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27/04/2011

Réflexions de vieux

Au saut du tgv ma bite happée, mes vêtements défaits, ma langue exigée ...

 

Pfeuuuu de mon temps il y avait des préliminaires.

 

et le bonjour quand même!

24/04/2011

Scène indienne

Alors que je suis en sex trip à Paris, je pense qu'il est bon que ce blog redevienne un peu sérieux et moins centré sur ma bite.

A force de textes à son sujet, son égo s'hypertrophier pour passer dans la catégorie des TTBM.

Un peu d'art donc.

Le musée de Lyon organise une très belle exposition sur la scène Indienne.

http://www.lyon-info.fr/?L-Inde-s-invite-au-Musee-d-art

L’Inde s’éveille mais s’était elle un jour endormie au niveau de l’art ?

Il est intéressant de comparer le réveil des deux géants, la Chine et l’Inde.

Si la production artistique contemporaine de la Chine peut se résumer en Kitsch, pastiche occidental et fric, celle de l’inde est empreinte d’une banalité et d’une interrogation sur les mutations d’une société traditionnelle, en une société globalisée.

En cela je vous invite à aller à Lyon.

Mais éviter les Andouillettes, achetée sur le marché du dimanche matin à coté de la buvette Bonaparte sur les quais de Saone , 4 jours d'antibiotiques pour lutter contre les effets dyssentriques d'une intoxication alimentaire.

Contrairement à la Chine qui ignore pour l’instant son passé millénaire dans l’art, les artistes indiens utilisent souvent un élément de la société traditionnelle pour l’intégrer et en faire un matériau artistique.

Bharti KHER, née en 1969 utilise le Bindi petit point  hindou rouge ou de couleur sur le visage pour les placer utiliser en éléments décoratifs, ici sur un cœur, là sur des tableaux

 

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Parfois comme à Lyon ses sculptures sont plus traditionnelles

 

Je vous avais parlé de  subodh GUTPA, il est présent avec une pièce trop démesurée pour être juste, devenu une star de l’art, il en faut pour les milliardaires et il dope ses productions, dommage.

 

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Son autre pièce est plus juste, il s’agit du mobilier des cabinets d’avocats de rue indien, pas ceux pour les riches ceux pour la masse grouillante, le matériel est vétuste, crade, et les chaises sont cadenacées pour ne pas être volées.

Je pense que cela préfigure notre future justice Française que l’on veut créer à deux vitesses, efficace pour ceux qui ont des moyens, grouillante et débordée pour les sans grades.

 

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En tournant l’on trouve une très belle pièce de Bose KRISHNAMACHARI , conscient de ce que cette société va changer il semble agir comme un conservateur , enfermant dans les boites traditionnelle de la saquette indienne des scènes grouillante de la vie des quartiers,  l’effet est très réussi on s’y retrouve il ne manque que les odeurs.

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Bien sur le Kitsch Bollywoodien existe dans cette production , celui ci est matérialisé par des œuvres ou savoir faire et main d’œuvre exploitée permettent un travail bluffant d’artisanat mais qui à mon avis s’arrête là.

Ainsi Valay SHENDE fait reproduire des éléments de l’inde traditionnelle en  maquettes grandeurs natures en pastilles métalliques soudées.

Succès populaire garanti, mais l'art d'avant garde peut il être populaire ? oeuvre pompier, lêchée ou seul le travail est mis en scéne.

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Le sexe n’est pas absent des préoccupations des artistes du sous continent, même si l’expérience sexuelle indienne d’une de mes lectrices fut hyper décevante, les indiens ont des préoccupations sexuelles

Ainsi la chambre à coucher du duo jitren Thukral   & Sumir Tagra         .

En regardant de prés la tapisserie on y voit enlacés  Spiderman et une pin up, mais le sexe moderne sans la contrainte du mariage arrangé entraine le risque du sida et le slip accroché l’évoque comme les claquettes qui comportent un dessin de mode d’emploi du condom.

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Dernier artistes parmi ceux que je citerai , peut être celle qui m’est le plus proche car poétique et très juste Hemali BUTHA  elle travail sur l’espace et le temps qui détruit l’éphémère des œuvres ainsi il empli une pièces de bâtons d’encens accrochés à des fils en suspension … on pense au pénétrable de Soto des années 70 , au plein d’Arman , aux oeuvres aux épices odorantes d’Ernesto Neto , il y a l’inde , il y a la poésie , il y a, l’éphémère et donc la vacuité du geste artistique qui n’est pas là pour défier le temps mais exprimer un sentiment , une émotion. Il y a là, du bel art d’une tradition réincarnée dans une globalisation digérée.

 

 le compte rendu de lunettes rouges que je n'ai pas encore lu

 

18/04/2011

Une nuit où je me morfondais

 

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Une nuit où je me morfondais, dans des draps trop bien repassés, je l'ai vue et j'ai bandé.

Son cul était petit , sa taille fine et ses jambes minces soutenaient une silhouette gracile.

Regard mutin aux perles noires, couleur de jaie de ses cheveux.

Ses petits seins arrogants pointaient leurs désirs et me tiraient des soupirs.

Bite en l'air et main dessus je me suis branlé.

Casanova appelait cela se manustuprer.

Le plaisir est monté.

Mon corps s'en est allé, de ci, de ça, en des chemins de bohéme que vagabond des nuits je bourlinguais.

Mes jambes se sont figés , mes muscles tétanissaient pour mieux m'électriser, une main parfois pinçait un de mes tétons, brûler de jouir.

Et mon foutre montait comme montait mon trouble, tête qui hocquetait ou dodelinait au métronome de ma main qui extirpait d'inommables jouissances.

Le monde  rouge comme mon chibre dont la carnation rougeoyait.

Je bandais dur à défaillir.

Les minutes étaient heures et mon corps suait.

Des sursauts et des coups de tête en arrière je me suis laissé aller.

Mes poumons ont craché le cris de cet abandon, mon sexe a craché le blanc de ma reddition.

Jus qui saute et gicle au dessus de ma main , sur mon corps , les draps ou le mur.

Jus qui dardait tant que son laché m'a estomaqué.

Jus dont l'odeur se joint à ma transpiration qui inonde les draps.

Jus miraculeux qui conduit mes nuits en des processions licencieuses.

J'étais oin de cette huile libertine que les coquines goûtent au sacre de leurs baisers.

J'étais vidé et heureux

Je pouvais me rendormir effaçant le doux souvenir de cette silhouette convoquée pour m'exciter.

08:31 Publié dans ENVIES | Lien permanent | Commentaires (7)

13/04/2011

Brûler la chandelle par les deux bouts (1)

 

 

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Minuit, sonne le juste, devant une devanture noire et anonyme d’un magasin parisien.  La porte s'ouvre nous pénétrons dans ce qui n'est qu'un sas.

Devant une porte blindée, à droite une caméra, souriez nous sommes filmés.

Nous attendons que l'on nous jauge, la sélection est drastique, les chandelles tiennent à leur réputation.

La porte s'ouvre sur un homme efféminé, à la silhouette chère à Hedi Slimane, l'ancien styliste de chez Dior qui avait révolutionné la mode masculine, en imposant des hommes sans corps, frêles et quelque peu maladifs.

L'entrée est étroite, un petit comptoir, un vestiaire, dans le dos une console, et un escalier qui descend.

Nos prénoms sont demandés, notés sur une fiche qui nous est remise, sacs, mentaux et vestes déposés au vestiaire, nous sommes prêts pour descendre dans l’antre du vice parisien.

Les escaliers étroits, éclairés à chaque marche, nous mènent au sous-sol, une longue pièce voûtée percée d'ouvertures qui s’ouvrent à d'autres pièces.

Capitons rouges sur les murs, sol en dalle, miroirs, chandeliers, verrerie, nous sommes dans un boudoir luxure.

La musique envahit les lieux, la lumière d'une sono traverse parfois le seuil de notre pièce.

Sur les dessertes un buffet de friandises, petits oursons Cémoi sur coupe de verre, Michocos dans boite d'argent, Carambars dans drageoirs , quelques coupes de fruits, fraises, ananas tranchés.

Les papilles apaisées du sucre grappillé, nous poursuivons notre exploration.

Des couples apparaissent, je suis subjugué par la beauté des jambes, compas fins qui arpentent ce lieu, les talons aiguilles sont vertigineux, les culs à tomber.

Robe courte de vigueur, talons de 12 cm comme norme, jupes , robes courtes, décolletés excitants, les appâts féminins sont de mises et quelle mise.

La clientèle voisine entre 25 et 40 ans pour les femmes, un peu plus âgée pour les hommes.

Silhouettes fines pour les dames, parfois bien musclées pour leurs compagnons.

Il ne se dégage aucune vulgarité du lieu, ni des gens, les hommes portent encore cravate de la journée de travail, cadres supérieurs, peu de vieux libidineux (que sont devenus les vieux libertins), quelques professionnelles, beaucoup de couples, pas mal de sex friend.

Nous nous installons au bar pour contempler, dans cette seconde salle qui sert de piste de danse, sur les bords des banquettes rouges, des petits poufs et des tables noires. La piste de danse petite, agrandie par des miroirs en fond.

La serveuse est une jolie brune, avenante et gai, envie de l'embrasser.

Les jolis petits culs des femmes qui virevoltent autour de moi affolent mes sens, mon accompagnatrice le voit et s'en amuse, jalouses passezvotre chemin il n'y a que souffrance en ce lieu libertin.

 

à suivre ...

03/04/2011

Hotel RELAX Marseille

 

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Hotel RELAX, Place de l'Opéra, Marseille

60 euros la chambre sur cour avec odeur de moisie

65 euros la chambre avec vue sur l'Opéra, à privilégier

 

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Eléments remarquables:

 

La qualité de son décor kitch.

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La modicité du prix propre à assouvir une pulsion pendant une balade.

 

A quel moment

Aprés une aprés midi passée au soleil, avec une ancienne nuit, devenue furieusement monogame, en compagnie d'une nuit furieusement polygamme.

En cas d'envie soudaine de meler des sexes hurlants d'encore, malgré une nuit hurlante de oui.

 

Pour quoi faire

Baiser dans le plus simple appareil et la plus classique des combinaisons.

Juste s'ennivrer de ses sens exacerbés par la nuit précédente passée, jouir d'être en elle, jouir de son corps, perdre la tête d'un corps à corps au son des cors de l'hallali.

 

Autour

Marseille 

La rose de tunis pour ses gateaux à affoler une balance ...

Les bars à Matelots pour le frisson d'un mauvais champagne et la décandence d'une conversation vérolée.