26/06/2008
HALDE

Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis , bon j'ai suffisament clamé ma blonde addiction pour qu'elle ne soit pas ignorée.
Mais cette addiction se doublait de l'addiction à l'intelligence et oui mon challenge , ma croix était de séduire les blondes intelligentes , ce challenge je l'ai assumé , mais là je ne peux plus ....
Non que j'ai épuisé le stock de cette denrée qui m'est précieuse , non que Bruxelles ait imposé des quotas pour permettre une meilleurs reproduction de l'espéce , il parait qu'elles vont disparaitre , mondialisation oblige.
Tout cela à cause de la H A L D E , haute autorité pour la lutte contre les discriminations et exclusions.
En effet la HALDE dont je vous joins les coordonnées ( HALDE ) lit semble t il les blogs et le mien en particulier , je viens de recevoir un mail privé , encore un me direz vous.
En substance on me rappelle l'interdiction formelle de toute discrimination fondée sur la race , la religion la couleur et là on me confirme une lapalissade ...
La couleur des cheveux est une couleur ! être séduite que par elle serait une forme de discrimination illicite.
Je suis donc en infraction avec la loi dans mes preferences sexuelles .... et moi qui me croyait libre , je fais donc l'objet d'une enquête préliminaire avant eventuelles poursuites.
Bientôt je serai soumis au testing ...
On me poursuit pour mes préférences sexuelles et nul association ne vient à mon secours pour dénoncer ces pratiques liberticides.
Je dois justifier d'actions non discriminatoires vis à vis des brunes , or ma derniere était chinoise comment obtenir d'elle une attestation de non discrimination.... en cantonais ?
Je crois que la note de la russe a été la goûte d'eau qui a fait déborder la patience de la HALDE
J'ai eu beau dire que c'était le fruit d'un hasard que j'aime les brunes que j'en connais que je mange avec certaine sque je leur fait même parfois la bise , rien n'y fait je serai un discriminant sexuel , pour ne pas récement avoir eu de relations intimes avec elles !
Si ce blog est arrété c'est que je suis à la santé , et moi qui suis encore vierge du derriere comment vais je faire pour prendre une douche ?
En serrant les fesses , surtout pas dit un proverbe turc , si ton ennemi te force par derriere ne lui donne pas le plaisir de serrer les fesses ... les turcs y s'y connaissent.
Bref la situation est grave on attente à nos choix intimes sous pretexte de quotas et autres discriminations positives.
Vais je devoir lancer un appel à discrimination positive ?
Oui je le crois et peut être pour mon bonheur !
Alors je le lance : mes prochaines galipettes ne seront pas blondes ...
Oui mais à la HALDE ils ne se contentent pas de profession de foi ils veulent des actes , waid au boulot sinon tu ne pourras plus te marier en blanc virginal si tu passes par la santé car tu n'y perdra pas que celle ci , ( on sodomise sous les douches ....)
En attendant l'illustration de cette note ne sera pas blonde.
1er effet de la Halde.
Désolé les coquines blondes soyez fair .
Ps
Chère L.... , petit poussin blond , tu vois grace / à cause de la HALDE je ne peux te faire passer de la catégorie divagations à celles Envies , je sais , ne pas dire à une femme que l'on a envie d'elle c'est un peu l'ignorer , presque la mépriser mais je suis désormais tenu à des quotas ( non .... pas comme pour le thon rhooo , comme pour la coquille Saint jacques celle qui portait venus sur les flots dans le tableau de boticelli aï oui Mr de la Halde j'avais oublié que vénus était blonde aussi ... je suis incorrigible)
06:50 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (23)
24/06/2008
Cornélien LA REPONSE

Chère pollicitante ,
J'ai bien reçu votre proposition si déstructurante , vous m'avez bien cerné , je suis joueur , gourmand et peu résistant à la frustration.
Privilégier mon plaisir ou le votre.
Avoir une stratégie autre , celle vous contraindre par la jouissance extrême de mon cunni à renoncer à vos règles du jeu.
Je suis trop impertinent et aime trop la liberté pour me soumettre à une règle, fut elle si sensuelle.
Une règle c'est une prison que l'on s'impose or le blog est ma clef des champs , il n'est donc pas compatible avec la notion même de règle.
D'ailleurs pourquoi m'avoir imposé cela , pas pour votre plaisir charnel qui si l'on suit la règle sera amputé du plaisir de la réciprocité , pour tester ma résistance , pour jouer de moi , pour jouer de vous aussi?
Chère vous, je ne sais dissocier au lit mon plaisir de celui de ma partenaire , le sexe égoïste m'effraie même , car pour moi il s'agit d'une communion des corps , jouir seul n'est qu'une prière , c'est jouir à deux que je recherche.
Alors point de jeu qui déroge à cette règle , si vous me voulez madame c'est sans limite de nos jouissances physiques réciproques , je ne concéderai rien sur ce point.
Vous êtes déçue ?
Non je ne le crois pas car si vous m'avez écrit pour me tenter c'est que vous m'avez lu et si vous l'avez fait , alors vous avez compris que je n'étais pas homme à jouer sans l'autre.
J'aime trop le dialogue pour accepter un monologue.
Waid
12:56 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (16)
22/06/2008
Cornélien
Je vois que tu es joueur waid , moi aussi , en plus j’aime l’amour destructuré.
Nous nous verrons qu’une seule fois :
Au choix :
Un cunni d’enfer pour moi ,
Ou une fellation d’anthologie pour toi

Rien d’autre ne sera fait ...
A toi de choisir j’attends ta réponse sur ton blog bien sur.
22:55 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (28)
19/06/2008
Message privé

La veille de la fête , au petit moulin , rue de Poitier , tu me trouveras allongé à t'attendre .
Vêtu mais sans dessous , dans l'obscurité , les yeux bandés sur ta lubricité.
Une flamme vascillante , une boite de chocolats et du champagne en offrande à ta venue.
Mon corps en sacrifice à ton désir.
L'attente en excitation du plaisir.
L'inconnu en piment de l'audace.
07:21 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (13)
17/06/2008
Les choses simples
Point de choses compliquées , juste une rencontre qui se prolonge autour d'un verre , des yeux qui brillent des gestes qui disent , t'accompagner chez toi et puis se laisser aller , même si c'est la premiere rencontre.
Le reste ne se raconte pas , il se vit , cela pourrait commencer comme cela :

Et puis l'envie grandissant comme cela














09:35 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (31)
16/06/2008
conversation

Elle : je peux te dire ?
moi : oui on se dit tout.
Elle : mais peux tu tout entendre ?
moi: ben oui tu sais que je suis ouvert.
Elle : j'ai vu la jolie I .... et
Moi : et quoi raconte , c'était bien.
Elle : ouah mieux que bien j'avais jamais connu une chose pareille , inracontable ...
Moi: Et bien, elle est rudement forte I ....
Elle: ben oui mais .... surtout on était trois il y avait son mari.
Moi :
Elle : pourquoi ce silence t'es jaloux ?
Moi : Non (rires) je bande ...
Ps Et oui bientôt le millième commentaire , l'heureuse commentatrice (désolé jori ) aura droit de m'imposer un gage , je tremble , mais je serai fort
PS 2 OUI le millieme est tombé , un gage est du à Blonde dans la ville , il est interdit de lui suggerer des trucs cochons , c'est un blog d'esthetes ici ...
07:53 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (33)
13/06/2008
ce que veulent les femmes sur le net
MSN donne des conseils , entre autre ce que veulent les femmes sur le net , je vous livre les 10 points et mon commentaire:
Les 10 trucs qui font craquer les filles sur le Web. Top secret !
1. Une pincée d’intelligence
Pas besoin d'être Einstein ou Pasteur. La plupart des femmes ne recherchent pas des génies, mais vous devez faire preuve d’un minimum vital. Le style Jean-Claude Van Damme ne passe pas trop bien à l’écrit. Alors relisez-vous ! Utilisez le correcteur d’orthographe et trouvez une bonne citation.
Bon là je suis mal comment croire à mon intelligence avec mon analphabétisme , va falloir me relire , gloups , mauvais point , encore que dépasser van damme cela ne me parait pas trop difficile.
2. Un soupçon de frime
Laissez-leur entendre que vous êtes fort et qu’elles ne craindront rien dans vos bras. Donnez-leur une impression de force intérieure. Montrez leur que les hommes, les vrais, ça existe encore !
Je sais faire , faut me voir avec mon costume italien , mes persol marchant nonchalamment dans l'attente d'^étre accosté par une blonde en émoi
3. Une bonne situation
Les femmes aiment les hommes qui ont une bonne situation. Cela ne veut pas dire qu’elles sont vénales, mais les hommes qui ont du pouvoir les attirent. Alors sans en mettre plein la vue, faites une petite allusion à votre job et faites-lui comprendre que vous ne serez pas un parasite.
Ah bon , bon je dois dire que je suis un homme de pouvoir alors mais sans en mettre plein la vue
4. Un peu de classe
Ça parait évident, mais choisissez une photo qui vous avantage. Evitez la dernière photo d’une virée entre potes ivres morts.
pas de photos de ma dernière cuite tokyoite alors , juste l'hameçon n° 3 , celui qui les fait toutes craquer , présomptueux ? non si elles résistent j'ai le n° 4 là je suis nu et en érection , succès garantie
5. Une grosse dose d’humour
Imaginez votre première rencontre. Soyez drôle en gardant votre élégance naturelle. Ne vous prenez pas au sérieux, mais ne faites pas le lourd dingue. Gare à la « beauf attitude
bon ne courant que les femmes intelligentes , on fera 2 , 3 ° degré , au dela cela devient plus périlleux
6. Un brin d’originalité
Pour se distinguer rien de tel qu’un petit coup d’œil à la concurrence. Ne reproduisez pas le profil du mec moyen qu’on voit partout. La compétition est féroce, alors jouez la carte de la différence. N’oubliez jamais que vous êtes unique et forcément exceptionnel.
pas de copié collé , du sur mesure , du live
mais ont elles encore l'habitude de cela ?
faut pas paraître too much non plus , non je me rappel un " tu parles trop compliqué " assez consternant
7. Un torrent de romantisme
Qu’on se le dise, les femmes aiment le romantisme. Ça ne sert à rien de jouer le macho de base. Montrez-lui que, comme elles, vous pouvez être sensible et attentionné.
bon comme
envoyer un bouquet virtuel
dire des vers
l'accueillir dans un bel endroit
avoir les pieds et le zizi lavé
tendre une serviette après la douche et enlacer la belle en lui disant que l'on est heureux
j'arrête j'en vois une qui bave sur son clavier
8. Un plein de confiance
Assumez votre parcours, vos succès, vos échecs. Soyez sûr de vous, car si vous ne croyez pas en vous-même, comment pourront-t-elles croire en vous ?
elles croiront quand elles verront mon regard doux et pétillant et mes mains ... sensuelles
9. Un chouia d’honnêteté
On appelle ça l’intuition féminine. Les femmes ont des radars, qui sentent quand vous brouillez les pistes. Ne mentez pas sur votre physique, votre caractère ou votre situation professionnelle. À un moment ou à un autre, la vérité ressortira.
Là je suis dubitatif
si je dis que je suis physiquement mimi, craquant , absolument charmant ( trois derniers qualificatifs au vu de ma photo) , fort et équilibré , sans question existentielle , que j'ai une situation à faire pâmer belle maman qui m'autorise à ne jamais regarder mon compte à la fin du mois et à voyager souvent , que je suis pétillant d'intelligence , cultivé , ouvert , plein de charme et d'impertinence, que j'aime le sexe et la sensualité , que j'adore le shopping , que je sais écouter et conseiller ...
Vous croyez qu'elles pourront le supporter ... non parce que dire de suite que l'on est le charming prince , celui qu'elles attendent depuis tant de temps comme ça d'un coups , leur coeur risque de lâcher.
il vaut mieux se taire
10. Un zeste de mystère
Même si votre vie est un roman, il faut aller à l’essentiel. Être complet mais bref, pour capter l’attention et susciter l’intérêt. Un long discours risquerait d’endormir ou pire de faire fuir la femme tant convoitée. Pourquoi aurait-elle envie de vous rencontrer si vous lui avez déjà tout dit sur la toile. Il ne vous reste plus qu’à vous préparer et vous faire tout beau pour la faire craquer dès le premier rendez-vous.

10:38 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (41)
11/06/2008
Je vous dis
En lisant Paul éluard je me dis un peu :
J'ai dit facile et ce qui est facile
C'est la fidélité.
extrait N
Je m'émerveille de l'inconnue semblable à toi semblable à tout ce que j'aime
Qui est toujours nouveau.
extrait nous avons fait la nuit
Je t'aime pour toutes les femmes que je n'ai pas connues
Je t'aime pour tous les temps où je n'ai pas vécu
Pour l'odeur du grand large et l'odeur du pain chaud
Pour la neige qui fond pour les premières fleurs
Pour les animaux purs que l'homme n'effraie pas
Je t'aime pour aimer.
extrait je t'aime
A quoi penses-tu ?
Je pense au premier baiser que je te donnerai
Baisers semblables aux paroles du rêveur
Vous êtes au service des forces inventées.
extrait N
21:25 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (14)
09/06/2008
6.83 millions

Il est rare de se battre pour 6.83 millions d’euros.
Tel était le cas , les débats étaient doctes et les enjeux importants
Pourtant mes pensées étaient accaparées par sur ma superbe voisine.
Une classe folle, pantalon en velour blanc, bottes fauves, port noble et longs cheveux noirs.
J’imaginais le velouté de son grain , nue , sous mes caresses
Entrer en elle avec mon pénétrometre voila à quoi je pensais au milieu des moyens et arguties qui fusaient comme un soir à bagdad.
La fourager joyeusement plutot que de l'écouter.
Non décidemment les 6.83 millions d’euros ne valaient rien pour une nuit avec elle.
Trop concentrée elle n’a pas perçue que sa victoire n’était qu’à un battement de cils.
La vertu n'est pas toujours bonne conseillére...
08:40 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (14)
06/06/2008
Je suis à la foire
J'ai fait mes valises.
Par amour que ne ferais je pas , je me suis levé à 4 h du matin , j'ai sauté dans un avion à 6h35 direction lyon , là je vais sauter dans un deuxième, direction Mulhouse , je vais déposer mes affaires et je glisserai dans le train direction Bâle.
A 12 h j'y serai , oui à la grande foire !

Non pas celle là ! celle de l'art contemporain , ART BASEL 08
Celle où on est accueillie par un immense plug à l'entrée , celle où l'on peut visiter un stand avec 17 picassos prêts à être emportés par le premier milliardaire venu , là où l'art du monde se sent , se hume , se déguste , se consomme , se spécule.

Voir les belles et les élégantes , les artistes , les galeristes et les assistantes d'autant plus jolies qu'il faut anesthésier l'acheteur . Là où les chiffres vont de 2 zéros à 7 zéros , là où la compagnie Net Jet finance un stand et offre aux happy few une réduction sur ses jets privés ( il s'en posera 200 dans le week end ) , là où riches et pauvres font la queue devant le stand gratuit et pris d'assaut des glaces movenpick.
Je vais regarder les évolutions , être consterné devant certaines oeuvres blin bling , subjugué devant des découverte , frustré de ne rien acheter , mais heureux d'être dans le saint des saints dee ce qui se fait dans l'art aujourd'hui , oui j'y serai oui j'y aurai participé même modestement en simple spectateur.
Et puis l'oeil ne se forme qu'en regardant , alors je vais regarder dans ces immenses couloirs sans fin , gorgés des plus chères horreurs comme des trésors les plus simples.
Et puis il y a les foires off , list 08 avec les galeries émergent au look aussi décoiffant que leurs oeuvres , futures tycoons du grand cirque de l'art , je vais retrouver mes galeristes new yorkais et japonais , il faudra visiter cette ancienne usine de bière manger un morceau sur la terrasse grimper jusqu'à la cheminée pour apprécier le paysage.
Et puis je vais retrouver mes fondus , qui eux même ont tout sacrifié pour venir avec l'angoissante question vais je trouver un lit pour ce soir.
Rencontre improbable où l'industriel va côtoyer un plouc sudiste ( moi) un artiste albanais , une assistante galeriste parisienne , une chasseuse de talent , un conservateur , un couple gay qui travail à l'opéra etc ...
l'anglais va être encore nécessaire hai hai ...
Bien sur j'irai à la fondation Beyeler lors de l'inauguration de l'expo fernand leger pour retrouver mon canapé blanc mon canapé , celui face aux nynphéasde Monet à coté de l'homme qui marche de Giacometti , y déguster, lové ,une coupe de champagne , délice sans commune mesure.
Et la nuit , elle sera rave bien sur dans l'usine des pompiers où il fera bon danser jusqu'à 5h du matin , certains se risquent même à se baigner dans le rhin ... rassurez vous je ne le ferai pas je ne peux me présenter pustukeux à mon prochain rdv coquin quand même !
Voila point de sexe ..... ben oui je vous ai dit que j'étais sage ... juste des rencontres , des discutions et le soir un peu saoul , un peu fatigué , je rentrerai bien sagement vers mulhouse et mon grand lit vide ... bon les trains recommencent à 5h37 seulement , va falloir trouver une occupation en attendant ...

10:00 Publié dans ART CONTEMPORAIN | Lien permanent | Commentaires (14)
02/06/2008
Nuit ottomane
(photo Tony WARD)
A l'inconnu qui lui donnait rendez vous au Palais Royal, elle avait préféré les rives si courues du Bosphore.
Je me trouvais dans ma chambre solitaire, avce ce billet témoin de mon infortune.
Minuit l'heure du crime, je composais son numéro.
Elle était dans sa chambre, les yeux pleins de la ville, les narines emplies des odeurs du grand Bazar
Je ne sais pourquoi, bravache , je lui indiquais m'y être aussi rendu.
Elle me demanda le nom de mon hôtel, R .... Fut ma réponse.
Le silence comme aveu d'un trouble, c'était aussi le sien, j'étais à quelques couloirs !
Il ne faut jamais être troublé devant un fauve près à l'assaut.
Je m'engouffrais dans la brèche pour prendre cette citadelle qui s'était jusqu'à lors refusée.
Ma voix se fit ferme pour lui ordonner de se déshabiller et se coucher
Puis je commençais à décrire le parcours à venir de ma langue sur son corps, de mes doigts en meute traquant son plaisir dans ses plus intimes.
Mes mots se faisaient sensuels, descriptifs, précis, mon souffle insufflait vie à ce supplice de tantale.
Mais la belle n'avait pas l'âme du virtuel et ses mains prenaient les chemins décrits par mes mots.
Mots chauds et indécents.
Mots vibratoires ou staccato.
Chemins de pèlerinage, chemins d'extases.
Les ondes téléphoniques en onde de plaisirs.
Son souffle se fit saccadé, le combiné renvoyait de petits cris de plus en plus rapides, la citadelle allait se donner à son assaillant.
Elle vacillait, titubait, les remparts de la décence avaient cédés sous les caresses comme trompettes de Jéricho.
Un hurlement comme chant de cygne de la libération de la vague en elle.
Explosion du donjon.
Rien, le silence
Silence gêné d'avoir joui entre ses doigts, entre mes mots, ressac de l'orgasme.
Ce contrôle qu'en toute chose elle s'était toujours efforcée de conserver revint,
Elle me supplia de la rejoindre, m'indiqua le numéro de sa chambre ...
Aux jeux du désir j'avais ma revanche, je lui avouais ma supercherie,
Dépitée, elle m'avoua y avoir cru et pour la première fois jouis immensément au téléphone.
Ce fut notre nuit ottomane.
08:48 Publié dans NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (20)
30/05/2008
débandaison
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !
Je suis cet Ulysse en ce moment la tête pleine de ces beaux voyages mais chez mes parents où je contemple la morne plaine de l'ennui.
Moi qui aime vivre à cent à l'heure qui ne supporte pas l'instant entre deux évements , je m'ennuie grave.
Bientôt des voyages et des aventures oui mais hic et nunc , rien prisonnier à compter les jours .
Attente et débandaison.
je deteste l'attente et l'ennui.
je deteste l'usage et la raison.
je ne puis vivre chez mes parents le reste de mon âge
j'ai trop connu la liberté.
Enfant trop gaté
drogué à la vie
je hais les matins calmes
12:46 Publié dans COUPS DE GUEULE | Lien permanent | Commentaires (19)
29/05/2008
Lost in translation
20 h 30 Omote-Sando , Tokyo , comment rencontrer de belles japonaises quand on n'est en ville que depuis deux heures ?
Café weleda , architecture bio , bois et verre , lieu design.
Beautiful place , beautiful people me disait ma voix
Effectivement le lieu était envahie de superbe japonaises , plus hypes les unes que les autres.
Le japon est ainsi fait que les filles sortent entre elles.
Pour un amoureux de la mode et des femmes , le lieu était un défilé.
Mais comment prendre langue avec l'autochtone , à Paris en de tels lieux la mission est impossible , et ici ?
Une table à coté de nous , 6 superbes tokyoites devant un Mac à regarder des photos d'un shooting de mode.
Réunion de préparation d'un journal style Elle local.
Des journalistes d'un magazine comme Elle , autant approcher chez nous un peloton d'exécution.
Je demande si l'on peut me chercher sur google map une adresse pour aller voir une galerie qui expose Rinko Kawachi .
Rinko kawachi ! 12 paires d'yeux me fixent , je venais de prononcer le nom de la star photographe de la génération de nos belles.
Que des étrangers puissent connaitre Rinko était surprenant mais quand elles apprirent que je possédait la photo représentée sur le catalogue de l'artiste , j'étais devenu un Ovni.
Mieux , l'une de nos japonaises styliste avait participé à un tournage de publicité avec Rinko.
Notre soirée était engagée , nous allions découvrir avec elles Tokyo by night ...
3 hommes et 6 tokyoîtes c'est presque le titre d'un film.
Où il nous fut offert à 10 000 km de chez nous le vin de notre voisin.
Où nous connumes l'âme japonaise.
Où nous furent bad boys en volant sous l'orage un parapluie.
Où nous fûmes repoussés d'une boite échangiste exclusivement pour japonais.
Où au retour à 9h du matin , il fut devisé dans le métro avec un camerounais de la comparaison des tailles des vagins chinois et japonais.
Ps 1
Rinko Kawauchi s’est fait connaître en remportant le 27e prix Ihei Kimura en 2001, récompensant deux livres publiés chez l’éditeur Little More, « Hanabi » et « Utatane ». Ce dernier, petit chef d’œuvre photographique, l’a révélée comme une des photographes les plus prometteuses du Japon. Martin Parr l’a d’ailleurs intronisée en vedette des Rencontres d’Arles en 2004 à l’occasion desquelles ont été exposées des photos tirées de « Utatane » et de sa série suivante « Aila ». Une exposition à la Fondation Cartier à Paris en 2005 regroupant différents travaux dont « The eyes, the ears » et« Cui cui » finit de la consacrer dans le milieu de la photographie.
Il y a une réelle alchimie qui se crée dans les associations d’images de « Utatane » et dans une moindre mesure de « Aila » (correspondances ou oppositions de formes, de couleurs, de matières…). Une mélodie silencieuse se forme dans ce dialogue entre les images, au lecteur alors de reconnecter les images entre elles et de relier ce qui est proposé en pointillés par la photographe. Les photographies en elles-mêmes sont souvent surexposées, prises en contre jour ou au flash avec des hautes lumières sur-exposées et les cadrages peuvent paraître bancals, mais sous cette apparence de photographies techniquement ratées, il s’agit avant tout d’effets voulus et assumés par Rinko Kawauchi. Ce choix technique qui pourrait la fragiliser vient au contraire renforcer son propos. Le flare, ce trop plein de lumière, vient envelopper les images d’un élégant halo laiteux. Une douceur inquiétante baigne les photographies. C’est cette ambivalence qui rend les premiers travaux de Rinko Kawauchi si intéressants. Ce sont des photographies faussement naïves, d’une grande simplicité sans être évidentes et si elles se livrent très vite, cela se produit sans qu’on en épuise le sens au premier regard. Le cycle de la vie et de la mort ponctue l’œuvre de la photographe japonaise qui pose un regard empli de sensibilité sur des choses qui peuvent sembler insignifiantes (gouttes d’eau sur une feuille, poulets morts, une vague qui termine sa course en se dissipant sur la plage…).
extrait de http://www.edit-revue.com/?Article=207
Ps 2 au fait d'aprés vous qu'elle est ma photo parmi celles montrées
06:40 Publié dans ART CONTEMPORAIN | Lien permanent | Commentaires (45)
26/05/2008
verbatim d'un désir
A..... , 15 h
une ville , un bureau et l'écho de sa voix
blonde brindille qui me fait frissonner
mon oeil espiègle est aux aguets
de ses mains
de ses petits seins qui pointent en échancrure
de son regard aussi rieur que son sourire
gaieté dans laquelle je rêve de me désaltérer
jouer le jeu de l'amour ?
donner la pièce d'une représentation séductrice
laisser aller ma flamme
et si la belle était heureuse, pourquoi la perturber ?
oui mais elle si si désirable
à la fois enjouée et frêle
fraîcheur de printemps
et puis elle aime l'architecture , la déco et le design
alors , alors quoi mon waid , lui ouvrir ton trouble ?
le contenir et poser un mouchoir dessus ?
ce petit sein qui se dévoile , hum à croquer.
elle me parle , je lis sur ses levres et vis sa bouche
comment la belle ne connait pas x .... ?
elle est piquée ...elle la professionnelle.
dieu que les femmes piquées son désirables dans leur fard rougeoyant
elle va rechercher , j'attends son mail...
08:30 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (20)
23/05/2008
glousserie de perdreaux
Au printemps les mâles perdreaux abordent à leurs pattes un rouge du plus grand effet sensuel pour leurs congénères.
Ainsi va le grand cirque de la nature , le mâle se promène en patte rouge pour cloaquer la donzelle qui se pâme au vu de cette couleur.
Heureusement après des milliers d’années de civilisation nous ne sommes pas des perdrix et l’espèce femelle du genre humain ne se pâme que sous les phéromones que leur sont des muscles saillants , une voix de brâme , une gestuelle sensuelle et prometteuse , bref la civilisation l’a emporté sur l’animalité.
Je le croyais …. Mais j’ai déchanté.
Nous étions dans le temple de la sagesse du législateur et les femmes qui l'arpentent , surdiplômées , working girl , féministes revendiquées , indépendantes réagissent comme des perdrix.
J’en ai fait hier l’expérience.
Mon plumage était bleu foncé , costume italien cintré à souhait , l’art du tailleur de créer une allure altière.
Chemise blanche illuminant un teint halé et chaussures bordeaux.
Que mettre comme chaussettes ?
Pas celles noires de l’hiver , non c’était le printemps il était nécessaire de célébrer le réveil de la couleur.
Ce fut parme et rouge.
Oui un fond parme avec des rayures rouges , le tout dans un coton égyptien soyeux à souhait.
Voila mes pattes vêtues comme bartavelle en parade.
Et bien ne me croyais pas si vous le voulez mais mes donzelles collègues ont toutes remarquées ce changement.
La plus audacieuse en a parlé , toutes alors de concert ont uni leur ramage pour en souligner l’effet …
Je n’ai eu d’autre choix que de les faire glousser en soulignant l’identité de leurs comportement avec celui des perdrix .
D’ici à ce que je les invite à faire un tour dans les vignes … oui le perdreaux est polygamme.
Les autres volatiles mâles à coté de moi avec leurs chaussettes blanches noires et tristes étaient dépités , je devenais le mâle dominant , ils n’auraient que mes restes.
Instant de vie dans un haut lieu de civilisation où le port de la chaussette revient à exibher la capacité de son appareil reproducteur.
La photo de cette note n'est pas trash , elle est tout simplement sans fard.
Telle est la vie.
11:33 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (28)