma langue se fait tourbillonnante.

En sexe trempé je me présente à elle, l'enfourne, va et vient longtemps, délicieux, stoppés par deux mains sur mes hanches et une pression sur mon anus ...

Douleur de trop de lenteur, soulagement de son passage.

Me voilà une bite dans le cul et la mienne dans un con, jouissance immense que de prendre en étant pris. Nous couinons de concert.

Comme dans les manèges, à chaque tour on change de partenaire, je deviens elle et lui moi.

Me voila en missionnaire pris par cette grosse bite qui me ramone copieusement, gland qui m'écarte, dureté qui me remplit, lui heureux de jouir, moi imaginant et ressentant son membre me pilonner.

Le rictus sur son visage témoigne de la lubricité de notre complice délaissée. Elle se rappelle à notre bon souvenir par le gode qu'elle vient de planter dans les fesses de mon enculeur, deux hommes  sodomisés sous ses yeux, notre coquine est aux anges et nous en pâmoison.

Mon sexe délaissé demande son dû, je quitte mon baiseur pour baiser notre corruptrice.

Pause câline, ses deux hommes côte à côte, culs ouverts de tant d'avant, doigtés de sa science experte, suçant à tour de rôle nos bites enflammées, douceur de sa langue pour lui, rigueur de sa bouche pour moi, moins sensible.

La nuit ne fait que commencer ... alors que notre compagnon nous quitte.

Il m'avait toutefois confié son fantasme inavouable, j'en glisse un mot à notre entremettrice qui après quelques hésitations accepte de le récompenser. Pudique, je les envoie à la salle de bains où forces cris de jouissances témoignent de l'assouvissement de son aveu.

Deux fantasmes réalisés dans la même soirée, le mien et celui de notre compagnon, belle soirée en vérité qui se prolonge pour nous deux.

Après l'audace du nouveau, plaisir classique mais infiniment bon.

Jouir autant de l'inavouable que de l'immuable, peut être la sagesse du libertin ?