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31/08/2012

La rentrée ...

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J'ouvre mon placard, et trouve en fond de câle, sous les chaussures , mon vieux cartable d'étudiant, cuir craquelé mais nostalgie garantie.

Il y a encore l'étuis à cigares qui contenait mon plume.

J'y ajoute un carnet à petit carreaux comme du temps de mes universités.

Me voilà prêt pour ma rentrée, lundi.

Au programme :

une expo d'un fétichiste

les mémoires d'un dépucelage d'un couple novice

des questionnements erotico existentiels

du sexe de groupe

des timidités

et bien d'autres chôses qui me passeront de la tête au clavier

 

22/08/2012

la chair est triste hélas et j'ai lu tous les livres ...

 

Cette conversation où je ne pouvais parler m’a touché, mais si j’avais pu parler qu’aurais je pu dire ? Rien bien sur, étant moi même dans une situation somme toute équivalente, malgré sa dissemblance.

Limite de la liberté que nous revendiquons ou feignons plutôt …

La liberté sous entend que l’autre n’existe pas, la prison c’est le tiraillement, l’autre n’est pas un geôlier, il est  la contrition de la douleur que l’on causerait, le geôlier c’est nous et la lâcheté nos barreaux.

Putain ça fait chier …

 


 

La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres.
Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres
D’être parmi l’écume inconnue et les cieux !
Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
Ne retiendra ce cœur qui dans la mer se trempe
Ô nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe
Sur le vide papier que la blancheur défend
Et ni la jeune femme allaitant son enfant.
Je partirai ! Steamer balançant ta mâture,
Lève l’ancre pour une exotique nature !

 

Un Ennui, désolé par les cruels espoirs,
Croit encore à l’adieu suprême des mouchoirs !
Et, peut-être, les mâts, invitant les orages
Sont-ils de ceux qu’un vent penche sur les naufrages
Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots…
Mais, ô mon cœur, entends le chant des matelots !

 

Brise marine Mallarmé

 

 

14:05 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (0)

21/08/2012

Summer vintage: Je vais te sucer l'anus ...

 

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Chut, ne dis rien, ferme les yeux voila ce qui t'attends, ici, maintenant

Je vais te sucer l'anus lentement pour qu'il s'ouvre, t'inonder de salive. 
 
La douceur et l'humide en ce lieu si sensible te fera frissonner.
 
Puis c'est au tour d'un doigt de pénétrer, s'habituer, coulisser doucement, tes muscles s'ouvrent pour laisser le plaisir s'installer en toi, ton cul m'avale la phalange pour plus de pénétration. Là je sens ton pouls, ta chaleur, les vibrations de tes boyaux,  douce prison qui s'ouvre.
 
Mon doigt solitaire met du gel et un ami à lui le rejoint, ils jouent doucement avec tes muscles pour les apprivoiser, les ouvrir et commencer à faire jouir ce coquin de sauvage.
 
Ton clito n'est pas en reste et ma bouche te lèche, t'aspire, te lutine pendant que tes seins sont pétris pour, comme des points d'acupuncture, embraser ton corps.
 
Vient mon sexe qui pénètre profondément dans ton vagin, pour contenter le corps et l'amener à s'ouvrir.
 
De mes grands coups de boutoir tu es heureuse, mais ton cul te chauffe et tu me tends l'obscur objet de mon désir.
 
Mon sexe luisant de ta cyprine, pose devant ton regard avide et anxieux, cette chair en mon intérieur ?
 
A l'entrée noyée de gel, le gland que l'on pousse délicatement pour pénétrer, la pause que l'on fait, et puis l'enfoncement dans tes chairs, je te sens à la fois concentrée et heureuse.
 
Point de douleur mais ce sentiment d'abandon et de plein dans tes entrailles qui brûlent mon vit.
 
Le temps d'attente suspendu, puis les très léger va-et-vient. imperceptibles au début 
 
Ta douleur a disparu, tu commences à jouir,  tu augmentes ton plaisir en touchant ton clito, main gourmande puis vibratoire staccato de ton plaisir. 
 
Mes va-et-vient deviennent de plus en plus forts pour ton plus grand plaisir. 
 
Tu perds tout sens, ton cul est source d'un plaisir intense tu gémis, pleure de plaisir, de râles, tu exiges de la force, de l'entrain, de la vie, tu hurles aux coups de mes reins et au choc de mon corps sur tes fesses tendues.
 
Mes coups deviennent syncopés et violents sans retenue, pour ton abandon à toute douceur, frénésie de jouir, état bestial où nous ne sommes plus nous mais embrasement de nos corps.
 
Et là tu le sens venir, monter de tes entrailles, de ton clito, de partout il monte comme un tsunami de l'apocalypse.
 
Un  orgasme anal, plus violent que tout ce que tu as déjà vécu,
 
mon sexe est broyé par tes contractions, tes mouvements de jouir
 
Tu y es et moi pas, je sors, enlève ma capote et enfourne mon sexe rouge et avide dans ta bouche, tu suces, pompes, aspires littéralement, mon sperme monte, monte, je crie, râle, et tente de sortir du four de ta bouche.
 
Je ne peux, tu exiges ton tribut, j'explose en des cris non humains ...
 
La libération me rend mes esprits, j'embrasse cette bouche pleine et bois avec toi l'essence de ma turpitude.

 

11:51 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (53)

15/08/2012

somebody that I used to know


 

De temps en temps je repense à quand nous étions ensemble

Genre, quand tu a dit que tu étais heureuse à en mourir

Je me suis dit que tu étais celle qu'il me fallait

Mais je me sentais si seul en ta compagnie

Mais c'était de l'amour et c'est une douleur dont je me souviens toujours

 

On peut devenir accro à une certaine forme de tristesse

Comme la résignation à la fin

Toujours la fin

Alors quand on s'est rendu compte que ça ne nous menait à rien d'être ensemble

Et bien tu as dit que l'on pourrait toujours être amis

Mais je t'avouerai que j'étais content que ce soit la fin

 

Mais ce n'était pas la peine de couper les ponts

De faire croire que ce n'était jamais arrivé

Et comme s'il n'y avait jamais rien eu entre nous

Et je n'ai même pas besoin de ton amour

Mais tu me traites comme un étranger

C'est si cruel

Tu n'avais pas à t'abaisser jusque là

Jusqu'à envoyer tes amis récupérer tes CDs

Et puis changer de numéro

Ceci-dit, j'imagine que je n'en ai pas besoin

Maintenant tu es juste quelqu'un que j'ai connu

Maintenant tu es juste quelqu'un que j'ai connu

Maintenant tu es juste quelqu'un que j'ai connu

 

De temps en temps je repense à toutes les fois où tu m'as bien eu

Mais tu me faisais croire que c'était toujours de ma faute

Et je ne veux pas vivre de cette façon

Interpréter chaque mot que tu dis

Tu disais que tu pouvais arrêter

Et que je ne te surprendrais pas à être obsédé par quelqu'un que tu as connu...

 

Mais ce n'était pas la peine de couper les ponts

De faire croire que ce n'était jamais arrivé

Et comme s'il n'y avait jamais rien eu entre nous

Et je n'ai même pas besoin de ton amour

Mais tu me traites comme un étranger

C'est si cruel

Tu n'avais pas à t'abaisser jusque là

Jusqu'à envoyer tes amis récupérer tes CDs

Et puis changer de numéro

Ceci-dit, j'imagine que je n'en ai pas besoin

Maintenant tu es juste quelqu'un que j'ai connu

 

Quelqu'un...

 

Que j'ai connu

Que j'ai connu

 

Quelqu'un...

 

Maintenant tu es juste quelqu'un que j'ai connu

 

 

 

15:05 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (12)

11/08/2012

summer vintage : et l'amour ...

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( photo L Singuliére)

 

 

 

- Et l'amour pour vous qu'est-ce donc ?

- L'amour est un trop vaste continent pour le décrire et lui en donner imagination.

Ce continent, dans sa forme passionnelle, m'a jusqu'à présent été inconnu. Certes je l'ai frôlé, mais jamais foulé.

Un jour peut être je croiserai celle pour qui mon existence tendait et qui n'a été que parenthèse en l'attendant.

Alors l'évidence se fera, je ne penserai plus qu’à elle, mes pensées seront elle.

Son âme enveloppera mon corps de cette beauté divine qui est en nous.

Telle la cible de cupidon, je serai transpercé.

Sera t elle, blonde, brune ou rousse ?

Sera-t-elle jeune, ou jolie ?

Peu importe. Elle sera tout et me suffira, elle sera souffle et m'emportera.

Alors mon corps s'enflammera, mon cœur se consumera.

Mon manque sera comblé.

Le plaisir de séduire et d'être séduit cessera dans l'ataraxie de cette passion.

Mais "Amour" est un mot sacré que l'on ne peut souiller avec des amourettes.

Les mots sont trop précieux pour les galvauder.

Je ne charme jamais dans le registre de l'amour pour mieux préserver sa force.

Aussi s'il vient un jour à moi, il sera vierge de son prononcé.

Il sera don et non prière.

05/08/2012

Summer vintage: Paul Eluard en main

 

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max ernst - nush - paul eluard
photo de lee miller

 

 

 

Un livre de Paul Eluard en main,

je t'ai vue.

Le même sourire, le nez rond et l’œil pétillant.

Je t'ai vue et je me suis souvenu.

Le bruit de nos pas dans la ville.

Le bruit de la pluie sous nos rires.

Combien de temps maintenant et toujours ce sortilège.

Nous n'étions pas faits l'un pour l'autre

et pourtant j'ai aimé nos instants.

Ils se sont éloignés vers d'autres horizons.

Pas de nostalgie mais une immense tendresse,

et le bonheur de ce souvenir dans le visage de cette inconnue.

Instants avec toi dans cette librairie si loin de toi.

Son amoureux est venu et tu as disparu,

ce n'était plus qu'un joli couple qui avait chassé ton fantôme.

J'ai payé le livre et écrit ces lignes,

pour rester encore avec toi le temps de ces mots.

 

 

 

23:33 Publié dans ELLE | Lien permanent | Commentaires (29)