29/04/2010
Rose c'est Paris
Rose, c'est Paris (extrait - chapitre 4) from Productions Campagne Première on Vimeo.
Je vous conseille l'exposition de Bettina Rheims à la Bnf , écrite avec son ex conjoint serge Branly c'est un voyage dans le Paris fantasmé d'amoureux des femmes , des lieux insolites et furieusements sensuels.
j'y ai reconnu les chambres de l'hotel rotary où certaines de mes nuits y furent belles
à voir, à déguster, à réaliser ...
11:52 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (33)
26/04/2010
Toilettes d'une aprés midi
Où ?
Hôtel le Ritz , place Vendôme Paris, les toilettes femmes au bout du couloir à droite avant la salle du restaurant.
Propreté ?
Impeccable, on mangerait sur le marbre blanc du sol.
A noter les accessoires de toilette forcément dorés.
Comment ?
A genoux, elle assise sur la cuvette la lunette rabaissée.
Faire quoi ?
Un cunni langoureux, puis s'accroupir et la pénétrer ainsi pour que votre sexe lui frotte le point G.
Piments ?
La poignée de porte qui s'agite pour ouvrir.
Son orgasme énorme.
La peur de son cri.
Les regards réprobateurs ou amusés des femmes qui attendaient leur tour devant la porte close ...
Regrets ?
Ne pas avoir invité à boire la superbe rousse qui avait un sourire au passage de votre complice après le vôtre.
21:39 Publié dans HOTEL D'UNE NUIT | Lien permanent | Commentaires (26)
21/04/2010
Enchères
La vie n'est pas facile on prend des résolutions que l'on doit bafouer, nous rendant inconstant à nos décisions sous le regard de nos proches qui avaient acté l'héroïsme de notre promesse.
Des exemples il y a en a mille, encore un qui va me frapper, coquin de sort.
J'avais promis de ne plus faire de shopping, j'ai résisté à Tokyo, j'ai résisté à Marseille, je ne vais pas ce wek-end à la foire d'art contemporain Art Brussel, malgré que la délicieuse Laetitia m'y attende, mais là je ne pourrai plus, oui j'annonce que je vais craquer, que je suis faible à mes désirs, à mes envies.
Comme un mis au régime, affamé par la seule idée de cette restriction à venir, je vais me vautrer dans l'intempérance de mon comportement.
Comment résister à une vente aux enchères ? Les cris du vendeur, l'objet exhibé, la foule qui regarde, les prix qui partent, sages puis s'emballent, flambent, le triomphe de l'objet emporté, les gens qui vous regardent avec une pointe d'envie, la vanité de ce geste fou.
Mais le retour à la maison ; la présentation de votre achat, son regard réprobateur de la bourse du ménage gaspillée, dilapidée, les études des enfants mises en avant, le loyer, bref la quotidienneté qui vous est renvoyée comme opprobre à votre folie, pire votre égoïsme, l'insulte féminine suprême à l'attention de sa mâle moitié.
Alors que la vente aura lieu samedi soir comment annoncer l'achat probable lundi ?
Pensez vous qu'une phrase comme celle là sera de nature à m'éviter des reproches de prodigalité ?
" Chériiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie
plutôt que de remplacer le lave vaisselle en panne
je viens d'acheter cette charmante personne à une vente aux enchères de soumises ... "
12:09 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (24)
18/04/2010
vert campagne
Olaf martens
Vert et vert, des prés et des vaches, vallons hêtres et sapins, telle est la campagne, chère au cœur de ma compagne.
Une maison dans les champs, une route qui serpente, le temps n'existe plus, Il se compte en repas. Vue immuable de ce temps fixe, bloqué. La campagne repose de tout sauf des nerfs. Enfin en ce qui me concerne. Hyper actif bloqué je bous et siffle comme une théière anglaise.
Les jeux des enfants, les bonds du chien pour dérivatif. Ce temps étiré fait mal au dos, poses trop longues sur des fauteuils languis. Le temps fixe me fige, me raidit et me rabougrit, en rêve courir la ville jusqu'à tomber en pâmoison dans un lit garni à paname.
En rêve les lumières de la ville, en vie les envies de mes désirs. Ces rues que j'ai parcourues aux bras de toutes celles qui font que Paris m'est si cher. Chair de mes mémoires, cher d'avoir existé dans leurs cœurs le temps de ces passions. Le temps va et tout s'efface sauf ces mots qui figent dans ma mémoire ces rires et galipettes.
Ces mots qui sonnent et riment en poésie crue de non vécu, me révèlent à moi même tel que je ne pensais pas être.
Une année de plus, un trois à ma quarantaine, temps d'en être convaincu.
22:08 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (29)
13/04/2010
Nuit d'aprés midi
Les nymphes étaient deux, deux pour moi tout seul, comme un cadeau à ma libido. J'ai ouvert le papier qui les apprêtait, j'ai humé leurs odeurs qui m'enivraient. Ma langue était folle, deux peaux à goûter. Elle en a adoré ces goûts si différents, reconnaissant la texture de chacune, plongeant dans leurs jus, s'enivrant de leurs râles,deux chattes au dessus l'une de l'autre pour grandes lampées de langue.
J'aurais voulu être serpent pour qu'elle se dédouble. Je ne fus que moi, mais aux anges, heureux de la dualité qui m'était livrée.
La douceur de leur peau, l'une épilée, l'autre naturelle. Deux clitos pour moi tout seul, mais du sur mesure pour chacune d'elle. Au dessus point de contact avec son mâle féminin, juste des passages à peine perspectifs. Au dessous je suce, et m'accroche comme un point de fixation. Mes oreilles jouissent de leurs murmures et de leurs râles.
Dialogues féminins qui sont des invites à mieux continuer. Je me noie en elles et redouble de concentration. Deux chattes ce n'est pas deux fois plus de plaisir, c'est une suite de fibonacci, plaisir infini d'une somme qui s'additionne sans fin à s'étourdir. Si le plaisir est cérébral, les jambes terre à terre sont moins patientes que les chattes, et crient grâce au grand soulagement de ma langue qui n'en pouvait plus. Alors mon dard plonge en l'une et ma bouche boit en l'autre triangle magique, delta libidineux de nos ébats.
Conjugaisons de nos concupiscences à réciter par cœur.
Elle jouit, tu jouis, nous jouissons,
Elles jouiront, tu jouiras, je jouirai
Elles ont joui, nous jouîmes, nous expirons.
Ah que la grammaire est douce à apprendre quand on est trois. Deux coquines et un coquin, un après midi volé, à vivre volets fermés en stéréo de leurs cris et trio de nos stupres.
09:18 Publié dans NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (19)
07/04/2010
Par le petit trou
Par le petit trou de la serrure vous pourrez m' apercevoir
servi par une autochtone
comment dit on
la sodomie de butterfly
En VO ?
12:45 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (13)
04/04/2010
Partir ...
Loin ...
07:11 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (15)