21/02/2010
Carlo Mollino Erotomane
Alors que certains blogs ( voir mon cher X-addict) reprennent la technique désuète et terriblement érotique des polaroïds, il m'a paru intéressant de rappeler l'une des figures titulaires de ce mode d'expression.
A une époque où la photo se développait, la technique du polaroïd par l'immédiateté de son résultat offrait une liberté de création aux amateurs érotomanes de belles femmes, les couleurs chimiques saturées ou passées offraient une dimension onirique aux images captées, dont les couleurs évoluaient avec le temps.
Si Carlo Mollino ( 1905 - 1973 ) était le grand designer (on ne disait pas ce mot à l'époque)
créateur de la cultissime table en bois et plateau de verre dans les années 50 (l'un des meubles vendus aux enchères les plus chers de la création moderne, 3.8 $ gloups)
Mais aussi l'architecte du Teatro Regio de Turin, dont le plan calqué sur la poitrine d'une femme est illustré par une association de couleurs 70's à mort (mauve , rouge vermillon et blanc des lustres et du plafond) , pour avoir assisté à une représentation dans celui-ci, je peux vous dire que c'est une sacrée expérience.
il était amateur de belles femmes et de Polaroïds, après sa mort sa collection fut découverte et mise en livre.
Ces images étaient prises dans son appartement surréaliste et délicieusement décadent de Turin , on pense à la préciosité d'un De Esseintes dans le roman à Rebours d'Huysmann. Erotisme érudit et décadent d'une autre époque.
Amateur de design, mon goût me porte au fur et à mesure de mes expériences érotiques vers des décors aussi furieusement sensuels.
14:05 Publié dans ART CONTEMPORAIN | Lien permanent | Commentaires (33)
16/02/2010
A la belle indo américaine
Je vous ai croisé , liane enchanteresse aux yeux de braise et au sourire d'aise.
indo - americaine à la peau cuivrée , aux cheveux crépus
je vous ai senti panthère , au cul gracile et félin
pourquoi vous imaginer nue à quatre pattes menée docilement
un collier à votre cou et une laisse à une main complice ?
Votre cul onduler m'appeler, me narguer.
Peut être que votre sauvage sensualité m'a bousculé , interpellé.
c'est le dompteur des sens que vous avez réveillé,
alors belle panthère je vous veux caressante et ronronnante.
je vous veux domptée et pourtant sauvage,
Je veux vous baiser tout en frissonnant d'être déchiqueté.
22:21 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (14)
14/02/2010
joyeuse St Valentin
07:04 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (35)
08/02/2010
Nuit De l'expérimentée
C'est l'hiver , mort le froid.
Ce sera le printemps mord moi.
Plante tes dents à mon émoi
unisson de nos ébats.
Dans la ville des calissons
menotté et offert, mon corps pour proie
hurlent mes tétons, gémit mon sexe
ta bouche de feu, corps incendié.
Mon oeillet cri de l'occuper
Tu le violes de mes désirs à mon corps défaillir
Mon sexe est dressé
Pal de tes lubricités
ton vagin ondule sur ma virilité
je ne suis que l'objet de tes excentricités.
Qu'il est doux de blémir à tes vices
toi l'expérimentée et moi le novice
en nos envies complices
pour vertu de nos vices
08:54 Publié dans NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (37)
04/02/2010
Les Yeux de Claire
L'éclair de tes yeux me transforme en clerc de tes voeux.
Tu voulais un mot, ma plume pour dire l'espoir que ceux ci nous lieront tous deux.
J'étais nuit et tu es lumière, Rêves de nos noces crépusculaires pour qu'à l'aube naisse une union, celle du beau et du diable.
Il fait clair en moi maintenant que ta lumière éclaire mon chemin, celui du désir de tes reins, de l'espoir de tes seins.
Clair obscur d'une chambre où deux corps se mêlent, s'hèlent et s'adonnent.
La lumière perce les claire-voies des volets jouant des ombres de nos soupirs.
Deux corps qui s'alanguissent de l'ivresse d'une extase, deux êtres qui fusionnent aux battements de leurs coeurs.
Claire, avant tes yeux j'étais dans l'obscurité maintenant à tout jamais j'en serai émerveillé.
Au clair de ma lune je t'ai rêvée mais Claire à ce jour tu n'existes pas.
Rêve éveillé d'un poète esseulé, confié par un coquin parfois désabusé.
08:55 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (17)
31/01/2010
Nuit d'une cavaliere
Si Paris m'était conté, il serait une nuit des mille et une dont je rêve.
Une nuit d'hôtel comme tant d'autres, mais unique pour mon désir.
Nuit d'une cavalière et d'un dandy.
Union géographique improbable pourtant évidente.
Une chambre vide, un mot, un bandeau,
une coupe de champagne à déguster, et le noir de tes défis.
Bruit d'une porte qui s'ouvre, d'une voix que tu t'imaginais.
Des mains qui te déshabillent, et te lient sur le lit.
Ainsi commence notre nuit.
Les songes ne se comptent pas, ils se soupirent.
Aux soupirs de tes délices, ma langue est entrée en lice.
Vibrations staccato de l'œuf intime en toi.
Tu t'es livrée à un inconnu qui abuse de ton corps nu,
il hume ta si belle poitrine, et s'enivre de ta cyprine.
Il tourne sa langue sur ton mâle bouton, et pétrit tes si beaux tétons.
Notre nuit commence dans cette indécence,
romance libertine où des complices me rejoindront.
Tes yeux radieux à mon visage découvert,
tes yeux rieurs à l'arrivée de mes supplétifs.
Les corps se mêlent, les voix se feignent
les soupirs expirent. Nuit de découverte,
nuit féline, nuit quatuor de corps sensibles.
Cette nuit de Paris n'est pas un conte, elle est souvenirs.
Souvenirs murmurants de la mélodie du crépitement de tes yeux.
De cette fenêtre qui s'ouvre à moi, et que j'ouvre à eux,
de cette âme qui se livre à mes lubriques sévices,
de toi qui frissonne au conte de mes vices.
13:36 Publié dans NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (44)
28/01/2010
Haiku
Du noir de la nuit
Je rêve, ma main qui caresse
son corps , qui languit
10:46 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (16)
24/01/2010
Mes sept vérités n'en font qu'une
( photo contractuelle )
Lecteurs, notre dialogue n'a jamais cessé et en cela il est si précieux ! Point d'amour mais de la gourmandise et de la complicité. J'aime ce sentiment de liberté. J'aime ces échanges sur le plus intime.
Au-delà de la pudeur, la nudité, celle qui permet d'être soi, et non une image. J'aime cette communauté de l'ombre, pleine de respect où rien n'a à être dit car tout est vécu.
Elle est ivre de liberté, hébétée de nouveau et pourtant si sereine. Il n'y a pas d'infidélité, il n'y a que des rencontres ; d'un soir ou d'une vie, peu importe, pourvu que le dialogue ne cesse.
Alors oui, je suis ivre de jouir , ivre de vivre, et cette ivresse est si belle qu'il n'y a pas de gueule de bois.
Devant la feuille blanche, la griserie se mue en mots, chasse mes maux.
Mots de désirs, ou de souvenirs, contre ces maux de peur, celle de ne pas être à la hauteur de mes rêves. Angoisse du regret soignée par la volonté d'une mort sans remords.
Car la mort rôde dans nos jeux. C'est parce qu'elle existe qu'ils sont si précieux. Ce n'est pas du libertinage c'est une libération. Celle des chaînes de la peur, des convenances, de mes tabous.
Je plonge dans l'abîme des possibles, vers cet inconnu qui me donne vie et m'empêche de mourir d'ennui, de me détester d'une impuissance à agir, à conduire ma vie à l'étoile des rêves.
Désormais mes nuits sur l'écran de mes songes ne sont pas plus belles que mes jours, sous la lumière du vécu. Mes rêveries deviennent muses d'une poésie à vivre.
Il m'a été demandé sept vérités mais elles n'en font qu'une que je vous livre sous ces lignes.
19:46 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (29)
21/01/2010
Ma main griffe ton dos
Ma main griffe ton dos pendant que ma queue bouscule ton cul
la porte s'ouvre et une voix hurle
EN CADENCE
Tu éclates de rires
je débande
Argh la vie en collectivité !
15:52 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (31)
19/01/2010
Samedi sous la Pluie
Samedi sous la pluie que faire quand sa couette est vide ?
Certains iraient au Moon City mais bon ...
Le tour des galeries, bien sûr, découvrir de nouveaux artistes, de belles propositions, direction le Marais avec en tête la galerie Yvon Lambert avec une très belle pièce de Charles Sandison, que j'avais découvert alors qu'il était totalement inconnu, maintenant ses oeuvres valent entre 17000 et 50 000 euros.
Dans une pièce noire des projections de mots qui forment comme des fluides qui parcourent en tous sens la pièce, très féerique et à vrai dire superbe, humm envie de faire l’amour au milieu d’une telle œuvre.
Dans le même esprit chez Martine Aboucaya Anthony Mac Call, vidéaste expérimental, une projection d’un cercle qui évolue sur l’écran noir, la pièce est elle-même dans le noir, une machine à faire de la fumée, l’embrume, un cône lumineux se forme du projecteur au cercle, à une distance de quelques mètres. Allongé sur la moquette noire je me laisse aller à la rêverie de cette vision, à conseiller pour une fellation.
Plus morbide mais totalement fascinants les dessins du chilien sandra_vasquez_de la_hora
Sur des feuilles de papier de comptabilité allemande écrits en gothique, des dessins surréalistes, passés à la cire, un artiste sur lequel investir à mon avis.
Enfin chez Chantal Crousel, un peu de bonheur et de gaieté avec les nouveaux travaux d'Alain Séchas qui a abandonné ses chats style BD pour cette peinture plus peinture, une joie, mais déjà hors de prix.
Et puis aprés la culture , le cul et donc finalement le Moon City ... hé hé mais c'est une autre histoire ...
08:15 Publié dans ART CONTEMPORAIN | Lien permanent | Commentaires (19)
12/01/2010
Nuit du trio
thomas ruff
Elle est là, accompagnée, décidément tenace dans son fantasme de me voir enculé.
Je dois dire qu'elle connaît mes goûts, blond, svelte et torse imberbe. Discussion de bord de lit une coupe à la main, calme avant la bataille, tension et décontraction.
Ils s'enlacent, je trousse sa jupe, sucions d'eux, de moi, son corps qui brûle puis chante à mes doigts en elle plantés.
Regard d'enfant à ses torsions de jouir, notre troisième est heureux, en témoigne sa belle queue goulûment sucée par notre coquine émoustillée.
La voilà prise en m'avalant, sa langue au rythme des coups de boutoir de notre ami, ma main dans ses cheveux je donne un autre tempo, celui que son cul adopte aussitôt.
Ma mémoire flanche dans les brumes du stupre, je ne peux vous décrire toutes les positions que nous avons hétérosexuellement pratiquées.
Notre compagnon quitte son corps, prend mon sexe dans sa bouche. Pour la première fois un homme me suce, sensation étrange de lécher un con pendant qu'un homme vous lèche.
Je lâche ces lèvres féminines pour avaler son mâle complément, surprise de la texture, molle et dure à l'intérieur, ma bouche envahie par cette hampe doucement monte et descend, ma langue se fait tourbillonnante.
En sexe trempé je me présente à elle, l'enfourne, va et vient longtemps, délicieux, stoppés par deux mains sur mes hanches et une pression sur mon anus ...
Douleur de trop de lenteur, soulagement de son passage.
Me voilà une bite dans le cul et la mienne dans un con, jouissance immense que de prendre en étant pris. Nous couinons de concert.
Comme dans les manèges, à chaque tour on change de partenaire, je deviens elle et lui moi.
Me voila en missionnaire pris par cette grosse bite qui me ramone copieusement, gland qui m'écarte, dureté qui me remplit, lui heureux de jouir, moi imaginant et ressentant son membre me pilonner.
Le rictus sur son visage témoigne de la lubricité de notre complice délaissée. Elle se rappelle à notre bon souvenir par le gode qu'elle vient de planter dans les fesses de mon enculeur, deux hommes sodomisés sous ses yeux, notre coquine est aux anges et nous en pâmoison.
Mon sexe délaissé demande son dû, je quitte mon baiseur pour baiser notre corruptrice.
Pause câline, ses deux hommes côte à côte, culs ouverts de tant d'avant, doigtés de sa science experte, suçant à tour de rôle nos bites enflammées, douceur de sa langue pour lui, rigueur de sa bouche pour moi, moins sensible.
La nuit ne fait que commencer ... alors que notre compagnon nous quitte.
Il m'avait toutefois confié son fantasme inavouable, j'en glisse un mot à notre entremettrice qui après quelques hésitations accepte de le récompenser. Pudique, je les envoie à la salle de bains où forces cris de jouissances témoignent de l'assouvissement de son aveu.
Deux fantasmes réalisés dans la même soirée, le mien et celui de notre compagnon, belle soirée en vérité qui se prolonge pour nous deux.
Après l'audace du nouveau, plaisir classique mais infiniment bon.
Jouir autant de l'inavouable que de l'immuable, peut être la sagesse du libertin ?
22:02 Publié dans NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (38)
08/01/2010
Annonciation
Un ange passe, un ange suce ...
Lorsque mi clos ses yeux se posent sur mon dard et que sa bouche happe ma hampe, je m’abandonne à ses caresses que j’aime appuyées.
Il monte et descend au gré de mes spasmes, affolant là ce qu'il apaise plus tard.
Sa bouche suave et infernale me brûle de tous mes plaisirs
Lascif je contemple livrant à ses lèvres mes dernières retenues.
Mon corps jouit du spectacle de ses caresses ;
de ce temps tendu où les battements de mon cœur rejoignent ceux de ma jouissance.
Sa main attise ce qu’elle enflamme,
ses doigts me pénètrent intimement fouillant mes entrailles pour mieux les faire bouillir.
Mon corps est un gant que l'on enfile ou retire au gré de ses désirs.
Sa main pince mes seins au sang,
je suis aux anges , louant l’égrégor de ses pieuses caresses.
Sheraphin de mon bonheur tu es l’annonciateur de mon explosion.
Sonne les trompes , souffle la nouvelle de mes entrailles qui grondent.
Gabriel annonçait l'immaculée , la tiennne sera maculée.
En jets de vie je vais , louer ta dextérité et l'infini que tu me fais découvrir.
Ta bouche les recevra t elle en obole de mon éruption ?
En ton sexe je veux les confier mais chacun sait que les anges n'ont pas de sexe.
je suis aux anges, louant l’égrégore de ses pieuses caresses.
Séraphin de mon bonheur, tu es l’annonciateur de mon explosion.
Sonne les trompes, souffle la nouvelle de mes entrailles qui grondent.
Gabriel annonçait l'immaculée, la tienne sera maculée.
En jets de vie, je vais louer ta dextérité et l'infini que tu me fais découvrir.
Ta bouche les recevra t elle en obole de mon éruption ?
En ton sexe je veux les confier, mais chacun sait que les anges n'ont pas de sexe.
En coulées ma lave envahit tes lèvres.
J'embrasse donc ta superbe bouche pour que nos salives noient mon explosion.
Mon goût et ton goût, sang et corps de la liturgie.
Sur l'autel de tes délices j'ai brûlé vif.
Les Anges ouvrent aussi la porte des Enfers.
07:36 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : note indecente, fellation, ange
03/01/2010
2009 année égotique
( photo contractuelle )
69 année érotique, 2009 année égotique. Une seconde de plus, une année tourne, fin d'une décennie. 2009 commença dans le stupre d'une évasion clandestine et finit dans la chasteté d'un tout juste baiser marital. Deux univers, vie schizophrène de cette dualité. Le sensuel et le... oui justement, le quoi ? Sur ces questions, 2009 meurt.
Pour cette décennie nouvelle faut-il de Palos de Moguer avec les routiers et capitaines quitter le charnier natal, Cipango sera-t-il Cythère ? Mon esprit vague et mon cœur divague, on dit qu'il s'est tellement protégé qu'il s'est emprisonné. Autisme que l'on me reproche, à moins que ce mot ne dise égoïsme. Mal aimer de ne point aimer. Mais saurai-je aimer ? Cette chute abyssinale vers l'autre n'exige-t-elle pas une audace que je me suis toujours refusée ?
Mon cœur saigne et nul médecin pour le guérir, brouillard de ma vie où les désirs écartent un instant l'inanité de mes envies. Sage est celui qui sait qu'il ne peut rien et qui loue ce qui lui est donné. Malheureux celui qui sait qu'il ne sait rien et rage qu'il n'y puis rien. Mots sans queue ni tête en impasse de chemin. N'est pas routier ou capitaine qui veut, le temps des chaussures ailées me sera-t-il accordé ? J'interroge mon moi qui reste coi , serait il coire ?
Angoisse de la page blanche de l'an nouveau écrasée de trop de celle précédente. 2010 année de mes vices au service de mon en vie ? Ou par Cupidon mourir enfléché pour renaitre amoureux ?
En attendant je trépigne dans l'attente de sa réponse signe de la persistance de mes envies et réfléchis à un pretexte pour m'enfuir samedi.
19:14 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (32)
27/12/2009
Confession
Comme un gentleman cambrioleur à ton corps gémissant, j'ai pénétré ton cul, forteresse que tu croyais bien défendue de mes appétences libertines.
Sans mot et sans promesse nos corps se sont donnés.
Ils ont joui, giclé, crié
Mais nos âmes, elles, se sont-elles trouvées ?
Je ne peux qu'être sex friend.
Tu voulais un boy friend
Je fus un toy boy...
17:13 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (19)
23/12/2009
Cher Mr, WAID
Cher Mr Waid,
Vos écrits me troublent, à tel point que vous hantez mes songes...
Je vous imagine, enveloppé dans un peignoir de velours noir, installé face à votre bureau de chêne massif. Assis dans votre fauteuil de cuir, vous fermez les yeux afin de laisser l’inspiration prendre possession de votre esprit. Vous vous détendez... Vous vous étirez dans votre fauteuil, tel un chat sortant de sa sieste. Cette position fait glisser l’étoffe noire qui vous habille, laissant ainsi échapper une partie de votre anatomie. Ce buste musclé et légèrement velu... Et plus en dessous, cet objet de convoitise qui a su faire frémir plus d’une... Vous ne vous rhabillez pas... Pour quoi faire, vous êtes seul dans la pièce... Oui, mais voilà ! Il s’agit de MON fantasme et MOI je suis là, à vous épier... A vous contempler (devrais-je plutôt dire). Alors, je me régale de ce charmant panorama ! Puis les images émergent de vos pensées, les aventures passées ou à venir se mélangent dans votre tête... Il est temps de les mettre par écrit. C’est alors, que du bout des doigts vous attrapez votre plume avec délicatesse. Tout comme pour un corps de femme, vos doigts se resserrent sur elle pour la maintenir avec une pression ni trop forte, ni trop douce. Imbibée d’encre noire, la plume glisse sur le papier déposant ainsi vos histoires. Sur la feuille vous faites danser les mots. C’est alors que mon esprit s’emballe... J’imagine vos doigts glisser sur ma peau tout comme cette plume caresse la page blanche... J’imagine nos corps enlacés tournoyant sur la piste, tout comme vos phrases valsent sur la copie... Puis, plus rien ! Plus de musique... Plus de lumière... Juste ce spot au-dessus de nous. Vous me fixez et me souriez. Votre regard envoûtant me fait chavirer, je perds mes amarres et me noie dans vos yeux. Vous déposez délicatement votre main sur ma joue dans une caresse tendre, laissant peu à peu glisser vos doigts dans mes cheveux. Puis lentement, très lentement... Sûrement pour que je puisse apprécier chaque seconde de cet instant... Très lentement, donc, vous approchez votre visage du mien et vous appliquez vos lèvres sur les miennes. Elles sont délicieuses, douces et chaudes. Un deuxième baiser. Puis un troisième et nos bouches se font plus gourmandes. Elles s’ouvrent et s’offrent l’une à l’autre. Nos langues se mélangent et s’emportent à leur tour dans une danse passionnée. Vous resserrez votre étreinte. Collée contre vous, je devine votre entrejambe se soulever sous votre peignoir de velours noir. Mes seins aussi se redressent et se mettent à durcir. La chaleur de mon intimité se déverse, ruisselant jusqu’à inonder ma petite culotte de coton. Ma respiration se fait plus forte et plus haletante. Mon souffle devient saccadé. Je suffoque et m’évanouie...
C’est alors que je m’éveille, forcée de constater que tout cela n’était qu’un rêve... Un délicieux et merveilleux rêve...
20:20 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (15)