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22/12/2008

un an déjà , mots en jetés

 

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(photographe inconnu )

Singuliers au pluriel voilà mes amours.

Chacun représente une minute, un enthousiasme, un échec, une volupté.

J'aime le luxe des plaisirs qui ne coûtent rien, regarder les jambes des femmes arpenter le monde pour en mesurer la sensualité.

J'aime le désir naissant dans des yeux pétillants, quand le temps comme le souffle se tend.

On est sur terre pour quoi faire ? S'élever à la condition d'homme, ou satisfaire ses instincts ? J'ai choisi l'élévation, les mots. le charme des femmes. Voilà mon viatique.

Bien sûr, ces voyages au pays des ravissements pourraient passer pour libertins. C'est oublier que derrière chacune de ces nuits il y a deux individus qui se souhaitent, se donnent mais se disent aussi, comment mieux connaître l'autre que de le parcourir des doigts ou de la langue, comment mieux vivre l'autre que de l'écouter après l'orgasme.

Je suis trop libre pour continuer à vouloir porter des chaînes, même celles si rassurantes de la fidélité. Explorateur des autres, voilà ce à quoi j'aspire, certainement pour mieux me connaître moi-même.

Que d'années, de mondes, de modes, j'ai vécu. Peu furent aussi belles que cette dernière.

Chaque minute me fait plus serein et plus désireux.

Paradoxe doux qui fait le sel de ma vie que j'aime paradoxale, forme ultime de rébellion contre moi même.

Force de mes tendres souvenirs qui me portent serein vers mon avenir.

Un an de blog, un an de tendre stock.

 

 

ps pour lire le chemin parcouru dans l'écriture :

 

 

http://waidandsee.hautetfort.com/archive/2007/12/22/chamb...

 

 

17/12/2008

Programme

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Par la douceur te préparer
goulûment te déguster
A l'orgasme de ta grotte m'extirper
ma langue humide excitée
Observer ton corps trembler
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Quitter ta forêt vierge.

 gravir à pas de langue tes monts jumeaux

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Absorber le  téton du sommet
Le rouler avec les lèvres
contempler ton corps appaisé
respirer ton désir
te disposer bien stable
Pour la frénésie que tu désir
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En feu te baiser

 

Quitter ta forêt vierge.

 

en cris effrénés
nous abandonner

08:51 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (36)

14/12/2008

La taille du sexe.

 

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(photo waid - traitement graphique V.P.)

 

Je sais, je sais, s’il y a bien un sujet masculin tabou à ne pas aborder, c’est celui de la taille du sexe masculin.

Combien d'ados inquiets de la norme concernant le vit et angoissés à ne pas posséder la hampe suffisamment longue et large pour ne pas flotter inutilement dans le corps du délice ?

Que de femmes rassurantes pour dire « mais non, la taille ne compte pas c'est son comportement qui est apprécié », mais qu'en est-il en réalité?

La lecture des annonces échangistes donnent le tournis. Taille minimum exigée pour l'impétrant (en fait l'annonce est moins culturellement riche) 23 cm, la mention TTBM pour très très bien membré est une constante. Vous imaginez l'angoisse pour la masse des TBM, des BM, ou pire des tout simplement M.

Juillet 2006, Métro tokyoïte, 7h du matin. Un peu, en fait très, saoûls, nous rentrons d'une nuit de beuverie nippone. La trame est bondée de japonais sages, résignés à l'ardeur de leurs tâches futures. Soudain on nous interpelle, un grand noir, gabonais de son état, heureux d'entendre enfin sa langue, vive la francophonie.

Comme tous mâles, nous abordons, au milieu de ces nippons silencieux, une discussion sexuelle comparative ethnographique. Vient la question de la taille, oui une constante masculine, et nous apprenons que le sexe de notre ami bien plus volumineux que celui de notre ADN est absolument incompatible avec le con chinois, mais totalement absorbé par celui japonais qu'il honorait pour le bonheur de ses sept maîtresses.

Recevoir en un tel lieu, une sainte vérité, l'illumination de la grâce, était hautement improbable et pourtant oui, nous avons découvert dans cette trame nippone, par ce francophone que nous ne rencontrerons jamais plus, la Vérité de la Loi de la relativité.

Cette Loi d'airain s'écrit comme ceci :

Ce n'est pas la taille du sexe qui compte mais celle du con

Enfin libéré d'une angoisse métrique, l'homme pourra désormais rechercher son vagin d'or, celui taillé (les tailleurs anglais de Saville Row disent fité) à son outil.

Où comment le sur mesure devra remplacer le prêt à porter.

 

 

11/12/2008

c'est la crise

 

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C'est la crise ! vive les petits prix

Et vous vous faites quoi contre la crise ?

 

08/12/2008

Nuit sans commentaire

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(c) antonio barella

Hors du temps, hors la vie, rêve éveillé que de parcourir ces couloirs et découvrir ces alcôves, des femmes en dessous, des hommes au dessus, des bruits de succion, des grognements de plaisir. C'était donc cela un club, boîte précieuse où les couples s'adonnent et se donnent sous le regard, les caresses des autres.

Maison close des temps présents, où les animatrices sont bénévoles et les bourgeois compagnons libertins.

Et puis ce lit, lit de Salomon tellement il peut accueillir de maîtresses son dais, les lumières tamisées et le son adouci qui colore ces moments des nimbes du mystère.

Je m'allonge et tu libères mon sexe, tes doigts sur ma hampe, ta bouche sur mes seins, je me sens avalé, dégusté dans une lente et sensuelle torpeur, autour de nous des va et viens lents, des bouts de chair qui apparaissent pour être dégustés, des jambes qui se crispent un couple qui fornique à en rendre l'âme, des fuck me, fuck me implorants d'impatience.

Ce couple qui s'approche et admire ton superbe cul, sa main qui te caresse alors que tu la penses mienne, les doigts de cette blonde qui t'effleurent et ton regard quand un doigt inconnu te pénètre.

Mes mains qui jouent de ces deux abricots.

Ebauche de pluralité, ton envie retenue d'embrasser cette blonde initiatrice. 

Nos jeux ont repris, comme apaisés pour ma part, plus intimidants pour la tienne, cela n'était qu'une nuit de découverte, non une nuit de joutes, un voile de retenue pour cet inconnu désormais entre-aperçu.

Nuit de découverte, nuit sans autre commentaire que les ébats bouillants que nous eûmes de retour à l'hôtel.

 

02/12/2008

Supplique

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(photographe inconnu)
Madame,
Nous avons jouis par delà les lits en tous lieux.
j'ai sentis votre orgasme exhulter , annoner votre corps,
mais je suis encore ignorant.
Il est temps de vous confesser mon désir intime fusse au prix de mon mythe
mon corps ne veut plus être vierge de mon ignorance.
Il veut vous happer en son tréfonds,
vous sentir dans ses entrailles,
défaillir sous votre boutoir,
hurler de vos insistances,
et finalement connaître une part de votre plaisir.
Vous parerez vous de l'instrument de ce souhait ?
Vos reins joueront ils le requiem de ma virginité?
sonnerez vous le glas de ma résistance,
en carillon de ma jouissance ?
Madame accepterez vous d'être moi et moi vous?
je sais, je suis indécent et fou
mais ignorant aussi et cela je ne le veux plus.
je vous prie Madame ,d'accueillir ma supplique,
avec la rectitude qui vous caractérise.

Dans cette attente je ne peux que signer ,
waid and see , comme sceau de mon ingénuité.

22:24 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (29)

30/11/2008

Pacte avec le diable

 

 

 

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(photo soulier Satan collection Corthay)

 

 

Vendredi j'ai rendez-vous avec elle, à la fois sage et furieusement belle, à la fois classique avec cette fantaisie toute en discrétion.

Classe et feu sous la glace à qui sait la regarder.

Son nez pincé est une prouesse, une oeuvre d'art, un pied de nez au classique du reste.

Elle sera noire pour le rouge de mon désir.

L'enfiler pour la première fois, découvrir le contact de sa peau, la chaleur qui va monter dans mon pied ...

Aller devant les glaces d'Old England pour les voir vivre, voir le regard envieux des autres mâles moins bien chaussés.

Oui M. Corthay, vous avez bien fait d'appeler cette chaussure Satan, elle a la beauté du diable et je vais signer un pacte avec lui pour l'emporter car elle m'a ensorcelée

 

10:18 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (33)

28/11/2008

Petite annonce

 

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 (photographe inconnu )


Cherche langue concupiscente pour téton fébrile.

Transmettre proposition à bouche qui fera passer.

Mauvaises langues s'abstenir.

 

 

 

26/11/2008

envie de

 

 

 

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Envie d'être une boule de geisha 

 

 

13:58 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (26)

24/11/2008

Angoisse

 

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La voix :

Et si tu arrêtais de courir .

Si tu devenais sage , si tu cessais de rechercher toujours plus.

Si enfin tu étais satisfait de ce que tu as construis.

Accepte la vie qu'elle te propose, les enfants et la promenade du chien dominicale.

Elle voulait un pére pas un amant.

Le sexe n'est plus de ton age il est fait pour les amoureux.

Lui:

L’homme qui court s'arrêtant ?

Mais le mouvement c’est ma vie.

Cette vie immobile qu'elle veut c'est une mort lente.

un jour je rencontrerai la vie et je partirai.

je préfère ne pas être sage mais vivre.

 

 

 

(photo Edouard Levé série Angoisse , photos banales d'un village français banal si ce n'est son nom qui donne à la lecture des images une autre dimension.Ce travail parle du regardeur qui perçoit la réalité de façon subjective, lui donnant un sens en fonction de ses états d'âme. )

19/11/2008

Nuit de cinéma

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Elle voulait faire l'amour devant Paris.

une terrasse avec vue voila son souhait.

j'ai cherché , j'ai trouvé.

jeux de mains , jeux de coquins

et puis jeux de langues dans l'ascenseur.

la vue en intermède, les toits de zinc les fenêtres allumées.

la tour eiffel bleue qui scintille de son désir.

nos corps qui s'enlacent, sa jupe retroussée,mon pantalon tombé...

Concupiscence en vue imprenable.

sa langue me happe , ses mains me parcourent et la tour Eiffel s'illumine sur la nouvelle heure.

ses yeux disent son bonheur.

une parisienne qui jouit du pari de lui offrir Paris ...

au matin même lieu , nous prenons sur cette terrasse le petit déjeuner

Une caméra embrasse toute la terrasse

souriez vous vous étiez filmé ...

silence et rires de nos premiers pas d'acteurs.

 

 

17/11/2008

Requête

 

 

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j'ai envie de te sodomiser


d'accord mais en Manolo Blahnik  alors ...

13:26 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (50)

14/11/2008

impressions matin levant

 

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(photo sergei symbal)

Potron-minet, je bande au matin d'une nuit fauve,

ma chemise sur elle en habit de pudeur malgré ses fesses en point de vue.

Son corps en goût sur mes lèvres,

mon sexe en douleur de nos jeux,

ses yeux cernés de nos joutes,

que je brûle de rejouer.

 

 

 

12:12 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (25)

12/11/2008

Le telephone

 

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Elle est dans vos bras et son téléphone vibre, son esprit vous quitte, sa main glisse et lit son message.

Vous allez lui chercher un verre, elle pianote sur son clavier.

Il n'est pas d'instant de répit sans lui, elle n'a d'attention que pour lui.

Est-elle amoureuse ou simplement avide de messages ?

Je hais ce téléphone.

A moins que je ne sois injuste avec lui et trop juste avec elle ?

 

  

08/11/2008

carnet de voyage

 

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(photographe inconnu)

 

 

Les Ibères sont mammaires, les Italiennes chiennes

 torino,  barcelona

tapas ou focaccia

 comparer est vain

et ma gourmandise certaine

 

 

 

23:15 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (44)