27/03/2011
Ma vie est elle une sculpture ?
Les vies sont comme les œuvres d'art, depuis que Marcel Duchamp a mis une pissotière au musée, toute existence, même de chiotte, peut être exposée, il suffit d'en trouver le piédestal.
Ma vie devient œuvre, je la sculpte en stature licencieuse.
Le sculpteur part du plein pour arriver au vide, comme Yves Klein dans l'exposition chez Iris Clerc.
je suis parti du vide pour le remplir, comme Armand, chez la même Iris.
L'équilibre des deux devient oeuvre , qu'en est il du mien ?
Mon vide me désespère et rend abyssal mon mal.
Mon plein m'emplit mais m'agace de mes attentes.
Contradiction qui crée un déséquilibre, celui de la marche de l'homme si bien sculpté par Giacometti.
C'est peut être cela la vie, marcher vers ses désirs et ne jamais s'arrêter comme la petite oeuvre d'hans peter Feldmann qui oscille continuellement à ma porte , son titre :
l'homme qui court ...
21:27 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (26)
25/03/2011
Petite annonce New Yorkaise
Je suis une belle (superbe, même) fille de 25 ans. Je m’exprime bien et j’ai de la classe. Je ne viens pas de New York. Je voudrais me marier avec un mec qui se fait au moins un demi million de dollars par an. Je sais bien que ça fait pas terrible, mais faut pas oublier qu’à New York, on est dans la classe moyenne quand on gagne au moins un million, alors je ne pense pas que je mets la barre trop haut.
Est-ce qu’il y a des mecs qui se font 500k ou plus sur ce site ? Est-ce que vous avez des femmes ? Est-ce que vous pourriez me donner des tuyaux ? Je suis sortie avec un gars qui bosse dans les affaires et qui se faisait dans les 200 – 250 000 dollars. Mais c’est là que je me plante, apparemment. 250 000 m’emmèneront pas du côté de Central Park Ouest (meilleur quartier de New York, ndlr). Je connais une femme dans mon club de yoga qui s’est mariée avec un banquier d’affaires et qui habite à Tribeca (quartier chic de Manhattan, ndlr), et elle n’est même pas aussi bien que moi, ni même si maligne que ça. Alors, pourquoi ça le fait avec elle ? qu’est ce que je peux faire pour y arriver comme elle ?
Voici mes questions, en particulier :
Vous, les mecs célibataires et riches, où est-ce que vous aimez bien aller ? Donnez-moi des noms de bars, restaurants, clubs de gym…
Qu’est ce que vous recherchez dans une nana ? Soyez francs, les mecs, je ne crains rien.
Est-ce que je dois cibler une tranche d’âge en particulier (j’ai 25 ans) ?
Pourquoi certaines des bonnes femmes qui mènent une vie de rêve du côté de l’Upper East Side ont l’air si banales ? J’en ai vu plein de ces bonnes femmes tartignolles qui n’ont rien pour elles mariées à des types incroyablement riches. J’ai vu des nanas belles à tomber par terre toutes seules dans des bars. Qu’est ce qui cloche ?
Est-ce qu’il y a des professions spéciales dans lesquelles il faut que je cherche ? Avocats, banquiers d’affaires, médecins. Combien ces mecs gagnent en réalité ? Où est-ce qu’on peut les trouver ? Quand les mecs qui font dans les hedge funds sortent, où est-ce qu’ils vont ?
Comment choisissez-vous entre le mariage ou seulement une copine ? Moi, je veux UNIQUEMENT ME MARIER.
Merci de garder vos insultes pour vous. Ici je parle à cœur ouvert. La plupart des belles nanas sont superficielles ; moi, au moins, je dis la vérité. Je ne chercherais pas ce genre de mecs si je sentais que je ne faisais pas le poids sur tous les plans, physique, culture, classe, et même pour tenir une maison.
La REPONSE :
Chère Personne 432279810,
C’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai lu votre annonce, et j’ai réfléchi sérieusement à votre problème. Je vous propose l’analyse suivante pour expliquer votre embarras.
Tout d’abord, je ne vous ferai pas perdre votre temps, je rentre moi-même dans vos critères, puisque je gagne plus de 500 000 dollars par an. Cela dit, permettez-moi de vous expliquer comment je vois les choses :
Coupons court au baratin, ce que vous proposez, c’est un marché tout simple : vous apportez votre beauté de votre coté, et moi je fournis l’argent. Correct, simple. Mais là où le bats blesse, c’est que votre charme va se dégrader, alors que ma fortune va probablement continuer à augmenter… Donc, en termes économiques, vous êtes un actif qui se déprécie, tandis que moi, je suis un actif qui rapporte. Non seulement vous êtes un actif qui se déprécie, mais votre dépréciation s’accélère ! Laissez-moi vous expliquer : aujourd’hui, vous avez 25 ans, et vous allez probablement rester super sexy pendant les cinq prochaines années, mais de moins en moins chaque année. Puis la dégradation va commencer. A 35 ans, vous ne vaudrez déjà plus un clou ! Donc, pour employer le langage de Wall Street, vous êtes ce que nous appelons une valeur spéculative, pas une valeur à conserver en portefeuille…et voilà où le bats blesse…
Mariage. Cela ne vaut pas le coup de « vous acheter » (puisque c’est ce que vous demandez), aussi je préfère la location. Au cas où vous m’estimeriez cruel, je voudrais vous dire la chose suivante. Si mon argent venait à disparaître, vous en feriez de même, aussi, lorsque votre charme va s’en aller, j’aurai besoin de pouvoir partir moi aussi. C’est aussi simple que cela. Donc le seul marché qui en vaille la peine, c’est qu’on sorte ensemble, mais pas le mariage.
De plus, j’ai vite appris quand j’ai commencé ce qu’est un marché performant. Alors, je me demande pourquoi une fille aussi superbe que vous, qui s’exprime bien et qui a de la classe, n’a pas été fichue de trouver son mec plein aux as. J’ai du mal à croire que si vous êtes si sublime que vous le dites, qu’un gars gagnant son demi million de dollars ne vous ait pas trouvée, même seulement pour un essai.
Avec tout ce que je vous ai dit, je pense que vous êtes dans la bonne direction : classique « bonne à prendre et à jeter ».
J’espère vous avoir été utile, et si vous souhaitez que nous envisagions un contrat quelconque, faites-le-moi savoir.
22:37 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (20)
20/03/2011
baiser ou écrire il faut choisir
baiser ou écrire il faut choisir
c'est le printemps, alors j'ai choisi
pas de nouvelle note ce week end
19:08 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (36)
13/03/2011
Mon chat est un patachon
Mon chat se révèle être un sacré patachon :
Il se fait nourrir dans une autre maison.
A des fois un parfum de femme qui reste dans sa fourrure.
On l'a vu dans le jardin du voisin copuler avec une chatte puis la laisser et finir avec une autre.
A la maison il ne fait que manger et des siestes entre deux virées dans le jardin du voisin.
Et pourtant ma compagne l'a fait castrer.
Je vais me garder de toute comparaison anthropomorphique mais vous croyez que c'est du mimétisme ?
pour le plaisir la tirade de pomponette ...
18:47 Publié dans DIVAGATION | Lien permanent | Commentaires (38)
07/03/2011
Nuit au Cap 3 et fin
La porte est franchie, je marche en avant et tiens par la main ma complice dont un bandeau cache la vue.
Les hommes sont nombreux dans les couloirs, seuls ou en groupe, ils nous dévisagent, nous soupèsent, nous espèrent.
Les plus déterminés s'approchent, muscles, poils ou bites en avant, d'un geste je les stoppe. Nous visitons, mes commentaires pour guide de sa cécité.
Parfois une porte et un groupe de mâles debout à regarder deux ou trois autres allongés, on devine entre les corps des mouvements et une jambe de femme.
Dans ce coin un mari regarde sa femme cinquantenaire qui gémit des coups de boutoir d'en adonis musclé.
Au détour le bar et son canapé, couples au repos avec leurs hommes sélectionnés, les traits tirés, le regard apaisé, madame heureuse , monsieur en suiveur de la conversation.
J'avais promis de choisir, il faut le faire, la question n'est pas si cela est facile ou pas, mais si je décide d'un beau ou d'un laid ?
L'idée d'un laid à la queue bien foutue me tente bien, la voir jouir en aveugle, brûler de tous ses sens puis encore incendiée, recevoir la douche froide de la vision de son pineur moche me plaît assez, ne dit on pas que les libertins sont des pervers ? Je m'encrapule.
Deux personnes derrière nous, une devant et une quatrième qui tâte les fesses de mon accompagnatrice.
Un d'eux attire mon choix, il nous suit poliment, sans regard insistant avec ce je ne sais quoi qui montre son respect et témoigne d'une douceur à s'exprimer.
Je glisse à l'oreille de mon aveugle, je l'ai choisi, viens par là entrons.
C'est une des rares pièces qui puisse fermer, heureusement car il faut que j'arrête deux autres hommes qui tentent de nous suivre.
Mon choix est... Non je vous le décrirai plus tard quand ma coquine aura perdu son bandeau, à la fin de ses ébats, juste qu'il se prénomme Alessendro et qu'il est italien.
Nous sommes confortablement allongé, dans une pièce aux miroirs, je peux ainsi suivre leurs ébats de face de dos et de hauteur, mon italien se révèle délicat et enveloppe de ses caresses son offrande, ses mains se font de plus en plus indécentes jusqu'à provoquer lors de la pénétration un sursaut.
Pour ma complice qui a pourtant copieusement jouis cette soirée, je ne parle même pas de la journée, la cécité augmente le plaisir lui même exacerbé par le sentiment d'être offerte à l'inconnu. Et l'inconnu se débrouille très bien, très sensuellement, parfois de ma main je rajoute une touche mais mes forces sont épuisées.
En sexe mou je contemple le dard dur pénétrer ma coquine qui hennit de jouir... L'odeur de leurs corps, le bruits de leurs chocs, les gémissements rendent la situation excitante, sulfureuse.
Perversion pure ayant plus que satisfait ma libido physique.
Ils jouissent à quelques centimètre de moi, frôlent parfois ma peau, s'accrochent même... Il n'en peu plus, le corps en sueur il jouit.
Leurs ébats s'achèvent... Les mains reprennent leurs caresses, notre italien est d'une grande douceur.
Ses mains balaient le corps de ma coquine avec la même attention que dans les préliminaires, nous parlons de sa ville que je connais, de sa découverte du Cap, il était arrivé deux jours plus tôt et se trouvait comme au pays de cocagne.
Ses nuits étaient courtes et ses désirs comblés.
Ma coquine est heureuse, et me demande si Alessendro est beau, je traduit à notre italien qui ri.
Veux tu le savoir ou veux que je lui demande de nous quitter et ainsi tu ne sauras jamais si c'est un prince charmant ou un crapaud qui t'a tant et si bien baisé ?
Silence, puis... je veux le savoir, le bandeau lui est retiré, elle écarquille les yeux.
Alessendro est beau, très beau même, une silhouette harmonieuse, une peau lisse et imberbe, une couleur ambrée, ni trop musclé ni mou, des yeux marrons très doux et une petite barbe qui fut utile tout à l'heure.
Ma joueuse est aux anges, heureuse de cette découverte, yeux d'enfant un soir de noël, la concupiscence en papier cadeaux.
Nous allons boire un verre au bar, un couple passe devant nous, Alessendo a les traits tirés, ma complice l'air épanouie... mais je ne suis pas suiveur de la conversation et donne rendez vous dans 3 mois à Alessendro à Turin où je dois me rendre.
Il est temps de partir de ce sauna qui ferme, nous rentrons dans la voiture et filons vers Montpellier, dans la chambre mes forces sont revenues, nous nous enlaçons à nouveau... l'avantage des nymphos c'est qu'elles sont toujours enthousiastes.
Je ne vous raconte pas mon lendemain... qui fut plus chaud que mes nuits.
20:55 Publié dans NUIT AVEC ELLE | Lien permanent | Commentaires (4)