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14/02/2008

L'avant

 

 

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Hirakawa Noritoshi A leaf in the air

 

Elle pense à ce rendez vous pris , le connaît elle vraiment , les mails échangés , les Msn , la photo vue lui ont permis de construire une image mentale de cet homme , Golem de ses fantasmes.

La magie de leurs mots , celle qui l'a si souvent transportée y compris sur les vagues de l'orgasme, opera t elle encore ?

Sera t il à la hauteur de ses fantasmes ?

Qu'elles chaussures mettre , les noirs à talons , oui cela l'excitera , mais les bleues elle les aime bien les bleues , ne serait ce pas l'occasion de les étrenner.

Comment va t il la trouver , et ce bouton qui est apparue ce matin , fait chier.

"A ses mains sur mon corps , ses mots dans mes oreilles .

Vite , qu'elle heure , il ne reste que deux heures."

décidément les noires ou les bleues? (1)

 

 

(1) Chéres léctrices ce texte peut vous paraitre rédiger par un immonde phalocrate echappé d'un parc à theme où les derniers représentants y sont exposés, vous avez certainement raison , les femmes ont toujours raison ( flagornerie pour me rattraper , elles le verront mais cela ne fait rien, il en restera toujours) , mais jurez devant la blogosphéres et vos congénéres que vous n'avez jamais eu ce type de réflexions à propos de vos chaussures avant une rencontre

 

 

 

13/02/2008

Bain Baisers Bonheur

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(photo Norbert Guthier)

En ces lieux, point de pudeur, elle déambule devant moi son corps nu orné de ce tatouage. Je ne sais pourquoi ce dessin m'attire , il m'emplit, focalise toute sa féline sensualité. Les regards de mes voisins sur ses mouvements lascifs, m'emplissent de fierté c'est moi qu'elle désir.

Dans la moiteur de ces bains, j'ai rêvé plusieurs fois de me retrouver, de le retrouver. La chaleur humide m'alanguit mais c'est pourtant une sueur froide qui coule le long de mon dos. La tension de l'avant, délicieuse torture, fébrile excitation, tempête intérieure…

Si nos sens sont en ébullition autant les porter au plus haut point de température, c'est le jacuzzi qui fera cocotte , ses ondes bouillantes sont comme une ode à notre désir.

Je me dirige sans hésitation vers l'immense et accueillante vasque, je sais qu'il m'a emboîté le pas, le regard en laisse. Je n'ose pas le croiser, pas encore. Je sens qu'il me détaille et désire au plus haut point m'enfoncer dans les brumes et l'onde, me cacher encore un peu pour susciter un désir plus grand.

 Nos corps flottent entraînés par des milliers de bulles, nos mains se croisent, se caressent, nos bouches se découvrent. Que n'ai-je trop attendu le contact de son bijou intime sur ma langue.

Je caresse doucement ses lèvres de la pointe brillante, elles vibrent, avides, mais se laissent redessiner patiemment.

Ses seins pointent de désirs, son sexe est plus humide que l'eau, tant mieux le mien brûle de soif. L'étreinte est aquatique, en apesanteur, nos corps d'astronautes flottent au rythme de nos reins, nous ne faisons qu'un traversé par la voluptué de nos jouissances.

Seuls nos regards ne s'accrochent plus pour l'instant, je me rive à lui, aimantée par ces spasmes d'envie brûlante qui semblent faire bouillonner mon corps davantage que l'élément liquide qui nous échauffe. Mes jambes opalescentes s'enroulent à son corps et impriment un rythme lascif à cette danse impudique synchronisée.

Ses yeux brillent. Lorsqu'elle sort de l'eau, sa bouche râle. L'instant est irréel.
Mais les jeux aussi d'eau si doux soient ils lassent, cette conversation mérite des antipasti préliminaires que notre désir immédiat a transformé en Pasti.

Le dialogue se passe de mots, il m'indique la pause d'un regard, je passe ma langue sur mes lèvres comme pour prendre mon élan.

Nous allons vers une alcôve ou nous serons seuls.
Là, elle s'allonge et déploie la beauté de son corps  parcouru par le plaisir.
Je m'allonge à ses cotés mes doigts la frôlent, ma bouche la mange.

Je m'abandonne un instant, passive et offerte, histoire de calmer mes sens qui pointent à leur paroxysme… Pas longtemps toutefois, trop envie de lui.

La belle aime le partage, nous nous lançons dans un superbe 69, je perds mon goût pour ne connaître que celui de son sexe, magnifique sensation de ne faire qu'un et de recevoir le plaisir émis. Nous ne sommes plus gémissements, sucions, feulements, caresses, extase.

Après s'être découverts comme le veut le monde, nous voici aux portes de l'extase, les sens renversés, la tête à l'envers avec pour seul horizon les plaisirs jumeaux de nos deux intimités frémissantes. Nul besoin de mots pour savoir quand se laisser aller, culs par dessus tête et coeurs emballés au métronome de la chamade, je me répands en lui, il se répand en moi... Promesse d'un imminent et premier baiser au goût de Nous.

Ps deux bouches , deux cœurs , deux langues et quatre mains ont écrit ce texte à l’encre du ...

 

18:50 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : bain, sauna, rencontre, coquine

11/02/2008

Rayon de soleil

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Parce que ces moments sont comme un rayon de soleil de printemps.
.
(c) nan goldin , Serie SIMON 

09:14 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : nan goldin, sexe

09/02/2008

Juste un instant sur la terre

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Photo helmut newton

LUI :

Elle s’est assise en face de moi, j’étais troublé, elle l’a sentie  et m’a regardée dans les yeux criant son envie.

Je me suis levé et assis à ses cotés face à ce fauteuil que j’use trop.

Nos regards se sont croisés, nos bouches ont fusionnés.

Je l’ai soulevée et posée sur le bureau.

Ce fut l’unique fois.

Elle:

Eprouver cette sensation sur ton bureau...

Tes mains sur mon corps...

Me laisser emporter ...

Liberer nos envies...

Oublier tout le reste ...

Juste toi Juste moi ...

 

 

04/02/2008

Un rêve étrange et pénetrant

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"Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant

d'une femme inconnue et que j'aime, et qui m'aime,

Et qui n'est, chaque fois ni tout à fait la même

Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend."

 

Elle m'avait donné rendez vous , je devais l'attendre, nu et allongé, j'avais promis en toute occasion de rester passif.

Une porte s'ouvre, sa plastique, son regard, des bruits de vêtements , la chaleur de lêvres sur mon corps , mes seins , ma bouche , une mains caressante  flatte mes attributs.

La sensualité de ses doigts, de son corps sur le mien.

Une chaleur  humide enveloppe mon sexe d'une chemise de douceur, ses mains impertinentes parcourent mes fesses.

Ses doigts indécents visitent mon intimité , sensation de plaisir décuplé , impression que mon sexe est pénétré.

Je feule , j'odule mais ne peut la toucher, promesse oblige.

Son double rythme m'arrache des cris.

Au bord de l'orgasme elle me libère.

Elle m'enjambe et s'empale, délicieuse sensation de reunion de ce qui était séparé.

Son rythme au son de ses gémissements , mes mains tremblent de ne pouvoir l'enserrer.

Sa bouche me parcourt et m'abreuve de son plaisir.

Nos râles se mêlent.

Elle s'interrompt, elle vous a entendu.

Je vous laisse et reste avec elle... serai je tenir ma promesse?

01/02/2008

Au temps suspends ton vol ...

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" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours ! "

 

juste une pensée pour ces instants d'abandon.

L'aprés amour ...

30/01/2008

et pourtant elles marchent

 

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On dit que les chaussures des femmes sont le reflet de leurs âmes, et celles des hommes?

Essayons nous à cette exercice.

Que peut on y lire?

Il s'agit d'un homme (jusque là pas difficile), élégant , aimant les trés beaux objets , peu économe, plutôt baroque dans son classissisme avec une pointe de folie , il est trés sensible aux détails , ne supporte pas le clinquant ,le vulgaire et le faux, Il aime être là où on ne l'attend pas , il se fout du qu'en dira ton , il a une pointe de vanité, il adore la futilité et pourtant il recherche la perfection quand il peut la rencontrer.

 Aucun défaut alors ?

 Si celui de tous ces qualificatifs , cela en fait!

 

 

11:52 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : chaussure, cirage, pompe

25/01/2008

Les petites choses de l'amour

 

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Chut……. Regardez , il bouge , c’est beau , non ? Je ne m’en lasse pas. Je vous laisse étant tout à sa contemplation.

22/01/2008

ouverts ou fermés ?

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                                        photo  Alva Bernardine, miroir

 

 

Faut il garder les yeux ouverts pendant l'amour ?

Voila une question existentielle s'il en est , vous me direz chacun fait comme il lui semble et d'aucun ne peut décider de la meilleurs façon.

Pour ma part je les garde grands ouverts , le sexe est un moment de partage et ce partage se fait par tous les sens y compris celui de la vision , voir l'autre plonger son regard dans le sien s'est maintenir un lien avec lui au delà du lien charnel.

Alors je garde les yeux grands ouverts pour dialoguer , pour signifier mon bonheur, pour communiquer mes sensations,pour communier avec l'autre.

La difficulté réside quand l'autre les ferme , son plaisir lui appartient en les fermant elle doit le démultiplier mais pour celui qui est dessillé , il manque un compagnon de jeu , le regard de l'autre.

Que faire alors ? tout simplement  le rejoindre dans l'obscurité de ses sensations , fermer les yeux et mettre fin au dialogue des âmes comme disait un auteur.

Le plaisir me semble alors plus solitaire , plus égoïste , il me manque la dimension partage.

Vous me direz que je suis un visuel  et que parfois la vision doit céder le pas sur les autres sens?

Oui, je vous comprends mais le sexe à ses raisons que la raison ignore c'est pourquoi je préfère durant celui ci deux paires yeux ouverts l'un à l'autre .

08:00 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : sexe, yeux ouverts

18/01/2008

elle est là , et , si

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andres serrano ,  série Church , pour la métaphore.
-------------------

Elle est là et me fait mal, comme une boule dans le ventre, comme une main qui enserre la gorge, comme un bourdonnement dans le cerveau.

Elle est là et je ne la voulais pas.

Elle est là et je n’y puis rien.

Si, me dire que je suis un rien puisqu’elle est là.

Si, me dire que je suis humain puisqu’elle est là.

Si, me dire que je vais écrire ces mots et qu’elle disparaîtra.

17/01/2008

Nuit germanique

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Le voyage en train avait était long , la cathédrale de Cologne pointait ses immenses flèches , l’exposition avait été ahurissante , vision martienne d’un artiste slovène.

Le repas réunissait le petit monde globalisé de l’art , l’anglais était de mise , le vin coulait à flot.

Elle était à deux convives de moi , une paire d’yeux bleus , une couronne blonde et ce petit nez troussé.

Nos regards se sont croisés, ils se sont plus , ils se sont rapprochés.

Elle parlait français avec cet accent à la Romy qui est si sensuel , dieu que la langue allemande est belle parlée par une blonde chevelure.

Les mots ne suffisaient plus, les mains réclamaient le dialogue , il fut fructueux.

Alors elle m’invita à aller ailleurs, de l’autre coté du Rhin ou une rave l’attendait dans un entrepôt.

Nous quittâmes le monde de l’art, pour celui de la musique, les sons étaient assourdissants, les corps saccadés hachés , des couples se formaient, des corps dansaient seuls au milieu de tous.

Nos corps se sont liés, mes reins étaient cadencés par les pulsations du son , la lumière syncopée créait une perception hallucinatoire.

J’ai perdu la notion du temps , nos corps et la musique ne faisaient qu’un , j’étais musique ,elle était son.

Au matin, je rentrais sans chemise, elle m’avait été conservée comme trophée de cette nuit, moi je n’avais même pas celui de son prénom.

 

15/01/2008

Leçons de vie en 3 images

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Leçon n° 1 Apprendre à communiquer
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Leçon N° 2 Apprende à regarder
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Leçon n°3 Apprendre à jouir

08:29 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : mail, effeuillage, levrette

13/01/2008

plaisir à 1 euro

 

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J'en avais envie depuis longtemps, cela me demangeait , un aprés midi j'ai craqué. 

Je vais vers la borne pianote et choisi mon velib.

Ç’a y est je pédale, dans paris les avenues sont vides ; il fait soleil , la liberté me donne des ailes , je sillonne entre les rues en pedalant, gai ( pas gay) comme un pinson , je m’arrête là où je veux, saute de mon velib , le reprends , quel bonheur , un bonheur à 1 euros à Paris cela n’existait plus.

( Ndlr :  

Désolé pour les amatrices de barbes , ce n'est pas moi sur la photo mais si vous passez commande avant je peux y reflechir.)

11/01/2008

Petits chiens

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Lorsqu’il se couche à ses cotés , se met sous le dos et la regarde avec ses yeux humides, je n’existe plus alors je me plonge dans ma bibliothéque et parmi les ouvrages anciens rongés par les vers j’y découvre une consolation , je vous la livre.

(ndlr il s’agit d’un pamphlétaire libertin ,véhiculant des idées subversives , l’ouvrage Tableau de Paris croque de façon satyrique la société d’avant la révolution , on y sent le ferment de celle ci, sauf dans ce texte qui me rapproche terriblement de cet homme blogueur du temps de louis XVI qui ne pouvait imprimer ses notes qu’à Amsterdam.J’ai gardé pour la saveur l’orthographe de l’époque).

 

TABLEAU DE PARIS

Corruptio optimi peffima.

Tome III

A Amsterdam, 1782 , Anonyme

 

 

Chapitre CCXLIV

 

Les petits chiens.

 

 

La folie des femmes eft pouffée au dernier période fur cet article.Elles font devenues gouvernantes de roquets,& ont pour eux des foins inconcevables.Marchez fur la patte d’un petit chien, vous êtes perdu dans l’efprit d’une femme ;elle pourra diffimuler, mais elle ne vous le pardonnera jamais :vous avez bléffé son manitou.

Mais ce qu’on ne voit qu’à Paris, ce font de grandes imbécilles qui, pour faire leur cour à des femmes,portent leur chien publiquement fous le bras dans les promenades & dans les rues ; ce qui leur donne un air fi niais & fi bête , qu’on eft tenté de leur rire au nez, pour leur apprendre à être des hommes.

Quand je vois une belle profaner fa bouche en couvrant de baifers un chien qui fouvent eft laid & hideux , & qui, fut il beau, ne mérite pas des affections si vives , je trouve fes yeux moins beaux ; fes bras, en recevant cet animal, paroiffent avoir moins de graces.J’attache moins de prix à fes careffes ; elle perd à mes yeux une grande partie de fa beauté & de fes agrémens.

Jamais une femme ne fera cartéfienne : jamais elle ne confentira à croire que fon petit chien n’eft ni fenfible ni raifonnable quand il la careffe.Elle dévifageroit Defcates en perfonne, s’il ofoit lui tenir pareil langage ; la feule fidélité de fon chien vaut mieux , felon elle , que la raifon de tous les hommes enfemble.

J’ai vu des jolies femmes se facher férieufement & fermer fa porte à un homme qui avoit adopté cette ridicule & impertinente opinion. " 

 

 

 

Mesdames je sais, je m’expose à votre courroux, mais le mien est aussi grand devant la concurrence déloyale de vos " manitou " nous ne sommes plus rien devant leurs yeux humides.

 

 

18:29 Publié dans COUPS DE GUEULE | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : hey, j'existe, aussi

09/01/2008

Suis je chez les fous ?

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J'avais été annoncé par des amis proches, la rue vieille du temple était longue , le 101 fut enfin trouvé.

Porte cochère, cour , escalier et veranda , à droite la porte haute.

J'entre , une pièce toute en hauteur , un desk gris , des placards , derrière une pièce sombre , un bruit sourd et angoissant , une lumière qui bouge.

Une jeune femme belle et hautaine derrière un mac.

J'approche de la pièce des assourdissants SLURRRRRP SLURRRRP sont maintenant compréhensible , je passe ma tête , face à moi une immense mouche suce avec délice un carré de sucre , il s'agit d'une vidéo projetée sur toute la hauteur de 4m de la pièce , un système sur-round amplifie les bruit de sucions et vous pénètrent à chaque coups de pompe.

Suis je chez les fous , que fais je ici , est ce cela de l'art ?

 Mon aventure dans l'art contemporain commençait.

 

(douglas gordon, video fly)