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31/07/2012

SUMMER VINTAGE : Epitaphe pour un graph.

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(photo michael helms ) 

 

 

Sur la page noire de ma nuit blanche, cette nuit je l'avais composé. Un texte très chaud où les mots s'enchaînaient pour t'évoquer.

Ils disaient le bonheur de te jouir, et dessinaient les sévices voluptueux qu'en bourreau je t'infligeais.

Mots crus et nus, en rut de toi.

Ivre de ces phrases, en orgasme scriptural, je m'étais endormi, tout heureux, du tendre devoir accompli.

Mais jalouse fut la nuit qui au matin avait fait tout disparaître, ne me laissant que les maux de l'oubli pour souvenir, et ces quelques lignes comme épitaphe de mon graph.

 

08:56 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (26)

28/07/2012

SUMMER VINTAGE : Nuit de la secretaire

 

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Devant mon écran blanc, mes mots vides, comme mon corps.

Repu mais sans force, de nos sauvages ébats.

Ecorchures et courbatures,

mon sexe en souvenir de ses orgasmes,

mes doigts, désormais, hors de son corps pour coucher ces phrases,

témoignage du vide post coïtal ... du calme après la tempête.

Avenue Montaigne, rue Chomel, et rue de Ponthieu,

j'ai baisé le bonheur faite femme.

Et de ses baisers j'en ai fait des souvenirs.

Celui de nos jeux et de nos complicités.

Celui de sa frustration ... devant 14 cm de cuir dressé.

De nos ventres qui bouillaient, en un lieu trop public pour les exaucer.

De cette jambe si douce qui ne savait pas jouir, quand nous étions au bord de l'extase.

De ce tableau de Delvaux, visité, en une nuit sans fin.

De nos conversations, j'en ai fait des envies, celles de vivre aussi bien son couple.

De ses râles, j'ai composé un hymne à la joie, usant des capotes comme des notes.

De son bonheur j'en ai fait une étoile qui va maintenant me guider.

.

 

 

23/07/2012

VINTAGE : Mes sept vérités n'en font qu'une

 

C'est les vacances alors je bulle en attendant quelques vieilleries sorties de derrière les fagot tiens un vintage de 2009
 
 
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( photo contractuelle )

 

 

 

Lecteurs, notre dialogue n'a jamais cessé et en cela il est si précieux ! Point d'amour mais de la gourmandise et de la complicité. J'aime ce sentiment de liberté. J'aime ces échanges sur le plus intime.

Au-delà de la pudeur, la nudité, celle qui permet d'être soi, et non une image. J'aime cette communauté de l'ombre, pleine de respect où rien n'a à être dit car tout est vécu.

Elle est ivre de liberté, hébétée de nouveau et pourtant si sereine. Il n'y a pas d'infidélité, il n'y a que des rencontres ; d'un soir ou d'une vie, peu importe, pourvu que le dialogue ne cesse.

Alors oui, je suis ivre de jouir , ivre de vivre, et cette ivresse est si belle qu'il n'y a pas de gueule de bois.

Devant la feuille blanche, la griserie se mue en mots, chasse mes maux.

Mots de désirs, ou de souvenirs, contre ces maux de peur, celle de ne pas être à la hauteur de mes rêves. Angoisse du regret soignée par la volonté d'une mort sans remords.

Car la mort rôde dans nos jeux. C'est parce qu'elle existe qu'ils sont si précieux. Ce n'est pas du libertinage c'est une libération. Celle des chaînes de la peur, des convenances, de mes tabous.

Je plonge dans l'abîme des possibles, vers cet inconnu qui me donne vie et m'empêche de mourir d'ennui, de me détester d'une impuissance à agir, à conduire ma vie à l'étoile des rêves.

Désormais mes nuits sur l'écran de mes songes ne sont pas plus belles que mes jours, sous la lumière du vécu. Mes rêveries deviennent muses d'une poésie à vivre.

 

Il m'a été demandé sept vérités mais elles n'en font qu'une que je vous livre sous ces lignes.

 


 

17/07/2012

Nuit Moldave

 

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"Zu Oranienburger Straße hôtel A ..."

Le parking est une véritable station de métro, les taxis jaunes en file déposent ou reprennent des clients.

L’adresse donnée, me voilà à retraverser Berlin en sens inverse, celui de la vertu, du lit qui m’attend, de la journée normale de visite de galeries et de musées, de mes amis qui n’imaginent pas que je me suis échappé conduit par le stupre de mon autre vie.

Je compose le numéro, je sais qu’elle ne dort pas, être vestiaire d’une soirée échangiste maintient en éveil. "Alors racontes", me dit-elle , "moi ce fut calme ce soir mais hier après midi dans le jardin ce ne le fut pas."

Me voilà dans un taxi Berlinois conduit par un kurde, à raconter au téléphone à une parisienne en soirée échangiste mon dépucelage avec une prostituée moldave dans un bordel ...

L’Artemis à Berlin est l’un d'eux, je l’avais sagement fréquenté trois ans auparavant me contentant de gouter à la décadence de la situation pour composer un poème que j'ai publié dans nuit berlinoise.

De retour dans la ville et en mal d’expérience à raconter une idée m’est venue, celle de tenter au sexe tarifé pour comparer.

L’endroit ressemble de l’extérieur à un hôtel baladin, si ce n’est la foule et les taxis devant l’entrée, là un desk où l’on vous demande si c’est votre première visite et votre langue.

Un prospectus vous est tendu. "Droit d’entrée 80 euros, boissons sans alcool à volonté, jetons alcool 10 euros, filles 60 euros la demie heure avec fellation et coït compris à leur régler directement après"

Je lis et m’acquitte du droit d’entrée. Autour de moi le monde entier, allemands, américains en uniformes, anglais en costumes, indiens, hommes d’affaires arabes ou turcs.

Les vestiaires sont pleins de vie, la douche accueille comme des sportifs les arrivants ou les sortants, de tous âges , des beaux, des petits, des biens membrés des circoncis, des asiatiques petitement montés, tout cela ri et se douche.

Peu d’hommes seuls, des groupes en copains, nous sommes loin des ambiances glauques. C’est comme un sauna libertin hyper propre, des femmes frottent partout, les clients déambulent en peignoirs beiges et chaussons bleus.

En bas une grande piscine, des transats, des hommes dorment certains se font masser par un professionnel, les saunas et hammam sont vident mais superbes.

Une salle de cinéma à gradin- lits, trois couples, deux se font sucer , le troisième est monté en amazone. L’escalier passé j’entre dans une pièce immense avec un îlot bar et gradins avec canapés beiges.

C’est le centre du lieu, des grappes de filles nues, soulignées d’une chaîne à la ceinture ou d’un serre taille, montées sur des talons compensés transparents, déambulent ou dansent. Blondes en majorité, canons en vérité.

Quelques noires, asiates ou beurettes. Des poitrines artificielles, des naturelles, de franchement très belles filles, la vingtaine.

Elles boivent parfois un verre avec des clients , assises sur eux, les caressent, fument, rigolent. Tout cela est assez léger, elles vous abordent et finalement on en vient à décliner presque tout le temps leurs sollicitations tellement il y en a.

Je bois mon verre en observant la scène, je cherche une jolie arabe ayant eu vent de la qualité de leurs caresses.

Hélas, les seins outrageusement refaits me rebutent je n'aime pas le look zahia. Une très fine blonde, taille moyenne, se présente devant moi, 25 ans, petit cul superbe et doré, des jambes longues et fines,des petits seins naturels, tant pis pour le Maghreb, j'opte pour la Moldavie et vive les voyages.

Issabela roule les r, je la suis à travers les couloirs, nous descendons aux coins câlins, ma main caresse le galbe excitant de ses fesses, elle se retourne et me fait des clins d'oeils...

Pour le reste ... comment dire ? voilà:

une carrosserie de bolide , un moteur mort

la professionnelle vous annonce un supplément si je craque dans sa bouche et fait tout pour l'obtenir, n'y arrivant pas elle passe vite au plat principal, décidément le client doit pas tenir bien longtemps.

Interloquée parce que je lui impose mes préservatifs dont je connais l'efficacité, elle met une ridicule noisette de crème, moi qui adore le gel, je suis circonspect.

Devant un tel postérieur, je sollicite une levrette, une main me guide puis reste pour contrôler les opérations et surtout tenter de me faire craquer plus vite, n'y parvenant pas elle demande une position plus traditionnelle.

Son sexe est mort sans vie, sans humidité, cela n'est franchement pas agréable.

Elle pousse des cris comme dans des pornos, cela en est risible, rapidement elle me demande de finir

"hey darling come on now ..."

J'accélère pour y arriver car même si le spectacle de son sexe lisse et fin est superbe, son contact n'est pas excitant, mes coups sont donc plus profonds ce qui provoque des cris.

"hey darling,  be careful to my pussy ! "

bon sang je n'aurai jamais imaginé cela, je faire accusé de défoncer une professionnelle ! Pourtant mes coups de reins n'ont rien de particulier, je termine pour en finir.

Elle vérifie que le préservatif est bien resté en place lorsque je me retire et nous allons à mon vestiaire pour régler ,elle me remercie.

Retour au bar, une fille se précipite sur moi

"ohhhh you have destroy the pussy of my friend !!!"

C'est tellement incongru que j'éclate de rires ,décidément le sexe tarifé n'est même pas une idée de ce que c'est que le vrai sexe, une bonne branlette est plus jouissive, c'est ce que j'ai du faire au retour de l'hôtel tellement cette expérience fut frustrante.


un article sur le lieu

le site du bordel

 

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10/07/2012

le plus dur c'est la rentrée ...

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Ce qu'il y a de terrible avec les vacances c'est les rentrées.

Quelques jours pris, heures de voyages, d'art et d'un peu de coquineries, pour des heures à rattraper le retard du bureau, les angoisses des gens.

Le soir venu les factures et autres papiers domestiques pour amusement.

Mais quand aurai je le temps et la disponibilité pour coucher sur le papier mes coucheries et découvertes ?

J'envisage de vous faire part de mes découvertes en art avec un curieux fétichiste exposé à Berlin, vous racontez ma visite dans un bordel de la ville et le sacrifice de ma personne pour vous en donner un reportage complet, puis les caves parisiennes où les femmes sont suspendues à des crochets par un italien dominateur.

Enfin faire part des toujours exceptionnelles nuits que procure la descente dans les caves des chandelles.

à moins que cela ne soit le lapin posé par un libertin pour un apéritif.

Bon maintenant que j'ai annoncé , va falloir écrire ... quand je vous disais que le plus dur dans les vacances c'était la rentrée.