Web Analytics Made Easy -
StatCounter

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/07/2012

VINTAGE : Mes sept vérités n'en font qu'une

 

C'est les vacances alors je bulle en attendant quelques vieilleries sorties de derrière les fagot tiens un vintage de 2009
 
 
41104529_p.jpg

( photo contractuelle )

 

 

 

Lecteurs, notre dialogue n'a jamais cessé et en cela il est si précieux ! Point d'amour mais de la gourmandise et de la complicité. J'aime ce sentiment de liberté. J'aime ces échanges sur le plus intime.

Au-delà de la pudeur, la nudité, celle qui permet d'être soi, et non une image. J'aime cette communauté de l'ombre, pleine de respect où rien n'a à être dit car tout est vécu.

Elle est ivre de liberté, hébétée de nouveau et pourtant si sereine. Il n'y a pas d'infidélité, il n'y a que des rencontres ; d'un soir ou d'une vie, peu importe, pourvu que le dialogue ne cesse.

Alors oui, je suis ivre de jouir , ivre de vivre, et cette ivresse est si belle qu'il n'y a pas de gueule de bois.

Devant la feuille blanche, la griserie se mue en mots, chasse mes maux.

Mots de désirs, ou de souvenirs, contre ces maux de peur, celle de ne pas être à la hauteur de mes rêves. Angoisse du regret soignée par la volonté d'une mort sans remords.

Car la mort rôde dans nos jeux. C'est parce qu'elle existe qu'ils sont si précieux. Ce n'est pas du libertinage c'est une libération. Celle des chaînes de la peur, des convenances, de mes tabous.

Je plonge dans l'abîme des possibles, vers cet inconnu qui me donne vie et m'empêche de mourir d'ennui, de me détester d'une impuissance à agir, à conduire ma vie à l'étoile des rêves.

Désormais mes nuits sur l'écran de mes songes ne sont pas plus belles que mes jours, sous la lumière du vécu. Mes rêveries deviennent muses d'une poésie à vivre.

 

Il m'a été demandé sept vérités mais elles n'en font qu'une que je vous livre sous ces lignes.

 


 

17/07/2012

Nuit Moldave

 

eva-2009-6-17-8-51-1.jpg


"Zu Oranienburger Straße hôtel A ..."

Le parking est une véritable station de métro, les taxis jaunes en file déposent ou reprennent des clients.

L’adresse donnée, me voilà à retraverser Berlin en sens inverse, celui de la vertu, du lit qui m’attend, de la journée normale de visite de galeries et de musées, de mes amis qui n’imaginent pas que je me suis échappé conduit par le stupre de mon autre vie.

Je compose le numéro, je sais qu’elle ne dort pas, être vestiaire d’une soirée échangiste maintient en éveil. "Alors racontes", me dit-elle , "moi ce fut calme ce soir mais hier après midi dans le jardin ce ne le fut pas."

Me voilà dans un taxi Berlinois conduit par un kurde, à raconter au téléphone à une parisienne en soirée échangiste mon dépucelage avec une prostituée moldave dans un bordel ...

L’Artemis à Berlin est l’un d'eux, je l’avais sagement fréquenté trois ans auparavant me contentant de gouter à la décadence de la situation pour composer un poème que j'ai publié dans nuit berlinoise.

De retour dans la ville et en mal d’expérience à raconter une idée m’est venue, celle de tenter au sexe tarifé pour comparer.

L’endroit ressemble de l’extérieur à un hôtel baladin, si ce n’est la foule et les taxis devant l’entrée, là un desk où l’on vous demande si c’est votre première visite et votre langue.

Un prospectus vous est tendu. "Droit d’entrée 80 euros, boissons sans alcool à volonté, jetons alcool 10 euros, filles 60 euros la demie heure avec fellation et coït compris à leur régler directement après"

Je lis et m’acquitte du droit d’entrée. Autour de moi le monde entier, allemands, américains en uniformes, anglais en costumes, indiens, hommes d’affaires arabes ou turcs.

Les vestiaires sont pleins de vie, la douche accueille comme des sportifs les arrivants ou les sortants, de tous âges , des beaux, des petits, des biens membrés des circoncis, des asiatiques petitement montés, tout cela ri et se douche.

Peu d’hommes seuls, des groupes en copains, nous sommes loin des ambiances glauques. C’est comme un sauna libertin hyper propre, des femmes frottent partout, les clients déambulent en peignoirs beiges et chaussons bleus.

En bas une grande piscine, des transats, des hommes dorment certains se font masser par un professionnel, les saunas et hammam sont vident mais superbes.

Une salle de cinéma à gradin- lits, trois couples, deux se font sucer , le troisième est monté en amazone. L’escalier passé j’entre dans une pièce immense avec un îlot bar et gradins avec canapés beiges.

C’est le centre du lieu, des grappes de filles nues, soulignées d’une chaîne à la ceinture ou d’un serre taille, montées sur des talons compensés transparents, déambulent ou dansent. Blondes en majorité, canons en vérité.

Quelques noires, asiates ou beurettes. Des poitrines artificielles, des naturelles, de franchement très belles filles, la vingtaine.

Elles boivent parfois un verre avec des clients , assises sur eux, les caressent, fument, rigolent. Tout cela est assez léger, elles vous abordent et finalement on en vient à décliner presque tout le temps leurs sollicitations tellement il y en a.

Je bois mon verre en observant la scène, je cherche une jolie arabe ayant eu vent de la qualité de leurs caresses.

Hélas, les seins outrageusement refaits me rebutent je n'aime pas le look zahia. Une très fine blonde, taille moyenne, se présente devant moi, 25 ans, petit cul superbe et doré, des jambes longues et fines,des petits seins naturels, tant pis pour le Maghreb, j'opte pour la Moldavie et vive les voyages.

Issabela roule les r, je la suis à travers les couloirs, nous descendons aux coins câlins, ma main caresse le galbe excitant de ses fesses, elle se retourne et me fait des clins d'oeils...

Pour le reste ... comment dire ? voilà:

une carrosserie de bolide , un moteur mort

la professionnelle vous annonce un supplément si je craque dans sa bouche et fait tout pour l'obtenir, n'y arrivant pas elle passe vite au plat principal, décidément le client doit pas tenir bien longtemps.

Interloquée parce que je lui impose mes préservatifs dont je connais l'efficacité, elle met une ridicule noisette de crème, moi qui adore le gel, je suis circonspect.

Devant un tel postérieur, je sollicite une levrette, une main me guide puis reste pour contrôler les opérations et surtout tenter de me faire craquer plus vite, n'y parvenant pas elle demande une position plus traditionnelle.

Son sexe est mort sans vie, sans humidité, cela n'est franchement pas agréable.

Elle pousse des cris comme dans des pornos, cela en est risible, rapidement elle me demande de finir

"hey darling come on now ..."

J'accélère pour y arriver car même si le spectacle de son sexe lisse et fin est superbe, son contact n'est pas excitant, mes coups sont donc plus profonds ce qui provoque des cris.

"hey darling,  be careful to my pussy ! "

bon sang je n'aurai jamais imaginé cela, je faire accusé de défoncer une professionnelle ! Pourtant mes coups de reins n'ont rien de particulier, je termine pour en finir.

Elle vérifie que le préservatif est bien resté en place lorsque je me retire et nous allons à mon vestiaire pour régler ,elle me remercie.

Retour au bar, une fille se précipite sur moi

"ohhhh you have destroy the pussy of my friend !!!"

C'est tellement incongru que j'éclate de rires ,décidément le sexe tarifé n'est même pas une idée de ce que c'est que le vrai sexe, une bonne branlette est plus jouissive, c'est ce que j'ai du faire au retour de l'hôtel tellement cette expérience fut frustrante.


un article sur le lieu

le site du bordel

 

04BROTHEL_wideweb__470x312,0.jpg

 

artemis11.jpg

in_this_ap_picture_taken_on_friday_may_8_2009_eva__519362174a.jpg

f_2052.jpg


10/07/2012

le plus dur c'est la rentrée ...

80.jpg

 

Ce qu'il y a de terrible avec les vacances c'est les rentrées.

Quelques jours pris, heures de voyages, d'art et d'un peu de coquineries, pour des heures à rattraper le retard du bureau, les angoisses des gens.

Le soir venu les factures et autres papiers domestiques pour amusement.

Mais quand aurai je le temps et la disponibilité pour coucher sur le papier mes coucheries et découvertes ?

J'envisage de vous faire part de mes découvertes en art avec un curieux fétichiste exposé à Berlin, vous racontez ma visite dans un bordel de la ville et le sacrifice de ma personne pour vous en donner un reportage complet, puis les caves parisiennes où les femmes sont suspendues à des crochets par un italien dominateur.

Enfin faire part des toujours exceptionnelles nuits que procure la descente dans les caves des chandelles.

à moins que cela ne soit le lapin posé par un libertin pour un apéritif.

Bon maintenant que j'ai annoncé , va falloir écrire ... quand je vous disais que le plus dur dans les vacances c'était la rentrée.

24/06/2012

confession

 

 

prix-sourire-d-enfant-527457.jpg



« Avec l'amour maternel, la vie vous fait à l'aube une promesse qu'elle ne tient jamais. On est obligé ensuite de manger froid jusqu'à la fin de ses jours. Après cela, chaque fois qu'une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son cœur, ce ne sont que des condoléances. On revient toujours gueuler sur la tombe de sa mère comme un chien abandonné. Jamais plus, jamais plus, jamais plus. Des bras adorables se referment autour de votre cou et des lèvres très douces vous parlent d'amour, mais vous êtes au courant. Vous êtes passé à la source très tôt et vous avez tout bu. Lorsque la soif vous reprend, vous avez beau vous jeter de tous côtés, il n'y a plus de puits, il n'y a que des mirages. Vous avez fait, dès la première lueur de l'aube, une étude très serrée de l'amour et vous avez sur vous de la documentation. Je ne dis pas qu'il faille empêcher les mères d'aimer leurs petits. Je dis simplement qu'il vaut mieux que les mères aient encore quelqu'un d'autre à aimer. Si ma mère avait eu un amant, je n'aurais pas passé ma vie à mourir de soif auprès de chaque fontaine. Malheureusement pour moi, je me connais en vrais diamants »

(Romain Gary, La Promesse de l'aube).


Je fus un enfant aimé, trés aimé et pourtant pas un fils unique cet amour vous nourrit, vous rend fort, vous arme pour la vie, mais il crée aussi une dépendance, une fragilité ...

22/06/2012

Hallucinations

AAA.gif

 

Au noir de mes nuits, par cons et par queues, 

je vogue vers les horizons polissons, où les matelots baisent les sirénes des chants d'orgasmes.

Au noir de mes nuits dansent mes visions de cons et de queues.

Orgie des sargasses, partouzes subaquatiques, où nagent les femelles dans la semence du ban.

le brouillard de vie féconde les flancs poisseux, ivrent de vie.

De Pales en râles de hue à dia

ma queue se fraie un chemin dans les corps accueillants.

Les fluides fluxent, la chair turgète, les corps s'emmèlent.

Un doigt, un gland, une langue, un sexe, un cul, une bouche.

Claques, caresses, excés d'ivresse

masse mouvante, reins qui s'agitent au son des halètements.

Au noir de mes nuits mes rêves me hantent et me tentent , 

en ces heures trop calmes pour ma tempête hormonale

j'ai envie de partouzes ...

19/06/2012

Nuit du container


tumblr_m5o2y1b1Bs1r9e48to1_1280.jpg

 

 


La douleur du passage est passée, laissant le plaisir monter de ma bite, les ondes de jouissance parcourent ma hampe , tournent autour , envahissent mon anus au sphincter dompté, sentiment de dilatation, comme si ma chair était déchirée.
 
A l'interieur de moi la longue et large bite de silicone m'habite, prend place, repoussant mes boyaux, les ouvrant à son inéxorable pénétration. Au plus profond je la sens au bout de mon sexe qui n'est qu'un gant qu'une main lubrique habiterait.
 
ce chibre artificiel habite le mien, le durcit, l'affole.
 
Je demande que les mouvements soient lents pour mieux les vivre, c'est au retrait que les frissons de plaisir electrisent mon échine, mes coups de reins se font profonds, entrainant E dans l'electrification de nos corps.
 
l'enculeuse dicte le plaisir de la baisée, mon corps est le tampon de leurs jeux.
 
elles se regardent et vibrent, l'une attendant que l'autre me pousse en elle, comme un piston décalé d'un plaisir lesbien où je serai sex toys
 
Le plaisir du recto verso est intense par l'echo qu'il provoque.
 
mes tétons bruissent de plaisirs et m'affolent quand je les frôles.
 
Je me noie dans cette jouissance: intense, lourde, orgiaque qui anilhe le temps et l'espace.
 
J'ouvre les yeux pour reprendre conscience, possession de mes sens , contrôler, respirer.
 
dans la glace qui couvre le mur de la cabine je vois 5 personnes enlacées, hard porn.
 
Je suis dans E en missionnaire, mon corps calé entre ses jambes repliées pour plus fermer à mon plaisir son sexe trempé. Elle suce R qui la caresse et observe la scène.
 
Derrière moi à genoux se trouve la jeune M qui ceint d'un gode ceinture m'envoie les longs et profonds coups de reins qui m'arrachent les cris de jouissance, brâme qui l'excite au point que coule le long de ses cuisses une cyprine chaude.
 
A moins que ce soit N qui la doigtant avec art la conduise aux vocalises qui nous excitent tous.
 
derrière nous; une vitre et des couples nous contemplant, la poignée de la porte tourne frénétiquement mais nous protège de leurs envies.

Décidement le container n'est pas la chaloupe, il est chaud chaud ce soir là. Songez être dans une boite à demi homo, enculé non par les beaux ephébes qui barbotaient à coté de moi dans la piscine, mais par une jeune donzelle à 70 % gouine, spécialiste de la fessée, et portant couette.
 
La situation est pour le moins inédite, rajoutez que c'était la première fois qu'elle jouait à l'homme avec un homme et qu'elle acceptera sans difficulté que je la baise de la façon la plus hétéro qui soit alors que jamais le premier soir notre lesbos ne se livre au mâle désir, vous comprendrez l'incroyable connivence qui nous a habité tous les 5.
 
Une évidence, moment rare qu'il convient de souligner.
 
Le lien du Container à visiter si vous êtes sur bordeaux
 

14/06/2012

tout disparait

 

tumblr_m51tdwRoQy1rwb5tto1_400.png

Il y a des modes qui vont et qui viennent, dans les années 70 on été poils , plus maintenant.

le percing au nombril disparait ne trouvez vous pas ?

10/06/2012

Nuit cosmopolitan

 

tumblr_m55nsbmnf71qf0gljo1_500.jpg



Couilles vides mais ventre creux, jambes cotonneuses mais dalle au ventre nous allons manger après avoir décalé deux fois notre réservation pour cause de blasphème sexuel.(voir nuit blasphème)
 
Si le bar est joli, le bistrot est à l'entresol, plafond bas, déco triste dans une salle qui tourne le dos à la place de la bourse de bordeaux.
 
Dommage, même si le repas est bon ni le ramage ni le plumage ne vaut vraiment le prix, soit, on l'aura compris un restau un peu décevant.
 
En payant à la caisse du parking quelques slaves en mendicité tentent de séduire un couple de jeunes lesbiennes, l'une blonde est toute douce, l'autre plus masculine, nous intervenons et la conversation s'engage, la masculine dit qu'elle n'aime pas les hommes malgré ce nous badinons gentiment, envie de lui proposer une partie à quatre, un jour il me faudra prendre le temps de la séduction au hasard des rencontres, mais pour l'heure nous avons rendez avec cosmopolitan

Je discute avec elle depuis quelques semaines et des photos de plage ou plutôt de son corps sur la plage m'avaient mis en émoi.

Libertine, elle fréquente avec son mari les clubs de la ville et c'est naturellement que suite au hasard de mes déplacements nous avons convenu de nous rencontrer dans son antre. Le cocktail m’avait l’air explosif, et c’est avec soif que j’avais envie d’y goûter en réel.

J'aurais pour ma part préféré un verre avec son mari dans un joli bar à vin de la ville, mais celui ci visiblement n'était pas intéressé par cette perspective.

Elle m’avait glissé tout de même que ce soir là elle serait comme à son habitude à la Chaloupe.

Direction de l'autre coté de la rive, la Chaloupe.

Après avoir dépassé la zone commerciale, nous nous engageons dans une rue bordée de petits SAM suffit , composition hétéroclite d’architecture petite bourgeoise, pétrie de jardins au cordeau, d'extensions plus où moins harmonieuses

On imagine plus la maison de mamie qu’un club.

La chaloupe a amarré dans un pavillon, années trente, le petit portail en fer et les quatre lampions colorés sur le perron confèrent un style Cap Ferret échoué en banlieue.

Ma vierge s’habille ou plutôt se déshabille, robe guess bleue à décolleté de face et de dos, talons hauts pour jambes soulignées par le moulé du cul et le si court du vêtement.

Une voiture freine pour admirer le spectacle délicieusement indécent de sa démarche à mes cotés, son regard s’amuse de cet hommage masculin trop appuyé quand la voiture repasse dans l’autre sens.

Nous entrons, une jeune brunette nous ouvre, cagole bordelaise aux cheveux de jais et à la coupe bol , joli cul moulé dans une robe noire à paillettes, sa petite taille se rehausse de ses talons très hauts.

Le salon de la villa a vu ses murs repoussés, un bar avec une cinquantenaire quintal et fausse blonde, affublée de la sempiternelle robe noire à strass des clubbers sert.

Ginette à son bar en robe de réveillon.

Une piste en carreaux blanc perce le sol noir, quelques canapés bleus, boite année 1980, les murs quand ils ne sont pas bleus gaz de France sont lambrissés de pins vernis, sommes nous dans un bistrot de village des années 70 ?

Sur les murs une alternance de tableaux de couples enlacés et de cousins rouges en forme de cœurs. Un faux bouquet et une reproduction chinoise de la vénus de Milo, le tout est rehaussé de quelques ballons multicolores conférant à la déco un coté kitsch.

« Le kitsch, ou kitch mot d'origine allemande devenu international, qualifie l'accumulation et l'usage hétéroclite, dans un produit culturel, de traits considérés comme triviaux, démodés ou populaires. Son emploi implique donc nécessairement un jugement de valeur et la norme qui le conditionne »

Je pense l’article de Clément  Greenberg qui associait le kistch au fascisme car cela flatte le goût des masses, faire de l’histoire de l’art, même en terres acculturées et  m'agacer de ma condescendance.

Mes fantasmes érotiques se teintent d'une aspiration à un raffinement, à une esthétique qui chassent le glauque  des corps qui s’emboitent, des chairs qui se frottent, des flux qui se mélangent, le rêve, l’érotisme sont nécessaires à mes aspirations libertines.

Pour sur, nous sommes loin des ambiances des tableaux de Paul Delvaux avec ces femmes nues et hiératiques qui avaient inspirées Stanley Kubrick dans eyes wide shut et qui parcourent mes fantasmes.

Les coins câlins sont à l'encan, tapisseries jaune essuyée de la Halle aux tapisseries, frise bleue, nous nous croyons dans une chambre de jeune fille d'il y a trente an, la Chaloupe serait elle un conservatoire du passé ?

Des lits rouges, les mêmes tableaux parfois une tapisserie bleue et de la mousseline pour l'intimité si votre libido n'est pas partie en courant.

Peu de personnes en ce vendredi soir, les femmes dansent seules, les hommes font tapisseries, l'attentisme est dans l'air.

Si les corps sont jolis chez les femmes, les tenues sont à l'unisson du lieu, les âges variés mais marqués sur les visages forts maquillés et obligatoirement tatouées.

Laissant les 4 filles danser nous nous accoudons au bar , un homme erre , la trentaine, jean et teeshirt, chaine en argent, un autre hypertrophié des muscles discute avec une femme qui s’ennuie ferme.

Bravant ma timidité, si si , je déteste aborder,  je me tourne vers elle :

"Seriez vous Cosmopolitan ? "

"heu non ils en servent pas ..."

Ce n’est pas une veste, c’est une incompréhension. Pourtant heureuse de quitter l'hypertrophié, elle se tourne vers moi qui n’ai rien à lui dire, ma compagne rit intérieurement de la situation, pour une fois sa jalousie ne sera pas testée.

Je quitte ma chaise et tente quelques « Cosmopolitan », à des femmes qui sont loin du bout de corps que j'avais vu de la Cosmopolitan censée être là, Echec elles me disent toutes qu’elles n’ont pas soif, certaines on pourtant l’œil alléché par la nouveauté, sentiment d’être de la viande fraiche.

Nulle trace d’une quelconque personne pouvant être la Cosmopolitan.

Un homme danse, le groupe des quatre femmes se concentre autour, laquelle va t il choisir ? Danse nuptiale d'oiseaux à crête.

Dans les coins câlins une femme qui ne sera non plus celle que je cherche mais qui visiblement accroche sur ma vierge, la déguste des yeux et l’attrape par le bras, là voilà happée, je ne pensais pas que les femmes pouvaient être aussi lourdes.

C’en est trop, tant pis pour Cosmopolitan nous avons envie de baiser mais pour rien au monde ici, nous filons à l’Hôtel deux est toujours mieux que mal accompagné.

La ville qui se reflète dans le fleuve nous redonne le goût du beau, Bordeaux est sublime, bonheur de ces lumières qui exaltent le classicisme des façades.

Ah l’hôtel éclats de rires de notre aventure en ce lieu décalé, sa tenue m’excite d’autant que nous l’avions acheté l’après midi et qu’elle était encore vierge de tous ébats. Je lui retrousse le peu de tissu qui masque encore son cul, chatte humide pour doigts avides.

Nous commençons à jouer, jeux de langues, de doigts pour apéritif coquin.

Soudain une idée, me pointe, je file vers son sac au vice, y prend Thom, son gode réaliste, la place en levrette et la pénètre avec la faisant doucement et langoureusement jouir.

Profitant de la montée de son plaisir j’accélère le mouvement, son corps se crispe et dans l’étouffement des draps j’entends un vas y défonces moi.

L’ordre est executé, thom bien au fond de sa chatte, je darde mon sexe tendu à l’extrême et m’enfonce dans son antre trempée, occupée.

La double pénétration la dilate, l’électrise, la tétanise, lui fait perdre tout contrôle, à grand coups de reins j’obéis à ses injonctions de plus.

Ma bite glisse sur thom et son sexe est étroit de l’encombrement engendrés par nos deux membres.

Elle hurle qu’elle est pleine, déchirée, que c’est bon, mes coups se font de plus en plus profonds tout en contrôlant le rythme pour que la frénésie et la vitesse n’altèrent pas son ressenti.

Mes mains calées sur ses fesses pour mieux les coulisser le temps n’est plus, mon ventre et mes fesses se contractent au plaisir, elle jouit et ses torsions d’explosion de plaisir accélèrent le mien. A chaque coup, la double sensation de la peau et des veines artificielles de thom avec l’intérieur de son vagin trempé, créé un contraste affolant et horriblement excitant.

Elle hurle et expulse ainsi les vagues de son orgasme qui ont pris possession de son corps.

Je vais partir, libérer cette énergie qui s’accumule à force de coups donnés, explosion d’un plaisir comprimé en mille étoiles scintillantes qui percent mon regard.

Le jet est puissant, libérateur, affolant, l’électricité embrase mon dos et mon anus, l’orgasme est magnifique.

Je reste en elle un temps, son corps est affalé sur le lit, dans le relâchement épuisé mais heureux des tensions vécues. Nos chairs respirent, mon corps est en sueur, je me retire et retire l’impassible thom qui de nous trois fut le seul frigide.

Nous avons ratés Cosmopolitan et nous n’avons pas joué à plusieurs dans le club mais la double pénétration qu’elle souhaitait ce soir lui a finalement été offerte.

 

 

05/06/2012

dandynerie

IMG_1601.jpg

(contractuelle north face goretex & chaussettes double peau)

 

 

Avant j'ignorais, ne savais point, j'avais des préjugés

j'ai enfilé

et j'ai marché vers la montagne

le but n'était pas important

seul le chemin comptait

et mes pas scandaient mes pensées

qui se sont révélées

maintenant je sais

maitenant je n'ai plus de péjugés

QU'EST CE QU'ON EST BIEN DANS DES CHAUSSURES DE MARCHE !

juste un probléme

mais de taille

on y est si bien que je veux les porter en cocktails

vais je lancer la mode de north face avec un costume ?

 

28/05/2012

Nuit blasphème

A V E R T I S S E M E N T


Amie lectrice,

Si tu as fait le pèlerinage de Chartres ou l’accompagnement des invalides à Lourdes pour rencontrer ton mari que tu trompes virtuellement en lisant ce blog érotico arty,

Si ta robe de mariée était blanche comme l’immaculée conception,

Si le prêtre a béni ton union,

Si tu as tenté de noyer tes enfants en les aspergeant d’une eau glaciale et pourtant bénite,

Il vaut mieux que tu sautes cette note ou alors comme chez Dante, toi qui entres ici abandonne toute espérance.

IMG_1583.JPG

photo contractuelle


Au milieu de la foule j’attends, mes voisins sont pleins d’une ferveur qui me fascine et m’effraie. Plus que quelques minutes avant le Graal, les Ave Maria scandent le temps, murmures de prières en toutes langues. Suis-je le seul mécréant dans cette marée humaine ? Les éclopés et malades sur les civières ne le sont-ils pas, tout autant, par l’intérêt thérapeutique de leur ferveur ?

Qui a raison qui a tort ? Le jouisseur ou le fervent ? Le damné dans ce monde, enfermé dans les souffrances d’un corps ennemi, ou l’athée privilégié d’une santé épargnée, entouré de corps qui le font jouir ?

La grotte est devant moi, un sms de la vierge, elle est dans le TGV. À 17h, l’heure chantée par LLorca, elle sera là, elle me veut et m’écrit ses désirs au creux des reins, je dois cacher l’écran pour ne pas qu’on lise par dessus mon épaule, et lui réponds que je suis là pour elle, au milieu de son sanctuaire, ma quête va s’achever et une offrande lui sera apportée, mais que je n’ai qu’une hâte, quitter mon abstinence pour la foutre religieusement.

Le téléphone vibre encore, ce n’est plus la vierge, mais L…, encore que je suis vierge de mon corps en elle et qu’elle aussi est astrologiquement vierge. Décidément aujourd’hui je vois des vierges partout, un harem de vierges.

Je lui indique que je suis à Lourdes attendant de passer devant la grotte, non pas en pèlerinage mais pour recueillir un peu d’eau bénite pour une autre vierge qui à 300 km/h file vers mes bras lubriques.

Pour toute réponse un rire, puis un message « mon mari s’appelle Joseph »

La vie est trop drôle, j’apprends que je m’apprête à un double sacrilège, consacrer le con d’une vierge nympho avant de tenter dans quelques semaines de planter des cornes à Joseph.

Va falloir que ma verge soit à la hauteur de toutes ces vierges. 

En attendant, vite, penser à relire l’enfer de Dante, et se dire que mes pêchés seront si lourds que mon cercle sera très profond.

Le kiosque est atteint, « offrande conseillée 1 euro », tiens pour 33 centimes j’ai la même quantité d’eau bénite dans une boutique en face de l’entrée ! Mais ce n’est pas le moment de commettre le pêché d’avarice, au contraire celui de payer pour acheter une grâce, l’indulgence en quelque sorte.

Le petit flacon comporte une vierge dorée en ronde bosse, et un bouchon en couronne mariale, sur le cul made in PCC, certainement un royaume de dieu à faible coût de mains pieuses.

Devant moi des bidons se remplissent, jerricans bénits pour ferveur collective ou ablution quotidienne. On se croirait sur un point d’eau de camps de réfugiés tellement les contenants sont hétéroclites, tout le monde n’a pas sacrifié à l’offrande, je vois des bidons de marchands du temple en concurrence avec ceux de la sainte congrégation, Bruxelles et ses règles du libre échange a tout envahi.

Je presse le robinet, le jet d’eau emplit en quelques secondes ma fiole. Je renonce à boire malgré ma soif, je respecte l’eau bénite et ne veux pas la voir deux plus tard transformée en pisse.

Je sors en zigzaguant entre les processions, une femme tirée dans une carriole par une religieuse lance « Et cet après midi c’est journée libre avant la messe de ce soir ? » Décidément, suis-je le seul mécréant ?

Un signe du ciel pourtant, en payant ma note du café dans la rue Bernadette Soubirou, la serveuse s’appelle Espérance, les voies du seigneurs sont pleines d’humour.

En voiture je discute avec la femme de Joseph et lui confie mon intention à l’égard de la vierge, elle hurle de rire, je jubile de ma perversité, décidément il fera bon de dépuceler nos relations.

Je commence à aimer le culte marial que constitue l’adultère.

Après l’esprit saint, l’esprit des Lois, Bordeaux devant moi, façades grand siècle admirablement restaurées, une chaleur de plomb mais une trique d’airain comme un bourdon qui sonne dans mon corps.

Vite l’autel pour notre cérémonie.

La vierge est justement à l’hôtel toute excitée, nue en quelques secondes elle m’enlace et prend possession de ma bouche. Sexe dur et tendu, comme seuls préliminaires, je m’enfonce en elle, empalée de mon envie, soulagée de ses désirs.

Nos jeux de corps commencent quand je l’avise de ce que j’ai recueilli : de l’eau bénite pour en user comme du gel.

À cette idée elle se libère de mon étreinte, sexe tendu et luisant de sa cyprine, je libère le bouchon couronne de ma fiole, et mouille copieusement son sexe déjà humide de nos premiers ébats.

Il est trempé de l’idée de sacrilège, miraculeuse eau qui sans caresse rend humide un con, sacré de son excitation blasphématoire.

Je me noie dans la joie du coït ressuscité et je bats des reins pour des siècles et des siècles à nos corps fervents.

En réalité notre sentiment d’éternité fut mesuré de quelques minutes par l’horloge mécréante. Hiatus de perception, comme métaphore pour dire la science ennemie de la religion

Ses cris et spasmes comme des prières à ma copulatrice offense qui nous frappera de la foudre de l’orgasme.

Nos ébats telluriques nous laissent sans jambes mais heureux de nos retrouvailles, inaugurer un sex week-end par une partie de jambes en l’air bénite vaut bien quelques jambes cotonneuses et puis les vins de Bordeaux n’étaient ils pas encore il y a peu prescrits comme fortifiants ?

Vite sortir, une table nous attend, s’emplir après s’être vidés, voilà une vérité qui n’a pas besoin d’être révélée, la soirée ne fait que commencer, et je suis sur que ce soir il y aura du vin et des femmes.


 

24/05/2012

Dans la tête d'une soumise

AR-Corsia-3N.jpg

 
Il y a une vie derrière le blog ou plutôt aussi des échanges ( nan pas que ce à quoi vous croyez ) , pour mieux comprendre.
 
Ma note masochiste a ouvert un débat , mon interrogation étant de comprendre le lien et l'attrait de cette forme de sexualité qui n'est pas la mienne mais dont la force m'impressionne.
 
j'ai reçu ce mail qui tente d'exprimer un point de vue, peu d'hommes me lisent ou en tout cas peu m'écrivent je serai heureux d'avoir leurs témoignages de Maitre et de le publier.
 
C'est une liste de on pourrait comme pistes d'explications, plus nourrit de lectures qu'une analyse de ses sentiments personnels, une sorte de point de vue contemplant son vécu du haut de réflexions plus générales.
 
il ne s'agit pas du pourquoi de sa soumission mais des peut être pourquoi de la soumission.
 
je remercie cette personne de m'avoir écrit et je vous livre son texte pour que vous vous tentiez si vous n'avez jamais vécu cela de comprendre.

 
--- 1---
 
Pourquoi et comment 


Etre malmenée, battue, humiliée avec consentement, n’a rien de commun avec être malmenée, battue, humiliée sans consentement. De la même façon un viol est incomparable à un acte sexuel consenti.


On pourrait voir la reproduction du lien père/fille quand le père est violent. Que l'on prenne les coups pour des marques d'amour ou qu'on ait  réussi une sorte d'exploit en trouvant du plaisir dans ce qui cause tant de peines.


On pourrait voir la reconduction d’une scène primitive fantasmée ou réelle, la réalisation de fantasmes archaïques.


Est-ce qu’alors cela ne rapproche pas toutes les sexualités ?  le lien aux parents, ce qu'on croit de la conception, la sienne en particulier mais aussi plus généralement? 


On pourrait voir la transgression d'interdits ou la réparation. 


On pourrait voir beaucoup de choses dans le pourquoi, et cela vaudrait plutôt à titre individuel.
 
L'important n'est pas le pourquoi mais le comment. C'est d'ailleurs ce qui distinguera une relation saine d'une relation toxique. 


Le comment de ma soumission c'est dans le désir, le plaisir et le consentement.


En d'autres termes, je me soumets à Lui,  parce que je suis libre. 
 
 
---2---
 

Je reviens sur l’a priori qu’on irait vers la soumission par ennui, par goût d’un toujours plus. Pour épicer le sexe classique.

 

Prenons un exemple, si O. n’aime pas la glace à la vanille, a priori y ajouter de la cannelle ou autres, ne la lui rendra pas meilleure.

De la glace à la vanille accompagnée ou pas, cela reste de la vanille.

 

Je ne nie pas qu’on puisse aimer la vanille et aimer la vanille épicée. Je ne doute pas qu’il puisse y avoir des personnes se lassant de la vanille et y ajoutant des fruits, des gâteaux, des  épices. Ce que je dis, c’est que je n’aime pas la vanille.

 

Et pour le dire, il aura fallu quelques temps. Parce que pour le savoir dans un monde où tout le monde doit aimer la glace à la vanille, j’ai cherché plusieurs crèmes glacées, plusieurs types de cornets. Dans un monde où la glace est nécessairement à la vanille, j’aurais pu aller plus loin et finir par me demander si j’aime la glace.

Surtout que malgré ma grande faim, je n’avais pas toujours très envie de  manger de la vanille. D’ailleurs parfois en me forçant c’était devenu vraiment indigeste. D’autres fois je rêvais à d’autres parfums, la glace passait mieux.

 

Et puis un jour le parfum rêvé sans en connaître la saveur, j’y ai goûté. Et là j’ai su que c’était ça MA glace.

 

Donc, ma soumission ce n’est pas parce que je me suis lassée d’une sexualité dite classique, c’est ma sexualité.

 

Enfant,  j’appuyais sur mes ecchymoses. La pression agréable et le relâchement savoureux me portaient à souvent recommencer ces manipulations. Adolescente, je m’entaillais le bas ventre.  Gestes pour chasser l’angoisse parfois  mais surtout puissant désir de se faire du bien. 

 

La masturbation ne suffisait pas à calmer l’excitation sexuelle,  elle conduisait à un plaisir aussi bref qu’assuré, pas fade mais vain. Voire  décevant. L’ouverture de la peau, le sang qui perlait produisaient un plaisir non plus uniquement physique mais aussi cérébral, instants de béatitude qui portait un sens.

 

La sexualité à deux a globalement connu les mêmes ressentis. Si elle pouvait être sources de beaux plaisirs, d’orgasmes multiples il y avait toujours un manque. Un « je ne sais quoi » qui fait que la tête ne jouit pas.

 

Peut être que c’est ça la différence, je jouis par la tête, par le sens donnée d’une petite histoire.  Et l’histoire dans ma tête ce n’est pas le prince charmant qui dépose un doux baiser, ce n’est pas le livreur de pizza qui me prend sur la table de la cuisine, c’est mon Maître qui fait ce qu’Il veut de Sa soumise.

08:42 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (21)

17/05/2012

Un hôtel à Montmartre

 

Hôtel   ___Squara____ 13 rue Lepic Paris Montmartre 75018

***

150 euros la chambre double

 

Avec qui ?

 

Une japonaise venue à paris après avoir vu Amélie Poulain

Un dandy amateur de belles chambres attiré par une décoration d’esthète qui inviterait une lectrice attirée des mots lus

Des amoureux qui voudraient un lieu romantique

 

Pourquoi faire ?

 

Attendre  son rendez-vous  dans le café d’Amelie, se balader dans le quartier et vivre Paris à deux.

Jouir de la nuit dans la chambre bien sur, même si la nature et ses cycles limite les jeux de draps.

S’entendre traiter de fou parce que l’on suce malgré la nature ce sexe délicieux, jouir contre nature mais avec le regret de ne point connaître le con, se dire que vite il faut explorer cette géographie car le contre nature est meilleur en complément du naturel et moins bandant en solo. Oui je sais les hommes ne sont jamais satisfaits ... on leur offre pour la première rencontre le cul, ils regrettent le con mais trouvent con cet adage de ne pas offrir le cul pour la première fois.

 

Aux alentours

 

Le Paris d’Amelie, le café, l’épicerie, la butte …

Une tarterie pour gourmands pas rassasiés

Si l’on est un ado boutonneux le bar le Carmen ancien hôtel particulier de Georges Bizet, à fuir le samedi soir au delà de 22 ans

Le Moulin Rouge quoi que je préfère les spectacles du Crazy Horse

L’hôtel particulier pour goûter à ses cocktails élitistes

Le Moon City si l’on est un libertin

 

En résumé

Excellent accueil même si dans le même séjour de 24 h les patrons vous on vu avec trois femmes différentes.

Une très bonne literie et une insonorisation propice

Un décor enfin original ce qui est un plus dans un Paris Hôtelier conformiste.

On regrettera la petitesse des chambres interdisant des jeux de groupes, ou alors prendre la suite

 

hC15h01.jpg

hC15h03.jpg

hC15h07.jpg

 

IMG_1385@Pola(20120513110541).png

 

13/05/2012

Révélateur d'émotion

 

tirage-photo.jpg

Il m’a toujours semblé que lorsque je vivais les choses elles étaient moins puissantes que quand je lisais ce que j’en avais écrit, un sentiment étrange se dégageait de ce hiatus. Comme un parfum de falsification, si mes mots rendaient à mon esprit ces instants plus forts, ces mots étaient ils sincères ou vrais ? Et ces instants avaient ils eu vraiment cette force ?

Pourtant je n’ai jamais eu l’impression de mentir ou d’enjoliver alors pourquoi ce sentiment ?

Henry Miller dont je lis un entretien m’en donne l’explication. Il dit qu’il puise une joie sensuelle à revivre une expérience, peut être même une joie accrue et d’expliquer, me donnant ainsi la clef de mon malaise.

« On goûte plus vivement, on ressent plus vivement les choses, il se peut qu’on mente un peu … l’important est moins de rendre exactement ce qu’il est que de faire respirer l’ambiance, l’aura de l’évènement.

La première fois qu’on fait quelque chose, on-en est pas conscient, on ne se regarde pas dans le miroir. Ensuite écrire c’est exactement comme de se mettre devant la glace et de se regarder recommencer la chose. On se penche sur son moi quand on écrit. C’est la différence entre un acte conscient et un acte inconscient. »

En écrivant on revis et on est autre, on est dans l’instant et on s’en élève, on peut donc à la fois être factuel mais aussi sensible, d’où cette différence.

Ce que l’on écrit on la réellement vécu mais sur l’instant ce vécu était noyé dans l’action, dans l’inconscience de celle ci plus exactement.

En posant des mots, on dégage de la gangue de l’action le fil des ressentis, en cela la lecture en est plus sensuelle.

A la relecture on revit et ressent, la mémoire et la conscience.

Voilà pourquoi Henri Roché écrivait " ces carnets débordent ils sont pleins - quand j'en relis j'ai l'impression d'une vie effrénée, tandis qu'en vivant j'ai toujours celle d'un calme lent, à part des moments d'activité fiévreuse"

Ce blog est comme le sel d’argent sur le papier photographique, il révèle l’image de ma mémoire et par l’art du tirage y apporte l'art de ces instants.

 

 

 

 

10/05/2012

Citation

 

portrait-of-henry-miller.jpg


Dans l'histoire de ma vie au chapitre mes années à Paris Henri Miller écrit


" Le sexe n'était pas une chose ordinaire pour moi. Liée au con, il y avait toujours la femme elle-même et la femme était l'élément le plus intéressant"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

;

08/05/2012

Henry Miller

aos296dc.gif

 

Henry Miller a nourrit mon imaginaire , avant même que ma vie ne prenne ces chemins paralléles et hédonistes décrits ici. La lecture de Tropique du Cancer ou de Jours tranquilles à Clichy me ravissait. Sa liberté, cette vie de bohéme et d'écriture, cette sexualité évoquait en moi, l'homme si sage mais rêveur, un monde inconnu à mille lieux de mon quotidien mais une sorte de monde magique.

Et puis il y a cette écriture, qui coule , vous donne l'odeur, la couleur, la saveur de son récit.

Henri Miller a dit un jour qu'il était mort et ressucité à Paris où il était devenu écrivain, renaissance à 41 ans dont j'ose le parallèle avec la mienne au même âge, quoi qu'en ce qui me concerne ce fut plus un pas vers un monde que mes lectures et un mûrissement intérieur avait préparé qu'une renaissance.

Il est amusant de constater que cet homme m'inspire alors que j'en serai le contraire.

Trop esthéte pour vivre la bohéme, trop privilégié pour avoir faim, trop raisonnable pour boire trop, trop matérialiste pour mépriser la société de consommation.

Et pourtant il reste comme un espace de liberté que j'ai découvert et qui m'anime.

Peut être parce qu'il donne désormais sens à ce toujours plus que l'on souligne parfois dans mes aventures, celui d'avoir une vie pleine quand l'interrupteur s'éteindra, laissant le noir du néant.

je vous livre deux vidéos magnifiques, celles de Miller sur son lit de mort qui nous donne une leçon de belle vie. Et celle où on l'entend parler Français.

 


 

 

 

 

Mes coups de reins lui ont déjà rendu hommage, dans cette nuit de clichy NUIT CLICHY