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11/12/2008

c'est la crise

 

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C'est la crise ! vive les petits prix

Et vous vous faites quoi contre la crise ?

 

08/12/2008

Nuit sans commentaire

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(c) antonio barella

Hors du temps, hors la vie, rêve éveillé que de parcourir ces couloirs et découvrir ces alcôves, des femmes en dessous, des hommes au dessus, des bruits de succion, des grognements de plaisir. C'était donc cela un club, boîte précieuse où les couples s'adonnent et se donnent sous le regard, les caresses des autres.

Maison close des temps présents, où les animatrices sont bénévoles et les bourgeois compagnons libertins.

Et puis ce lit, lit de Salomon tellement il peut accueillir de maîtresses son dais, les lumières tamisées et le son adouci qui colore ces moments des nimbes du mystère.

Je m'allonge et tu libères mon sexe, tes doigts sur ma hampe, ta bouche sur mes seins, je me sens avalé, dégusté dans une lente et sensuelle torpeur, autour de nous des va et viens lents, des bouts de chair qui apparaissent pour être dégustés, des jambes qui se crispent un couple qui fornique à en rendre l'âme, des fuck me, fuck me implorants d'impatience.

Ce couple qui s'approche et admire ton superbe cul, sa main qui te caresse alors que tu la penses mienne, les doigts de cette blonde qui t'effleurent et ton regard quand un doigt inconnu te pénètre.

Mes mains qui jouent de ces deux abricots.

Ebauche de pluralité, ton envie retenue d'embrasser cette blonde initiatrice. 

Nos jeux ont repris, comme apaisés pour ma part, plus intimidants pour la tienne, cela n'était qu'une nuit de découverte, non une nuit de joutes, un voile de retenue pour cet inconnu désormais entre-aperçu.

Nuit de découverte, nuit sans autre commentaire que les ébats bouillants que nous eûmes de retour à l'hôtel.

 

02/12/2008

Supplique

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(photographe inconnu)
Madame,
Nous avons jouis par delà les lits en tous lieux.
j'ai sentis votre orgasme exhulter , annoner votre corps,
mais je suis encore ignorant.
Il est temps de vous confesser mon désir intime fusse au prix de mon mythe
mon corps ne veut plus être vierge de mon ignorance.
Il veut vous happer en son tréfonds,
vous sentir dans ses entrailles,
défaillir sous votre boutoir,
hurler de vos insistances,
et finalement connaître une part de votre plaisir.
Vous parerez vous de l'instrument de ce souhait ?
Vos reins joueront ils le requiem de ma virginité?
sonnerez vous le glas de ma résistance,
en carillon de ma jouissance ?
Madame accepterez vous d'être moi et moi vous?
je sais, je suis indécent et fou
mais ignorant aussi et cela je ne le veux plus.
je vous prie Madame ,d'accueillir ma supplique,
avec la rectitude qui vous caractérise.

Dans cette attente je ne peux que signer ,
waid and see , comme sceau de mon ingénuité.

22:24 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (29)

30/11/2008

Pacte avec le diable

 

 

 

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(photo soulier Satan collection Corthay)

 

 

Vendredi j'ai rendez-vous avec elle, à la fois sage et furieusement belle, à la fois classique avec cette fantaisie toute en discrétion.

Classe et feu sous la glace à qui sait la regarder.

Son nez pincé est une prouesse, une oeuvre d'art, un pied de nez au classique du reste.

Elle sera noire pour le rouge de mon désir.

L'enfiler pour la première fois, découvrir le contact de sa peau, la chaleur qui va monter dans mon pied ...

Aller devant les glaces d'Old England pour les voir vivre, voir le regard envieux des autres mâles moins bien chaussés.

Oui M. Corthay, vous avez bien fait d'appeler cette chaussure Satan, elle a la beauté du diable et je vais signer un pacte avec lui pour l'emporter car elle m'a ensorcelée

 

10:18 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (33)

28/11/2008

Petite annonce

 

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 (photographe inconnu )


Cherche langue concupiscente pour téton fébrile.

Transmettre proposition à bouche qui fera passer.

Mauvaises langues s'abstenir.

 

 

 

26/11/2008

envie de

 

 

 

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Envie d'être une boule de geisha 

 

 

13:58 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (26)

24/11/2008

Angoisse

 

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La voix :

Et si tu arrêtais de courir .

Si tu devenais sage , si tu cessais de rechercher toujours plus.

Si enfin tu étais satisfait de ce que tu as construis.

Accepte la vie qu'elle te propose, les enfants et la promenade du chien dominicale.

Elle voulait un pére pas un amant.

Le sexe n'est plus de ton age il est fait pour les amoureux.

Lui:

L’homme qui court s'arrêtant ?

Mais le mouvement c’est ma vie.

Cette vie immobile qu'elle veut c'est une mort lente.

un jour je rencontrerai la vie et je partirai.

je préfère ne pas être sage mais vivre.

 

 

 

(photo Edouard Levé série Angoisse , photos banales d'un village français banal si ce n'est son nom qui donne à la lecture des images une autre dimension.Ce travail parle du regardeur qui perçoit la réalité de façon subjective, lui donnant un sens en fonction de ses états d'âme. )

19/11/2008

Nuit de cinéma

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Elle voulait faire l'amour devant Paris.

une terrasse avec vue voila son souhait.

j'ai cherché , j'ai trouvé.

jeux de mains , jeux de coquins

et puis jeux de langues dans l'ascenseur.

la vue en intermède, les toits de zinc les fenêtres allumées.

la tour eiffel bleue qui scintille de son désir.

nos corps qui s'enlacent, sa jupe retroussée,mon pantalon tombé...

Concupiscence en vue imprenable.

sa langue me happe , ses mains me parcourent et la tour Eiffel s'illumine sur la nouvelle heure.

ses yeux disent son bonheur.

une parisienne qui jouit du pari de lui offrir Paris ...

au matin même lieu , nous prenons sur cette terrasse le petit déjeuner

Une caméra embrasse toute la terrasse

souriez vous vous étiez filmé ...

silence et rires de nos premiers pas d'acteurs.

 

 

17/11/2008

Requête

 

 

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j'ai envie de te sodomiser


d'accord mais en Manolo Blahnik  alors ...

13:26 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (50)

14/11/2008

impressions matin levant

 

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(photo sergei symbal)

Potron-minet, je bande au matin d'une nuit fauve,

ma chemise sur elle en habit de pudeur malgré ses fesses en point de vue.

Son corps en goût sur mes lèvres,

mon sexe en douleur de nos jeux,

ses yeux cernés de nos joutes,

que je brûle de rejouer.

 

 

 

12:12 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (25)

12/11/2008

Le telephone

 

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Elle est dans vos bras et son téléphone vibre, son esprit vous quitte, sa main glisse et lit son message.

Vous allez lui chercher un verre, elle pianote sur son clavier.

Il n'est pas d'instant de répit sans lui, elle n'a d'attention que pour lui.

Est-elle amoureuse ou simplement avide de messages ?

Je hais ce téléphone.

A moins que je ne sois injuste avec lui et trop juste avec elle ?

 

  

08/11/2008

carnet de voyage

 

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(photographe inconnu)

 

 

Les Ibères sont mammaires, les Italiennes chiennes

 torino,  barcelona

tapas ou focaccia

 comparer est vain

et ma gourmandise certaine

 

 

 

23:15 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (44)

06/11/2008

the possible ties between illness and sucess

Trois jours de FIAC , foire d'art contemporain , des milliers d'oeuvres vues , des dizaines d'envies d'acheter mais que retenir ?

Juste la rencontre d'un instant et d'une oeuvre , au hasard de mes périgrinations.

Paris , 19h , 19e ,  entre mosquée et boutique de jeune créateur, une énième galerie , exposition sans trop d'intéret , si ce n’est de retrouver le petit monde des gens assez fous pour être là et puis un flyer , une curatrice présente en face un jeune italien.

Un porche éclairé de loupiotes , un jardin dans une cour de brique et de broc, un groupe de jeunes trentenaires devant une table de jardin , du vin , des chips et puis en fond un appentis.

A l’interieur , une pièce vide avec une vidéo en projéction.

Une femme rejoint un homme , son homme , allongé , malade , des tâches lui envahissent le corps, cette voix en off et ce texte anglais en stéréo .

Derniers de celui ci , la maladie se propage , elle est étendue à ses cotés avec cette présence impuissante des amoureuses face à l'inéluctable.

Je sors interloqué , boulversé , je ne sais pas pourquoi.

L’artiste est là , jeune , ses lunettes rondes et cerclées .

Il fait bon ce soir là ,  je suis heureux , de la rencontre des blogueurs faite à midi , sensation de temps suspendu dans ce jardin à peine éclairé.

La vidéo me trotte dans la tête , troublante , envoutante , je demande des explications.

En un anglais aux accents italiens je découvre le sens de l’œuvre et la cause de mon trouble.

Le film est couplé avec un site internet , il est projeté chaque jour durant trois mois,  la fréquentation du site est analysée , les taches sont ajoutées par informatique sur le corps de l'homme , elles correspondent aux visites telles qu'analysées par google analytic , plus le site est fréquenté plus les tâches l’envahissent , son corps se noicit au fur et à mesure du succés du site.

Le succès du site engendrera sa fin.

Mon trouble s’éclaire , ma journée blogo- artistico s’achève sur la fusion de mes deux passions.

le titre " the possible ties between illness and sucess" n'est il pas un avertissement ?

 

 Carlo ZANNI "the possible ties between illness and sucess" 2006-2007 video

plus sur l'artiste http://www.imal.org/HolyFire/fr/?page_id=39

02/11/2008

passé,présent,futur

 

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Madame mon message vous semblait incongru,


pourtant de mes désirs il est pourvu


et de votre silence je serai au dépourvu ...

 


 


 

30/10/2008

100e Note

 

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( photographe inconnu )

Voyager, c'est être infidèle. Soyez-le sans remord ; oubliez vos amis avec des inconnus. 


(Paul Morand Éloge du repos, Éd. Arléa, p. 60)

 

j'ai entrepris ce voyage sans regarder où il me mènerait, 100 notes le contemplent.

Avant d'écrire j'ai commenté.

Et puis une rencontre au hasard de l'inconnu, la découverte que fantasmes et jouissances pouvaient être réels.

Le rêveur studieux et sérieux ne pouvait à l'aube de ses quarante ans que succomber.

Tant d'énergie dans le travail et un défi personnel accompli.

Un ronron dans le couple, des questions sur la famille,

une lassitude des autres jeux, des amis.

Envie d'inconnu, envie de risques, de mise en danger.

J'ai donc écrit, timidement au début, écrasé par les si beaux mots que je lisais ailleurs et puis le goût est venu, le style aussi, les aventures qui nourrissaient celui ci.

J'en suis à ma centième note, dois-je continuer à évoquer inlassablement mes nuits, mes désirs, mes déceptions ?

Narcissique exercice, madeleine sensuelle.

Bien sûr, Waid pourrait prendre le dessus sur le narrateur.

N'apparaît-il pas en Arsène Lupin des cœurs, les cambriolant comme un monte en l'air ?

Un texte en guise de carte de visite, gentleman blogueur.

Libertin assoiffé d'aventures, moloch insatiable.

Waid est une part de celui qui tape ces mots, celle condensée de ses envies de folies, de vie.

Alors je continue d'être infidèle sans remord et j'abandonne mes amis de la vraie vie pour des inconnus.

Encore que les ombres virtuelles se transforment parfois en chair qui me devient  chère.

Transmutation des ombres en or de la vie.

Un jour, chers connus, il sera temps de vous être infidèle et de disparaître de ce blog pour plus d'inconnu encore.

Mes notes auront été la trace d'un voyage ou plutôt son verbatim.

Pour l'heure, ce temps n'est pas encore. Pour l'heure Waid and see....

 

 

Ps : un clin d'oeil pour cette centième à mes amis sans qui aucune notes n'auraient été publiées x-addict, évéa et fée d'hiver